PBP 2023 : au départ puis sur la route et enfin ... ARRIVES

J'ai lu un peu plus haut qu'il y avait eu pas mal de VM cette année. Je lis également souvent que les VM sont plébiscités pour leur vitesse moyenne supérieure aux autres VPH (non assistés).
Je pose une question de béotien, profane ou ignorant, c'est comme vous voulez ...
Les pilotes de VM ont-ils mis moins de temps à parcourir ce brevet que les VD (par exemple) ?

Merci les passionnés du PBP.

Un VM est plus efficace qu'un VD quand on compare avec le même coureur.

Mais sur PBP, les coureurs ne sont pas les mêmes, de plus ils sont beaucoup plus nombreux à VD...

Bravo à toute et à tous !

Bixente a écrit:

Les pilotes de VM ont-ils mis moins de temps à parcourir ce brevet que les VD (par exemple) ?

Et pour un même participant, pas évident de comparer avec une rando seulement tous les 4 ans, et des paramètres qui peuvent être fort variables...
Par exemple, Jéjon en VC non caréné en 2011 a mis +/- 1h20' de moins que cette année en vélomobile.
Soit 51h27 et 52h48.

1200 km en 52h ...
Je suis épaté !
Bravo les gars !!!
(et même ceux qui l'ont fait en 80 ou 90 ou plus, parce que moi je ne pourrai jamais le faire tout court !!)

Un avion discover F094



Freyo F045 qui est concentré  



Michel F172  a droite au bout de la table en pleine réflexion    



Pas un Frederic sans l'autre F094 et F045



Christophe F109 vélomobile  

olivier26 a écrit:

Bravo à toute et à tous !

Merki.
Et maintenant un peu de repos, Fuligule c’est bien comporté, le Pelso est très agréable pour moi. J’ai aimé profiter de discuter avec les Bretons, trop sympa, qui offraient des crêpes, à boire. Vraiment une région que j’aime, excepté les odeurs de fumiers engrais. Enfin, prendre le temps de vivre, c’est aussi pas mal.
Une fois qu’on est à Brest, ben… y’a plus qu’à rentrer. Et comme m’a dit Isard 09, sur la fin , tu laisses glisser’ mais les yeux se fermaient parfois. Terriblement stressant . Bon pas de bobo. Quid des accidents, a priori 3, dont 2 sérieux. Après Villaine, de mémoire, le gars ça semblait vraiment sérieux… j’espère que ce n’est pas trop grave !
Content d’avoir rencontré, Discoveur, le terrible modo, faut se tenir à carreau avec le zozo. Et content d’avoir rencontré aussi pleins de gens connu, de l’AFV.
Et puis la surprise de revoir Jejon und der Vater au départ, des discussions, pleins de ces petites rencontres qui sont tellement importantes. Jejon a pris le temps de discuter un peu sur la route avec moi. C’était drôle. Bon j’en ai oublié. Sûrement la fatigue.
Mais le plus mieux du mieux ce fût l’arrêt dodo camping de l’Afv. A l’aller et au retour, prendre une douche, avoir des supers Afvistes qui nous bichonnent. Pouvoir aller dormir sous la tente, et savoir que je serai réveillé juste quand je l’ai demandé. Pouvoir manger sans la foule, juste en petit comité, être servi d’une soupe chaude, de pâtes. Merci à vous, vous avez été absolument parfait et parfaite., la rencontre avec John l’américain, les allemands. La, vraiment, je crois que c’est Alain qui a trouvé la place, vielen Dank, c’était idéalement placé’ à mon goût.
Je n’ai pas vu Pappy volant, donc je n’ai pas fait d’arrêt.
Retour dans le sud demain.
Nicothebest

Salut à tous, voici ce que j'ai posté également sur le forum vélotaf où je sévis aussi :

alors vous avez pu constater que le suivi avec les puces marchait très mal sur les vélomobiles... je suis resté tanqué à l'aller à Carhaix très longtemps. Un moment j'ai démonté la plaque pour la passer à la main mais ça n'a pas fonctionné. Mais de toute façon j'avançais.
J'ai bien dormi la nuit avant de partir à la belle étoile avec vue sur le château de Rambouillet, couché tôt je me suis même réveillé avant mon réveil, frais et dispo.

Parti le lundi matin à 4h50 vague V, nous sommes 3 vélomobiles avec un Suisse et un Allemand. Il y a aussi Philippe du magasin Vélofasto sur son trike qui prend ses virages comme un dément et Zapols que je connaissais de nom sur le forum jaune, il est en 2 roues couché mais connaît bien le vélomobile il en a eu 2. Nous ne sommes que 20 dans la vague V.

Avec le petit Suisse (Martin V001) nous sommes vite devant, il va plus vite dans les descentes avec son toit mais je le rattrape dans les montées. J'essaie de ne pas faire chauffer le cardio, je pourrais aller beaucoup plus vite car le terrain est favorable mais ce serait trop con de se cramer, on est à plus de 30 de moyenne mais j'aurais pu faire plus de 40 sur ce secteur. Nous avons une moto suiveuse pour 2 vélomobiles ! Martin est en Alpha, c'est un modèle plus récent que le mien et mieux conçu pour plein de détails, le toit se range ou s'ouvre en grand dans les côtes alors que moi je ne l'emmène que l'hiver sinon trop chaud, ses éclairages sont mieux fichus etc.

Au premier arrêt pipi la vague W me passe comme une fusée (ils avaient fusionné avec le reste de la V), c'est un peloton énorme qui roule quasiment à la même vitesse que nous. A Mortagne Martin repart bien plus vite que moi. Je prends mon temps à chaque pose pour bien manger, boire etc. Je dépose littéralement tout le monde dans les descentes ou le plat, même en faux-plat montant je ne force pas et j'arrive à suivre à peu près tout le monde, et avec l'élan il y a des côtes qui passent vraiment très bien. Avant Tinténiac il y a un accueil organisé par l'AFV (Asso française de vélo couché) et je suis accueilli comme un roi, chouchouté, douché restauré, batteries rechargées etc. il fait très chaud c'est la fin d'après-midi et je veux dormir vers Loudéac pour avoir fait 400km.

Après Tinténiac la nuit tombe et je suis en approche de ma cible, un micro camping 10km avant Loudéac. Il y a plus de côtes c'est moins facile, vers 23h je m'arrête au caming, les sanitaires sont fermés il faut la clé à la mairie etc. mais tant pis je me douche avec mon bidon même s'il fait froid et j'installe sur l'herbe humide avec un tyvek de protection, mon matelas et mon duvet en plume. J'ai une vue sur les étoiles magnifiques et j'entends vaguement des vélos passer. Je dors 6h du sommeil du juste.
Au petit matin à Loudéac c'est reparti pour les côtes, je sais que tout cette portion aller-retour va être plus dure, je vais être lent avec mon vélo de 25kg plus mon matos de confort pour bien dormir. Enfin je constate qu'il y en a beaucoup qui louvoient dans les côtes alors que moi je vais tout droit... Je commence à voir du monde des vagues du dimanche, je ne suis pas en retard, je prends mon temps. Je ne me souviens plus très bien de Carhaix à l'aller, je sais que régulièrement aux poses et en roulant je papote avec les gens mais comme je ne suis pas sur le même rythme c'est assez éphémère. Comme je parle plusieurs langues j'aide aux stands les étrangers et les bénévoles qui n'arrivent pas à se comprendre, souvent les bénévoles ne parlent même pas anglais, et certains participants non plus. De mon côté je suis à l'aise en anglais et espagnol, et je me débrouille en italien et portugais, et même si mes capacités intellectuelles étaient un peu limitées j'ai adoré passer d'une langue à l'autre.
L'euphorie sur la route est géniale, dans certains bleds on dirait que c'est le tour de France, les gens sont devant chez eux avec des stands on peut parfois se ravitailler gratuitement, ils proposent même des lits, une douche, vaporisateur d'eau applaudissements.. enfin de mon côté dès que je m'arrête je passe plus de temps à parler de mon vélo spécial, idem aux contrôles avec les bénévoles et les autres randonneurs qui veulent tout savoir sur ce truc qui va 2 fois plus vite qu'eux dans les descentes.
A Brest le dénivelé est horrible, le temps très très chaud ce qui est très rare ici. Des amis de mes parents sont venus me voir, pris le temps de bien manger et discuter avec un Nantais et un Américains J'ai perdu les autres couchistes et vélomobiles. Je repars en fin de journée c'est l'heure de pointe ou l'heure de la plage, entre les côtes et la circulation ça n'avance pas bien vite. Les descentes sont très raides et les côtes aussi, au niveau développement c'est soit tout à droite soit tout à gauche avec très peu d'intermédiaire.

à Plougastel Daoulas j'arrive pleine balle sur des gros pavés mal dégrossis pour faire ralentir les voitures et je me fait secouer comme un prunier, juste après je sens que mes vitesses sont déréglées et ça ne sent pas bon... je manipule la molette, c'est mieux mais à force de passer les vitesses et à chaque passages pavés ça empire. Je commence à réaliser que mon câble de dérailleur est en train de s'éffilocher. Je décide de choisir une vitesse et ne plus changer. J'espère qu'à Carhaix je trouverai une solution. Je roule donc sur le 32, en ne pédalant plus en descente, vitesse de pointe max sur le plat c'est 25, et en côte il faut attendre que le vélo ralentisse pour pouvoir pédaler. La moyenne en prend un coup mais c'est finalement assez reposant. Un peu frustrant dans les débuts de côtes où un bon coup de pédale peut me propulser très haut. Enfin finalement je double pas mal de monde quand même.
Il est tard quand j'arrive à Carhaix, on me dit qu'il n'y a plus de réparateur et qu'il ne viendra pas le lendemain... de mon côté j'ai bien un câble de rechange mais je ne sais pas comment ouvrir ma manette car je l'ai fait changer récemment et je ne l'ai jamais ouverte, je ne suis pas sûr d'avoir les outils. On me dit que cependant le lendemain il y aura sûrement moyen d'avoir un coup de main et un prêt d'outils. Il est tard il fait nuit je veux dormir. Je m'installe à l'écart après une bonne douche chaude dans mon installation tout confort. Je dors quasi 6h interrompu par des envies d'uriner et de boire de l'eau toutes les heures.
Au petit matin c'est la lose, presque tout le monde est parti, les bénévoles rangent tout, il n'y a plus de petit-déjeuner, pas d'outils, visiblement je les embête. Les randonneurs encore présent ont visiblement abandonné. Je repars le moral dans les chaussettes en sachant que je suis encore dans les temps, toujours en priant que mon câble tienne. A Rostrenen il y a un réparateur mais fermé car "sur les stands du PBP", à Glomel juste avant 9h ils me disent que c'est justement lui qui doit venir... espoir. Mais il ne vient pas, ils l'appellent mais répond pas, il a probablement choisi de se reposer et moi j'ai toujours peur pour mon câble car s'il pète je ne pourrais plus monter les côtes. Ils me disent d'aller à Loudéac sans passer par Pontivy, la route est plus facile, et ils sont assez sûrs qu'il y aura un réparateur. Moi je sais surtout qu'à Loudéac j'aurai mes parents avec une collection de tournevis !
A Loudéac mon câble tient encore, évidemment de réparateur, bah que dalle. Mais mes parents (et aussi mes enfants et mes neveux) sont là ! Je me lance dans le changement du câble. Je m’aperçoit que le démontage de la manette est plus facile que ce que je pensais, si ça se trouve j'avais le bon tournevis.. enfin bon de toute façon en 10 minutes environ c'est réglé, après un réglage sommaire de la tension du câble et un bon repas en famille c'est reparti cette fois sur les chapeaux de roues !
Ce qui est bon c'est que cette fois le terrain redevient favorable pour le vélomobile, et j'ai toutes mes vitesses. Ma fatigue n'est pas trop entamée, pas de problèmes musculaires ou d'articulation, c'est vraiment pas mal. Il faut gérer la chaleur, la charge des batteries, l'eau, l'alimentation mais ça c'est plus facile ici que sur un brevet.
A Tinténiac je file sans m'arrêter au stand vélo couchés.. je veux avancer. Il fait très chaud mais je veux profiter de la nuit pour avancer. A fougère je m'arrête au contrôle et tombe sur mon collègue Laurent, vague K et il est donc limite. Il a cassé sa chaine et il a des soucis musculaires.. s'il veut être dans les temps il lui faudra ne pas dormir. Il finira hors temps (92h45min).
Etant donné que je me sens bien, je pense rouler presque toute la nuit. Je ne me souviens pas de tout mais à Villaines l'accueil est énorme ! Je suis revenu dans le gros de la troupe je le sens et ça fait du bien. Il fait toujours très chaud malgré la nuit, je repars, je me souviens d'avoir mangé à 4h un plat de pâtes sur le bord de la route à un musée du vélo, un Anglais en face de moi. Un truc de fou ces habitants qui ont veillé tout la nuit dans leurs petits villages pour nous suivre, applaudir, ravitailler etc. !

Il y a des cadavres un peu partout dans les fossés, les parcs, les stands etc. Je m'arrête 5 minutes pour une micro-sieste dans le DF.

A Mortagne c'est génial que je retrouve le trike de Philippe et Zapols, on se sent de continuer sans dormir, alors on continue et tout le monde est content de ne plus rouler seul. On discute en roulant quand on peut. De leur côté ils ont des petites crises d'hypoglycémie mais j'ai la chance de ne pas rencontrer ça. On a presque le même rythme ce qui est plus sympa. Philippe est hallucinant dans les virages en descentes, je crois qu'il a pris des 90° à plus de 50km/h, c'est un fou mais il connaît bien sa machine. A Dreux ça tire un peu, j'ai un peu faim et mange un peu mais pas assez, mais on voit le bout alors on repart même si ça tire. On vise midi à Rambouillet. Il y a de belles côtes en sortant de Dreux, je commence à avoir mal à l'arrière du genou droit (étonnant ?). J'ai aussi la peau du bas du dos écorchée par les frottements, ça pique pas mal et j'aurais besoin d'une bonne douche. Mais enfin quand on voit les 1200km au compteur bah on a toujours la force de continuer, alors on voit le bout. surprise en rentrant dans le parc je vois un autre vélomobile dans mon rétro. C'est Martin V001, je lui demande s'il est déjà arrivé depuis longtemps et s'il nous accompagne, mais non ! Il arrive lui aussi. Nous sommes donc 4 à être partis en même temps, arrivés en même temps mais on a très peu roulé ensemble.
J'avoue qu'à l'arrivée j'étais au bord des larmes, un flot d'émotions est monté, je l'avais fait ! Bon il a fallu gérer la douche sous la pluie sans veste, idem la queue pour le repas sans veste sous la pluie... être encore en forme pour discuter avec l'envie de dormir qui tombe d'un coup.. remettre le vélomobile sur la voiture, faire la sieste... rouler en voiture et s'arrêter pour dormir, repartir enfin pour se coucher dans son lit.
Pour d'autres infos c'est là :
Strava

Merci pour ce magnifique récit, bravo pour ce PBP, quel courage .
J'ai vu plusieurs VM avec les toits complets, ils ont dû crever de chaud .
Et bravo pour ta gestion .

Pimprenelle a écrit:

und der Vater

Quelques minutes sympas dans le sas d'avant départ...
Heureux de voir que tu as fait "bonne route".

Félicitations à tous heureux ou malheureux pour cette belle aventure.

Merci pour le CR !

Le strava est impressionnant ...

Philippe pourrait nous faire un CR d'un PBP en trike ?

Il me semble que c'est super dur de rester dans le délai en VTX (et encore le sien est "préparé")
Perso, l'aventure me tenterait bien (pas les brevets avant) mais je pense que je ne tiens pas la moyenne requise sur une telle durée (je ne sais d'ailleurs pas trop de cb elle doit être)

et encore BRAVO à tous

D'après leur suivi, en VTX, Discover a fait une moyenne de 13,78 et Philippe (Cyclophil) 15,43. Arrêts compris bien sûr.

Vindwa a écrit:

Bixente a écrit:

Les pilotes de VM ont-ils mis moins de temps à parcourir ce brevet que les VD (par exemple) ?

Et pour un même participant, pas évident de comparer avec une rando seulement tous les 4 ans, et des paramètres qui peuvent être fort variables...
Par exemple, Jéjon en VC non caréné en 2011 a mis +/- 1h20' de moins que cette année en vélomobile.
Soit 51h27 et 52h48.

Oui, et je ne dirai pas que c'était un TD artisanal en tuyaux de chauffage central, mais pas loin
Et en plus il s'était arrêté dans la côte de Gambais pour dire bonjour, mais sans prendre la gueuse lambic apportée exprès pour lui (avec le secret espoir de le voir enfin fléchir )

En longue distance c'est TOUJOURS arrêts compris, ça commence avec les BRM 200. C'est au participant de gérer son temps, sa vitesse et tout le reste.

Moi je dis bravo à tous ceux et toutes celles qui ont pris le départ, déjà se taper les BRM qualificatifs c'est au-dessus de mes moyens (200 ça passe, 300 ça devrait passer mais pas plus)

Il faut viser 20 km/h hors arrêt soit un total 60 heures sur le vélo, ce qui laisse 30 heures pour les petits et grands arrêts

Les ouvertures des contrôles se font (se faisaient) sur la base de 28km/h, les fermeture 15 à l'aller, 13 au retour

Il y a 15 points de contrôle/accueil qui découpent la randonnée (ce n'est pas une course) en 15 étapes d'environ 80 km

Un flash CR

Bravo à ceux qui se rappelle de leur état, du passage des communes dans l'ordre etc, j'en suis incapable.

Première participation pour moi, anxieux car sortant de blessure, de 1 mois sans vélo, seulement 4000 kilomètres au compteur avec une coupure en début d'année pour une blessure survenue au travail...

J'ai hésité à partir sur mon génésis Equilibrium, une randonneuse légère en acier très confortable et surtout tellement plus légère qu'un trike, mais... PBP c'est des heures et heures de vélos, des jours même. Alors j'ai pris le VTX, j'ai fait le choix du confort absolu, confort qui pesait 22 kilos au départ (les autres VC cotoyés étaient entre 16 et 18 kilos) car on n'est pas en mode course et tous les petits équipements pour durer pèsent un peu.

On décolle avec Freyot et Thomas, je ne ressens pas de gêne au genou, sur l'autre j'ai posé un taping qui fera merveille jusqu'a ce que je le flingue en tirant dessus par erreur après une douche au ravito AFV...
Bref ça décolle et on bombarde, j'ai horreur de ces départs rapides mais là je sens que c'est dans mon rythme, la semaine de cyclocamping à tracter le vélo de ma fille sur follow-me monté en catrike speed + la remorque de 20 kilos a fait faire des progrès

Et puis une très grosse attention sur l'alimentation et l'hydratation le mois précédent. Pour la suite

- J'ai été bien sur les premières 24h sans dormir
- On avait prévu un arrêt complet sur Loudéac mais Freyot était hs, il doutait de poursuivre, j'ai préféré poursuivre pour sécuriser, erreur je me suis cramé à rouler sans repos et à ne pas suivre le plan initial
- Aussi voir plus véloce que les vélos droits dans les bosses, mois que les Pelso en général sauf encore une fois dans les bosses, difficile de rouler avec mais on a réussi.

Niveau matériel
- Les plateaux 39x26 et cassette 11x32, un régal. J'ai pu passer sans forcer toutes les bosses.
- L'éclairage arrière m'a mis en difficulté, la programmation de ma lampe arrière s'est mis à délirer passant de fixe au mode clignotant. Moi qui ne supporte pas ça en brevet je m'arrêtai pour repasser en mode fixe et rebolotte un moment plus tard, elle débloquait à fond. Un motard de l'orga me l'a très gentiment fait remarqué, j'ai pu acheter une lampe au vélociste dépanneur sur Carhaix mais entre la fixer au VTX et l'a recharger c'était compliqué. 
J'ai finalement trouvé la solution au bout de plusieurs heures pour loin, frontale vers l'arrière sur le casque et feu rouge fixe.
- Il me manquait un powerbank, je suis habitué au moyeu dynamo et a tout photographié et filmer, je transférais tout en direct, donc ça tire pas mal de courant je me suis retrouvé à faire des choix et j'ai naturellement arbitré vers la lampe avant. J'ai pu recharger lors de la vraie pose et la seule que j'ai faite de 4h, c'était important pour partager pour les copains qui vivent cela de loin c'est aussi leur PBP !
- J'ai juste dormi autrement dans mon bivi 4 heures au total et plusieurs arrets très courts sur le trike sans m'endormir sauf une fois.
- Le trike a un comportement sûr, j'ai pû déjouer tous les "pièges" involontaires de quelques participants à court de lucidité.
- Niveau vétement j'ai bien visé avec un panel large et HEUREUSEMENT. Tout le monde a parlé de conditions idéales, au final avec quelques participants on s'est rendus compte qu'on s'est fait éclater par les variations de 32 à 12 dégrés. 
- Niveau alimentation j'ai fait le choix de barres aux figues... J'ai sans doute par ce moyen été le cycliste le plus "bruyant" de ce PBP 

- On a vu qu'on rentrait dans les délais vers la fin, on s'est pas mis la pression et on a fini à trois, à délirer sur tout le trajet restant, ça aussi c'est PBP

J'en garde de tout cela plusieurs points
- Une réputation d'épreuve pas galvaudée, c'est bien plus difficile que ce que à quoi je m'attendais.
- Moi qui ralait, la qualité de l'organisation m'a vraiment marqué, la fluidité aux contrôles.
J'ai vu un motard appeler un médecin pour un cycliste en difficulté, plus tard entendu des interprètes assurer la logistique du retour suite à l'abandon d'une canadienne etc etc

Et je ne parle même pas des anonymes du bord des routes, ces riverains ou proches mobilisés à des heures indus pour nous offrir de l'eau, du café, du réconfort

Et enfin "les hallucinants par leur engagement" bénévoles de notre association l'AFV, qui s'est mobilisée des jours durant pour nous recevoir comme des princes sur le ravitaillement à Tinténiac.

Vous pouvez consulter mes photos et vidéos sur le site

https://www.afvelocouche.fr/les-activit%C3%A9s-de-l-afv/calendrier-v%C3%A9lorizons-brm/paris-brest-paris/

Et profitez en pour adhérer, ça serait une belle récompense pour tous leurs efforts

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pour completer la remarque de JPL 83 concernant Jejon
et son arret-bonjour.. et commentaires a son retour dans la côte de Gambaiseuil
je pense que c'est lors de cette participation qu'il avait cassé son guidon et l'avait réparé avec un morceau de branche!!
des photos doivent figurer qq part ??!
Poupa pourra nous confirmer ...
Papy volant

" partager pour les copains qui vivent cela de loin c'est aussi leur PBP ! "

MERCI Fred

" vers la fin, on s'est pas mis la pression "

très bonne initiative, la garantie d'aller au bout, sinon à ce moment de la randonnée, on le paie vite très cher

Bravo à tous, je suis aussi tout à fait admiratif d une telle performance.
Comment peut on pédaler aussi longtemps: ça me laisse pantois.

Encore un super reportage, merci Disco, et bien sûr grand bravo.
Merci de penser à ceux qui le suivent sans y participer, ça donne vraiment envie (mais je ne pourrais jamais le faire, il y a une 10aine d'années peut-être ???).
Bravo à tous participants, bénévoles et  bien sûr AFV .

et encore bravo à tous et merci pour vos récits.
On attend une comparaison par Jejon de ses 2 trajets vc et vélomo...?

Bonjour à toutes et tous,

Voilà, mon sixième Paris Brest Paris s'est terminé sans problème.
D'abord je remercie les bénévoles de l'AFV qui nous ont chouchoutés au passage de TINTENIAC.
C'était vraiment FORMIDABLE. Accompagnement jusqu'à la douche, petit repas et boisson à volonté; sans oublier du ravitaillement pour la route.
Je n'ai pas dormi, à l'aller c'était trop tôt,et mon épouse m'attendait à LOUDEAC, et au retour, trop tard et mon épouse......
Merci aussi à ceux qui étaient sur le bord de la route, car on avait l'impression de parader pendant toute la journèe, et, une bonne partie de la nuit.
J'en profite pour remercier tous les bénévoles de tous les villages et villes que nous avont traversés.
Je suis parti le Lundi matin afin de dormir le soir même à Loudéac ( km 435 ),c'est la troisième que je fait la même chose. 23h51.
Cela permet de dormir la nuit principalement.
Au passage, je préfère le faire en vélo couché ( deuxième fois ) qu'en VD ( 3 fois ) car c'est moins traumatisant pour le corps.

Départ tranquille, avec Cyclophil, Pierre ,Adrien et Zapols de Rambouillet derriere une voiture à 20 25 km/h avec interdiction de dépasser.
Aprés une dizaine de kms les vélomobiles ont pris la tête et c'était parti.
Bien sûr l'ambiance du départ n'était pas celle de la veille et nous n'étions qu'une vingtaine de partant dans notre sas.
La meute est arrivée au rond point " papy volant "et j'ai pris les roues des furieux jusqu'au pied de Longny au Perche avec un 31km/h de moyenne pour moi et Cyclophil.
Seul jusqu'à Mortagne sans pause, et un petit groupe m'a doublé où une personne est tombée devant moi, je me suis retrouvé au sol, sans dommage.Plus de peur que de mal.
J'ai suivi des petis groupes de temps en temps et je suis arrivé, dans mon fief, Villaines la Juhel à 12h. Je suis resté un petit moment à discuter avec des connaissances.
J'ai roulé jusqu'à Fougéres puis Tinténiac en étant toujours dan des groupes de vd ( 19h14 ). Mais avant le pointage je me suis arrêté au " stand " A.F.V.
Douche, puis repas avec des nouvelles des copains, dans la bonne humeur. J'ai vu arriver Cyclophil juste avant de reprendre la route.
Toujours en groupe jusqu'à LOUDEAC. Douche, massage et dodo.

Je suis reparti vers 4h30 pour Carhaix 8h30 et Brest à 12h30. Mon frère était là avec sa femme; ils étaient partis du Croisic à 5h30.
Un peu de restauration, avec la visite d'un ancien voisin qui habite à côté de Brest maintenant. Un essai de sieste mais sans réussite.
Et en route pour Carhaix, Loudéac à 23h07. J'étais bien content de prendre une bonne douche et vite me coucher.
Départ peu avant 7h00 direction Tinteniac pour un deuxième passage au "stand" A.F.V. où j'ai retrouvé les deux Fred.
Une petite collation et Fougères puis Villaines avec une immense folle qui m'attendait. J'en avait des frissons, et j'étais très ému.
Beaucoup de têtes connues, certaines venant de la région de Nantes,de Laval, et mon épouse.
Il était 17h52 et je suis reparti une heure plus tard voulant profiter du jour pour rouler.
L'arrivée à Mortagne a été difficile 22h30, et je suis resté dormir un peu aprés avoir pris une douche froide.
Je n'ai pas regardé l'heure de départ, mais j'étais pressé d'en finir avec les bosses du Perche.
Je me suis retrouvé avec trois Mayennais de Courcité, pays natal de mon épouse.
Nous sommes passés de groupes en groupes, en doublant Fred, jusqu'à Dreux ( 4h30 ) pour un pause café et enfin Rambouillet à 7h14.
Beaucoup d'émotions en franchissant la ligne d'arrivée.
Je n'ai pas perdu de temps pour aller dormir 4h et revenir manger, discuter et voir
les derniers participants arriver.

Voila c'est fini. 74h19 dont 49h50 sur le vélo à 24,5 km/h et 1218 de D+

https://www.strava.com/activities/9717487721

Bravo à tous ceux qui ont participé à ce PBP. Félicitations à ceux qui ont fini dans les délais ou non.

Je compte bien être présent dans 4 ans !

Il est beau le Nico