BerG Pilier du forum
Messages : 815 Âge : 71 Localisation : Besançon VPH : Sokol, Strada n°72 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Bilan puissance montée/descente Lun 07 Sep 2015, 22:53 | |
| J'ai lu des trucs étranges sur ce fil de discussion.
Considérons une montée-descente de col, même altitude départ/arrivée.
temps de montée tm = d/vm où d distance et vm vitesse de montée temps de descente td = d/vd où vd vitesse en descente
temps total T=(d/vm) + (d/vd) = d*(1/vm + 1/vd) moyenne générale M=2d/T = 2/(1/vm+1/vd)
Après réduction des fractions au même dénominateur M=2vm*vd/(vm+vd) La moyenne n'est donc pas la moyenne des 2 vitesses. C'est juste parce que ce qui compte, c'est l'addition des temps. SI on passait autant de temps à descendre plein pot qu'à monter péniblement, alors là oui, la vitesse moyenne serait la moyenne des vitesses. Mais pour ça faudrait descendre bien plus bas que le point de départ. Sniff, le monde est mal fait !
Dit autrement : imaginez que je grimpe 2 fois moins vite qu'un autre vélo (par exemple moi par rapport à la Vipère). Quand l'autre redescend, il va toujours plus vite qu'en montant. Il met donc moins de 2 fois le temps de montée pour faire l'aller-retour. Au pire Il est déjà redescendu quand j'arrive en haut du col : même avec une vitesse de descente infinie, je ne le rattraperai pas.
Enfin tout ça, c'est pour le cas où les montées puis les descentes sont parcourues à des vitesses constantes. En fait, avec l'élan et les accélérations, le VM peut être efficace sur des parcours avec pas mal de dénivellé, si celui-ci est fractionné en petit morceaux. Je n'ai jamais fait le PBP et je n'ai pas une idée très précise du terrain, mais j'imagine que si Brest était à 5000m d'altitude et que la route monte sans arrêt de Paris à Brest, les VM n'auraient AUCUNE chance de bien figurer. Par contre, avec des successions de montées-descentes avec une amplitude modérée leur aérodynamisme permet d'être efficace si l'élan permet d'arriver en haut des côtes avec une vitesse honorable, disons 15/20 km/h pour faire simple. Je dirais même que le VM est à mes yeux plus sympa en terrain légèrement vallonné que sur de longues séquences rigoureusement plates.
Sur les derniers modèles de VM, plus légers, le moment où la gravité anéantit l'avantage aérodynamique est repoussé bien plus loin, et du coup ça doit être très marrant de doubler des vélos bien plus légers dans des côtes, certes à faible pourcentage, mais côtes quand même. |
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zapilon Accro du forum
Messages : 6892 Âge : 88 Localisation : Flandre F VPH : VK2, A4-AE Schlumpfé, Scorpion FS 26 AE Date d'inscription : 07/09/2007
| Sujet: Re: Bilan puissance montée/descente Mar 08 Sep 2015, 07:37 | |
| bonjour Bernard
Pour tes soirées d'hiver: PBP c'est 1/3 de montées, 1/3 de plat, 1/3 de descentes les montées sont des descentes au retour donc même pente
J'ai l'habitude de dire que sur cette longue randonnée on passe dans les montées 50% du temps pédalé (Vd est souvent en roue libre pour récupérer)
En équation ? |
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ALagrange (Alex) Accro du forum
Messages : 6482 Localisation : 38 VPH : Pelso Brevet & Sokol05 & Bacchetta Corsa Date d'inscription : 11/04/2006
| Sujet: Re: Bilan puissance montée/descente Mar 08 Sep 2015, 08:00 | |
| J'ai eu l'occasion de faire Landerneau Roc'h Trévézel, la plus longue montée de PBP en compagnie de Magnum (avec AE) et Zenedavtri en Milan non assisté. Moi-même je roulais en Bacchetta Corsa. Eh bien j'ai été très souvent derrière le Milan et c'est seulement dans les 2-3 dernier km de la montée que je suis passé devant pour finalement prendre quelques hectomètre à Zenedavtri (alors que lui nous a attendu quelques minutes à Sizun). il y a un tronçon entre le Queff et Sizun qui est justement vallonné et c'était proprement sidérant les vitesses qu'il prenanit et surtout qu'il semblait (car je n'étais plus dans sa roue) en haut des petites montées. Sur ce type de relief l'efficacité du VM me semble excellente. Par contre sur PBP, sur des sections plus profondément vallonnées, j'ai joué au chat et à la souris avec des VM me dépassant dans les descente avec un différentiel important et des VM scotchés dans les remontées une fois l'élan perdu. A noter que le premier arrivé de la vague F est un Milan qui a mis moins de 48h pour boucler PBP 2015. Il s'agit de Hajo Eckstein. Il avait fait 57h30 en 2011 sur un VC. |
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| Sujet: Re: Bilan puissance montée/descente | |
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