Quand je pédale sous la pluie...

Lors de mon voyage au Cap Nord, j'avais trouvé une astuce pour éviter la flaque sur le ventre :

Régulièrement, j'épongeais avec mon gant en polaire (sans l'ôter), en poussant l'eau vers l'extérieur. S'il ne pleut pas trop fort, ça marche très bien. Bien que la main soit mouillée, je n'ai jamais eu froid. Il suffit que le bras soit bien couvert pour conserver la chaleur.

Philippe

Velosteph a écrit:

: la mare sur le bide, dans le pli de la veste A cela rien ne résiste, même une veste de marin

Avec mon guy cotten ça n'a jamais traversé
Et pourtant vue la position assise du handbike,
la flaque dans le pli de la veste,
j'y avais droit à tous les coups .
Le talon d'Achille c'était plutôt les chaussures et chaussettes.  
Car une fois la chaussette trempée, l'humidité remonte par capillarité.
C'est toute bête mais on y pense pas forcément et mine de rien,
on a vite fait de se retrouver trempé jusqu’à la tête

Mille-pattes a écrit:

Que des petites natures je vous le dis!  

+ 1 aussi, le vélo, c'est mon moyen de transport et bon, la peau, c'est quand même un peu étanche, non ?

Je suis vraiment très content de mes chaussures Gore–tex, ça change vraiment beaucoup la vie, en saison froide, et puis, ce sont mes pompes qui prennent le mieux le pied (quatre Velcro), et donc avec lesquelles j'envoie le plus (c'est assez surprenant d'ailleurs la différence d'efficacité de pédalage avec des chaussures plus molles et plus basses !)... par contre, si la semelle, avec ses campons de 2,5 cm tiendra probablement quelques siècles (on a un peu l'impression de marcher avec des geta, avec ;o), il y a déjà une usure importante au niveau de la cheville, à l'avant, le frottement du Velcro supérieur du coup de pied attaquant à la pliure.
Mais en tout cas, j'ai passé une saison avec les pieds au sec et au chaud.

Faut maintenant que j'en achète une autre paire, pour pouvoir alterner (les vêtements, ne devraient pas être portés tous les jours, il faut alterner et laisser se reposer les matériaux, plus on a de chaussures, plus elles durent longtemps !).

Reste le problème, en cas de très grosse ondée, des paquets de pluie remontés sur l'entrejambe et les coudes par la roue avant, malgré le garde boue; je réfléchi à un système peut être assez rigolo de vareuse avec une sorte de bavette longue à l'arrière ( genre queue de pie) qui se remonterait sur le ventre, assurant par là même l'étanchéité de la fameuse flaque abdominale.

Sinon, vous êtes quelques uns à ne jurer que par Guy Cotten, je veux bien croire que ça soit formidable, mais quel modèle ? ils ont une gamme pléthorique !

Et effectivement, la vision, quand la sauce est épaisse, entre les gouttes devant et la buée dedans, les lunettes, c'est parfois l'enfer, un soir, cet hiver, je suis rentré avec une sorte de pluie à moitié gelée et de grosses rafales de face, c'était assez spécial, j'avais l'impression d'être dans un tunnel avec quelque lumignons de ci de là, de temps en temps, je relevais les lunettes pour voir s'il n'y avait pas un piéton traversant n'importe où quand même ;o).

Ah mais attention, s'li pleut, que ça caille, et que ça dure, j'ai pas dit que j'aimais ;o) !

Mais c'est aussi une des particularités de ce moyen de transport, d'être humble par rapport aux éléments, je n'ai pas le permis de conduire, boire ou conduire, j'ai choisi .

Et puis quand vraiment les conditions sont vraiment terribles, ça fait un truc a raconter au retour ;o), mais j'emporte toujours de quoi me couvrir un peu plus qu'au départ, sauf quand je me couvre le maximum dès le départ ;o).

Pour le haut et le bas, la tenue automne/hiver, pour moi, c'est des vêtements de sécurité, en surcouche : pantalons jaune fluo légers et genre étanches pour le bas et une doudoune assortie, ou un imper itou, avec bandes réfléchissantes de partout, je les prends très larges, mais ce n'est pas du tout respirant, faut pédaler tranquille si on ne veux pas arriver comme au sortir d'un sauna, je trouve en fait que c'est pire en ce moment d'ailleurs, il fait trop frais pour sortir léger et profiter de la pluie comme d'un rafraîchissement dans l'effort... et trop doux pour la tenue d'hiver.

Et quand à la boue, je compatis, pour ma part, ma fourche avant, normalement noire, est toute grisâtre, couleur particules, les mêmes que dans nos poumons.
Je ne perd pas de temps à nettoyer ça trop souvent, ça fait un vernis beuark, comme les sur–vêtements sus–mentionnés qui font une saison de vélotaf sans passer à la machine, et qui finissent par être un peu... ternes, c'est répugnant, c'est pour mettre aux pétrozaures le nez sur leurs scories.

La pluie en VM ça le fait pas mal, à part que j'ai l'impression de me trainer, et que je crève de chaud, donc je suis trempé... de ma propre humidité. à moins de faire 10 km en mode papy.

Pour la chaîne je ne sais pas comment tu fais Magnum, la mienne a 6000 km et elle est rincée... enfin les trajets avec la remorque et les 2 enfants dedans doivent pas aider (+ dénivelé) !

J'appuie sans aucun doute moins fort mais Joël m'a confirmé que la chaîne devait tenir autour des 20 000 bornes sur le VM.

Après, tout dépends également de la chaîne...

Bon, alors là, je vais pédaler sous la pluie cet après-m'... mais comme je suis petit joueur, je serai sur le Brompton et non le couché, dimanche dernier m'a suffit. En plus, la pluie est assez forte par là, chez nous, en Lorraine, Nancy !
En plus, en ville, ça glissouille... surtout sur les pavés de la plus belle place du monde , la place Stanislas
Donc Brompton pour cette nancyclette ! Avec une cape de pluie, sur un chti vélo, comme ça, ça protège bien. Faut vraiment que je trouve qqch d'efficace pour le vc !

https://www.facebook.com/pages/Nancyclette/443700402448131?fref=ts

Nancyclette que je fais habituellement en vc...