Le contenu de mes sacoches en diagonale

Suite à l'incident du WE, je redonne la liste du contenu de mes sacoches sur H-M.

- une tenue cycliste ordinaire
cuissard court, sous-vêtement léger, tee-shirt, casque;

- une tenue cycliste "intempérie et nuit"
cuissard long, sous-vêtement chaud, maillot manches longues;
coupe vent, sur chaussures été, gants hiver, bob;

- une tenue "civile"
jogging; le bas sera sans doute remplacé par un pantalon pouvant se transformer en short.
mocassins légers.
- 3 paires de socquettes, 3 slips, 2 tee-shirts;

- une trousse de toilette
brosse à dent, dentifrice, peigne, rasoir, blaireau, mousse à raser, écran total, stick protection lèvres.

- de quoi manger
pâtes cuites dans un sachet de congélation, bananes, pâtes de fruit, comprimés de Dextrosanté;
1 bidon de 1l de poudre (2/3 Hydrixir, 1/3 Malto);
couteau, cuillère, fourchette

- de quoi réparer
4 chambres à air, 2 démonte pneu;
clés allen;
clé de 10 pour resserrer fixation porte bagage et boulon, écrou et rondelles;
2 petits tourne vis.

- matériel varié (contenu dans un petit sac à dos qui ne me quitte jamais)
compteur, cardio, GPS, APN;
lunettes de soleil, lunettes de vue;
éclairages AV et AR;
porte monnaie, pièce d'identité, carte de crédit;
carnet de pointage;
billet de train;
antivol;
gilet réfléchissant;
Sandow pour attacher le sac à dos sur le porte bagages.

En rouge, ce qui ne m'a pas servi.

Je n'ai aucune idée du poids. Peser avant le départ, serait mauvais pour le moral.

Amicalement.

"Je n'ai aucune idée du poids. Peser avant le départ, serait mauvais pour le moral."

je confirme absolument.

Mais on peut peser à l'arrivée:
-si le poids était très lourd =on peut se flatter de l'avoir porter tout du long.
-si le poids est léger=c'est qu'on avait fait un choix judicieux!

Merci Pierre,

Quand au poids, pour les voyages, j'en ai abandonné l'obsession, mais c'est dans l'optique d'un voyage sans contrainte de temps, ce qui change pas mal la donne. Mais, je suppose qu'un kilo ne fait pas grande différence. L'important est d'avoir le matériel nécessaire pour faire face aux divers aléas.
J'aimerais savoir, si c'est possible, comment tu te prépares pour ce genre de "raid"
Pierre aussi...

En fait, je ne me prépare en rien de spécifique. Je sais que pendant une diagonale (ou tout parcours un peu long), je vais rouler environ 5 km/h moins vite qu'à l'habitude en faisant attention de monter toutes les bosses (même les ponts sur les autoroutes) au rythme auquel on entame la montée du Galibier.

Et c'est pas si simple à respecter mais au bout du compte ça permet de rester à des rythmes cardiaques bas. Ma FC n'a pas dépassée 130 avant Nice et j'ai une FC moyenne sur la totalité du parcours de 114. Selon mon cardiologue, c'est du repos actif.

Amicalement.

Oui,trop vouloir faire light en se privant de tout (=le superflux) en cyclocamping ,peut être moins plaisant en final,
notamment sur une longue durée.

Ainsi,je "m' offre"" 1 kg de poids supplémentaire en MP3,MP4,GPS et autre,
et pour 2009 ........sûrement 1 kg de plus avec un mini ordinateur,ne serait-ce que pour pouvoir parcourir ce forum à l'étape.

Quitte à rouler avec 0.5 km/h de moyenne en moins en franchissement de col...
La différence est moins perceptible sur le plat ou en descente,une fois que le trike a pris de la vitesse.

Je connais pas mal de cols,beaucoup de points d'approvisionnement en eau potable,aussi,de plus en plus et au fil des années,
je m'allège en eau, ce qui fait une vrai économie en poids.

Ce qui peut aider aussi même s'il ne s'agit pas de diagonale : Qu'emportez vous pour BPR ?

l'auvergnat a écrit:

(...) Je n'ai aucune idée du poids. Peser avant le départ, serait mauvais pour le moral.(...)

Moi, j'avais osé peser le total du chargement en montant sur un pèse personne avec le vélo (baron) chargé la veille du départ de la diagonale Dunkerque- Menton en 2006. Au total:117 kg dont 32 pour le vélo et le chargement (je vous laisse faire le calcul pour le poids du chauffeur qui n'est pas un poids plume)

Je suis beaucoup plus prudent que toi concernant la trousse à outil. Je n'hésite pas à emporter les outils permettant de démonter la roue libre pour changer un rayon, fil de fer, une patte de dérailleur (quasiment impossible à trouver sur la route et très exposée en cas de chute), cable de frein de rechange, bout de ficelle, attache rapide,...
Cela peut paraitre superflu mais une diagonale demande tellement de préparation que cela m'ennuyerait de mettre pied à terre pour une simple roue très voilée pour n'avoir pas vu un nid de poule. (ce n'est qu'un exemple)

Et je suis comme toi pour l'alimentation: je n'emporte aucun produit diététique, je mange ce que je trouve sur le bord de la route, prend un malin plaisir à remplir ma gourde d'eau chez l'habitant sans oublier la sacro-sainte pause "petite mousse" en milieu d'après midi pour se donner du courage.

françois

Pour l'avoir monté dans le train, je pense que mon vélo devait quand même peser 7 ou 8 kg de moins que le tien.

Pour les outils, j'ai toujours roulé sans et j'ai jamais eu de soucis, pourvu que ça dure !

J'emmène quand même un grand bidon de poudre Overstims qui me permet de préparer prés de 10 l de boisson énergétique.

Enfin pour la "petite mousse", j'y ai renoncé ainsi qu'au Coca et au Pepsi pour des problèmes de remonter des gaz. Le vichy passe bien.

Amicalement.

:yo: pas besoin de ces outils, j'saurai poa quoi en faire donc potentiellement je roule + léger

je prévoie... enfin !! une diag pour le printemps prochain et suis attirée autant que possible par un couchage en libertée sous les étoiles il et possible que ma vision de la diago soit quelque peu optimiste
pas sûre que je sois "diagonaliste" pas envie de passer par la case déclaration du séjour mais je resterai sur le chrono et le parcours

j'ai une préference pour le Perpignan - Brest

pour le BPR j'avais trop pris de ravito j'en ai profité ds le train au retour pas pu tt finir

cela me rappelle aussi les deux approches concernant les courses en tres haute altitude en alpinisme
jusqu'aux années 80 c'etait expeditions lourdes , beaucoup de matos pour prevoir a peu pres tout , donc expeditions assez lentes avec moultes camps intermediaires , etc...
puis avec Meisner est venu l'epoque des ascensions "flash" , matos minimal , temps d'ascension minimal , tout "a fond" prise de risque aussi
par contre cette approche demande un choix extremement judiccieux en fonction des fenetres meteos , une preparation et un reperage tres precis du parcours , etc.....

alors partir a l'impro en ^prevoyant "le pire" ou bien preparé , le plus rapide possible , leger et en ne prevoyant pas la "casse" eventuelle?
le jour ou mes jambes auront doublé de volume et ou je serais capable de deposer mireille des le premier col venu , alors je serais bien tenté par la seconde.....