Qu'est ce que l'assistance ? vos points de vue sont utiles.

Citation :

Tu alimentes déjà ton GPS via ta dynamo. Je pense que si elle devait aussi alimentée ton dérailleur en plus tu ne remarquerais même pas la différence.

En théorie pourquoi pas? En pratique ce n'est pas évident à mettre en place d'une façon fiable.

Citation :

Ensuite pour la question particulière du dérailleur, mon dérailleur mécanique fonctionnant parfaitement bien et ne voyant absolument pas ce que je pourrai lui demander de plus.

Moi non plus, jusqu'au moment où j'ai essayé ce vélo gravel que j'ai acheté tout monté (d'habitude je fais le montage de mes vélos moi-même) C'est très agréable dans l'utilisation, la fluidité des changements de vitesses est inégalable.

Citation :

Je dis juste qu'on sort de ma définition de HPV pas que c'est un avantage non négligeable et indue qui devrai te disqualifier dans ton BRM.

En brm je roule avec un autre vélo qui n'a pas de dérailleur électrique, je préfère ne pas trop en dépendre (il suffit qu'il se dérègle pour se trouver en rade sur le bord de la route)

En 2015 Jesse Carlsson a gagné la transam bike race en voulant utiliser son dynamo pour s'éclairer et recharger tout (gps, téléphone et di2) malheureusement son système a lâché en cours de route et il a du faire appel aux bêtes prises murales pour rechargé le schmillblick.

Je suis d'accord avec Bison Couché, l'intérêt des dérailleurs électriques n'est pas dans l'énergie économisée par rapport à celle nécessaire avec un dérailleur mécanique.

Par contre les dérailleurs électriques permettent d'éviter les défauts des câbles et multiplient les possibilités de pilotage des dérailleurs :
- pas d'usure de câbles avec le temps, la qualité de passage est constante (sauf sin batterie à sec...)
- pas de problèmes de gel de câbles en conditions extrêmes, l'effort de passage de vitesse est constant quelles que soient les conditions
- on peut piloter le dérailleur avant en parallèle du dérailleur arrière pour qu'il soit en toute occasion parfaitement aligné avec la chaîne (sans intérêt sur un VC propulsion, mais intéressant sur un VD ou un TD).
- permet de multiplier les commandes sur le guidon : mains en haut du guidon et aux cocottes, sur les deux positions de mains avec un guidon de triathlon. Ceci n'est pas possible avec des commandes mécaniques. C'est pas très intéressant en VC, on a généralement une seule position de mains sur le guidon.
- avec le système sans fil SRAM, on évite les longs passages de câbles disgracieux, surtout sur les VC propulsion où le câble de dérailleur arrière est très long.

Ces avantages génèrent quelques inconvénients : prix, recharge des batteries, capacité à réparer soi-même en cas de panne...
Franchement, ce serait moins cher, je ne dirais pas non...

J'ai peut-être eu de la chance mais je n'ai à ce jour jamais eu sur aucun de mes vélos aucun des problèmes cités. Et pourtant je roule beaucoup et par tous les temps.
Ni usure des câbles, ni gel, ni de variation d'efforts suffisant pour que je m'en aperçoive, ni d'alignement de la chaîne, ni d'accès aux commandes, ni de passage des câbles.
Et en particulier sur mon Furaï, j'ai déjà usé trois chaines et trois cassettes, sans jamais toucher à quoi que ce soit sur le dérailleur pas même le réglage de tension du câble.
Et pourtant comme c'est un VC avec par conséquent, une plus grande dynamique de vitesse et un plus grand besoin de constance dans le couple et la cadence de pédalage, c'est celui de tous mes vélos sur le quel j'utilise le plus les dérailleurs.

bison couché a écrit:

La question que je me pose, à quoi bon?

Je m'autocite car personne n'a répondu à la question. Ce n'était pas une question rhétorique pourtant.

En fait, peut-être faut-il changer un peu d'angle de vue et plutôt parler de technologie au lieu d'assistance. Et là je pense que tout le monde sera d'accord.

Le lowtech est un mouvement de pensée (pour agir) qui prône des solutions simples d'un point de vue technologique pour répondre à certaines demandes de société (je vous conseille de lire le low tech magazine, ils publient 3 ou 4 articles par année mais souvent très bien documentés)

Sous cette angle là on peut voir qu'effectivement il y a du cyclisme qui se fait sans technologie embarquée et d'autre avec.
On peut également constater qu'il y a des vélos qui se font de façon très simple, et d'autres de façon plus compliquée.
Puis on observe aussi que s'il fallait faire des routes que pour les vélos, dans ce cas là il faudrait mieux se déplacer en vtt.
Bref, comme vous constatez, en bout de compte tout se ramène à l'empreinte carbone.

C'est sûr que vue comme ça je cumule quand je roule en vélo carbone* sur des routes goudronnées en utilisant des appareils électroniques ...


* je précise quand même qu'il a déjà dépasser la durée de vie d'ensemble de mes deux derniers hr alu!

Je m'excuse de ne pas avoir répondu.
J'avais effectivement vue la question comme purement rhétorique étant donné que (au moins pour moi) le sujet de la phrase n'était pas claire.
À quoi bon quoi ?

Personnellement j'aime bien le lowtech et je lis régulièrement le low tech magazine.
Tu fais bien d'en faire la pub il le mérite.

L'empreinte carbone globale d'un mode de locomotion est une vaste question, épineuse et très intéressante qui mériterais peut-être même un fil de discussion à part.
Je me contentais du débat sur ce qui assiste le bonhomme ou pas faisant du véhicule un HPV ou pas.
Mais étant donné que je pense qu'on a due épuiser la plupart des arguments sur la question c'est pas une mauvaise idée d'élargir le débat.

Je suis personnellement largement en faveur d'une plus large utilisation des lowtech des HPV et véhicules assistés à la place des véhicules lourds et très polluants lorsque c'est raisonnable.
Et effectivement si tout le monde ne roulait plus qu'en vélo, à moins que tous ces cyclistes ne se mettent au VMs de courses il et probable que la mise en place et l'entretient de belles routes et bitumes large et super lisses ne se justifient plus.

Mais je ne pense pas que tout le monde puisse se mettre au VTT.
Il y aura toujours des vieux, des malades, des services de secours, des transports en communs (même s'il y a 50 pédaliers dans le bus :-)), des services de livraisons, etc qui nécessiterons des bonnes routes et des moteurs.
Même dans l'antiquité on a fait des "via romana" avant d'inventer la voiture. Tous ça pour dire que même si une immense majorité des gens passait au vélo ce ne serai probablement toujours pas les vélos le facteur dimensionnant des voies publiques. Mais je peux me tromper.

Ensuite je pense que tous ne se rapporte pas à l'empreinte carbone, mais au rapport entre l'empreinte carbone et le service rendu.
Car si non l'optimum s'est de tous faire à pied ou simplement rester chez soi.

Pour ce qui est de ton vélo en carbone il coûte manifestement plus cher qu'un vélo en acier ou en aluminium.
Mais ce sur coût est beaucoup dû à la main d'œuvre nécessaire. En termes de bilan carbone je ne sais pas quel matériau gagne.
L'acier et fait dans des hauts fourneaux et la production d'aluminium est aussi extrêmement énergievore.
En plus même si ça ne fait pas lourd ton vélo est un piège à carbone comme le bois tant que tu ne le brules pas :-)