Ceci pour vous présenter un article de 'Bentrider Online que René Marty – Papy Volant - a cité (voir
https://velorizontal.1fr1.net/viewtopic.forum?t=1103) il y a peu de temps, sans que personne ne soit manifestement très intéressé alors que ...
Peut-être était-ce que, évidemment en anglais, peu ont pris la peine de le lire. Je l'ai traduit, dans un meilleur français je l'espère que l'horrible jargon contemporain dans lequel je l'ai présenté, pour que tous les amateurs de cycles puissent enfin se défouler et puissent asséner aux autres leurs vérités premières sur les avantages de la formule 3 par rapport à la formule 2 et lycée de versailles.
J'en attends donc de belles empoignades de manière à donner un peu de travail aux modérateurs pour ... modérer le jeu si possible.
Je tiens à préciser que, venant d'acheter un superbe 3, et commençant tout juste à arriver à avancer au ralenti, il est bien évident que cette formule surpasse tout ce qui existe, mais, cependant, m'étant rendu en août à Allègre pour découvrir ces sortes de bêtes à 2 et 3 pattes, j'ai quelque part, dans mon esprit obtus, un petit démon pas familier qui, de temps à autre, se met à me turlupiner en me faisant comprendre que je ferai bien d'aller voir de plus près ce que donne la formule 2.
Situation tout à fait inadmissible ...
(Je tiens à préciser que ceux qui me prendront au premier degré sont priés d'envoyer leurs injures par MP)
Vieuclou
Trois oui, deux non (Three Wheels Good, Two Wheels Bad)Par LARRY VARNEY
Co-Rédacteur
J'ai dit, qu'assez souvent, les gens pensaient que je voulais vraiment dire ceci. Et je l'ai dit, - un peu. Je m'expliquerai plus tard. J'ai même dit que j'avais cela tatoué sur le coeur, et certains le croient aussi. Mais je rigolais seulement. Ce qui est vrai c'est qu'il y a une courte poésie intitulée « Ode to Wo » (Ode à la Dèche ?). Et il y a un petit “Tux le pingouin” sur mon épaule gauche - mais je m'égare.
Oui, je préfère les trikes aux deux roues, mais je n'en suis pas un fanatique. Je serai le premier à admettre qu'il y ait des moments où une bicyclette est supérieure à un trike. Trois exemples :
Généralement un vélo est plus rapide qu'un trike. Ils ont un peu moins de maitre-couple, et la résistance supplémentaire du troisième pneu au roulement va faire ralentir. Si la vitesse est votre plus grand souci, il faut prendre un vélo rapide.
Un vélo prend moins de place, mais pas autant que l'on pourrait penser. Bien sûr, le vélo lui-même est plus étroit, mais si vous tenez compte de la largeur des épaules du cycliste, le trike est juste un peu plus large .
Sur les mauvaises routes, vous pouvez éviter une grande partie des pierres, nids de poule etc... avec un deux roues, puisqu'elles sont en ligne, alors qu'un trike a trois voies séparées, rendant presque impossible de tout éviter .
Avant que vous alliez de nouveau à vos deux roues et oubliiez tout à fait les trikes, laissez-moi parler du revers de la médaille, d'accord ?
Pour ce qui est de la vitesse : oui, les trikes sont EN GÉNÉRAL plus lents. Mais il y a quelques trikes rapides en dehors de ça, des trikes qui utilisent des matériaux de construction et ont une conception légère de l'armature, des roues, et des pneus, des sièges très inclinés , etc., avec comme résultat une différence de vitesse entre un vélo rapide et un trike rapide pas si grande que ça.
Une autre chose : la qualité de la vitesse. Rouler rapidement sur un trike est une expérience différente. Sur un deux roues, vous vous penchez avec le vélo pour aller plus vite, n'est-ce pas ? Sur un trike, on fait cela aussi - mais pas le trike. Ainsi, on sent davantage la force centrifuge sur un trike. Ajoutez le fait que vous êtes habituellement plus près du sol, et que la sensation générale de rouler vite sur un trike est notoirement différente – et certains vont dire que c'est encore plus agréable.
Pour ce qui est des mauvaises routes : je ne peux pas nier qu'il est difficile d'éviter toutes les embûches en roulant sur un trike. Vous ne pouvez pas vous attendre à rater tous les nids de poule en zigzaguand. Certains m'ont demandé ce que je fais dans ce cas. Simple : je ralentis – et je râle. Le premier est efficace, le deuxième soulage. Mais venons-en à ce qui est meilleur sur un trike, OK ?
Sur un trike, vous avez rarement à vous inquiéter d'avoir assez de force pour arriver en haut de la côte avant d'avoir une vitesse si basse qu'elle vous posera des problèmes. Je sais qu'une de mes peurs constantes est de rencontrer une côte tellement longue et tellement forte que je serai sans souffle avant d'arriver en haut et ne pourrai plus que lâcher les pédales et dégringoler. Je fais régulièrement une sortie annuelle du week-end appelée les Hilly Hundred (http://www.hillyhundred.org/) (les CENT COLLINES) en Indiana, et qui porte bien son nom. En bas des côtes les plus raides il y a des panneaux indiquant de marcher bien à droite, et beaucoup le font. La première fois que je l'ai faite, sur un VC 2-roues Infinity, j'ai monté à pied trois des collines les plus coriaces. Après cela, alors que j'étais capable de monter toutes les côtes, j'avais toujours cette peur constante.
Mais sur un trike je ne m'inquiète pas de cela. De fait, j'aime les côtes maintenant. Avec le bon rapport, je peux monter n'importe quoi, et la grande chose est que je sais que je peux. Si je n'ai plus de force, aucun problème – je serre les freins et je reste assis un moment. En fait, je ne fais pas ceci parce que je suis fatigué. Non, je le fais parce c'est l'occasion de faire une photo. C'est mon histoire et j'y tiens.
Un autre avantage du trike : prendre des photos. J'ai adapté un système de harnais
http://shop.birdwatchersdigest.com/product.aspx?c=big_sit(base)&p=112266(base) qui a été fait pour les jumelles, qui supprime le poids de votre cou et le transfère sur vos épaules et vos bras. Je l'appelle mon soutien-gorge de route. Mon appareil est toujours prêt, sur ma poitrine ou niché sous un bras - au cas où il commencerait à pleuvoir - et je ne rate pas « la-photo-de-ma-vie ». Lors de la sortie du Bike Northwoods [url]http://www.bikewisconsin.com/BNT/index.html [/url] dans le Wisconsin en 2005, un ours noir a traversé la route environ 50 yards devant moi. J'ai pu prendre sa photo parce que mon appareil était juste là, et tout ce que j'ai dû faire était de mettre en marche, viser et appuyer sans m'inquiéter d'avoir à m'arrêter. Naturellement, j'ai commencé à m'inquiéter de toute façon, parce que l'ours s'était arrêté, et la distance entre lui et moi diminuait rapidement. Heureusement, au dernier moment il a décidé que je n'étais probablement pas à son goût, et il est parti dans les arbres.
J'aime prendre des photos. Si j'avais vu cet ours sur quelqu'engin que ce soit, je n'aurais pas essayé de prendre des photos comme cela sur un deux-roues. Distrait par ce qui est dans le viseur, il serait trop facile de faire un petit écart et de se retrouver hors de la route – et ailleurs que sur le vélo. Sur un trike, la plupart du temps vous n'aurez pas d' accident, si ceci se produit - vous noterez juste que, ouha, je suis sorti de la route - et vous y revenez d'un coup de guidon. Une fois en roulant sur la Shark Valley Tram Road [url]http://www.nps.gov/archive/ever/visit/tramroad.htm [/url] du parc national des Everglades, j'étais si absorbé à photographier un alligator tout proche le long duquel je roulais, que j'ai presque roulé carrément dans l'eau – c'est pourquoi ne vous laissez pas trop emporter par l'euphorie du moment !
Revenons à des situations plus calmes : quand on roule et s'arrête en ville, il est si agréable de ne pas avoir à enclancher et désenclancher les pédales. Aux panneaux et feux de stop, quand les piétons hors des clous surgissent devant vous, quand vous repèrez cette pièce de dix centimes se trouvant sur la route, vous pouvez vous arrêter pile, sans problème. Mais, bien sur, gardez un oeil sur le trafic derrière vous – la petite monnaie ne vaut pas se faire percuter par une voiture !
Ceci évoque un des soucis les plus communs des non-trikers : les voitures. Ils sont convaincus qu' « elles ne peuvent pas vous voir », et que « vous êtes trop bas ». Naturellement, c'est idiot. Pensez à cela : quand vous conduisez une voiture, pouvez-vous voir les lignes peintes sur la route ? Oui ? Et un trike est plus bas que ça ? Bien sûr que non.
C'est vrai, il y a des moments où un trike peut être si bas qu'il soit invisible - et c'est seulement quand un obstacle, que ce soit une voiture ou une haie, fait qu'il est impossible qu'un conducteur de voiture vous voie. La solution : employer un drapeau. Si je vais en pleine ville, j'emploie un drapeau. En trouver un qui flotte à la plus légère brise, très coloré, et assez haut pour qu'il dépasse le toit de la plupart des voitures. Et pendant que vous y êtes, mettez des feux clignotants avant et arrière, sur votre trike. J'emploie un triangle orange en tissu [url]http://hostelshoppe.com/cgi-bin/readitem.pl?Accessory=983911118 [/url]pour véhicule à déplacement lent que je pends à mon porte-bagage arrière. Rouler en sûreté sur un trike ou un vélo n'a qu'une réponse : être vu, et parfois le « bazar » de l'environnement rend ceci difficile. Il faut faire ce que vous pouvez pour aider les conducteurs de voiture à vous voir. Et toujours se rappeler : garder un oeil sur le rétro, juste au cas où tous vos efforts ne réussiraient pas.
Je veux mentionner un autre aspect du partage de la route avec les voitures. On l'a tous échappé belle de conducteurs qui, pour n'importe quelle raison, ne peuvent attendre que la voie dans l'autre sens soit libre et nous dépassent en ne laissant que le minimum de place – et quelque fois même pas autant ! Je suis heureux de dire que ce n'est habituellement pas le cas quand vous roulez sur un trike - les conducteurs passent en général complètement de l'autre côté de la route en laissant beaucoup de place. Il est possible que ce soit parce qu'en se rapprochant vous sortez de leur champ de vision et qu'ainsi ils s'éloignent encore davantage. Ou, comme l'ont dit certains, ils pensent que vous êtes handicapé et roulez dans une espèce d' étrange fauteuil roulant. Je ne suis pas sûr que ce soit l'explication réelle, mais je ne m'en soucie pas - je suis simplement heureux qu'ils le fassent !
Il arrive souvent qu'un cycliste tombe, quand tout est mouillé, à cause de routes lisses, de voies de chemin de fer, de ponts métalliques, cela peut glisser et vous êtes par terre avant de vous en rendre compte. Mais sur un trike, vous pourrez glisser mais vous ne tomberez pas. Cette année, lors du Bike Florida http://bikeflorida.org/, beaucoup sont tombés à cause d'une grille humide sur un pont traversant la St. Johns River, pendant que nous sur nos trikes n'avions aucun problème.
Si vous regardez tous les vélos et trikes qui sont en vente, si vous examinez les prix et autres caractéristiques, si vous écoutez les gens qui roulent sur l'un ou l'autre et n'ont pas peur de vous dire tout ce qu'ils savent, vous pouvez en tirer vos propres conclusions. Mais vous ne saurez jamais rien de façon sûre jusqu'à ce que vous montiez réellement sur un trike. J'ai cherché, j'ai écouté les gens, beaucoup réfléchi sur le fait que les tricycles couchés n'étaient pas faits pour moi - et alors un ami m'en a prêté un pour quelques semaines. Il ne m'a fallu qu'une heure – et qu'une côte si raide qu'elle m'aurait fait cracher mes poumons sur un deux-roues - pour savoir que j'en voulais un, et que cette fois je montais presque à la même vitesse, en prenant des photos tout le temps, tout à fait relax, et j'ai su :
Je suis un gars fait pour le tricycle. Trois roues oui, deux roues non.[b]