Mikael sur la Race Around Slovenia du 7-10 mai 2015

16h31 Mika est arrivé.
BRAVO

69 heures 31 : c'est une fameuse performance, puisque la RAS est aussi longue qu'un PBP (1250 km) mais plus montagnarde, je crois (je n'ai pas réussi à trouver le dénivelé positif cumulé).

Bravo, bravo Mika !

Oui Bravo Mika en plus apparemment tu n'as pas eu de problèmes de roulette

👍💪👏 alors chapeau!!!

J'ai fini en suivant les derniers kilomètres !!
Un "grand coup de pied dans le chapeau" !!
Superbe performance !!
Bravo !!
Au plaisir de te revoir !!

Génial !!!

Bravo Micka !!

Félicitations, vivement le récit de ton aventure! En espérant que ta santé soit parfaitement préservée.

félicitation Mika , bravo pour cette belle performance
maintenant il te reste à récupérer et savourer ta victoire, ta réussite

Félicitations Mikaël
Et à toute l'équipe qui t'a accompagnée, bonne récupération à tous,
On attend quelques photos.

Juste une image à 1'02, Il est sur la gauche du podium à 1'58 :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=B8K03U6ZXM0

Une belle victoire.

Mika čestitke, dobro opravljeno!

Njegov jezik ni le račvast: ta večjezični kača !...

spletni prevajalnik dela čudeže jejon drago. To je dejal, jaz sem zainteresirana za Slovenijo, očarljivo državi, kjer bom verjetno preživeli nekaj dni to poletje.

Vous pouvez pas causer Français

Bravo Mikael pour cet exploit

Effectivement on comprendrait mieux en Français .
En tous cas grand bravo à Mickael pour cet exploit extraordinaire .
Pat.

L'épisode est terminé. Mickaël a été formidable, ne s'est pas plaint une seule fois et a été serein tout au long de la course.
Nous, accompagnateurs, avons parfois douté, mais pas lui (en tout cas, il ne l'a pas fait savoir).
La course:
je ne vais pas la raconter à la place de Mickaël, mais je vais juste donner mes impressions.
C'est une course très très difficile, à cause de sa longueur (1250 km), du dénivelé (15000 m), des kilos de "patates" (dont plusieurs à 20%), du mauvais état des routes empruntées et de la complexité du parcours (merci GPS).
Au grand dam de certains, je vais répéter que le vélo couché, ce n'est pas fait pour la montagne, mais là, c'est une évidence, la RAS n'est pas pour eux.
Le défi que s'est lancé Mickaël n'en est que plus grand, et sa réussite plus méritante.
Nous avons vécu, nous, accompagnateurs, 3 journées passionnantes.
Bravo Mickaël, je suis sûr que tu nous feras encore vibrer.
RV

15000m de dénivelé,  c'est 5000 m de plus que PBP si ma memoire est bonne, rajouter à cela la difficulté des routes....  C'est franchement inhumain.
Encore un grand bravo !

Je n'ai pas tout épluché,  il y a plusieurs albums en ligne :
Quelques photos ici : https://www.flickr.com/photos/131183117@N05/17340993868/in/album-72157652222715489/
Cliquer sur les suivantes. Vous apercevrez le team de choc.

hledu a écrit:

Au grand dam de certains, je vais répéter que le vélo couché, ce n'est pas fait pour la montagne, mais là, c'est une évidence, la RAS n'est pas pour eux. Le défi que s'est lancé Mickaël n'en est que plus grand, et sa réussite plus méritante.
RV

Grand bravo à Mickaël. C'est magnifique. En te suivant, j'ai vu les luttes avec tes concurrents, c'était très prenant de te suivre ainsi. parfois devant, parfois derrière. Tu es un grand champion de notre belle discipline du vélocouché.

Concernant le vélocouché qui n'est pas fait pour la montagne, je serai plus nuancé. Pour moi, le terme "n'est pas fait pour" me dérange. Je dirai que "les vélocouchés sont moins performants", sur de gros dénivelés, c'est évident mais qu'importe, le plaisir -peut être aussi dans la différence- et comme tu le dis Hervé, c'est d'autant plus fort. Mika est arrivé dans les délais et dans nos coeurs, il est le premier car il a osé le faire et il l'a fait dans les délais. C'est une autre façon de rouler avec d'autres satisfactions, des défits comme ça en VC sont un "régal" car un défit tellement magique. Mais je comprends ce que tu veux dire, si l'objectif sportif est d'être le prem's des prem's, là oui, ça coince. Amitiés à toi.
Bravo à Mika et à toute l'équipe.

Quand je dis que le vélo couché n'est pas fait pour la montagne, tu as raison, Pimprenelle, de préciser, qu'il est seulement moins performant et d'insister que ce n'est pas une condition indispensable que d'être le plus performant.
Là où l'utilisation d'un vélo couché devient problématique, c'est dans les pourcentages importants. Sur le tour de Slovénie, certains atteignaient 20%. Selon le niveau de l'utilisateur, son état de fatigue et l'état de la chaussée, la vitesse d'évolution peut tomber si bas qu'il est alors difficile de tenir un cap et de négocier les lacets. Il est alors amené à poser le pied à terre et il n'est pas si facile de redémarrer avec cette forte pente.
Ceci n'enlève rien à l'exploit de Mickaël, qui a su gérer toutes ces difficultés.
RV

Le départ :

He just do it.-  a dream comes truth Deux formules qui me semblent bien convenir pour décrire ce que l'on vient de vivre.  Ce 1000 éme message méritait bien une occasion exceptionnelle . Elle est toute trouvée
Le départ est donné à 19h , et c'est Mikael qui part le premier. Vous avez quelques images de son départ. Les concurrents sont rassemblés dans les sous sol de l'hôtel, et doivent monter un escalier qui débouche sur le podium (immense) et la rampe de départ. Mikael s'élance après avoir répondu a quelques questions d'une charmante animatrice. Sono a fond et spectateurs en nombre.  Grand écran avec son nom et le chrono qui décompte. Il est immédiatement pris en charge et se fait ouvrir la route par un motard de la police. Quelque minutes plus tard il arrive au point de rassemblement des véhicules suiveurs, et c'est là que démarre notre boulot. Le motard le met sur la route principale, et nous quitte. C'est parti pour 1250 km.. La météo est bonne et tout va bien . Très vite nous répartissons les rôles de chacun.  Exceptionnellement , sur cette première TS, Aleksej Dolinsek nous accompagne dans la voiture, la navigation étant très complexe sur cette parti du parcours (Aleksej est un très bon cycliste qui pratique le vélo couché, et habite près de Postojna.. Il roule en Zockra) Les premiers km sont « normaux », tout va bien, Mikael gère son effort, comme a son habitude. (ne jamais trop forcer). Puis arrive les « particularités » de cette épreuve.au km 84,5 une « patate » à 20%, et ce n'est que la première d'une longue série. Ce genre de pente çà ne se passe pas facilement surtout en VC avec des virages serrés pour gratiner le tout. Nous sommes en début de nuit et de nombreux spectateurs sont massé le long du parcours. A la TS1 Mikael possède 3h10mn d'avance sur le temps maxi qui lui est alloué, puis continue a augmenter son avance 4h59 à la TS2, 5h14 à la TS3, (km395,3)  pour redescendre à 3h43 à la TS4 , car on vient de passer le sommet de la course (1610m) et ce sommet fut un vrai cauchemar. Plusieurs fois arrêté pour cause de perte d'équilibre dans la pente très forte et des virages serrés. En passant le sommet on pensait le plus dur effectué, mais c'était sans compter sur l'état de la route. Impossible de dépasser les 25km/h dans la descente, dont tous les virages en épingle étaient fait de pavés, et doivent être négocié avec prudence.  3h44mn d'avance malgré tout à la TS5. On est dans le dur depuis un moment. Dur dur  aussi pour le moral des suiveurs. A la TS6 Mikael reprend de l'avance 4h27mn puis 5h48 à la TS7. Etape ou le profil s'est fait moins agressif. Passé cette TS7 le moral remonte au sommet. Un petit vent se lève et pousse Mikael dans une partie plate bien sympathique. Tout va bien. C'est l'euphorie dans l'équipe. Mais, ce vent n'était pas anodin, il était le précurseur d'un orage assez violent qui s'est abattu sur nous, et là, la donne a changé. Frigorifié malgré le changement de vêtement, il a fallu à nouveau s'arrêter pour remettre des couches supplémentaires. La pluie s'est un peu calmée et l'on s'est enfoncé dans la nuit mais avec appréhension. A la TS8, 5h35 d'avance. C'est inattendu, mais de bonne augure. Toutefois, le profil et la durée de l'épreuve vont à nouveau s'acharner pour réduire son avance. Le doute est revenu. Après deux arrêts repos, l'un de 45mn qui s'est avéré insuffisant, un autre de 1h40 s'avéra beaucoup plus judicieux, même s'il « mangea » un peu du crédit qui lui restait : 2h09 à la TS9. Mais ce fut le bon choix. De temps en temps , Hervé recalculait sans cesse la moyenne à tenir pour rentrer dans les délais, et bien sur, cette moyenne baissait au fur et à mesure, ce qui était de bonne augure.  3H09  d'avance à la TS10, 3h29 à la TS11 , 4h02 à l'arrivé. Au cours de la TS 10, on savait que c'était gagné.  Arrivée à Postojna ou la foule a envahi l'esplanade d'arrivée, accueil par les organisateurs et podium pour Mikael, puis pour tous le groupe.. Inutile de vous dire que l'émotion est forte. Des années que je l'entends parler et rêver de cette épreuve . C'est désormais fait. Une belle page se tourne.
Aleksej était présent pour nous accueillir. Il nous invite chez lui pour nous refaire une beauté . Et oui, trois jours dans la voiture sans passage par la salle de bain, çà laisse des traces. Puis nous revenons à la cérémonie protocolaire pour tous les participants, et  Aleksej nous emmène au restaurant qu'il a réservé pour nous tous pour fêter tout çà.
  Il est plus que probable que cette expérience restera unique. Comme l'a si bien expliqué Hervé Le Du. Le VC n'est vraiment pas adapté à ce genre d'épreuve dont le profil est très montagneux, mais surtout les routes sont en très mauvais état et les pentes  des pourcentages inimaginables . 20% dans certains cas, mais souvent bien au delà de 15%  sur des distances importantes , avec des virages très serrés qui sont difficilement négociables. La perte d'équilibre est aux aguets.
L'organisation est au top. La population locale très impliquée. Il y avait du monde tout au long du parcours. Souvent au milieu de la nuit (2 ou 3 h du matin) on entendait des grelots  des cris de la musique et on découvrait des gens qui attendaient le passage des concurrents .
Coté technique, Il conviendrait d'utiliser des pneumatiques ou boyau de 25, voir 28 mm. Ce ne serait pas un handicap, car le temps passé à plus de 35kmH est insignifiant, et ces largeurs donneraient un peu plus de confort, ce qui serait largement bénéfique. Quant aux développement 11x34 à l'arrière, il aurait été préférable d'avoir un 16x34, les petites dentures étant parfaitement inutiles.
Coté navigation, Mikael disposait en permanence d'un GPS fixé sur son guidon. Nous avions exactement le même  dans le véhicule, afin de n'avoir pas de distorsion dans les infos. Navigation parfaite, aucune erreur. Mais un grand merci au GPS car sans cela la navigation aurait été un cauchemar de plus, tant il y avait de changement de direction.
Un grand merci à mes équipiers. Tout le monde fut au top. Sans eux, il n'y aurait pas eu de réussite. Une épreuve comme cela nécessite une implication sans faille de chacun. Tout était réuni pour que çà réussisse.
Il va maintenant falloir digérer tout çà, et peut être qu'un jour.... On réécrira une nouvelle page, mais ceci est une autre histoire
 Eric Hamonic

impressionnant !!!

bravos à Mikael et son équipe...

difficile de ne pas avoir des moments de doute dans un tel parcours ...

mais c’était son rêve !

encore bravos et bonne continuation ....

Jean

Félicitations à toute l'équipe, Mikael et suiveurs; avoir réalisé cette course en vélo couché, dans des conditions aussi extrêmes, en fait un véritable exploit.

Je me pose une question: la gestion du sommeil ? combien d'arrêt pour dormir, combien de temps, et est-ce que les 1er qui ont terminé en moins de 2 jours ont pris des pauses "sommeil" ?

Didier31 a écrit:

Je me pose une question: la gestion du sommeil ? combien d'arrêt pour dormir, combien de temps, et est-ce que les 1er qui ont terminé en moins de 2 jours ont pris des pauses "sommeil" ?

 Comme indiqué plus haut, deux arrêts sommeil entre la TS8 et TS9. L'un de 45mn qui s'est avéré être insuffisant; suivi d'un autre de 1h40 qui s'est avéré beaucoup plus profitable. Un petit repos de 20mn a été effectué auparavant à un moment que je ne peux replacer avec exactitude. Bien entendu, chaque arrêt ravitaillement lourd (nourriture chaude) était mis à profit pour se détendre, mais quelques minutes seulement. Car, la plupart du ravitaillement se faisait "en vol". Le véhicule se mettant à hauteur du cycliste et les bidons et/ou la nourriture étant passé au cycliste par le passager avant droit. Cette manoeuvre était autorisée 4 fois par heure.
 Il est évident que les premiers n'ont jamais fait de pause sommeil.
Les équipes organisaient d'ailleurs des relais très courts, d'après des infos que nous avons eu, quelquefois toutes les 20mn, c'est dire si ces cyclistes roulaient "à bloc".
Nous étions très surveillé, par des arbitres qui nous doublaient souvent avec leur voiture. Mais tout le monde a bien respecté le règlement. A ma connaissance, une seule pénalité a été appliquée.

eric a écrit:

 Comme indiqué plus haut, deux arrêts sommeil entre la TS8 et TS9 ....

Merci, et désolé pour la "redite", pourtant j'avais lu ...

eric a écrit:

Les équipes organisaient d'ailleurs des relais très courts ....

Je viens de comprendre    que dans la course par équipe, les différents cyclistes roulaient un après l'autre et non pas ensemble; ce qui m'a trompé, c'est que sur les photos ou vidéos, il me semble, on les voit prendre le départ ensemble (mais c'est sans doute pour le public).

Performance impressionnante, bravo Mickaèl!

et bravo aussi à l'équipe des suiveurs pour qui ce doit être une épreuve également!

bon repos mérité!

Alain