Petites anecdotes de cyclo-campeur?.....Cyclo-camping,cyclocamping.

Il y a des anecdotes cocaces,burlesques,surprenantes,éprouvantes,parfois épouvantables......
qui laissent plus ou moins de souvenirs.

Mon but n'est pas d'effrayer de futurs cyclocampeurs,mais ça fait aussi parti du charme du cyclocampeur.

Certaines me sont arrivées quand je roulais encore à Vd (quel imbécile j'étais alors.......,je sais....).


Se faire rouler dessus par une voiture la nuit,quand on dort dans la tente!
-au moins 3 fois d'après mes souvenirs
-toujours avec une tente foncée (marron ou verte foncée,pour mieux se fondre dans le décors pour le camping sauvage)
-en camping
-à chaque fois:j'étais du bon côté de la tente!!!......................

Mes "remèdes":-tente en orange pétant
-changement des drisses noires par des drisses roses fluo
-évitement des emplacements souvent utilises par les voitures lors de manoeuvres.

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Montée de cols (alpins) accompagnées* de jeunes demoiselles nordiques,elles aussi cyclocampeuses,mais en VD,
améliorant leur bronzage par le port d'un simple mono-kini!

si!si!

*en fait,je crois que j'ai dû ralentir un peu pour ne pas les dépasser trop vite,galanterie oblige......
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Quand le temps est plus que....pourri!
Au fil des années,il y a une constante en montagne,même l'été,il est des cols plus "mauvais" que d"autres!

-montée du col de la Croix de FER à 3.5 km/h face à la vraie tempête avec une bonne vingtaine de cyclistes derriere,encastrés dans mon sillage,
absolument non résolus à me dépasser,pour les 10 derniers kilomètres.

-neige à midi à Valloire entre le col du Télégraphe et le col du galibier:nécéssitant de camper à Valloire (un peu fraiche la nuit???!) (barrière de dégel abaissée)

-montée du col du Galibier sous la grêle (1h30 de grêle!!! sur le final) :je finis congelé à Briançon,impossible de me faire comprendre au camping,tellement ma machoire était bloquée par le froid.

-un centimètre de glace sur la tente et le vélo à Briançon:une heure pour degeler les fermetures Eclair de la tente pour s'en extirper au petit matin!
Bien pratique le camping-gaz alors!
-...

La boisson fraiche sous la canicule,
le caffé chaud par mauvais temps,
offerts de suite par les autres campeurs des campings.


Où on se dit alors qu'il n'y a pas que du mauvais dans la nature humaine.

De l'attention plus prompte d'autres cyclistes en cas de pépins mécaniques :
-crevaisons.........

De l'envie ,souvent:
-"Aaaaah,comme j'aimerais faire comme vous!."........

.

En Afrique du sud, au temps de la séparation des ethnies blanches et noires. 5 rayons arrières en vrac, et je n'avais plus de rechange.
Je me suis arrêté dans un village noir avec les risques que cela comportait, et là ho! surprise lorsqu'ils ont su que j'étais français, accueil chaleureux et une délégation m'a accompagnée jusqu'au village voisin ou un mécano tenait boutique, enfin une pièce ou s'entassait des vieux vélos en cours de réparation. J'ai retaillé et refileté des rayons pour ma roue.
Le lendemain matin, une dizaine de personnes avec des roues de vélo étaient là pour que je remonte des rayons.
J'y suis resté 3 semaines a faire de la mécanique sur vélo.
Un excellent souvenir.

Ça Navigaterre, c'est du voyage. Superbe expérience !

- Sault : une âme très charitable concombrivore ( ) qui m'a tracté pendant 30km quand j'étais en panne... 2 trikes électro-solaire en tractage, c'est pas banal !

- en Normandie : les routes ratées, je voulais éviter la cuvette avec une grosse nationale au fond... et je me suis aperçu trop tard que je m'étais planté de route, obligé de ressortir de la cuvette, un joli détour mais dur...

- à Aujac : arrivée à un gîte prévue en début de soirée, j'ai croisé les proprios en voiture, ils m'ont allégé de pas mal de matos, mais j'avais un col à franchir et plus de jambes et plus de batterie... j'ai mis 3h, arrivée à 23h, super accueil, super douche, repas trop ultra méga bon (et bio)

voilà, en seulement 2 étés de cyclocamping

_ Ecosse : (j'étais encore en vélo droit à l'époque avec une remorque ) rencontre avec un japonais et sa famille qui était intérogé par la remorque. dommage que sa fille devait traduire et était pressé , ce fut une rencontre de courte durée.
Je le rencontre à nouveau 300km et 5j plus tard, et ce fut les mêmes questions.

Ecosse toujours : le mélange vent, fatigue, brouillard, loch en haut d'un col et whisky m'a fait croire à la fin du monde. la route, le lac et le ciel, s'arrêtait 50m plus loin comme une feuille blanche d'un dessin pas encore fait. Absolument magique

C'était ma première année de cyclocamping et j'ai hâte de recommencer.

Fin août 1996, Laponie finlandaise.

Lors d'un arrêt en bord de route, un motard suisse tessinois s'arrête également, on cause un peu, il me dit qu'il a eu la chance de voir 5 loups traverser la route devant lui, il fait une photo de sa moto à côté de mon vélo presqu'aussi volumineux qu'elle. Puis chacun sa route...

Mi-août 1998, Irlande du Nord, la Chaussée des Géants.

J'ai laissé mon vélo près de l'accueil, l'accès au site ne fait qu'à pieds. Lors de l'approche, je croise ceux qui reviennent et l'un d'eux m'interpelle joyeusement:
le motard aux loups!!

Nous arrivons avec le Pino et la remorque enfant au camping, une dame nous propose gentiment des chaises alors que nous pique-niquons sur l'herbe, et là, je lui dit que tant qu'a faire, il faut aussi nous prêter la table!
30 secondes de perplexité avant de rire avec nous !

exactement la même chose en espagne (aranjuez près de madrid, en juin dernier)
on nous a apporté la table dans les 2 minutes....

Finir quasiment étranglé,.....des heures durant!


A l'époque,je n'avais pas encore le duvêt sarcophage D4 plus large aux épaules.

La nuit glaciale m'avait fait mettre t-shirts et pull.
Et avec mon embompoint:c'était juste (dans mon duvêt trop étroit) pour pouvoir glisser une menotte vers ma tête pour fermer le zip du duvêt,recouvert d'un très gros scratch pour éviter toute ouverture intenpestive du zip.
Idem pour la fermetture de la cordelette de la capuche.

vers 3h du mat:très grosse envie de pipi,accentuée par le froid=urgence.

J'essayais de me débattre dans le noir absolu de la nuit (camping sauvage....),je m' entortillais de plus en plus dans mon duvêt sans pouvoir trouver la cordelette.

Mes bras finirent totalement coincés dans le duvêt (comme une momie),ma tête recouverte par la capuche et la cordelette -façon noeud coulant" qui me strangulait.
Et bien sur en position ventrale,tant qu'à faire....

Je dus attendre jusqu'au petit matin pour y voir assez clair.

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Que le temps passe lentement dans ces moments de grands désespoir!!!.....
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Je me demande encore si en camping,j'aurais eu assez d'air .........pour appeller à l'aide.



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Quelques campings m'offrant généreusement,spontanément et....gratuitement l'usage pour la nuit d'un mobil-home.

(temps pluvieux-orageux et glacial)

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Dans le camping ,pourtant "international" de la principauté d'Andorre,
refus absolu du personnel de parler le français ou l'espagnol!......
Il faut parler l'anglais pour se faire comprendre.........
(habla espagnol:no ...,habla andorane!...)

(je connais cela aussi pour les caisses des remontées mécaniques du Pas de la Case!)
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En débarquant du ferry,en posant les pieds en Angleterre:refus catégorique du camping de me recevoir,
en tentant absolument de me diriger vers "l'autre camping"...........
sans doute.......pour les "pauvres"??????.

C'était un 4****,et je ne devais pas être assez bien pour eux?!

Heureusement pour moi,j'étais déjà tête de c.n.
Je m'imposa et planta sauvagement ,sans un certain délice,mes piquets de tente dans un gazon digne d'un green de golf.
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Rayons plus que cassés:

-le lieu:Belgique.
-passage de tramway avec pannonceau "rails profonds:attention".
Bon,je fais gaffe:il suffit de passer perpendiculaire aux rails....fastoche!.

Bien que faisant particulièrement attention pour ne pas coincer ma roue dans les rails,je fus diverti par le "ding-ding" du tramway en approche.

Le temps de jeter un petit regard pour estimer la distance du tram.....et la roue avant glissa sur le rail métallique humide,en me vautrant totalement par la même occasion,
et la roue s'encastra jusqu'au moyeu,écrabouillant tous les rayons (sauf 3,......:quand même!).

Le "ding-ding" était tout proche,je tenta de désencastrer désespéremment la roue des rails :trop bête de se faire écrabouiller son vélo par un tram.
Le tram finit par s'arrêter ....de justesse!
Sous les collibets des passants et du conducteur de tram,je finis par décoincer ma roue des rails :on se sent alors.....petit,petit,petit....

Et je finis à pied en poussant difficilement mon vélo jusqu'à un magasin de vélo le plus proche.


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Une côte terrible exposée plein sud,une canicule.....infernale,aucune source désaltérante,13h00.

J'étais arquebouté sur les pédales pour tenter de gravir la pente (en comparaison,le col du Tourmalet :c'est de la gnognotte!).

Je passa un zig,puis un zag et dans ce virage j'entendis des hurlements de terreur venant ......d'en bas,au fond du vallon que je montai à grand peine:
-"pas par là!!! ,pas par là!!!" cria un homme avec une insistance à mon intention.

Je finis par faire demi-tour,la mort dans l'âme,pensant que la route devait être éboulée un peu plus loin,ou pire......

Aussitôt redescendu à la hauteur de cet homme,je l'interrogea :
-"et pourquoi pas par là???????"

Et lui de répondre:
-"par ce que ça monte!....."

Je compris,mais un peu tard, qu'il était fin saoul!
Et je dus regravir cette montée infernale,en pensant que j'étais un imbécile.

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Certains se reconnaitront peut-être???.....

C'est la "blague" habituelle dans un village d'au moins 5000 habitants où IL N'Y A PAS DE CAMPING.

Si on interroge alors un villageois pour lui demander où est le camping,et bien la plupart du temps les gens .....le savent!!!
Epatant,non???!!!


Dans ce fameux village où je m'étais fait avoir...au moins 2 fois (venais-je d'une autre direction ?,non,....peut-être moins vigilant car harrassé par le pédalage de la journée?!),
en tout cas ce jour là c'est moi qui avait envie de rigoler.

Je montra donc une direction,prise au hazard bien sûr,et demanda à un des villageois :
-"si c'est bien dans cette direction qu'est le camping municipal"
(je rappelle qu'il n'y a pas du tout de camping dans cette commune).

Et je pris un malin plaisir pour bien me faire détailler le parcours,d'autant que d'autres villageois vinrent en renfort,confortant les âneries qu'on me servaient....

On s'amuse ainsi parfois....d'un rien!
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Un sale souvenir : après une chaude journée passée sur la route, je m'arrête au crépuscule devant une villa pour demander le plein de ma boutanche de flotte. Le f... de p... qui me reçoit avec le sourire part en cambuse et la rapporte... remplie d'eau de vaisselle sale ! Et je ne me suis rendu compte de la chose qu'au campement, sans possibilité de trouver un point d'eau avec la nuit tombée. Autant dire que j'ai maudit ce rat jusqu'à la 15ième génération !


Mais d'autres images empreintes de chaleur humaine bercent mon souvenir : les proprios qui, méfiants, ont autorisé cet inconnu d'aspect douteux (je parle de ma pomme) à tendre son hamac entre deux arbres de leur champ et l'ont invité au petit matin à siffler un café ; ce gendarme retraité qui presque de force m'a offert le gite et le couvert alors que je demandais simplement si je pouvais squatter pour une nuit le triangle d'herbe en face de sa propriété ; cet éclusier du canal du midi qui me fit les honneurs de sa maison, et en compagnie duquel je refis le monde devant une binouze ; cet ami rencontré sur le forum, bio à donf' et qui m'hébergea généreusement pour une nuit en Bretagne...


Merci à tous et bon vent.

Arrivés bien fatigués dans un petit village avec camping municipal, nous localisons l'entrée du camping et nous partons faire les courses pour le dîner. Vu que le camping est juste à côté on achète gros: boîtes de cassoulet, fruits, jus de fruits, yaourts, un petit melon, même. Le tout bien lourd.

Puis, on se présente au camping, et en fait, c'est tout fermé. Juste un grand champ d'herbe désert. Nous rencontrons un monsieur qui nettoie l'endroit. Explication: Le camping n'est ouvert qu'à partir du mois suivant. Il nous conseille d'aller jusqu'au village suivant dans le sens de nôtre voyage... 20km de légère montée...

Heureusement ce n'était pas la première fois qu'une fois "arrivés" bien fatigués, nous a fallut aller jusqu'au prochain village pour des circonstances variées nous étions déjà habitués.

- une gaie : je ne sais plus dans quelle ville, mais le long du canal du midi, par là-bas. C'est l'heure du midi, le temps de manger et d'aller faire les courses. Je trouve l'intermarché, mais chargé comme je suis pas question d'attacher el vélo dans le pseudo parking. Un papy approche. Le mégapapy, avec un méga vieux vélo (le mien est alors tout neuf) avec l'accent "vous voulez que je vous le garde?" Oh c'est gentil, mais sous ce soleil? Té je suis du pays, ca me fait rien. Je vais donc faire les courses, et quand je reviens papy est là à m'attendre, tout en inspectant le vélo sous toutes ces coutures. Il me fait "eh j'ai regardé vot vélo, c'est le top niveau ca! Un Koga comme ca, on voit pas souvent!" Le papy en fait était un pro des VD en tout genre. Il m'a suivi jusque la sortie de la ville et on est aller boire un pot. Bon pied bon oeil, il m'aurai laché sur place!!

- une moins drôle : l'étape devait finir a Montech, mais j'étais vraiment tot. Donc je repars pour le camping suivant a Castelsarrasin. Il se trouve au bas d'une cote, et là je commence quand même a le sentir dans les jambes... A l'entrée du camping vachement désert 2 personnes nettoient les bas cotés... "Bonjour, le camping il est ou?" "ben il ne fonctionnera pas cette année"....
Et allé hop la côte pour aller à Moissac -

dans un petit village où y'a un camping municipal pas vraiment référencé sur les cartes que j'avais... je demande si y'a un camping dans le coin, "non, faut aller au village suivant", on discute un peu, "ah sinon y'a le camping municipal" (ah bein voilà!), et un 2** très bien !

En hypoglycémie sévère!!!!!,
lors de ma toute première montée du Tourmalet par la Mongie (30kg de bagage.....),déjà quelques années de cela.......

Le col d'Aspin fut une petit gourmandise en début de journée,puis en après midi dans la foulée :montée du Tourmalet.
La soirée était déjà bien avancée,plus aucune voiture,et plus rien à se mettre sous la dent.
Je callais dans les 10% des 4 derniers km,bien résolu à dormir à-même le bitume ,
le cœur palpitant  frénétiquement (tachycardie) pour dire :"stop!urgence!".
(c'est ça l'hypoglycémie:le jugement est fortement altéré!).

En fouillant désespérément mes sacoches,je retrouvais un mini-fond de poudre à diluer pour boisson de cycliste.

Dès l'absorption de la première mini-cuillerée,mon esprit s'éclaircit et je trouvai bien crétin ........de dormir sur le bitume.

A la 2èm mini-cuillerée,je pensai qu'en fait il ne restait guerre que 4 km à parcourir avant de se laisser glisser vers Barèges.

A la 3em,le cœur se remis "au ralenti" brusquement,et je pus terminer (de justesse,à la calorie près!!!) mon ascension.

La descente se passa dans le noir de la nuit (pas de lampe),
la tête vissée vers le bitume,
les bras et les jambes tremblant d'hypoglycémie :très ,très dangereux!.

Je m'endormis tout habillé,sans me glisser dans mon duvet,et.......sans manger (a ne pas faire!).

Mon astuce,désormais:
-une petite gourde de miel dilué dédiée en cas d'hypoglycémie,un peu comme on pourrait le faire de "son litre d'eau de réserve".

El sombrero, ton histoire me rappelle une similaire que j'ai vécu, mais pas en cyclo camping.

A l'époque j'étais en stage pour 4 mois en Allemagne et je vélotaffais tout le temps. le trajet faisais 13 kms aller et traversait sur 10 km des bois inhabités.
Un soir en rentrant je commence à avoir la fringale au milieu du trajet. En arrivant au périphérique de la ville j'avais vraiment du mal et encore 3 km à parcourir... En arrivant près des premières maisons je vois dans une semi conscience une pharmacie. Comment j'y suis entré, je ne le sais encore pas. Et mon allemand était oublié dans ma semi conscience hypothermique. J'ai alors vu sur le comptoir des paquets de sucre de raisin. J'en ai pris un l'ai ouvert et ai pris des pastilles. Immédiatement je me suis senti mieux et ai alors réalisé l'incongruité de la situation:

Moi en train de me servir sans rien expliquer au pharmacien!!!! Je lui ai alors expliqué et quand enfin je me suis fait comprendre, son sourire est apparu et il m'a offert un verre d'eau.
Après avoir acheté du sucre de raisin , que j'ai désormais en permanence sur moi quand je roule, je suis ressorti: mon vélo était littéralement jeté par terre au milieu du trottoir!!!!

Cette aventure m'a bien servi de leçon et appris beaucoup sur mon fonctionnement: désormais quand je sens les signes, je m'arrête et m'alimente en sucré et salé!

Ah la la comment choisir les meilleures...
Allez je me lance:
en cyclocamping du coté de la Bretagne avec ma copine Gwen, on se retrouve un soir du coté de Solesmes. En général on aime bien les abbayes pour demander le bivouac car il y a toujours un champ et on se fait rarement jeter. Vers les 20h on atteint Solesmes et on se rend compte que l'abbaye est en plein village et pas trop de champ à proximité. L'orage gronde au loin, il fait presque nuit... Malgré tout Gwen ne se démonte pas (c'était son tour de demander le bivouac), on sonne à la porte de l'abbaye et un moine vient nous ouvrir... Gwen demande si il n'y a pas un champ ou on peut poser la tente pour la nuit, et là le moine nous refile la clé d'une maison juste de l'autre coté de la rue qu'ils gardent pour les gens qui viennent faire des retraites... Il ne nous demande absolument rien, même pas nos noms, juste de rammener la clé le lendemain. On est restées compètement estomaquées, tout ce qu'on demandait c'etait un champ et un peu d'eau et on se retrouve avec une salle de bain, une cuisine, un lit...

Une autre année, un autre voyage,avec Stephane cette fois... Pareil, on cherche un bivouac, on avise une maison avec des gens qui prennent l'apéro sur la terrasse et les enfants qui jouent dans la piscine. Pareil, on demande un bout d'herbe et de l'eau, et on se retrouve dans la chambre d'amis, puis on nous offre une douche, l'apéro, le diner, la petite fille veut me donner son oreiller, on sort les instruments de musique, le petit garcon nous chante quelques chansons, le lendemain petit dej en famille, la maman nous prepare le pique nique pour le midi, et on reprend notre route...

Un souvenir meilleur que le précédent! Et en cyclocamping...

Je descendais la route du Rhône de Genève à la mer... Très jolies route, une découverte tranquille des joies du vélo pour un "grand" voyage.

Malheureusement sur ce bel itinéraire, il y a un bout de route nationale à suivre avant Valence, si mes souvenirs sont bons... Et là surprise: j'ai découvert la vitesse incroyable de mon vélo chargé: ce jour là pendant plus de ving km, j'ai dépassé la colonne de voiture qui partait aussi pour le sud, à plus de 20 km/h de moyenne!!!
Et oui c'était le samedi de transition de vacances entre juillet et août...

Pendant tous ces kilomètres, j'ai dépassé des boites de conserves surchargées et qui cuisaient gentiment au soleil, pendant que je profitais de l'air me poussant et de la bande assez large pour passer...

Cet épisode me reste comme une belle revanche sur la voiture!!!

En Espagne cet automne, nous campions en bordure d'un champs de maïs et nous entendions de la musique au loin.
Une fête certainement.
Au lit vers 22h, la musique est toujours là. Tiens c'est une version de beat it de M. Jackson !
Tiens , on dirait...le jeu était amusant, au début .
Nous pensions avoir à faire à une fête de village avec un groupe de musique live.javascript:emoticonp('')
23h00...ça continue pas facile de trouver le sommeil, bref, on se dit qu'à minuit avec un peu de chance, la fiesta sera terminée.
Que nenni !
Bon, quand même, à 1h00 du mat, y z'en auront assez les Espingouins !
00h55...on retient notre souffle...et et...et ben non, ça joue encore.
J'admirais intérieurement la résistance physique de ces musiciens Ibères, chapeau !
Ca avait l'air sympa cette fête et comme de toute façon on pouvait, pas dormir, on a vaguement envisagé d'y aller faire un tour.
Mais bon, en pleine nuit, se faire 4 ou 5 kms...bof.
On reste au lit, ça finira bien par se calmer sur les coups de 2h00.javascript:emoticonp('')
Et ben ça a duré toute la nuit, si si !(pas l'impératrice !)
Au café du village le matin, on a posé des questions, forcément, persuadés d'avoir raté là un évènement.
La dame du café nous a dit que les paysans mettaient de la musique dans leurs champs pour faire fuir les sangliers !
Alors là...javascript:emoticonp('')on est restés cons !

Superbe celle là...

Et tu crois que les sanglier s'habituent et vont danser la java chaque nuits????

Excellente anecdote Gavacho.

Personnellement j'ai rajouté les bouchons d'oreille dans les indispensables à emporter en voyage.

j'imagine les sangliers faire le moonwalk
excellent !

Avec Laure , ma femme en Bourgogne cet été, dans un grand camping, nous arrivons vers 18h un peu fatigués par l'étape, nous nous installons et voilà que les voisins campeurs nous apportent deux sièges pour nous éviter de nous asseoir par terre. C'était un couple d'écossais bien sympa, nous avoins acheté une bouteille de bourgogne que nous avons pu ainsi partager en papotant (en angalis) toute la soirée.
Bon souvenir.

Cet été nous avons fait le tour du lac de Constance. La seconde étape nous sympathisons avec une famille Suisse, du canton de Bern qui fait le tour du lac aussi.
Trois plus tard, de l'autre côté du lac nous les croisons: "Hallo!". Ils faisaient le tour en sens inverse.

on a aussi des bouchons d'oreilles dans notre panoplie de cyclo campeurs mais dans certains cas extrèmes...