2*520 km en 2*3 jours

Il y a deux ans, je traversais la France avec de grosses et lourdes sacoches sur mon enclume de M5 en faisant des étapes de 120-160 km par jour et 20-22 km/h de moyenne. J'avais douze jours pour faire 1.500 km. Un soir, deux jeunes hommes sont arrivés à l'étape deux heures après moi sur des vélos de course avec pour seuls bagages une carte de crédit et une brosse à dents. Ils avaient également 1.500 km à faire, mais en une semaine !

Depuis ce jour, je me dis que je devrais essayer la même chose : vélo efficient, bagages réduits au minimum, logement en chambre d'hôtes.

Maintenant que j'ai le Schlitter, je tente le coup cet été. Je pars dimanche en début d'après-midi. Arrivée mardi soir. Une semaine sur place. Trois jours retour.

J'espère que tout ira bien. Si j'ai de quoi manger correctement toute la journée et que je discipline le pédalage, j'espère pouvoir tenir 8h à 25 km/h, chose que je n'ai jamais faite.

J'ai réservé les chambres d'hôtes et je n'ai pas d'assistance, donc je n'ai pas droit à l'erreur...

Bonne route

quel est ton parcours des fois qu'une halte impromptue s'impose?

Velove a écrit:

Un soir, deux jeunes hommes sont arrivés à l'étape deux heures après moi sur des vélos de course avec pour seuls bagages une carte de crédit et une brosse à dents. Ils avaient également 1.500 km à faire, mais en une semaine !

Ton histoire me rappelle la rencontre que j'ai fait il y a qqs années sur la velodyssé .
En velocamping , bagage et même remorque  , je suis tombé sur 2 jeunes anglais de 20 ans  qui traversait la France en 4 jours sur 2 vieux biclou pour rejoindre un pote qui était parti d’Angleterre . Destination  Biarritz .

Il n'y avait plus de place dans la voiture , il sont aller dans une déchetterie en UK récupérer 2 vélos  , qqs vêtements et hop 250 bornes par jours .
Les vélos n’étaient même pas a leur taille , ils étaient perclus de douleurs....

Sinon , depuis quelques temps , je teste aussi le bikepacking em mode leger .
Pour eviter les reservations a l'avance  , je lorgne en ce moment sur un bivy comme celui la  . juste  500 g en plus
Et mieux qu'une couverture de survie enveloppante .

Bon périple !
On suppose que tu va rouler dans ta région

Un adepte du voyage ultra-léger..

On pourrait lancer..le post... V.U.L ( vélocouchistes ultra-léger )

cette forme de voyage ultra légère est bien pour une ou deux étapes et je te souhaite bonne route.

Au delà de 3-4 étapes, quelques affaires de rechange et un peu d'équipement sont bienvenus et on peut toujours voyager vite et loin avec 7-8 kgs de bagages en gardant le plaisir de conduite d'un vélo léger.

En voyageant hors saison, on peut en plus passer de réserver et trouver rapidement grace au smartphone une chambre d'hôte un gite d'étape ou autre logement en dur. Cela permet de s'arreter ou on veut et avant de se faire mal, de modifier son itinéraire...

Bonnes vacances à tous

J'ai pratiqué ce genre il y a quelques années, avec mon Corsa .
Un impératif des sacoches légères, j'en ai un exemple sous les yeux , tribord sacoche verte un réchaud + popote , classique mais de qualité , bâbord sacoche rouge Hamac Henessy Survivor  1570 p (il y avait une promo cet hivers ;-)) ) et duvet Snugpack sleeper lite extrème -7° 1600g
Moins de 5 kg par sacoche .

Quand je roule tard sans trouver d'hôtel à portée de ma bourse, pas de problème surtout si il fait déjà nuit , j'accroche le Hamac , avantage je ne me soucis pas du sol , et si il a plut toute la nuit, il sera quand même sec le lendemain, il n'y aura que le toit mouillé que j'accrocherais sur la sacoche.
La moustiquaire intégrée me protège, et si il commence à faire frsiquet j'accroche sur la moustiquaire la protection en silnylon , avec un gros trou pour respirer .
Pour manger idem inutile de se piquer les fesses je mange assis dans mon hamac , temps de montage , 5 mn . confort ****
Le survivor est camouflé, je peux quasiment m'offrir une grasse matinée , sans trop risquer d'être dérangé .



 
Photographie Renard51  de mon Backpacker (879 g) monté dans un camping, il n'y a qu'une seule fois qu'un camping Catalan m'a interdit le hamac, par crainte que je n'étrangle des enfants    

La configuration décrite n'a pas vocation d'être ultra légère, il est facile de trouver plus léger aussi bien en Hamac que en duvet , c'est juste une version "bétonnée" , même en saison estivale, en altitude on peut faire une hypothermie, journée sous la pluie +  nuit fraîche (vécu).

Merci pour vos encouragements.

Bilan de l'aller :


1. Le bonhomme : pas de problème pour pédaler 8-9 heures par jour voire plus. 'Suffit de grignoter tout le temps des barres de céréales (beûrk mais trouvables partout) tout en roulant et on évite l'hypoglycémie qui tue.

2. Le vélo : super efficient, le SE ! En appuyant à peine sur les pédales, je tenais une moyenne de 25 km/h les doigts dans le nez. Le gros vent dans le dos a aidé... Le seul problème technique : j'avais omis de remplacer plaquettes (AV) et gommes (AR) de freins : heureusement que ce n'est que les 20 derniers km que je ne freinais plus qu'à l'arrière et encore très faiblement.

Remarque sur l'équipement : j'avais concocté un itinéraire automatiquement par google maps option vélo puis un peu modifié, puis exporté en gpx puis mis dans mon gps TwoNav Ultra : pas terrible comme idée. Il vaut mieux laisser le TwoNav calculer lui-même l'itinéraire, qu'il fait assez bien, en tout cas mieux.

3. Le logement en chambres d'hôtes : super formule car pas besoin de trimballer serviettes, etc. Juste du déo, une brosse à dents et un ensemble de vêtements de ville secs : paire de "banana racer" plus sacoche derrière le siège. Il n'est plus possible d'appeler directement les proprios : tout se passe maintenant via des plate-formes internet ; dommage, mais une fois le contact établi, il est chaleureux (rien à voir avec des hôtels). Le contact est en général assez agréable aussi avec les autres hôtes quand il y en a. En chambres d'hôtes dans le rural, il y a toujours un endroit pour garer le vélo au sec et en sécurité. C'est hélas cher - aussi cher que l'hôtel - mais on n'a rien pour rien...

4. Le comportement des conducteurs de véhicules motorisés : assez bon, dans l'ensemble, même quand ils voient que je snobe la piste soi-disant "cyclable". Toujours faire attention aux véhicules utilitaires blancs et les gros camions : ce sont le plus souvent eux qui frôlent le plus avec le moins de visibilité. En général, dès que j'en vois dans le rétro, je fais un signe du bras, ça les fait ralentir et tout se passe assez bien.

5. Les distances journalières : >200 km sans problème. C'est impressionnant à regarder après sur une carte tout ce qu'on peut faire à vélo.

6. La pluie : il a plu tout le troisième jour. Très désagréable, mais une fois qu'on roule, on roule. Au moins, ça a soulagé mes coups de soleil des deux jours précédents...

7. L'état des routes : c'est là que le bât blesse. Le cycliste n'est vraiment pas du tout respecté par les aménageurs de l'espace pourtant public. Quelques exemples malheureux :
- petit village mignon tout plein, traversé par peut-être trois voitures par jour (voire par semaine). Avant l'entrée dans le village, le beau bitume (un peu granuleux mais passe encore) s'arrête net pour cent mètres d'immondes pavés tout neufs et parfaits pour tuer tout cycliste roulant à plus de 15 km/h. Ils ont défiguré le paysage en mettant d'hideux panneaux partout hurlant "30 km/h" avec des chicanes tue-cyclistes : trou puis bosse puis trou. Vraiment traumatisant.
- belle départementale large mais très calme. Z-avaient du fric à dépenser et de la peinture blanche à écouler : sur deux cents mètres, z-ont peint une bande "cyclable"... qui slalome entre des plaques de peinture pour faire plus joli (et ralentir le cycliste en descente et en montée??). Ça va sauver la planète, ça, c'est sûr ! Les rennes de Laponie sont sauvés, le réchauffement climatique est terminé.
- Une fois arrivé dans une certaine région que je ne nommerai pas, c'était l'enfer. Et même mon gps n'a pas réussi à m'extraire de dangereuses "routes" complètement défoncées et fréquentées par des automobilistes pressés et téméraires. Pas réussi à choper la voie de halage le long d'un canal, normalement idéale pour le vélo couché : tout simplement impossible d'y arriver à vélo. Les locaux cyclistes (s'ils vivent encore) doivent connaître le truc, moi je n'ai pas trouvé.

Ce dernier point (l'état des routes) me fait hésiter à reprendre le vélo pour le retour. Il faut être particulièrement libre pour voyager ainsi à vélo : je pensais que je l'étais mais j'aurais apprécié être plus respecté quand même. Voyager à vélo, c'est supporter non seulement le regard moqueur des djeun's dans leurs voitures tunées (bah ! si je peux amuser la galerie, tant mieux pour eux) mais c'est aussi supporter le mépris et la c.nnerie des aménageurs de l'espace pourtant "public". Et j'ai de plus en plus du mal...

Bilan du retour :

1. Le bonhomme : idem.

2. La bécane : idem mais sans panne. Ah si, à 5 km de l'arrivée à la maison (!) : ma poche d'hydratation est tombée par terre et s'est percée.

3. Chambre d'hôtes : pour la première fois, une réaction négative à propos du vélo : les voisins n'aiment pas les cyclistes.

4. Les motorisés : idem.

5. Les distances : idem.

6. La pluie : je l'ai eue le premier jour, puis les deux jours suivants soleil et même canicule. -> content d'avoir une poche d'eau de 3L.

7. L'état des routes : idem. Cinq heures d'enfer et le reste que du bonheur.

Je me dis souvent que si le couchage est trop petit, on s' ennui vite au dela de 2 nuits.
Tu pédales 8/9 heures et apres si c juste une mini tente, mais que fais tu ?
Le concepte du hamac est bien pour au moins 2 points. 1/ Protection pluie 2/inutile de faire attention au dénivelé. Mais s' il pleut il sera difficile de faire sa popote.

Avec une petite tente, tu peux être assis à l' intérieur et la popote dehors.
quelles sont vos experiences ?

J'ai repris le principe de discover700 avec une mini-tente et un tarp permettant de faire la popotte et l'entretien du vélo a l'abri. J'ai fais 7 semaines de voyages comme cela.

Discover700 ?
J' ai cherché et rien trouvé en tant que membre...
Peux-tu nous en dire plus ?

7 semaines de voyage, vraiment super

Mais, si on est seul, on ne s' ennui pas le soir, en bivouac, sous un simple tarp ?

Je ne sais pas pourquoi, mais j' aime bien ton prénom !

Le hamac, c'est génial, mais il faut trouver 2 arbres costauds à la bonne distance l'un de l'autre. Toujours possible?

J' ai vu un hamac au sol, mais c vrai qu'il tenait "debout" ( pour qu'il ne s' affesse pas ) avec des petites cordes accrochées.
C'était dans le but d'un stade de foot, dans un village. Il aurait eu la possibilité d' utiliser les poteaux, il a fait simple ou alors il était bourré !!!

Mais c vrai Hubert, si tu es dans le désert avec le hamac, tu es cuit !

Fabien67 a écrit:

Discover700 ?
J' ai cherché et rien trouvé en tant que membre...
Peux-tu nous en dire plus ?

7 semaines de voyage, vraiment super

Mais, si on est seul, on ne s' ennui pas le soir, en bivouac, sous un simple tarp ?

Je ne sais pas pourquoi, mais j' aime bien ton prénom !

Pardon https://velorizontal.1fr1.net/u451 Discoveur700 . honte à moi
De mon coté, le coté frustre m'obligeait à aller au contact et j'ai passé pas mal de super soirée.Ensuite c'est tarp + mini tente (ferrino 1 place)