Un vélo couché dans un classique de la SF !!!

J'ai relu récemment un classique de la SF des 70's, « Rendez-vous avec Rama » de Arthur C. Clarke, et j'ai eu la surprise d'y trouver... devinez quoi ? Un vélo couché ! Si si !

Bon, un peu spécial le vélo !

Donc en deux mots le scénario : Les stations spatiales détectent en 2130 un immense objet, visiblement artificiel traversant le système solaire à plus de 100 mille km/s. Il s'agit d'un cylindre long de plusieurs dizaines de km, baptisé Rama. C'est un véritable monde creux ou l'effet centrifuge tient lieu de gravité. Le commandant du vaisseau d'exploration l'Endehavour et son équipage ne dispose que de quelques jours pour explorer ce monde miniature avant qu'il ne frôle le soleil et ne continue sa route vers l'infini.

Le vaisseau se pose sur l'axe à l'une des extrémité du cylindre, appelée «pôle nord ». L'équipage pénètre à l'intérieur via une gigantesque volée d'escalier et découvre le paysage halucinant, mais leur exploration est limitée par l'étrange « mer cylindrique » qui coupe en deux cet univers étrange, et surtout par la falaise de 1km de haut qui borde son rivage sud.

C'est là qu'entre en jeu le jeune lieutenant James Pak propose d'effectuer le trajet à bord d'un « vélociptère de compétition » embarqué clandestinement à bord. Il s'agit en clair d'un vélo volant destiné à évoluer dans la faible gravité des dômes pressurisés lunaires. L'engin, baptisé, la Libellulle, devrait permettre d'explorer la totalité de Rama en longeant l'axe du cylindre, là où la pseudo-gravité engendrée par sa rotation est presque nulle.

Quelques extraits :

« Libellule était sans conteste le nom qui lui convenait. Les longues ailes effilées étaient presque invisibles, sauf quand la lumière, les frappant sous un certain angle, s'y décomposait en irisations.
(…)
Le pilote, qui était à la fois source d'énergie et système de navigation, était assis, sur un minuscule siège situé sur le centre de gravité, dans une position semi-allongée pour offrir moins de résistance à l'air.
(…)
Avec lenteur, Jimmy commença à actionner les pédales. Les larges pâles sans épaisseur de l'hélice, qui comme les ailes n'étaient qu'une pellicule irisée sur un squelette ténu commencèrent à tourner.
(…)
Jimmy ne fut frappé de l'ampleur de sa tache que lorsqu'il atteignit les côtes de la Mer Cylindrique.
(…)
Il avait sans s'en apercevoir volé plus vite au-dessus de l'eau ; mais une fois passée la côte sud, il relâcha inconsciemment son effort, et sa vitesse diminua de plusieurs km/h. »

J'arrête là pour laisser découvrir la suite à ceux qui le souhaiteront... Je me permets juste de préciser que quelques surprises et pas mal d'émotions attendent notre bentrider d'un nouveau genre...

Je précise qu'un vieux projet de réalisation d'un film tiré du roman, traine dans les cartons à Hollywood depuis des années, et pourrait finir par se voir le jour, peut-être en 2013... (avec Morgan Freeman qui est un de mes acteurs fétiches).... J'espère qu'ils garderont dans le scénario, le passage avec la Libellule !

Héhé je ne me souvenais plus trop de ce VPH dans ce roman... Il faut que je l'ai lu il y a tellement longtemps.

Ils avaient bien besoin de ça dans le livre car la progression dans le gigantesque cylindre est très difficile pour ce que je m'en rappelle.


J'avais commencé à lire la suite mais je l'ai paumé en cavalant au RER... snif... Bon bah je me le re-procure tout de suite.

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