Le Catrike Trail de phire

Le panier appartient à la gérance du camping. Il a servi à amener les couscous.

C’est mon millième post sur le forum et cela tombe bien je dois venir au rapport pour mon centmois d’octobre.

Je n’ai pas pu le réaliser avant pour raisons de vacances puis de santé. Dimanche soir j’examine mes options, seuls lundi et mardi sont possibles dans mon emploi du temps.
Après examen de la météo et des vents (on annonce du 50 pour le mardi), je me décide pour lundi.
Vu le sens du vent, pour l’avoir en pleine face au début et dans le dos au retour, il me faut prendre la direction de Compiègne comme le 12 septembre dernier, cf plus haut dans ce post.

Morphée n’est pas gentille avec moi et ne veut pas me prendre dans ses bras une seule seconde.

Nous voilà donc au matin du 29 octobre 2018.

Il ne fait pas très chaud, je prends des vêtements et des gants pour pouvoir parer à différentes situations.

J’embarque mon vélo radio.

Allez hop, pour avoir la pêche Arcade Fire / Everything now.



Un peu de trip-hop ensuite : Archive / Restriction.

Ensuite Chaton / Possible dans un autre genre.



Pour changer un peu de la dernière fois, je décide d’aller constater de visu ce qu’il en est exactement pour cet encorbellement rive gauche dont je vous parlais la dernière fois.







Et bien en y allant doucement, étant descendu du trike, ça passe. Bon il n’y a pas un mn de trop !

J’aime vraiment bien cette portion que j’évitais jusqu’ici. On a des plans d’eau à main droite et l’Oise au loin à gauche.






C’est l’entrée dans Compiègne, l’heure avance,





je pense acheter déjeuner chez un boulanger M.O.F de la Cité Impériale dont je n’ai goûté pour l’instant que les escargots et le pain. Bon il est fermé le lundi. Pas grave, de toute façon il me manque des kilomètres avant de pouvoir faire demi tour, à Choisy au Bac il y a une bonne boulangerie que je sais ouverte le lundi puisque je m’y suis cassé les dents un mercredi. J’y ai repéré aussi un tout nouveau restaurant.

Les bonnes basses de Baxter Dury / Prince of Tears pour se donner du coeur à l’ouvrage et oublier cette faim qui pointe.



Ah tiens un gcum original (ce trottoir est aussi une piste cyclable). J’essaye de passer en restant sur le trike et en poussant avec mes pieds par terre. Comme je le pressentais, ça ne passe pas et la roue droite tombe dans le caniveau.



En me retenant je me déclenche une bonne crampe dans la cuisse, Ô joie. Je me dégage tant bien que mal.
Alors que je prends plusieurs photos de l’objet du délit, je remarque plusieurs gars sur les péniches voisines dont un avec qui me regarde d’une façon bizarre. Passons, je poursuis mon chemin …

Pour rejoindre Choisy au Bac, il faut traverser la Z.I de Compiègne.



Comme le restau susmentionné n’affiche pas de menu à l’extérieur, je me rabats sur la boulangerie.




Joli parking vélo (le boucher est bien aussi, j’en ai déjà parlé. On est lundi.)

Je vais aller manger sur un superbe spot.





On est pas bien là ? décontracté du gland.


L’intelligence du gars qui a pensé à faire comme ça !



Je repars Génération(s) éperdue(s) / Tribute to Yves Simon (musique dans le lien) dans les oreilles.



Quel bel encorbellement !

Je sens bien la différence avec l’aller, où je commençais à peiner en fin de parcours, vive le vent dans le dos !

C’est comme si je portais une cape de zibeline

Maintenant c’est au tour de  Feu! Chatterton / Ici le Jour ( a tout enseveli)



Je prends une variante, qui me permet d’éviter l’encorbellement étroit de l’aller et de découvrir une portion de voie verte qui m’est inconnue.

Ça commence mal, on est dans la pierraille, ça n’avance pas. C’est même scandaleux je trouve d’oser appeler ça une voie verte.



Le calvaire prend fin au niveau du téléski nautique.



Il faut traverser ensuite une petite Z.A. Le paysage n’est pas sympa mais c’est tranquille. Puis une petite route très jolie, des chevaux qui batifolent.





Je passe devant le crématorium de Saint Sauveur, que je n’avais jamais vu. J’y reviendrai sans doute un jour, pas à vélo et dans des circonstances moins heureuses.

Je m’arrête à Verberie dans un troquet/presse/tabac pour me boire un café et refaire le plein du bidon. Les piliers et la patronne sont sympas.


Spéciale dédicace à Magnum et Arnaud.Sivert

Changement de B.O avec Orelsan / La fête est finie



Entre Moru et Pont Sainte Maxence, c’est cette partie de la Trans’Oise que j’adore.


Pour finir Recomposed by Max Richter : Vivaldi, The Four Seasons (disque 2) pour adopter un rythme plus cool sur la fin.



Je fais des ronds dans le béton à Verneuil en Halatte pour être sur d’avoir mon quota.

Voilà c’est fini. J’ai validé mon système AROD (t-shirt ML plus un zilet ML) par ce temps froid. J’en étais déjà très content l’été sous la canicule.
Gloire à toi,  Ô Pascalambic, avant garde éclairée (par unes dynamo SON) des collapsonautes dissonants cognitifs.

Bilan :  103 km 648 D+ 15,18 km/h moyenne générale moyenne roulée (sans décompter les arrêts boulange et café).

Pas trop fatigué mais les jambes bien dures. Sans le centmois, je n’aurai pas fait cette sortie, alors merci.

J'ai lu tout le post, scotché Je suis de Creil, moi aussi, j'y suis né. Je suis parti depuis 30 ans mais ces noms de patelins et de nombreuses photos m'évoquent plein de trucs qui ne datent pas d'hier mais qu'on n'oublie pas. Des souvenirs d'une jeunesse insouciante durant laquelle le vélo familial, routier de 17kg de récupération, était mon seul moyen de transport puisque mes parents avaient décrété que la mobylette c'était trop dangereux. Merci à eux. J'ai sillonné le coin avec une prédilection pour les bords de l'Oise. La dernière fois que j'ai mis les pieds à Creil ne m'a pas donné envie d'y revenir. C'est comme ça.

Ca a l'air plutôt sympa, le trike. Je n'ai jamais essayé ce genre d'engin et je regrette d'avoir dû décliner l'invitation de Didier33 de se rencontrer demain au guidon de nos véhicules (on ne sait même plus comment appeler ça, quand comme moi on n'y connait rien ) respectifs, mais tes récits affutent ma curiosité. Continue de nous en régaler

Fred

fregate33 a écrit:

J'ai lu tout le post, scotché    Je suis de Creil, moi aussi, j'y suis né. Je suis parti depuis 30 ans (...) J'ai sillonné le coin avec une prédilection pour les bords de l'Oise. La dernière fois que j'ai mis les pieds à Creil ne m'a pas donné envie d'y revenir. C'est comme ça.

Je peux comprendre,la ville a beaucoup décliné.

fregate33 a écrit:

(...)mais tes récits affutent ma curiosité. Continue de nous en régaler

Fred

Merci.
Je vais essayer ....

J’ai toujours plaisir à lire tes récits de balade parsemés de haïkus. Les paysages de par-là me rappellent à chaque fois un livre de photographie que je reprends souvent, « Un hiver d’Oise ».

Et c’t’orange tout le temps !

Merci Ukiyo.
Ceux sont notamment tes commentaires qui m'aident à écrire (c'est quand même un peu de boulot).
Je te souhaite autant de plaisir avec ton trike.

C'est quoi ce bouquin ? Tu as des affinités particulières avec l'Oise ?

Le orange est ma couleur préférée et là il est très reussi.

Pas de lien particulier avec l'Oise, j'aime beaucoup le travail du photographe, Thierry Girard, depuis très longtemps.

Ces minuscules poèmes vont très bien intercalés dans un texte ou un récit, c'est là où ils sont souvent le mieux utilisés. Je ne t'apprends rien .

J'adore l'orange Catrike !

Pour le plaisir, c'est plutôt bien parti par ici. Paysages peu spectaculaires, grandes plaines un peu vallonnées, grands ciels...

phire a écrit:

Le orange est ma couleur préférée et là il est très reussi.

Tiens mon neveu moi aussi j'aime l'Orange regarde le maillot
avec lequel je courais .Bises ton tonton

Avec un maillot comme celui là, tu es à la pointe

J'affectionne aussi de lire cette poésie de quelques mots qui se suffisent à eux même.

Dimanche dernier, un petit aller chez Pascalambic pour essayer le trike dans la remorque et finir d'aménager icelle.

25 km dans le petit matin frais.

Je suis allé faire la reconnaissance de la VéloriOise n°4 : 4 jours, 3 nuits au camping, 270 km.

Cela fut très agréable.

Toutes les photos : http://photos.lesrenards.info/index.php?/category/RecoVeloriOIse2019

Je suis actuellement en voyage, je suis chez les Panardos et repart demain pour rentrer chez moi.

Grace à la célèbre méthode figolu de rouedevélo, j'ai pu battre mon record de distance sur une journée (et en mode chargé) : 163 km

J'ai effectué une moitié des parcours de la 10ième Vélorizon normande.

Je raconte et poste mes photos ici : http://photos.lesrenards.info/index.php?/category/PanardosMai2019

N'hésitez pas à me faire des retours sur le fond et sur la forme.

Citation :

Entre Seine et falaises
Euphorie des endorphines
Pédale, Pédale

Citation :

Petite route tranquille
Immensités jaunes
Le vent de face

On est  le premier du mois, la météo est excellente (contrairement à la suite de la semaine), je n’ai pas envie d’attendre la toute fin du mois comme en mai, une visite de la maison est prévue et mon agent immobilier ne veut pas m’avoir dans ses pattes, bref je n’ai que des bonnes raisons pour aller faire mon Centmois.

La veille j’ai tracé à grosses mailles un itinéraire sur brouter, mais je ne m’oblige à rien.

À 6h20, je suis parti direction Montataire via la passerelle Nelson Mandela. Le soleil se lève sur un miroir d’Oise.


Le temps  est idéal : il fait frais ce qu’il faut.

J’ai la banane
en tête et sur mon visage.

Je longe le terrain pour rejoindre le Parc Urbain du Prieuré. La traversée de Montataire est toujours un plaisir, la nature en cœur de ville.
Une légère brume s’élève du plan d’eau.


Je rejoins Cramoisy via un chemin à travers bois.
Arrivé en contrebas du cimetière, j’aurai pu prendre le petit coup de cul et voir l’expo Usimages mais je connais déjà. Je traverse le village en direction de Maysel que j’esquive direction Messie.

Avant Rousseloye,une belle brume au-dessus d’un champ.


Dans la côte, je gère mal mon changement de plateau et je déraille. Dommage, j’avais l’impression d’avoir mon PR dans les jambes.

Je suis décidé à aller voir les distributeurs de “Bio pour tous”. Le maire de Rousseloye est agriculteur bio (en majorité carottes, oignons, pdt) et travaillait pour la grande distribution. Il veut sortir au maximum de ce système, d’où l’installation de 400 (quatre cents ! à Rousseloye !) distributeurs de légumes (bon, payés en partie par nos impôts via une subvention du conseil départemental). Il est aussi nouvellement fournisseur du merveilleux supermarché coopératif dont je suis membre.

Je ne pourrai voir de près, l’accès est fermé.

Je reprends la route, direction Cambronne-lès-Clermont.

Par gourmandise je prends la descente vers Ansacq avec sa belle épingle à cheveux et remonte aussitôt vers Auvillers (très belle ferme).

Je rejoins la D929 (Clermont-Mouy) que je quitte juste après la Cible Clermontoise pour traverser la forêt de Hez-Froidmont sur la route Condé.
Au carrefour de la Maison Forestière du Magasin, je choisis d’emprunter la côte de l’Escargot pour rejoindre la Neuville-en-Hez. La descente est très agréable, le revêtement parfait.

Arrêts au chêne Saint Louis et à la fontaine/lavoir.




Là je commets une erreur de navigation par rapport au planifié et rejoins Litz (il y a très longtemps lors d’une balade avec soeur, j’y avais cassé la selle de mon VD, 10 km en danseuse du coup). J’y découvre qu’il y eut un Hôpital d’évacuation en 1918.

Autre découverte Wariville, sa magnifique ferme et son prieuré.


En direction de Rémérangles, je traverse un champ d’éoliennes.




La petite église y est très belle. Je félicite le jardinier municipal pour la qualité de son travail.

J’arrive à Le Fay-Saint-Quentin en même temps qu’une boulangère ambulante venue de Beauvais. Cela tombe bien, j'ai une petite faim.

À Feuquerolle, je vire direction Bresles, que je connais un peu pour y avoir organisé une vélorizon (le camping est super).

La ville a été joliment rénovée. Un express à la terrasse du Café de la Mairie. Depuis un certain temps, il commence à faire très chaud au soleil.
Je reprends la route vers Bailleul sur Thérain puis Villers Saint Sépulcre.

À Berthecourt, mon instinct me trompe et au lieu d’aller vers Mouy, je rejoins Noailles.

Je ramènerai bien  des spécialités de la charcuterie Tamion (qui a obtenu des médailles pour son boudin à l’oignon, son saucisson à l’ail), mais au vu de la chaleur, la patronne me le déconseille. Elle me suggère de l’appeler la veille la prochaine fois pour qu'elle me prépare des bouteilles de glace. Je vais enfin pouvoir goûter leurs spécialités, cela risque d’être ma prochaine balade !

Cauvigny, Ully Saint-Georges s'enchaînent.

Entre Blaincourt-les-Précy et Précy-sur-Oise je croise un cyclo-campeur.

En direction de Villers-sous-Saint-Leu, je déroge à mon traditionnel itinéraire en suivant un itinéraire vélo.
Saint-Leu-d’Esserent puis Saint-Maximin. Dans la zone commerciale, j’en profite pour faire quelques courses à la Biocoop.
Il ne me reste plus qu’à descendre vers la maison.

Bilan ? 109,9 km en 6h40 de roulage. 701m de D+ 4PR
Je suis très satisfait de cette sortie, j’ai eu de bonnes sensations tout du long (l’impression d’avoir un moteur alors que je n’ai qu’un VAG VAM) et je suis frais (façon de parler, il faisait très chaud et j’ai très soif) à la fin. Pas de  mal de jambes dans les escaliers chez moi contrairement à après le Centmois de mai.
J’ai roulé sans contrainte (mis à part le minimum du 100), sans me focaliser sur ma moyenne.
Le vélo étant propice à la réflexion j’ai décidé d’organiser une dernière VéloriOise, les 27 et 28 août. Le camp de base devrait être à Attichy.
L’Oise à vélo c’est du bonheur en barre.






(*) normal d’adorer Philippe Katerine, il a quand même fait ce clip :

J’adore le décalage de katerine Philou
Beau reportage, phire……

L’année dernière au camping à Attichy, il voulait recevoir gratuitement les velomobiles "tour picardie"
Ce n’est déjà pas cher, alors gratuit, c'est un peu exagérer.

j’ai bloqué ce Week end de vélorizons Oise……
moi qui pensais ne pas en faire du tout de velorizon cette année, merci phire

Y a quand même une grosse lacune dans ce récit : l’absence du Trail orange sur les photos. Autant ça n’a souvent aucun intérêt de voir le vélo dans les histoires, autant, je sais pas pourquoi, j’ai toujours adoré voir cette bécane !

Spéciale dédicace à JimmyP





Viens à la VéloriOise, tu le verras en vrai !

idem pour moi Arnaud, ça m'en fera au moins une.

Houlà, prévoir à 2 mois 1/2...

Lever relativement tôt au camping d'Attichy.
Yvon a la gentillesse de finir son café pour moi.
Aux revoirs avec Yvon, Maurice, Alain, Martine et Patrick. Janvier dort encore.
À 8h40 c'est le départ pour un centmois encore une fois en mode cyclo-camping.
Au départ, c'est la même chose que la veille lors de la VéloriOise 2021.
Tranquille jusqu'à la Vache Noire. Dans la côte du même nom j'établis mon PR (bizarre la veille j'étais beaucoup moins chargé).
Je fais un détour pour saluer virtuellement Christian et Marie-Jo.
Puis direction Longpont où je me souviens d'un très lointain (au siècle dernier) week-end CCI.

La route de Corcy (son étang, son église) est très agréable.


J'arrive à Villers-Cotterêts et, oh joie, mon étape préféreé dans la cité d'Alexandre Dumas est ouverte : je me régale de mes traditionnelles pâtes aux pétoncles à la Pasta di Mama (et c'est sans foute la dernière fois, il peu probable que je roule à nouveau par ici).

Je repars, après ce frugal repas, je sais que c'est facile jusque chez moi par la vallée de l'Automne puis celle de l'Oise.
Mais, distrait par un coup de fil de mon fils, je dévie un tantinet : je me retrouve à monter vers Nery.
Du coup, je dois traverser un plateau avec un bon vent de face et ne peux même pas profiter de la descente vers Saintines (pour retrouver l'itinéraire prévu) : c'est à 20%, plein de mousse et un dos d'âne tout les 50m !! C'est censé être une voie verte !! (Vive la France !)
Je peux terminer tranquillement, 108 km, mission accomplie.




j'espère que JimmyP sera content