Born To Ride 2020 : du 7 au 12 août 2020

7 heures avant le délai maxi, trop facile.
Tu avais le temps de faire une bonne nuit de sommeil en cours de route.
Encore bravo vu la chaleur qui s'est ajoutée au dénivelé.

Bonsoir,
j'ai vu des participants à 200kms de l'arrivée.
ça inspire un profond respect et beaucoup d'envies ....
Félicitations à tous .....

Merci à tous qui m'avez écrit ici ou par SMS, et un merci tout particulier à Cath d'avoir accepté de publier ici de mes nouvelles que j'envoyais par SMS/MMS (plus simple et rapide que de s'arracher les cheveux à venir sur ce forum avec un smartphone...)

Milles excuses pour mon silence sur la fin de cette aventure, mes nouvelles se sont en effet brutalement arrêtées la veille de mon arrivée, après que le smartphone que j'avais avec moi ait rendu l'âme  Vraiment pas fiables, ces laisses virtuelles... c'est le 4ème qui me lâche rien que cette année, et avec 4 causes différentes...

Je vous aurais bien raconté quelques autres trucs de ma BTR, illustrés par quelques photos supplémentaires, mais avec la mort du smartphone, j'ai perdu toutes les photos de cette aventure qui n'ont pas été publiées ici par Cath.    et le boulot qui a repris de plus belle depuis mon retour me laisse peu de temps pour le forum...

En résumé, à part la première étape qui m'a laissé l'illusion que je pourrais peut-être faire un temps similaire à celui du PBP 2019, j'ai vite compris lors de la seconde étape (sous la canicule et entrecoupée de je ne sais combien de siestes dues à mon très profond manque de sommeil les jours précédant cette BTR) que ça serait impossible, et j'ai pris le parti de rouler tout le reste de la BTR en mode "touriste", en laissant le temps qu'il faut pour les rencontres, invitations, pauses bistrots + restos, baignade, lessives, visites touristiques, hôtel et quasi grasse mat la dernière nuit, etc...

Je ne sais pas si je m'inscrirai pour l'édition 2021, mais l'itinéraire annoncé, début juin de Manosque (04) à Florence en Italie est très alléchant et beaucoup plus favorable aux VC et trikes que celui de cette année, et j'espère, en tant que premier participant couché à une BTR, avoir ouvert la voie, et que d'autres ne manqueront de suivre mes pas en s'inscrivant aux prochaines éditions !

Avec un délai de 120h et des inscriptions libres et ouvertes à tous (pas de brevets demandés), c'est beaucoup plus accessible que le PBP, n'hésitez pas !

Si vous avez des questions, j'essaierai de repasser par ici pour y répondre.

Si vous voulez juste avoir un très court aperçu de la "Born To Ride", vous pouvez regarder ces deux sujets passés dans "Tout Le Sport" sur France 3 :

   vendredi 21/8 : à 8'33" sur https://www.france.tv/france-3/tout-le-sport/1916807-emission-du-vendredi-21-aout-2020.html
   samedi 22/8 : à 12'26" surhttps://www.france.tv/france-3/tout-le-sport/1916671-emission-du-samedi-22-aout-2020.html

Plutôt que de suivre les costauds, les journalistes ont choisi de suivre des participants lambda qui l'ont fait comme moi en mode "touriste", juste pour le plaisir ;-)

Encore bravo à toi pour cet exploit, le final paraissait vraiment dur.
J'ai plein de questions mais je ne vais pas toutes les poser sinon tu vas encore te coucher trop tard...
Donc en bref : quel poids de bagages avais-tu, qu'as-tu bu pendant l'épreuve et quel a été ton entrainement ( combien de sortie/km par semaine)?
Merci

Bravo.

1 200 km en 153h, on a pas la même définition du mode "touriste" !!!

Par curiosité c'est quoi les causes de tes casses de smartphone ? Es tu peu particulièrement soigneux ? Est -ce du à l'usage pour le vélo ?

113h, pas 153 ! Sinon, si, ça aurait vraiment été du tourisme, avec tous les jours hôtel, baignades, visites culturelles, etc...

Un peu hors sujet, les smartphones, car non, pas du à l'usage pour le vélo ; sauf peut-être pour le dernier, qui aurait souffert des grosses chaleurs et/ou des vibrations sur mon trike sans suspensions et à pneus durs ?
Mais bon, voilà en gros :
* début février 2020, prise micro-USB HS sur mon Huawei Y6 qui a à peine 2 ans => impossible de charger et impossible de communiquer avec PC pour récupérer les données, d'après les réparateurs, impossible à réparer, faut changer de mobile...
* Samsung A40 acheté début février neuf chez Orange : un mois après, déconnexions intempestives et simultanées de la carte SIM plusieurs dizaines de fois par jour (pas vraiment pratique pour téléphoner) et de la carte SD. Défaut de fabrication, impossible à réparer. Remplacé par un autre Samsung A40 avec livraison à ma porte en raison du confinement.
* Vers la fin du confinement, l'écran de ce Samsung A40 donne des signes de faiblesse (passage par des couleurs variées,...) puis à peine 24h après (ouf, j'ai eu la bonne idée de sauvegarder tout le contenu juste avant...), écran 100% noir, donc toute interaction impossible puisque 100% tactile... A nouveau défaut de fabrication, pas réussi à le faire remplacer à distance, et pas pu me rendre en agence à l'époque (visites sur RDV avec délai de plus d'un mois...) => achat en catastrophe d'un GSM de base qui fait juste téléphone et SMS "à l'ancienne", car je ne peux me passer de téléphone pro ne serait-ce qu'une journée.
* puis un voisin me prête un Samsung S6 d'occasion qui lui restait au fond d'un tiroir et dont il ne sert pas ; c'est celui-là que j'ai utilisé pendant la BTR, en mode GPS hors ligne avec les traces des 5 étapes de la BTR chargées sur l'appli Komoot (vraiment pratique et ergonomique, j'ai réussi à l'utiliser facilement alors que je l'ai installée et testée seulement quelques heures avant le départ de la BTR), avec guidage vocal et oreillette filaire. Avec recharge par une power bank externe de 26800 mAh. C'est au moment où j'ai rebranché le smartphone sur cette power bank alors qu'il arrivait à 0% de charge et que j'ai voulu passer un coup de fil et qu'il n'a pas du tout apprécié... Est-ce la batterie qui est en entrée en décharge profonde et a rendu l'âme ? Toujours est-il que le téléphone n'a jamais redémarré...
* Orange n'étant toujours pas capable, pour d'obscures raisons, de me remplacer le deuxième Samsung A40 défectueux, une agence sur mon lieu de vacances a bien voulu me prêter un Huawei P Lite, qui pour l'instant fonctionne correctement, en attendant que je récupère un 3ème Samsung A40, qui cette fois-ci sera je l'espère sans défaut...

Yo!
Tu as suivi les traces fourni par l'orga?

Pour Laurent: on considère qu'il faut grosso-merdo 4g de sucre pour faire 1km.
Donc en autonomie complète sur 1200km : 5 kilo de bouffe.
(A plus haute intensité on tombe sur la problématique de la vidange gastrique, de la quantité max. de flotte en 1 heure, et du max de gr. de glucose possible...
mais en tapant dans du malto/gluco on peut arriver à 120gr/ pour 1 litre / pour une heure => pile-poil...)

Pour l'entrainement: le site de zapillon (ma base pour mon PBP: on peut dire que ça fonctionne).

Laurent69 a écrit:

Encore bravo à toi pour cet exploit, le final paraissait vraiment dur.
J'ai plein de questions mais je ne vais pas toutes les poser sinon tu vas encore te coucher trop tard...
Donc en bref : quel poids de bagages avais-tu, qu'as-tu bu pendant l'épreuve et quel a été ton entrainement ( combien de sortie/km par semaine)?
Merci

Franchement, le final est un de mes meilleurs souvenirs, je l'ai avalé sans souci, grâce à la nuit que j'ai passée dans un lit confortable à Lannemezan. J'ai la trace GPS de cette dernière étape sur le Garmin que m'avait prêté Cath (qui m'a du coup servi de secours après que mon smartphone ait rendu son dernier soupir), faut que je trouve le temps de l'extraire et que j'essaye de la mettre sur Strava ou ailleurs (j'ai jamais encore fait ça, mais faut que j'apprenne...), je pense que je n'ai pas été trop mauvais dans cette dernière étape, en tous cas, je roulais nettement mieux que les quelques autres concurrents que j'ai doublé y compris dans les lacets de la montée finale (normal, avec 39/32 et roue de 700, je n'avais pas de développements assez petits pour rouler aussi lentement qu'eux).

Les bagages, comme je les ai préparés et remplis sur place juste avant le départ au cul de la voiture de Philippe G qui m'a co-voituré jusqu'au départ, je n'avais rien pour les peser, mais à la louche tout compris je dirais 10 kg. Mais en vue d'une éventuelle prochaine participation, je compte si j'en trouve le temps me faire a posteriori une liste de ce que j'ai emmené, peser chaque élément, et surtout noter ce qui était utile ou non. Car c'est sûr, j'aurais pu comme certains emmener beaucoup moins de choses...

La boisson... j'ai emmené deux bidons de 75 cl. La plupart du temps, l'un était rempli d'eau plate, l'autre d'eau agrémentée d'une pastille de boisson énergétique (je variais entre Aptonia orange, Aptonia fruits rouge, SIS Cola caféiné et Powerbar mangue). Je n'emmène plus de poudre, pour ne pas en retrouver éparpillée partout dans ma sacoche (expérience du PBP 2015...). Pendant les heures les plus chaudes, les bidons se vidaient tellement vite (non seulement pour boire mais aussi pour m'arroser la tête, le buste et les jambes), que les deux étaient remplis d'eau plate. Nombreuses visites du coup dans les cimetières, comme sur une des photos publiées plus haut par Cath, pour se rafraîchir et faire le plein. Quand les pauses remplissage étaient dans des bars, j'en profitais en général pour m'offrir un café ou un diabolo citron, parfois les deux (pas mélangés, hein...   ). Et quand c'était dans un resto, j'en profitais pour manger. Le lundi soir, j'aurais du m'abstenir, les pâtes bolognaise que j'ai ingurgitées m'ont vraiment plombé au moment de la digestion et conduit à passer une nuit de galère sans énergie, avec 3 pauses dodo inconfortables au milieu de nulle part.

Mon entraînement ??? Hibernation complète d'octobre 2019 à février 2020 (période où je n'ai fait qu'un peu de vélo utilitaire, et du coup plus de km à trottinette qu'à vélo ou en trike). Bonnes résolutions dès le 1er mars, avec deux sorties par semaine jusqu'au... 15 mars. Après, confiné comme tout le monde, deux ou trois séances de Home Trainer sur mon VTX devant des films de Louis de Funès que repassait France 2, mais je m'arrêtais en général au bout de quelques mn, car ça me gavait de devoir mettre le son à fond à cause du bruit du home trainer dans les oreilles. Et sinon, toutes mes courses alimentaires et autres rares déplacements utilitaires pendant le confinement effectuées en trike à assistance électrique (ICE Sprint X ou Scorpion fx selon les jours), histoire de pédaler un peu sans me déguiser en sportif, pour ne pas prendre de prune... Ensuite, avant même la fin du confinement, l'activité a repris de plus belle, très peu de temps dispo pour rouler, juste fait des sorties quelques dimanches, jamais en semaine. Le 17/5 (premier dimanche après le confinement), sortie de 200 km dans l'après-midi avec mon maillot dans la sacoche pour aller me baigner à St Malo, un bon défoulement après 2 mois d'enfermement ! Mais les dimanches d'après, c'était beaucoup plus modeste, voire rien du tout, jusqu'à début juillet. Du 4 au 9 juillet, Love Tour 2020 d'Ille et Vilaine jusqu'à Limoges avec mon fils, tous les deux en VTX, moi avec une remorque de 20 kg aux fesses, 986 km en 6 jours. Ajouté à la 7ème étape que j'ai faite en partie mais sans mon fils, ce Love Tour a été vraiment l'essentiel de mon entraînement pour la BTR, puisqu'entre le Love Tour et la BTR, je n'ai fait qu'une sortie de 70 km le 19/7 (pour aller rechercher mon fourgon qui était resté au départ du Love Tour) et une de 60 km le 2/8 pour aller chez Cath suivre un cours de "GPS" et pour qu'elle me prête pour la BTR son Garmin Etrex 30 (avec alimentation par piles R6, censé tenir plus longtemps que les GPS qui se rechargent en USB). Voilà, tu sais tout !

cyclophil a écrit:

deux ou trois séances de Home Trainer sur mon VTX devant des films de Louis de Funès que repassait France 2, mais je m'arrêtais en général au bout de quelques mn, car ça me gavait de devoir mettre le son à fond à cause du bruit du home trainer dans les oreilles.

aaaaah!! y'a pas que moi !!

Bravo pour les perfs

Rufian a écrit:

Yo!
Tu as suivi les traces fourni par l'orga?

* Du départ au CP1 : oui, comme quasi tout le monde, apparemment pas de meilleure alternative.
* Du CP1 au CP2 : non, je suis passé plus au nord, au pif, avec ce que Komoot m'a suggéré. Du coup, je n'ai vu lors de cette étape que 2 rideurs et une rideuse (avec qui je me suis arrêté prendre le pt'it déj puis ai accompagné à peine qq km parce qu'ils se traînaient trop), puis seulement en toute fin de journée un jeune sympa, Max, avec lequel j'ai roulé les deux dernières heures entre mon dîner au resto et le CP2.
* Du CP2 au CP3 : jusqu'à Nevers, dans la nuit, sans doute que oui, j'ai suivi l'itinéraire de 3 autres participants (dont le rédac chef de 200) avec qui je me suis arrêté dormir chez La Fée du Vélo (super accueil et bonne surprise pour moi que ce gros matelas installé dans l'atelier pour nous accueillir, je n'avais pas du tout envisagé ça, du coup le café dont je m'étais blindé pour rouler toute la nuit était devenu inutile...) ! Au départ de Nevers le matin, ces 3 acolytes (qui prévoyaient de suivre une trace alternative bien à eux via Moulins) sont partis à peine 1 mn devant moi en me disant "tu vas nous rattraper"... à part que dès le 2ème rond-point je n'avais aucune idée de quelle rue ils avaient prise... Du coup, je me suis arrêté pour déterminer mon propre itinéraire pour sortir de Nevers, et après l'avoir suivi une 10aine de km, je suis tombé sur une bande de 4 BTRistes en train de réparer une crevaison (après en avoir subi apparemment plein d'autres la veille...). Ils m'ont accepté volontiers dans leur petit groupe, et on a passé une super journée (sans conteste la plus conviviale de ma BTR) sur un itinéraire a priori suivi par aucun autre BTRiste, car passant au moins 30 km plus à l'ouest que la trace officielle, avec sensiblement plus de km et de dénivelé (200 ou 300 m de D+ en plus), faisant une jolie pause baignade à St Eloy les Mines dans l'après-midi (suivie 10 mn après d'un impressionnant déluge de vent/pluie/grêle qui nous a valu d'avaler nos pizzas plutôt à l'intérieur du bar que sur la terrasse où nous nous étions initialement installée, dévastée en 30 secondes...) puis une bien sympathique halte repos/apéro/dîner/recharge/lessive près de Pontgibaud chez le frangin de Loïc, un de mes 4 acolytes. 3 d'entre eux se sont arrêtés dormir à Condat vers 1h30 du matin et nous avons fait le choix de continuer avec Loïc, qui me prévient qu'il avait maintenant envie de rouler "à son rythme" avec son vélo de course à peine chargé. A la sortie de Condat, il m'a toutefois attendu 10 mn le temps que je répare une crevaison (la seule de ma BTR), mais ensuite nous attendaient 25 km de côte jusqu'à plus de 1200 m d'altitude, je me suis mis dans le rouge pour le suivre 2 ou 3km maxi, puis ai continué seul jusqu'à Murat, où (grosse erreur) je me suis arrêté dormir sur la moquette inconfortable du sas du Crédit Agricole au lieu de faire l'ascension finale de l'étape la nuit, de peur (à tort) d'avoir froid là-haut. Après mon réveil et p'tit déj, mon itinéraire de Murat au CP3 (en altitude dans la forêt de Murat) était une variante "non gravel" de l'itinéraire officiel. Quelques joueurs ont pris l'option gravel...
* Du CP3 au CP4 : comme je crois la grosse majorité des BTRistes, j'ai pris un itinéraire plus facile beaucoup plus à l'ouest que le trace de l'orga, au départ avec 2 de mes compagnons de la veille (2 sympathiques Toulousains, Laurent et Pierre) avant qu'on se perde au hasard d'un carrefour. Le reste de la journée, je n'ai pas vu tant que ça d'autres participants, car plus on avançait dans l'épreuve, moins il y avait de participants et plus nous étions étalés dans le temps... Sur une partie avant Villefranche de Rouergue, j'ai vraiment cafouillé en voulant "couper", et ai finalement zigzagué sur des routes vraiment très secondaires et vallonnées qui m'ont inutilement fait perdre du temps, mais ça fait partie du charme de ce genre d'aventure...
* Du CP4 à l'arrivée : je pense que presque aucun BTRiste n'a suivi l'itinéraire fourni par l'orga car il proposait sur la fin de passer par les cols de Peyresourde et d'Azet. La plupart ont choisi comme moi de passer par Lannemezan et St Lary pour éviter ces cols. C'est donc peut-être lors de ce dernier tronçon que j'ai vu le plus de BTRistes, si j'y inclus tous ceux que je croisais qui avaient déjà terminé et pédalaient pour retourner soit chez eux (certains avaient encore quelques 100aines de km à faire...) soit à la gare de Lannemezan pour sauter dans un train.

le GPS : ça fait aussi partie des trucs pour lesquels je n'était pas préparé du tout : mon pote m'a dit avant de partir : " on n'a qu'à suivre la trace faite par l'organisateur sur strava, avec notre téléphone".
C'était très pénible de suivre un tracé qui apparaissait minuscule et nous obligeait à souvent nous arrêter pour vérifier l'itinéraire ( et nous a valu quelques détours non désirés).
Et on pensait que la trace de l'organisateur était la meilleure... En fait c'était surtout la plus escarpée ( on l'a appris après le départ) . Si on avait préparé ça en amont, on aurait pu optimiser l'itinéraire, comme tu l'as fait, pour couper quelques bosse ( effectivement, quand j'ai vu les 2 cols avant de grimper encore plus haut pour l'arrivée, j'ai pris peur ; je n'avais pas d'outils pour refaire un itinéraire limitant le dénivelé.

Question subsidiaire ( qui a fait pencher la balance pour moi en faveur d'un retour direct chez moi après l'abandon de mon copain) : comment es-tu rentré chez toi? ( d'où, en combien de temps et de changements de trains) : surtout avec un trike, en train...

PS : c'est pour t'entraîner à rouler la nuit que tu poste des sujets à 3h30 du matin?

Bravo Philippe pour ce parcours
par contre rien trouvé pour celle de 2021 qui va a Florence
celle ci pourrait me tenter
aurais tu un lien ?

Laurent, je ne suis spécialiste ni de Strava ni des autres applis cyclistes sur smartphone, mais je crois que Strava n'est pertinent que pour publier et partager avec d'autres personnes des sorties déjà réalisées, comparer ses performances, etc, pas pour la navigation !

Franchement, tu n'avais pas besoin de prendre peur pour la dernière étape, éviter les deux cols suggérés par l'organisateur était très facile même sans smartphone ni GPS, il suffisait au choix :

1. de regarder n'importe quelle carte et repérer facilement où est la vallée à suivre
   
2. de demander à n'importe quel passant la route vers Saint Lary
   
3. de suivre n'importe quel autre participant ou presque (pour ma part, je n'en connais aucun qui soit passé par les cols !)

Mon retour avec le trike s'est très bien passé :

• en trike jusqu'à la gare de Lannemezan ; que du bonheur, à part la perte de ma lampe arrière en allant à fond sur le revêtement en mauvais état des 10 premiers km de redescente vers St Lary
  
• en TER le soir-même jusqu'à Toulouse où j'ai mangé la meilleure pizza végétarienne de ma vie, puis dormi à l'Ibis de la gare avec deux BTRistes expérimentés
  
• avec 3 TER le lendemain matin de Toulouse à Cahors, de Cahors à Brive et de Brive à Limoges ; de mémoire, 4h30 de Toulouse à Limoges incluant changements et visite de Brive en trike.
  
• puis après quelques jours dans ma famille en Limousin, retour en Bretagne en location de voiture "one way" (TER de Limoges à Rennes trop long et compliqué...), au lieu de revenir comme envisagé initialement avec leur voiture et mes parents, qui ont eu un changement de programme.

Laurent69 a écrit:

PS : c'est pour t'entraîner à rouler la nuit que tu poste des sujets à 3h30 du matin?

Oui, je suis en effet beaucoup plus entraîné au manque de sommeil qu'à pédaler !
Mais cette année, je m'y suis beaucoup trop entraîné, jusqu'au dernier moment, puisque je me suis juste couché seulement 30 mn la nuit avant le départ de la BTR, nuit consacrée notamment à terminer quelques urgences avant les vacances, mais aussi à préparer un peu mes affaires et mon trike (notamment bricoler des supports qui n'ont pas tous tenu pour les lampes, GPS, smartphone,...) et aussi à installer Komoot sur le PC et le smartphone, me familiariser avec, charger les itinéraires officiels, calculer et sauvegarder des alternatives, faire la même chose sur le Garmin Etrex prêté par Cathy...

Avant le PBP2019, j'étais également bien entraîné au manque de sommeil, mais grâce à l'accueil et à la vigilance de Pay Volant qui m'avait botté les fesses pour que j'aille au lit à une heure raisonnable, j'avais stoppé cet entraînement un jour plus tôt, dormant sur mes deux oreilles pendant 9h la nuit avant le départ. Un luxe qui m'avait valu de partir beaucoup plus frais que pour la BTR !

marcel a écrit:

Bravo Philippe pour ce parcours
par contre rien trouvé pour celle de 2021 qui va a Florence
celle ci pourrait me tenter  
aurais tu un lien ?

Merci Marcel.
Luc Royer, l'organisateur, a annoncé qu'après "L'appel des forêts" en 2020, le thème de la BTR 2021 serait "Le Voyage en Italie", de Jean Giono, qu'il nous invite à lire avant le départ (http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/Voyage-en-Italie)
Comme ce voyage, la BTR ira de Manosque à Florence via le col de Montgenèvre et Venise, début juin 2021 (si le Coronavirus le permet), mais les points de contrôle ne sont pas encore arrêtés ; tout ceci sera de toutes façons publié suffisamment à temps (probablement sur http://chilkoot-cdp.com/project/btr-2021/) avant les inscriptions, qui devraient se dérouler un soir de novembre, comme les années précédentes. La distance sera sans doute encore autour de 1200 km, avec un dénivelé moins important que cette année.

cyclophil a écrit:

Du 4 au 9 juillet, Love Tour 2020 d'Ille et Vilaine jusqu'à Limoges avec mon fils, tous les deux en VTX, moi avec une remorque de 20 kg aux fesses, 986 km en 6 jours.

On t’aperçoit un peu ici à 5:05 :

Et la traversée de Toulouse avec ton garmin ça c'est bien passé ? Tu t'es pas perdu. Ca parait chaud quand même.

Félicitation PHILIPPE et BRAVO pour cette réussite sur cette Born To Ride .
Il faut être costaud !!!!!!!!!!

Merci Bixente pour la vidéo. Juste après le plan où on me voit avec la remorque, on voit mon fils, aussi de dos, sur un VTX sans remorque ! J'essaierair de trouver le temps de regarder le reste de le vidéo, mais elle aurait plus sa place sur le sujet que j'avais ouvert sur le Love Tour : http://velorizontal.1fr1.net/t25604-venez-pedaler-sur-le-love-tour-du-4-au-17-juillet-2020

BP4LIFE : comme je crois une majorité de BTRistes, je ne suis pas passé par Toulouse, mais nettement plus à l'ouest, en suivant principalement ce que m'avait calculé Komoot. Je serais volontiers passé par Toulouse, c'est une jolie ville et les centre-villes en trike ne me font pas peur, mais je connais déjà, et l'itinéraire calculé par Komoot me faisait au contraire découvrir des endroits que je ne connais pas, j'aime autant ça !
Sinon, à propos du Garmin, je trouvais ça moins pratique que Komoot sur le smartphone... sauf quand mon smartphone a rendu l'âme, j'étais alors bien content d'avoir le Garmin de Cathy comme plan B !

Merci Nono, mais non, pas spécialement besoin d'être costaud, le temps alloué (en principe 120h pour 1200 km et certains ont pris plus de temps sans que ça ne pose de problème, il suffit d'aller voir les temps des uns et des autres sur https://chilkoot.surge.sh/BTR2020) est nettement plus long que pour le PBP, et du coup le public est vraiment différent de celui du PBP où on croise majoritairement des "vieux de la vieille". Ici, beaucoup plus de jeunes et de cyclistes parfois débutants ; j'ai discuté avec plusieurs jeunes qui viennent plutôt d'autres sports, ont décidé récemment de se mettre au vélo et sont attirés par ce genre de format, et ignorent d'ailleurs pour certains l'existence du PBP, des BRMs, etc...
Pour la BTR, pas besoin de qualification, de valider des BRM et tout le tintouin. En plus, cette année, avec la crise sanitaire qui a décalé la BTR de juin à août, tous les inscrits qui n'étaient pas dispo en août ont été autorisés à revendre leurs places, et du coup pas mal de participants étaient des inscrits de dernière minute qui quelques mois avant n'imaginaient pas encore se lancer dans cette aventure. Je trouvais ça plutôt rafraîchissant !

C'est vrai que le temps alloué est plus grand mais contrairement au PBP tu es en autonomie totale. Sur le PBP tu as tout ce qu'il faut tous les 80 kms et même tout au long de la route grâce au public.
A part la distance je pense que ce n'est pas du tout la même aventure, alors pourquoi pas en 2021....
Le problème c'est le retour depuis FLORENCE...

Pour le retour, rien de plus simple : tu descends du vélo, tu le tournes d'un demi tour, tu remontes dessus et tu pédales. (oui c'est inspiré du Chat)

Blague à part, bravo à ceux qui l'on fait et courage aux futurs participants. Perso, si l'envie me venait de faire ce genre de chalenge, c'est la formule que je choisirai car moins contraignante qu'un PBP.

jagut a écrit:

Pour le retour, rien de plus simple : tu descends du vélo, tu le tournes d'un demi tour, tu remontes dessus et tu pédales. (oui c'est inspiré du Chat)

Blague à part, bravo à ceux qui l'on fait et courage aux futurs participants. Perso, si l'envie me venait de faire ce genre de chalenge, c'est la formule que je choisirai car moins contraignante qu'un PBP.

J'y ai pensé mais je suis pas sûr que le pilote aura les capacités physiques de le faire.

Bravo champion

NB
content de te lire
tu es l'homme à éclipse!
Papy volant