Dodécaudax "sudiste"

Et oui un rapide calcul confirme la variation de vitesse.
Je viens de regarder pour mon cas sur le même trajet.

Course à pieds:
vitesse mini: 9 km/h
vitesse Maxi: 17 km/h
Le rapport est de 1.88

En vélo
Vitesse mini: 7.5 km/h
Vitesse Maxi 60 km/h
Le rapport est de 8

Et je trouve que l'incidence du vent est dans le même rapport, ça n'a pas jamais trop dérangé en course par contre en vélo...

A+
XDG

Ma vieille carcasse étant ce qu'elle est et ne voulant pas trop abuser d'elle j'ai décrété dernièrement que mon dodé de juin DEVAIT être fait avant le 10 de manière à me laisser le temps de récupérer avant ma tentative de "cinglé du Ventoux" prévue le 18 (en compagnie d'autre "bancals")

Hier réveil à 02h00 pour partir à la fraîche et faire le tour de quelques sites touristiques du secteur que j'aime bien mais qui pour la plupart me sont devenus très difficilement accessibles (voire impossibles)
- 1er objectif, le pont du Gard : Va falloir y retourner accompagné de LA bonne personne. Barrière chicane infranchissable avec le trike (je me demande comment font ceux avec une remorque ?) et passage par le parking interdit d'accès avant 09h00 (merci la compréhension des vigiles quand tu te pointes à 06h10 ....) donc pour lui c'est loupé !
- 2ème objectif, le Frigolet : Bon là c'est plus pour la route et le paysage que par convictions . Le décor est toujours aussi chouette, grimper là-haut (enfin c'est pas si haut que ça et ça monte pas trop non plus !) dans les senteurs provençales c'est trop bon et que dire de la descente qui suit



Ensuite j'ai enchainé avec les Baux de Provence (au passage j'en profite pour épingler 5 petits cols) par st Rémy de Provence et le val d'Enfer puis retour sur St Rémy par les fouilles de Glanum



Après je voulais passer près du moulin de Daudet à Fontvielle en arrivant par les ruines de l'aqueduc mais hélas dans la traversée du Paradou des travaux interdisaient le passage (réfection totale des conduites enterrées, ça ne passe pas du tout !) alors j'ai rejoint Tarascon et le château du roi René (trop de mauvais souvenirs sont liés à Beaucaire alors je préfère occulter) avant d'aller me faire la grimpette de St Roman (à coté de Comps) d'ailleurs si vous en avez l'occasion ne manquez pas de la visiter, c'est une ancienne abbaye troglodytique qui vaut le détour  http://abbaye-saint-roman.com/ )



Et ensuite je me suis rentré bien gentiment, enfin bien stupidement je devrais dire car à environ 7 km de la maison j'ai eu "l'intelligence" d'estimer que ce qui restait dans mon bidon suffisait pour finir et je ne me suis pas arrêté remplir au dernier cimetière... Grosse erreur que je ne reproduirai plus, entre l'organisme un peu entamé et la montée en plein soleil, je me suis pris un bon coup de chaud avec un début de déshydratation, l'impression d'être complètement vide, mou comme une motte de beurre laissée dehors au mois d'aout !

Au final 220km, 1767D+ et de belles images dans la tête.

Bravo à toi, surtout avec cette chaleur.

La chaleur ne m'a véritablement perturbé que sur la fin. Il faut dire aussi que cette année elle est arrivée plus tardivement que l'an passé et surtout elle arrive d'un coup (et que le petit matin est encore un peu frais, 9° à 5h) même si elle n'atteint pas encore les pics habituels de juillet. Là au maxi il ne faisait "que" 28° (à mettre en comparaison avec les 34° fréquents l'été)

C'est plus le vent qui à mon avis a favorisé ce début de déshydratation. Je prends cette mésaventure comme une bonne leçon ("on apprend de ses erreurs"...)

Le 15ème de la série a tardé à venir suite à mes soucis de la semaine dernière (en passe d'être réglés)

J'ai utilisé ce dodé pour continuer mes comparatifs "cassette vs Rohloff" en reprenant un de mes parcours, celui de septembre 2018 (le n°5) le verdict est sans appel malgré les infimes variantes que j'ai faites (5km en moins et 300 D+ ajoutés)

40 minutes de moins en prenant le temps de me poser en terrasse pour casser la croute à Aigues-Mortes, une vitesse max légèrement inférieure mais une vitesse moyenne un peu supérieure.

Prendre en compte le vent et la chaleur. Cette fois j'ai beaucoup mieux géré l'hydratation, comme le parcours fait des tours et contours dans le coin pour être sur de ne pas me planter je m'étais fait une petite fiche avec quelques villages ou villes dans l'ordre où je devais passer et en rouge j'avais mis des points d'eau surs. Chaque fois je refaisais le niveau des bidons (j'estime avoir bu entre 5 et 6 litres) j'ai appris de mon erreur passée ...

Départ à 3h30 avec tout mon accastillage lumière, heureusement il m'a permis de freiner assez tôt pour éviter de m'emplafonner un sanglier ! Aucune voiture pendant le première heure, pas beaucoup non plus jusqu'à 6h00.
Les sensations étaient correctes, pas un tonus de folie mais suffisamment pour ce que j'avais à faire.

205 km en 10h08 (12h28 au total), 1354 D+, 20,2 km/h de moyenne, 62,6 de maxi température mini : 14,6° et maxi : 38,4° sans oublier le vent qui s'est invité sur le dernier tiers (vent de face bien sur pour que ce soit plus drole)

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas.

Hier debout à 2h30 pour rouler le plus possible à la fraiche. Rien de bien spécial n'est venu émaillé cette première partie si ce ne sont quelques bestioles entr'aperçues dans la lumière de mon éclairage, chouette, chauve-souris, chats, chiens, sanglier, renard et un canidé indéfini (haut sur pattes, queue entre les pattes AR, yeux jaunes et de couleur très neutre. Je sais à quel animal cette description correspond mais étant donné le lieu ça me parait hautement improbable) ce sont ses yeux qui m'ont alerté, j'ai augmenté la puissance de l'éclairage et avec un petit coup d'airzound il est parti en trottinant.

Une fois le jour levé, une voiture me double se met à ma hauteur et la brave dame me crie " c'est dangereux ce que vous faites" je lui réponds "moins que vous, je regarde ma route moi !" .... pis elle est partie.

Au programme du jour j'avais le col de vent (c'est l'accès sud au plateau du Larzac) qui d'ailleurs mérite bien son nom ! Comme je passais à 2 pas d'un autre petit col (le pas du coulet) j'ai fait le crochet et une fois arrivé sur le plateau se dressait à ma droite le mont St Baudille avec ses antennes relais, je n'ai pas pu résister...
Ensuite un enchainement de faux plats entre moutons, vaches et menhirs avant de redescendre sur St Maurice de Navacelles où j'ai cassé la croute en compagnie d'un couple de cyclotouristes en vacances (bien sympas)
Retour par les gorges de la Vis où j'ai retrouvé la chaleur étouffante de la vallée, le final s'est fait en mode gestion du bonhomme, je n'ai pas encore le jus pour être en capacité de remettre le couvert le lendemain même si niveau courbatures c'est nickel; la fatigue est néanmoins présente.

Belle sortie, beaux paysages, belle rencontre fortuite et assez bonne gestion alimentation/boisson encore que je me suis rendu compte que quand je pars tôt il serait bon de faire un bon stop calage du bide au bout de 4h de route.... Par contre le gros arrêt de midi était juste impeccable (un repas qui cale bien sans peser trop lourd pour la suite)

205km pour un peu plus de 2000 D+ avec 1heure de trop par rapport à mon objectif (mais avec 2 petits écarts non prévus qui me coutent un peu plus de 50mn à eux 2)

Interruption prématurée de cette belle série suite à un retour en force de mon hôte indésirable plus communément appelé staphylocoque doré.

Je devais arrêter en novembre et décembre pour cause de voyage de noces mais avec cette connerie je préfère mettre le gros coup de frein dès maintenant pour ne pas hypothéquer la suite. Donc là finies les sorties à rallonge, les escapades en montagne et dans la garrigue. Je vais bien pédaler encore un peu en mono podal avec le Kett histoire de bouger un peu.

Retour aux affaires début 2020 en espérant que je pourrais enfin boucler mon programme....

Aïe, c'est la tuile. Soigne-toi bien. C'est une saloperie ce truc.

On cohabite depuis 10 ans, jusque là tout s'est bien passé et là j'ai baissé la garde en accordant une vigilance moindre .... Bah, on va le remettre à la niche et si il reste encore une fois 10 ans ce sera cool (si c'est plus ce sera mieux !)

L'arrêt momentané a été bien plus long que prévu MAIS le rtour aux affaires se précise. Demain matin je me lance dans mon Dodé de reprise, j'espère pouvoir repartir pour une belle série, en attendant je vais tenter de boucler celui-ci qui sera particulièrement "fade" car des bosses je ne vais guère en voir (la Camargue n'est pas réputée pour ses sommets !)
Mon Centmois de la semaine dernière était l'ultime test avant de me lancer, normalement ça devrait passer facilement vu qu'il n'y a que la distance à gérer (et que normalement je vais être accompagné sur une partie entre 8h et midi) Le vent risque de me mettre à la peine, si tel est le cas je me rapprocherai des collines pour m'abriter et puis comme je le dis souvent, la météo fait partie du jeu !

Mission accomplie pour le 1er de la seconde série.

Normalement ça devait être facile car tout plat (480 D+) sauf que la présence de nombreux sangliers durant les 30 premiers km ça fait baisser la moyenne ... tout comme le thermomètre qui était sensé ne pas descendre plus bas que 6 voire 5° et qui dans la réalité se retrouve à 2° c'est pas génial surtout quand comme un con tu pars avec les gants d'été ! Et que dire de la 50aine de km entre les Stes Maries et St Gilles avec un joli mistral à 90 km/h ça aussi ça ralentit bien. Heureusement qu'un copain a eu la bonne et excellente idée de venir rouler avec moi (à partir du km 50) on se relayait pour abriter (un peu) l'autre, c'est pas grand chose mais ça permet de se détendre un peu.

En gros on a trainé en Camargue avec des passages bien roulants, d'autres bien secouants sans oublier ceux bien ventilés (au moins on ne risquait pas d'être ennuyés par les moustiques )

Pour un retour au dodécaudax ça s'est plutôt bien passé, 212 km en 10h50 roulé et 12h53 arrêts compris. Pour le prochain c'est probablement l'Ardèche qui aura droit à ma visite (j'ai une grosse envie de retourner au bois de Païolive, j'aime bien cet endroit)

Comme d'hab la trace Strava :

" j'aime bien cet endroit "

Bien vu Jean J'aime surtout cette espèce d'ambiance spéciale qui y règne (hors période estivale)

Bon aller, je retente encore une fois de démarrer une nouvelle série.

Avec le couvre feu je me suis contenté d'aligner les km sans chercher à faire du dénivelé pour être sur de rentrer avant l'heure fatidique (comme il parait que les emmerdes volent en escadrille et vu qu'on est déjà bien servis c'est inutile de tenter le diable...)

Donc direction la Camargue et au passage je suis allé voir la future liaison Lunel --> Grande-Motte. Bon bin elle est bien avancée sauf qu'elle débute 3 km après la sortie de Lunel et qu'elle se termine en cul de sac après avoir franchi le canal du Rhône à la mer (je voulais surtout voir ce tronçon) Peut-être un jour elle sera opérationnelle dans sa totalité...

Autrement J'ai bien joué avec le vent de face et de 3/4 d'Aigues Mortes jusqu'au Saintes Maries pas agréable du tout, par contre sur le retour il était un peu plus favorable c'est nettement mieux !

À noter une petite conversation avec un ragondin qui regardait passer les voitures alors je me suis arrêté vers lui à moins d'un mètre et il me regardait sans marque d'hostilité ni de peur, ça m'a fait rigoler car habituellement ces bestioles se sauvent vite.

Au final le contrat est rempli au moins pour ce qui est des km  plus qu'à espérer que le confinement ne revienne pas....

Avec la menace du confinement j'ai préféré boucler mon mois de février le plus rapidement possible. Les prévisions météo étaient annoncées assez favorables pour aujourd'hui alors hier soir j'ai mis le réveil et un peu avant 6h ce matin je décollais.

Avec la limitation de temps je suis retourné sur la Camargue mais en partant plein nord histoire de faire quelques mètres de dénivelé et surtout profiter au maximum du vent d'ouest/nord ouest assez soutenu  Bon bien sur par moments je l'avais dans le nez mais rien de véritablement gênant en comparaison de celui du mois dernier...

Le riz est bien sorti du coup la couleur dominante est le vert tendre agrément ça et là des premières fleurs des champs, des amandiers qui blanchissent et des derniers mimosas. Du coté des bestioles j'ai croisé un renard peu de temps après être parti et ensuite j'ai du attendre d'être en pleine Camargue pour voir des dizaines d'oiseaux (je reconnais les flamants, les goélands, les cormorans, les cigognes et les cygnes... C'est dire ma nullité en ornithologie !!!)

Pause casse croute aux Stes Maries avec vue sur le mont Canigou, il y a pire et sur la quasi totalité de mon retour le géant de Provence se trouvait régulièrement dans mon champ de vision, dommage il a gardé son capuchon toute la journée.

Côté chiffres ça donne 205 km et 819 m de D+ et j'avais 1 heure de battement avant d'être hors la loi

Bonjour le monde.

Après avoir eu une longue période bien ventilée (c'est le moins qu'on puisse dire !) et avec la menace d'être de nouveau "mis sous cloche" j'ai saisi le premier jour de météo véritablement printanière pour me lancer dans mon DDX de mars.

Le but ce mois ci était d'aller chercher un col héraultais qui me faisait de l'oeil depuis un certain temps, le col des Lavagnes. Il n'est pas très élevé mais a quand même quelques rampes avec de jolis pourcentages ajouté à ça un revêtement pas moyenâgeux mais presque lié à l'étroitesse de la route et vous avec un truc bien sympa qui se mérite. La récompense est dans la beauté du paysage, un décor minéral qui surplombe le vignoble des terrasses du Larzac et une grande partie de l'Hérault (on est un poil trop bas pour apercevoir le lac du Salagou ou alors je l'ai loupé trop occupé à slalomer entre les trous et les pierres )

C'est une ascension qu'il faut éviter de faire par fortes chaleurs car on est en plein cagnard tout le long (et en nocturne c'est à mon avis complètement suicidaire !) la descente sur la vallée de la Buèges est du même acabit que la montée, c'est "chaud" et interdit de se laisser griser sous peine de grosse sanction immédiate

À noter une petite séance de papotage (1/4 d'heure) à mi pente avec un couple de vttistes qui roulent aussi en vélos couchés (2 roues) pour leurs balades itinérantes.

Le retour s'est fait en alternant les routes à moyenne circulation et les voies vertes en évitant les grands axes et les petites routes que je sais en mauvais état (j'en avais eu ma dose )

Au final c'est une sortie de 205km pour un D+ de 2019m. C'est bizarre mais ce matin j'ai muscle du grand fessier gauche qui me demande de rester tranquille

Le lien Strava :

La suite, épisode 4 de la seconde série.

200km à tourner en rond c'est un peu pénible (pour rester correct) tant qu'à faire à jouer au hamster autant le faire sur un circuit dans un cadre bien établi où on peut prévoir un tableau de marche sans avoir à subir les aléas des travaux sur voirie....

Que dire sur cette sortie si ce n'est la rencontre avec une faisane et un lièvre pour ce qui est de la faune animale, pour ce qui est des humains un petit bout de route avec un copain de Strava dans la matinée, croisé des isolés et un groupe de mon ancien club et sur la fin un autre copain Strava (le genre de mec qui avec la grippe roule encore 2 heures à 37 de moyenne...) ce qui me console dans cette histoire c'est que je pensais entamer beaucoup plus mon "capital dénivelé" en fait je perds qu'à peine 100m. j'ai bien tenu mon timing malgré tout comme ça j'ai pu me finir sur ma côte d'entrainement histoire de grappiller quelques dizaines de mètres (107 à chaque montée pour être précis)



Maintenant j'espère que les mesures seront levées pour le prochain, mes yeux ont envie de voir d'autres paysages

Bonjour tout le monde.

J'étais un peu crevé hier soir alors le CR n'arrive que maintenant...

Comme d'habitude départ à 6h00 (moins des pounièmes ) direction la chasse aux petits carreaux (je m'amuse à faire le carroyage, c'est bien intéressant car ça donne de bonnes idées pour tracer les sorties)
Direction plein nord avec le vent dans le nez forcément et c'est parti, un coup une impasse pour valider un carreau, un coup un petit bout de chemin de terre pour un autre, ici une route perpendiculaire à celles que j'emprunte habituellement et à chaque fois c'est le plaisir de découvrir la région sous un nouvel angle.

Bien entendu à un moment donné il a fallu changer de direction pour aller en chercher d'autres plus au sud sauf qu'avant d'y arriver j'en avais toute une série à faire dans la garrigue et c'est là que les choses se sont corsées !!!! D'après les sites de carto la google car était passée donc je ne devais pas avoir trop de soucis, et bien non ! Alors oui le début était goudronné et bien roulant sauf qu'au bout de 2km la piste débute et rapidement devient de plus en plus hard (ravinements, graviers, sable) je me débrouille en passant sur les parties rocheuses ou sur l'herbe mais avec mes pneus à 80% d'usure je suis vite à la limite d'adhérence.

Basta, fou je suis, fou je resterai alors je continue. Arrive une belle descente (12%) que je négocie pas trop mal, passage d'un gué (ça va il n'y avait pas beaucoup d'eau) puis arrive ce que je redoutais.... la remontée ! Pas longue, environ 100 ou 150 mètres ni très pentue (d'après strava c'est du 6-8% mais tellement défoncée que je patine dès les premiers mètres. Que faire ? Sachant que je n'ai pas ma jambe de bois pour pédaler je ne peux donc pas pousser ni tirer.... Personne à l'horizon alors mon gros tu te dém...e tout seul, personne ne t'a obligé à venir ici alors trouve une solution.
La solution a été dans la montée à reculons, le demi-tour a été un peu scabreux tellement ça glissait et j'ai attaqué gentiment ma séance de reculette en poussant avec le talon et en faisant tourner les roues à la main. Ce fut un peu long mais une fois en haut j'étais bien content de m'en être sorti.

La suite ne fut presque qu'une formalité malgré le vent, les routes très fraichement gravillonnées (ils ne plaignent pas les petits cailloux dans l'Hérault !!!) et j'ai pu ainsi descendre plus bas que Lunel (toujours en zigzagant) avant d'amorcer mon retour. Bien entendu pendant ce temps le vent tournait lui aussi, bref je pense l'avoir eu favorable sur à peine plus de 50km au total.

Au final les chiffres donnent 201km et 1626 de D+ pour une durée totale de 12h50 (11h33 en déplacement) rentré bien fracassé mais heureux malgré tout. J'avais largement sous estimé les difficultés de ce tracé.... (on apprends de ses erreurs !)

Bravo Grand Pierre !
Quand je te lis, cela me donne envie de recommencer les 200, mais point ne faut griller les étapes :d'abord rouler , puis du 100 puis du 200 Km.

Peux tu me redire ce qu 'est " la chasse aux petits carreaux " je n'ai pas bien compris

Tu as parfaitement raison, il faut y aller progressivement. Tu sais c'est pas si vieux quand j'ai osé me lancer sur un Centmois en mono patte c'était il y a pile 1 an ! Depuis en progressant petit à petit la technique et l'endurance se sont développés.

Concernant les petits carreaux il s'agit de ce qui s'appelle le carroyage. En gros c'est assez simple, toute la surface du globe est divisée en carreaux de 1,6km de côté et le but est de passer par le plus grand nombre possible. À savoir aussi c'est que le "square" (carré de départ) est celui sur lequel tu as situé ton adresse car c'est une application annexe à Strava (Statshunters) qui te donne entre autre toutes les routes par où tu es passé et des statistiques assez intéressantes sur toutes tes activités enregistrées. Le fonctionnement est gratuit, c'est pas la peine d'avoir un compte Strava "summit" (payant). Par contre ATTENTION c'est complètement addictif ce jeu.
Ah oui, il n'y a rien à gagner et le simple fait de toucher un carreau même si le passage ne fait que 10 mètres suffit à le valider (j'en ai fait un simplement en restant bien à droite de la route, la limite est sur l'axe médian de cette route)

Il existe un groupe facebook et un groupe Strava que tu trouves sous le nom "La confrérie du Carroyage" et aussi sur le site : https://ultracycling-aventure.cc/ (le carroyage est dans l'onglet "nos organisations")

Dernier détail il faut impérativement que les carreaux soient validés uniquement à la force musculaire (à pied, à vélo, en nageant, en ramant mais pas à cheval ou en trottinette électrique ou en voilier, parachute ou que sais-je encore.) il n'y a pas de contrôles c'est comme pour les déclarations de Dodécaudax ou pour les Cent cols c'est juste une question de confiance et comme il n'y a rien à gagner ça ne sert à rien de tricher !

Le mois de juin étant là et ayant un programme robuste pour la suite j'ai choisi de faire mon 200 le plus tôt possible.

Donc hier matin départ vers 6h (j'aurais bien mieux aimé partir beaucoup plus tôt mais bon, c'est ainsi...) pour aller chercher encore une fois une belle série de carreaux dans les Cévennes puis vers Uzès.
Rien de bien particulier à signaler si ce n'est que comme dans une semaine je me lance dans une tentative de cinglé je ne me suis pas mis la pression et j'ai roulé à mon rythme sans chercher à rester à tout prix dans les limites horaires d'un BRM ni à vouloir faire claquer un chrono dans les descentes !
D'ailleurs dans les 2 belles descentes cévenoles c'était illusoire de vouloir prétendre rouler fort tellement les orages de ces derniers jours ont ravinés les fossés et mis du sable et des cailloux de partout.

J'avais prévu de me ravitailler en eau à l'entrée d'un village au bas de la seconde descente où j'avais repéré un robinet facilement accessible mais en fait j'ai pu le faire dans un hameau tout au bout de la route (un cul de sac car ça se transforme en piste forestière ensuite). Une charmante fontaine me tendait les bras avec de l'eau de source pour me rafraichir et un robinet d'eau potable pour remplir mes bidons.

La suite ne fut pas de tout repos mais sommes toutes assez agréable hormis un passage par la route qui relie Nîmes à Alès (pas la 2x2 voies, l'ancienne route) où j'ai rencontré pas mal de trafic, comme d'habitude une petite séance en mode galère le long du Gardon (route plus que pourrie qui se transforme en chemin de terre puis arrive l'herbe au milieu avant de finir dans du limon bien sec ! ça équivaut à du sable fin et autant dire qu'avec mes 3 pneus sans sculptures j'étais pas à la fête ...) Encore une fois avec un peu de technique c'est passé, mais je crois que je vais arrêter mes conneries un petit moment )

Un nouveau remplissage de bidon à une borne d'eau super bien indiquée dans un village (un panneau énorme qui indique "eau potable" impossible de ne pas le voir) et enfin le retour à la maison un peu plus de 14h après en être parti.

Au final c'est une sortie de 206 km avec un D+ de 2200 m. Consommation liquide entre 5 et 6 litres, solide 4 tranches de gâteau à la banane, un blister de spéculoos, un paquet de biscuits apéro "monaco", 3 mini pains maison (farines de blé, châtaigne et sésame + dés de jambon + emmental + olives + curcuma, gingembre et un peu de raisins secs) Globalement ça allait mais je reconnais que j'aurais bien aimé avoir quelque chose de plus consistant vers la mi-parcours.

Coucou le monde,

ce matin réveil de bonne heure pour se lever pour aller se coucher et passer une bonne partie de la journée allongé. Au programme bien entendu les 200 mensuels et histoire de continuer ma petite habitude de carroyer pendant ces sorties (ce qui est à ma porte est fait...)

Direction les plaines entre Beaucaire et Fourques (pour une jolie moisson) puis du coté du Vidourle où j'avais laissé des trous et pour finir une petite boucle de manière à avoir mon lot de km. Vous l'aurez compris ce mois-ci mon dodé n'était pas placé sous le signe du dénivelé (forcément quand on va jouer dans une zone à l'altitude moyenne ne dépasse pas 5m) Je rattrape mon quota de D+ lors de mes sorties en montagne et puis pour être franc ma cinglé du Ventoux du mois dernier m'est bien restée dans la jambe, j'ai eu du mal à retrouver un tonus correct ensuite (là c'est bon, je vais aller voir du côté des Pyrénées comment ça se passe (2 petits "runs prévus le 1er fin juillet et le 2ème fin août)

Que dire de ma sortie du jour ? Pas grand chose si ce n'est une multitude de lapins et d'écureuils qui couraient de partout et aussi un oiseau dos brun clair/sable, ventre et dessous des ailes bleu (je pense à une geai mais vu mon incompétence en ornithologie.....) qui m'a accompagné pendant un moment.

Quelques passages gravel sont venus me pomper l'air (mais bon, c'est la rançon des carreaux perdus ) Au final ça me donne 205km et 703 m de D+ (j'ai honte de l'indiquer)

tes histoires de carreaux me donneraient presque envie de réinstaller strava ...

grand pierre a écrit:

Concernant les petits carreaux il s'agit de ce qui s'appelle le carroyage. En gros c'est assez simple, toute la surface du globe est divisée en carreaux de 1,6km de côté et le but est de passer par le plus grand nombre possible. À savoir aussi c'est que le "square" (carré de départ) est celui sur lequel tu as situé ton adresse car c'est une application annexe à Strava (Statshunters) qui te donne entre autre toutes les routes par où tu es passé et des statistiques assez intéressantes sur toutes tes activités enregistrées.
Il existe un groupe facebook et un groupe Strava que tu trouves sous le nom "La confrérie du Carroyage" et aussi sur le site :  https://ultracycling-aventure.cc/  (le carroyage est dans l'onglet "nos organisations")

remis strava mais pas trouvé ...

en fait si mais pas sur le teleph, sur l'ordi

je finaliserai plus tard ...

Pour l'installer sur le tel il faut l'application "statshunters". C'est elle qui à son démarrage récupère toutes les données strava.