Diagonale Dunkerque - Hendaye du 20 au 23 juin 2016

Le bonheur chez Rodolphe ce matin

Je lui avais passé un message: un jour de pluie, un jour de vent, un jour de canicule, mais demain le paradis

Son sms de ce matin : le paradis, je confirme, merci.

Chapeau ! Le Bonheur est dans le pré trike.

@mib54

Je pense que oui,

Va voir ici
http://diagonales.homelinux.net/adf/?page=600&menu=6

Sinon envoi un mail a l'adt:
http://diagonales.homelinux.net/adf/index.php

Daniel

Ma petite vidéo du dernier jour:

bonsoir Didier
je n'arrive pas a ouvrir ta vidéo !!!!!!
es ce que il y a que moi ?

ou en est Rodolphe ,

+1

Je confirme aussi pour la vidéo, même en passant en direct par Dailymotion on a que le son ...

@ Nono78: diagonale réussie hier soir, les messages de félicitations ne manquent pas !!!

Message à Maître Rod: lors de ton compte rendu, tu me diras ce que tu, vous, avez pensé de la voie verte de Barbezieux et si vous l'avez empruntée sur toute sa longueur
Merci.
Sympa ta vidéo, Didier, ça fonctionne bien avec Dayli

Pour la vidéo vous avez encore des problèmes?
Ca marche bien sur mon PC mais aussi sur celui de Laurence.
Il faut peut-être insister ou bien vous avez peut-être des mises à jour à faire...

Ce aprèm j'ai fait une mise à jour de Flash Player par exemple.

ici ça marche.

ici ça ne marche pas!

DIDIER , j'ai réussi sur Dailymotion , super !!!!
on vois un Rodolphe en pleine forme accompagner de ces amis vélos droit ..;




FÉLICITATION A TOI MASTEROD

Beaucoup moins de pression que sur le PBP!!!!!!!!!!!!!!
a bientôt
Bruno

bravo Masterod, votre équipe au paradis
nul doute que tu ne vas pas en rester là

@didier33
ici ça marche, le son et l'image !! tu es super reporter  
et voilà tu peux continuer à épingler tes rencontres "saristes", quelle chance d'habiter proche d'une diagonale  :!

Bravo à toi Rodolphe, ainsi qu'à tes accompagnateurs. Vous avez réalisé une belle performance. je ne doutais pas de ta réussite en trike, vu comment tu as roulé au BRM 200 de Nyons.
Ch'kik

bien rentrés à Albertville (pas en vélo Alex!!)

Merci de nous avoir suivi, de tous vos chaleureux commentaires et félicitations, et merci à ceux qui sont venus partager un bout de route avec nous.

Je m'excuse du peu de messages envoyés qui ont pu frustrer certains; essayer de faire un suivi lorsque l'on est en groupe n'est pas chose simple; l'idée de base était bonne mais la réalisation fut bien plus compliquée que je l'avais imaginé: d'où une "solution" radicale!

maintenant, je vous dois bien un compte-rendu de ce périple. Il sera fait demain car ce soir, je vais aller faire dormir les yeux!!

Il fallait être un peu fou (ou inconscient !) pour avoir un tel projet en tête.

Mais voilà ce qui me fait avancer : les objectifs ! Un objectif dont la barre est trop basse n’a pas de saveur lorsqu’il est réalisé et inversement si la barre est infranchissable, la motivation ne peut être trouvée !

Là, la barre était certes haute mais pas infranchissable : alors voilà la naissance du projet !

Comme l’an dernier sur le PBP, il y a eu des moments difficiles. Ce matin lorsque je passais de la pommade sur ma peau abimée par la pluie ou le soleil, je me remémorais furtivement ces moments-là. Mais sont-ils importants ?

Pour avancer nous n’en n’avons pas besoin, juste pour progresser et parfaire nos erreurs. C’est tout.

Ce qui restera se sont les rencontres tellement chaleureuses tout au long du parcours, de Dunkerque avec Zapilon et son fils, Cyclaudax, Pat16, Didier33 et Bernard le sariste en VD sur la route ou encore la police nous escortant à Hendaye pour nous mener du commissariat à l’hôtel Santiago.

Mes trois compagnons de route n’avaient jamais effectué une diagonale en croisant autant de monde ; ceci grâce à vous, merci.

Des quatre journées, laquelle mettre le plus en avant ? Elles ont toutes leurs lots de bonheur ou de difficultés ! La pluie est-elle plus difficilement supportable que le puissant soleil ? Parfois les routes de Charente s’apparentaient à des routes de Californie en pleine canicule !! Nous en regrettions presque le crachin (voir plus !) du départ !!

L’avantage indéniable du trike est de pouvoir plus profiter des paysages : nous n’avons pas à nous soucier des problèmes d’équilibre de la machine !! Cela a permis d’accumuler de nombreux souvenirs visuels: comme par exemple un sanglier courant dans un champ à côté de la route, la demeure somptueuse des Pernot Ricard, la traversée des 3 fleuves du parcours, la mer à St Jean de Luz, les éoliennes qui ne sont pas vraiment rassurantes pour un cycliste…

Certes, il faut pédaler, maintenir une moyenne, tenter de respecter nos délais (là on a été très mauvais !), mais il faut toujours garder à l’esprit la notion de randonnée et de plaisir.

Rétrospectivement, les petits plaisirs ont été nombreux : les arrêts toutes les 3 heures environ dans une boulangerie ou un café, le trike qui ressemble à une horloge, mes compagnons de route exceptionnels, une organisation à faire pâlir les écuries de F1 ou encore le bonheur de voir la carte de France défiler!

Les LD sont faites de petits plaisirs : à nous de les mémoriser et d’avancer grâce à eux. Parfois un grain de sable peut prendre des proportions inconsidérées, c’est alors à ces petits plaisirs qu’il faut alors se raccrocher !

Je ne sais pas si je retenterai une telle aventure : peut-être aurai-je peur de ne pas revivre un tel bonheur ?

De toute façon, je reste convaincu que quiconque peut avoir des objectifs lui correspondant : il suffit de bien s’autoévaluer pour ressentir bonheur et satisfaction personnel.

merci à tous, aux rencontres formidables, à Alex et Daniel80 pour le suivi et la météo et à mes formidables compagnons de route
vive les diagonales!!

J1: Dunkerque-Hendaye

Après être allé voir la mer le dimanche soir, nous retournons à l'hôtel "l'hirondelle" (que je recommande fortement)

Le matin, comme annoncé, il pleut! la journée ne s'annonce pas sous des bons hospices!
Vêtements de pluie préconisé!

Nous considérerions cette étape comme l'une des plus difficiles: en peu moins de 300 kms mais beaucoup de relief! En plus, il va falloir jouer avec la pluie et surtout un fort vent contraire!

Vers 5h45, nous partons pour le commissariat; nous y retrouvons Zapilon et son fils; beaucoup de bonheur. Ils nous accompagneront un morceau de chemin.
Après un pointage au commissariat, les encouragements et les quelques photos, nous filons vers Bergues puis St Omer.
La pluie et le vent sont là mais le relief assez plat et roulant.

Après St Omer la circulation devient dense, les camions nombreux. Nous avons hâte d'arriver à St Martin d'Hardighem pour prendre un axe moins fréquenté; là, première petite pause.

Les petites bosses vers St Rémy au bois voient la première crevaison (roue arrière, à l'avant il n'y a pas assez de piment!) sous un park d'éolienne: je suis impressionné par le bruit émis et pourtant peu d'entre elles étaient en service: les éoliennes, un mal pour un bien?

Vers Gaillefontaine nous retrouvons notre terrain fétiche: les bosses un peu plus sévères qui mènent à Lyons. Nous ne regardons plus le retard accumulé durant ce trajet: le vent a fait son travail de sape! Nous n'avons qu'un objectif: arriver à l'hôtel pour prendre une douche (elle arrivera vers 24h00 soit avec 3h30 de retard!!!)

Deuxième crevaison en montant vers Lyons: la pluie augmente le risque, nous le savons tous.

Dans ma tête Les Andelys correspondent à une sorte de sortie du tunnel; même s'il reste encore du dénivelé, la motivation revient; la pluie, elle, est toujours présente! Nous sommes trempés! L'inconvénient du Gore Tex est de ne pas être respirant (et pour cause!); du coup l'humidité intérieur me gène plus que la pluie tombante. Je ressent des zones d'irritation: danger pour la suite!

Dans la descente sur Evreux, je suis obligé de quitté mes lunettes: nous ne voyons pas grand chose avec la pluie et la nuit noire .

A Evreux, François nous amène directement à notre couchage; douche, un petit repas rapide dans la chambre avec quelques victuailles achetés en route. Nous sommes heureux de quitter nous vêtements humides

il est passé minuit, demain départ à 5h00 pour plus de 300 kms! Mais cette journée dantesque est passée!!

J2: Evreux-Châtellerault

Voilà l'étape la plus longue des 4 jours avec plus de 300 kms à effectuer.

La veille, nous avions traverser la Seine, aujourd'hui l'objectif c'est la Loire!

Même si le réveil est rude, les quelques heures de confort et de chaleur ont fait du bien.
Seuls bémols: les affaires de la veille, mouillés, ont terriblement augmenté le poids des sacoches et il me faut mettre des pansements aux endroits rendus sensibles.

Le temps est gris, sans pluie, mais le vent est toujours là; durant quasiment toute la journée le crachin succédera à des périodes de pluie entre des épisodes secs.
Je suis inquiet: les affaires de la veille sont trempées et il ne faudrait pas que la deuxième (et dernière) tenue subisse le même sort (il n'en sera rien heureusement)

A Senonches, les souvenirs du PBP reviennent; nous passons devant un grand bâtiment blanc qui me rappelle des souvenirs.
Je cherche à me procurer un tube "d'homéo plasmine" mais la pharmacie de Senonches n'est pas encore ouverte.

Le matin, nous avions déjà perdu bêtement 15 minutes en partant en retard; nous ne les reverrons pas, bien au contraire!

La Loupe, Chassant, Luigny... le début du parcours est assez casse pates, mais nous savons qu'en rejoignant la vallée de la Loire, le tracés évoluera.

Bien avant Langeais, Cyclaudax nous attend; c'est super; il nous guidera et nous accompagnera en sariste averti

La Loire est traversée à Langeais suivie rapidement par l'Indre et la Vienne.

La longue ligne droite entre L'Ile Bouchard et Châtellerault est interminable; pourtant toute plate, la longueur de la journée et le manque d'habitude de ce type de route en font un vrai calvaire

Mais deux points positifs viennent égailler cette fin de journée (ponctuée avec 2h30 de retard sur notre horaire!):
- nous arrivons à la limite de la perturbation: demain il fera beau
- je ne ressent aucune douleur particulière

A l'hôtel, il nous faudra laisser les vélos dehors, bien cachés et attachés et après une bonne douche et des soins nécessaires au bonhomme, je n'ai pas besoin de berceuse!!

J3: Châtellerault-Libourne

journée de grosse chaleur

Supporter la pluie ou le soleil n'est pas forcément une grosse contrainte; ce qu'il est par contre, c'est d'avoir presque froid un jour et suffoquer de chaleur le lendemain: comment s'adapter à des contrastes aussi importants en aussi peu de temps?

La journée avait bien commencé: départ à l'heure, bonne clarté en traversant Châtellerault (heureusement car j'avais cassé la veille mon support d'éclairage avant!), respect de nos délais les premières heures et ce n'est pas la brume des champs aux alentours qui allait nous démoraliser! Et puis les deux grosses journées étaient passées, aujourd'hui, c'est une "petite" étape qui nous attend: nous avons le baume au cœur!

De Châtellerault, les kilomètres défilent: Gençay,  Civray, Aigre...et la température monte!!
Du bonheur de rouler le matin "au frais" nous commençons à souffrir sous les casques!

Certes, pour murir et faire du bon cognac, le raisin a besoin de soleil, mais ce n'est pas par ce que nous passons devant la demeure (somptueuse) des Pernot Ricard qu'il doit cogner aussi fort qu'à Marseille!!

Avant Ruffec, Pat16 nous a rejoint; il nous accompagnera jusqu'à Barbezieux, ce qui lui fera faire une boucle de plus de 200 kms: bravo et merci.

Grace à sa connaissance de la région, il nous fait arrêter près d'une fontaine: on se rafraichit à l'ombre, on s'asperge d'eau, on essaye de faire baisser un peu la température de la cocotte-minute par tous les moyens! Pat16 nous facilitera également la traversée de Ruffec, en travaux. Super

La Charente est magnifique, mais vraiment la chaleur rendra sa traversée pénible. La chaleur, l'accumulation des efforts et une alimentation "spartiate" ont fait des dégâts: l'un de nous n'a plus de jus; Libourne sera une vraie délivrance pour lui!

A Barbezieux, Pat16, avant de nous quitter, nous indique une boulangerie avant le début de la piste cyclable: cet arrêt n'est pas programmé mais chacun est heureux de faire une pause bien salutaire!

La piste cyclable est annoncée en mauvaise état; François se mettra environ à 15 mètres devant mois pour m'indiquer les racines et me donner le bon positionnement pour les passer plus facilement; nous la prendrons jusque Clérac comme prévu; l'allure est restée bonne.

Il reste alors à nous laisser glisser (avec quelques bosses quand même!!) jusqu'à Libourne. Nous n'accusons "que" 2h00 de retard.
Il est encore assez tôt pour aller manger une bonne entrecôte qui nous remettra en selle pour le lendemain.

Physiquement, je finis cette journée "la fleur au fusil!" J'en suis surpris; de bonne augure pour la J4 (à suivre!!)

J4: Libourne-Hendaye

bon, je n'ai rien contre les Landes, mais quand même: le gars des ponts et chaussées a du se faire eng...de faire des petits virages tous les 20 kilomètres!!

la nuit a été délicate: par 2 fois je me suis réveillé avec de forte douleurs aux genoux: la fatigue est bien là!

La sortie de Libourne est impériale: François est un maître dans l'art de nous mettre sur les bonnes routes: il le prouve encore ce matin de façon magistrale.

Nous avions décidé ce matin là de partir 1/2 heure plus tôt

Après la Dordogne à Libourne, voilà la Garonne à Portet: les 3 fleuves sont maintenant traversée (Seine-Loire-Garonne): on approche de l'écurie!!

Ce matin, ce sera l'heure de nouvelle et très sympathiques rencontres: Bernard, le responsable des saristes et Didier33.
Didier, tu peux déposer un CV à "Grand Reporter"!

Après une pause à Cabanac où tout le monde fera plus connaissance, les routes ennuyeuses commencent (pour nous, habitués à des paysages plus accrocheurs!)

Je commence à avoir des douleurs à la hanche gauche et sous le pied droit: cette journée ne ressemblera pas à la veille!

les longues lignes droites sont démoralisantes: étant devant un petit moment, je vois une voiture blanche au loin et je la crois arrêtée; en fait, elle nous croisera quelques minutes après: elle roulait belle et bien!!

En parallèle, je commence à avoir vraiment sommeil; il me faut de l'énergie pour rester éveiller mais bientôt voilà Labouheyre est sa pause programmée: elle est accueillie les bras ouverts!

Nous longeons durant des interminables kilomètres l'autoroute A 63 et ses camions incalculables; parfois l'un d'eux nous klaxonnent: nous sortons alors de notre léthargie!

L'arrivée sur Bayonne demande toute notre attention: la circulation est très dense (nous resterons sur la route au détriment de la piste cyclable de la corniche). Il serait vraiment bête d'avoir un pépin maintenant; il est un peu plus de 18h00 et la sortie au travail!

De Bayonne à Hendaye, la circulation ne nous abandonnera pas; il doit y avoir une énorme concentration de population. Parfois nous nous faisons entendre comme contre ce camping-car espagnole stationné sur la bande cycliste pour aller chercher du pain (pas rare!)

Il nous faut pointer avant 21h55: pas de panique, nous avons environ 1h 1/2 de marge
Suffisamment pour s'arrêter sur la Nivelle, voir la mer à St Jean de Luz ou encore longer la corniche jusqu'Hendaye.

Là les derniers kilomètres sont tendus: il faut être attentif à tous: un gamin courant derrière un ballon, des chiens voulant traverser la piste cyclable pendant notre passage... Nous jouons des vocalises!!

Le tracés pour rejoindre le commissariat est jalonné de bosses parfois très sévères.

Il nous faut batailler une dernière fois à l'interphone du commissariat où on nous demande de repasser...demain à partir de 9h00!!

mais voilà, le dernier tampon est finalement apposé et nous pouvons ouvrir une bouteille à l'hôtel pour fêter la St Rodolphe et surtout le succès de cette aventure!!

Hi ! Hi ! Quelle sera la prochaine ?
Encore une fois : bravo !... ... et quelles belles aventure et réussite de l'avoir réalisée à 4 !

masterod73 a écrit:

Didier, tu peux déposer un CV à "Grand Reporter"!

Je ne crois pas que je serais engagé au vu de mes productions habituelles
D'abord, avec un mètre soixante cinq, c'est un peu court pour être un grand quelque chose,
ensuite, parce que c'est un vrai métier dont je n'ai pas les compétences

Par contre, je n'ai toujours pas compris ce qu'était un "sariste"

Un partisan du retour de la lignée de Nicolas Il  sur le trône de la grande Russie

Un Sariste

Merci Casimir