teguchi, intéressé mais perplexe

Bonjour,
suite aux problèmes de douleurs en entrejambes et d'endormissement aux poignets, je me suis intéressé aux VC et en particulier aux trikes.
Beaucoup de gens en disaient tant de bien que j'étais prêt à faire le pas.
C'est grâce à l'aimable accueil d'un membre du forum que j'ai pu faire un essai sur 2 de ses trikes.
Je remercie en passant cette personne pour le temps consacré et le partage de sa passion.

Pour faire court, ma conclusion est que l'effort à fournir en VC est bien supérieure à celle du VD pour la simple raison
que le VC ne permet pas de bénéficier de son poids sur les pédales via la gravité.
J'ai été frappé par la difficulté à gravir une côte en trike, la vitesse est presque au pas.
J'ai bien trouvé d'autres arguments sur le forum qui vantent l'aérodynamisme du VC du fait que la position a moins de prises au vent.
C'est exact mais je doute qu'à du 20km/h cela ait un grand impact.

Je cherche donc une autre solution.
Cela n'empêche que j'encourage les trikistes et autres adeptes du VC à continuer à pratiquer car je vois bien le plaisir qu'ils en tirent
et les félicite.

Bien à vous tous.

Bienvenue Teguchi !

À vrai dire l'avantage aéro est dévalorisé par la troisième roue. Ce sont des frottements supplémentaires à gérer.

Pour les côtes c'est une question de pratique et avec le temps ça sera de plus en plus facile mais effectivement la vitesse ascensionnelle n'équivaudra jamais celle d'un VD pour un même pilote , y compris pour des vélos de même poids.

teguchi
quel âge
quel passé sportif
etc
le tri monte moins vite qu'un bent mais ..lui .. il grimpe "presque" partout
Papy volant

Le poids de la jambe sur la pedale
Cela marche dans les 2 sens, ne pas oublier que la jambe doit etre remontee.
Certains vc montent le ventoux par bedoin en 1h30, et ils n'ont pas jambes ultra legeres.
Vient a sault, en septembre, tu pourras constater de visu.

On peut aussi ajouter qu'il ne faut pas trop se fier aux impressions d'un premier essai; en effet il faut au minimum quelques centaines de km pour que la musculature s'adapte à cette nouvelle position de pédalage.

Et puis aussi, en dehors des quelques modèles les plus rapides de trike, les VC rapides et sportifs sont pour la plupart des 2 roues.

Pour les performances lors d'un premier essai de VC, un cycliste qui en VD pédale avec une haute cadence et souvent assis sur la selle sera plus vite performant en VC que celui qui en VD pédale en force et en danseuse.

Quel modèle de trike a été essayé ? Quel modèle de VD est utilisé habituellement ?

C'est sur que si on compare un trike de rando (scorpion, adventure, etc) avec un VD ultra light ..... la différence va faire mal !

Même pas besoin de VD ultralight, cela va faire mal si on compare un trike de rando avec n'importe quel VD course route, même un bas de gamme pesant 9 ou 10kg !

Bienvenue parmi nous Teguchi !

J'ai fait ce constat en débutant le VC en trike.

Le seul moyen de compenser le poids et les 3 traces, c'est le VM grâce à l'aéro qui est rapidement sensible, même à basse vitesse pour peu su'il y ai un peu de vent défavorable.

il y a aussi les VC deux roues sportifs qui apportent le même confort qu'un trike mais avec des performances compétitives vis-à-vis des VD course route.

Bonjour teguchi,

Le trike est un moyen de déplacement plus confortable que le VD mais certainement pas plus rapide. Au contraire.
Les moyens de déplacement plus rapides que le VD sont, le VM (vélomobile), puis le VC (vélo couché deux roues.)

Et sur les longue montées avec pourcentage au dela de 2 à 3 % le VD reste définitivement le plus rapide.

http://www.bentrideronline.com/messageboard/showthread.php?t=152304
ca vaut largement un VD et même le VM surtout en ce moment!!
Papy volant

Un super endroit la Toscane : vallonné mais avec uniquement des descentes, jamais de montées

Encore mieux : le même en traction avant (regardez le gros plan de la chaîne qui pendouille vers 2'43") !

Tout de même une remarque : canicule + VC ouvert + short court et bras/épaules nus = coups de soleil sur le visage, les bras, les épaules, les cuisses, les tibias... Prévoir gros budget protection solaire.

+1!

Le VM protège des coups de soleil et comme on roule plus vite on a pas plus chaud qu'en trike.

Je parle d'expérience, pas par oui dire...

Je me suis fait complètement cramer en trike sur des sortie à la journée alors que sur des étapes plus longues en Quest, Milan SL ou Waw je n'ai pas eu plus chaud (pas moins non plus) mais aucune brûlure!

Teguchi a écrit:

ma conclusion est que l'effort à fournir en VC est bien supérieure à celle du VD pour la simple raison
que le VC ne permet pas de bénéficier de son poids sur les pédales via la gravité.

Je vois les choses différemment ; à l'inverse je pense qu'en VC on peut fournir un effort supérieur :
- en VC on a le dos en appui sur un siège, si le siège est assez bas sous pédalier et avec un angle adéquat (exemple VC Toxy ZR) alors on peut pousser très fort et la limite c'est de ne pas se faire mal aux genoux (pour cela il faut s'astreindre à une cadence de pédalage élevée)
- en VD, effectivement on peut bénéficier du poids du cycliste ajouté d'un peu de force car le cycliste se tient fermement au guidon lors du pédalage en côte.

En VC on peut fournir un effort supérieur (à plat, en montée, partout) grâce à l'appui du dos sur le siège, et peut-être aussi grâce à une position du corps plus "ouverte" qui favorise la pleine respiration.

La raison de la plus faible vitesse en côte serait plutôt, à mon avis à chercher du côté du poids du vélo (4 à 5 kg de plus en côte ce n'est pas rien - faire l'expérience en VD avec 5 kg en plus dans un sac à dos ou une sacoche...) et peut-être un peu aussi du côté du rendement mécanique (rigidité du cadre, roulettes, tubes, longue chaine qui pendouille/bat), et pour le trike, la troisième roue qui frotte comme une roue supplémentaire mais aussi peut frotter plus fortement si il y a un défaut de parallélisme (même léger).

En VD, le cycliste tire sur les bras et lorsqu'il pédale "en danseuse" place son poids en alternance sur les deux pédales ce qui donne un effet supérieur à l’appui du dos en VC.

Les mesures de puissances développée en VD sont sans appel : en pédalant en danseuse, un cycliste en VD est capable de produire plus de puissance que le même cycliste en VC. Cela donne un avantage très net au VD en montée (et aussi en sprint).

OK Fleur.
La position "en danseuse" sur VD ferait l'effet d'une "surpuissance" que l'on ne peut pas obtenir en VC.

Magnum a écrit:

Le seul moyen de compenser le poids et les 3 traces, c'est le VM grâce à l'aéro qui est rapidement sensible, même à basse vitesse pour peu su'il y ai un peu de vent défavorable.

Ah comment peut-on se tromper comme ça alors qu'on a toutes les cartes en main !

Je ne t'en veux absolument pas Magnum mais c'est un exemple des erreurs aux quelles conduisent les guerres de chapelle. On peut en oublier d'autres critères infiniment plus importants


Et l'assistance électrique ? tu es pourtant bien placé pour voir son apport !!

La moindre efficacité du trike, je la situais à 50 % à mes débuts. Maintenant, sur une longue montée, je suis sur qu'elle est beaucoup plus faible

De toute façon je m'en fous : je mets l'assistance à un niveau tel que je monte comme avant , voire un peu plus lentement car je ne cherche pas à paraître plus que je ne suis

De mon expérience, à court terme se mettre en danseuse sur un VD permet de fournir bien plus de Watts que tout se qu'on peut faire même en s'appuyant sur le siège en VC, trike ou VM.

J’attribue cela au fait qu'on peut en faisant osciller toute sa masse de bas en haut accumuler et stocker et restituer l’énergie du cycle de pédalage au meilleur moment par rapport à la position des pédales.

En poussant sur le dossier en position couché on peut aussi donner plus de puissance que assis sur la selle d'un VD mais moins qu'en danseuse.
Mais un peu plus longtemps qu'en danseuse aussi donc l'un dans l'autre c'est peut-être équivalent.

Mais tous cela ne sert que sur quelque secondes.

Il est impossible de maintenir la puissance fournie en danseuse ou en poussant le dossier durant toute la montée d'un col.
Aucune de ces méthodes n'augmente à mon avis la puissance moyenne sur une longue montée.
Très vite c'est le cœur et les poumons qui limitent pas les jambes.

Par contre un avantage certain de la position en danseuse est de pouvoir continuer a fournir de la puissance avec une très faible cadence de pédalage dans le cas ou il manque sur le vélo un développement suffisamment court.

Henri GEIST a écrit:

En poussant sur le dossier en position couché on peut aussi donner plus de puissance que assis sur la selle d'un VD mais moins qu'en danseuse.
Mais un peu plus longtemps qu'en danseuse aussi donc l'un dans l'autre c'est peut-être équivalent.

Mais tous cela ne sert que sur quelque secondes.

Il est impossible de maintenir la puissance fournie en danseuse ou en poussant le dossier durant toute la montée d'un col.
Aucune de ces méthodes n'augmente à mon avis la puissance moyenne sur une longue montée.
Très vite c'est le cœur et les poumons qui limitent pas les jambes.

Je me permets d'intervenir et d'affirmer que ta théorie ne tient pas la route. Ou alors je suis un surhomme qui s'ignore !

Comment peux-tu expliquer que je puisse grimper des cols (avec un réel pourcentage et d'une belle longueur) sans me faire exploser le coeur et les poumons ? Et pourtant vu que je ne pédale que de la jambe gauche je suis obligé d'exercer une poussée conséquente sur le dossier de mon siège et cela pendant plusieurs heures.

Ne jamais faire d'une seule expérience une généralité.....

ps: j'ai 60 ans et je ne me suis mis au sport que début 2014.

J'oubliai.

Je t'invite à essayer un handbike, tu verras que la poussée avec le dos est primordiale

Bonjour Grand Pierre,

Je ne crois pas aux surhommes donc je vais formuler l'hypothèse de travail que tu n'en ai pas un qui s'ignore.

Pour l'explication que tu demande je pense que tu l'a fournie toi-même.
Tu n'as qu'une seule jambe.
Ce qui t'empêche bien entendu d'avoir un pédalage symétrique en poussant sur un jambe et en ramenant l'autre pour équilibrer.
Conséquence immédiat tout action entraînant une réaction d'après M. Newton dans ton cas la réaction n'est pas absorber par l'autre jambe mais par le dossier.
J'imagine mais tu me contredira peut-être que tu ne te met pas souvent non plus en danseuse sur un VD. (s'il t'arrive de monter sur un VD)

Quand je parle de pousser sur le dossier je parle évidement de s'appuyer nettement plus fort qu'à la normale dessus pour donner toute la force disponible de sa/ses jambe(s).
Comme on le ferais en danseuses.
Il est normal que l'on repose toujours un peu sur le dossier si non il ne servirait a rien.
Tous se que je voulais dire c'est que les différentes méthode permettant de donner le plein potentiel de sa/ses jambes se heurtent rapidement à la limite du potentiel cardio-vasculaire.
Et que donc elle ne peuvent servir que lors de courtes périodes.

Dans ton cas particulier par-contre si je ne le connais pas vraiment je ne serait pas surpris que tu puisse tirer à long terme de l'ordre de deux fois plus de puissance d'une seul jambe que ce que les autre peuvent faire de chacune puisque tu n'as pas a partager tes ressource cardio-vasculaire entre deux jambes.

A toi de nous le dire.
Parvient tu en endurance a fournir sur une jambes une puissance comparable à ce que les autres fournissent sur deux jambes ?

Pour le handibike je veux bien le croire aussi puisque le "pédalage" je ne sais pas si on dit "pédalage" pour un handibike n'est pas un mouvement alternatif droite/gauche.

Jusqu'à fin aout de l'année dernière je pédalais avec une prothèse qui m'apportait un peu de puissance. Depuis mes problèmes cutanés je ne la mets plus pour le vélo et c'est une évidence même que j'ai moins de puissance qu'avant. Je peux t'assurer néanmoins que même avec la prothèse je m'aidais bien du dos.

Pour grimper ma côte d'entrainement je mets 5 minutes de plus qu'avant, sur un 100km de relief moyen (environ 700m) il me faut une bonne heure de plus. De là à penser que je développe autant de puissance qu'avant .... j'ai des doutes ! La puissance de ma jambe valide a augmenté mais pas assez pour compenser totalement (je n'ai pas de capteur de puissance et à vrai dire ça ne me manque pas tant que j'arrive à faire ce que je veux)

jpl83 a écrit:

Magnum a écrit:

Le seul moyen de compenser le poids et les 3 traces, c'est le VM grâce à l'aéro qui est rapidement sensible, même à basse vitesse pour peu su'il y ai un peu de vent défavorable.

Ah comment peut-on se tromper comme ça alors qu'on a toutes les cartes en main !

Je ne t'en veux absolument pas Magnum mais c'est un exemple des erreurs aux quelles conduisent les guerres de chapelle. On peut en oublier d'autres critères infiniment plus importants


Et l'assistance électrique ? tu es pourtant bien placé pour voir son apport !!

Je me plaçais dans le cas du musculaire pur.
Et il n'y a pas de guerre de chapelle pour moi, je parle juste de ce que j'ai constaté au cours de mes 44 000 km de trike et VM en musculaire.

Magnum a écrit:

+1!

Le VM protège des coups de soleil et comme on roule plus vite on a pas plus chaud qu'en trike.

Je parle d'expérience, pas par oui dire...

Je me suis fait complètement cramer en trike sur des sortie à la journée alors que sur des étapes plus longues en Quest, Milan SL ou Waw je n'ai pas eu plus chaud (pas moins non plus) mais aucune brûlure!

Ça dépend du relief alors. Moi aussi je parle d'expérience et en période caniculaire je préfère largement le trike. Même la vitesse moyenne chute de plusieurs km/h , pas par rapport au VM mais parce que la chaleur c'est fatiguant.

Henri GEIST a écrit:

je ne sais pas si on dit "pédalage" pour un handibike

Maindalage.