Salutations généreuses à tous !
Alors voilà, ça y est, je suis baptisé mais c'est déjà fini...snif !
J'avais trois jours et demi pour tenter l'aventure et j'ai pu globalement essayer ce que je voulais (et même plus longuement que je ne le pensais)
Je suis descendu chez airodin (ça fait loin, mais il loue les vélos et j'avais besoin de m'éloigner du quotidien)
Premier jour : Découverte ! Cela c'est passé exactement comme vous me l'aviez prédi, cinq minutes pour trouver l'équilibre, et puis après, le bonheur!
Les cinq minutes m'ont parut quand même un peu longue. Le loueur m'a laissé trouver l'équilibre sur un engin dont il ne craignait pas la casse ! Il a dût me falloir cinq ou six démarrages pour........... démarrer !!! Là, miracle j'ai fait dix mètres et un demi-demi-tour et pof arrété !!! Redémarrage, (tiens en deux essais seulement !), nouveau demi-demi-tour et hop c'est reparti, (tiens un seul essai !). Là ooooohhh ! j'arrive à tourner complètement (large), et je m'introduit sur la route (mais ça roule !). Je fait cinq cent mètres et reviens (je suis rassuré, j'ai bien cru ne pas y arriver).
Là le vendeur me file un lynx guidon haut et surprise : ça marche également. Petit tour, retour, essai d'un dragon guidon bas : petit caffouillage pour savoir ou je dois me mettre pour démarrer mais étonnament, ça roule aussi bien : petit tour, retour, c'est ok !
Le loueur me laisse choisir le modèle que je souhaite pour la journée. Je prend le lynx guidon haut (je préfère assurer le coup). Comme il est en rendez vous toute l'après-midi, il me propose de rendre le vélo seulement le lendemain matin (mon camping est à coté (trois km), c'est super, j'abandonne la bagnole et me voilà parti).
Eh bien, cela marche mieux que je ne le pensais, je louvoie pas mal, j'ai un peu mal aux bras (je suis très tendu), (ça va s'arranger en roulant, roulant, roulent, rouvite). Je suis étonné, je n'avais pas fait attention au fait que le poids se trouve majoritairement sur l'avant ! ça bloque un peu sur l'arrière au freinage et ça cogne pas mal sur les trous et les entrée de piste avec une petite marche ! J'ai fait cinquante kilomètres et suis rentré mettre un short (mon voisin de camping m'avait dit qu'il pleuvrait fortement ! je lui ai greffé un roue jockey en remerciement !).
Cela se passe bien, je repart ! En tout, j'ai du faire cent à cent vingt kilomètres. J'ai un peu souffert au genou dans les petites côtes locales car je n'avais qu'un grand plateau sous les pieds. J'ai eu quelques fourmillements dans les pieds, mais rien de bien méchant. J'ai bien dormi.
Deuxième jour : Je part avec le dragon guidon bas. Direction lacanau (je vais faire le tour du lac) C'est plus décontracté ! A l'aller, je roule sous l'orage (mais je ne recule pas, de toute façon j'ai déjà une réputation de cinglé à rouler par tous les temps à mon boulôt et je ne vois pas de raison de ne pas élargir ma réputation !) Je suis pourris, mon kway ne disposant pas de rabat, l'eau pénètre par la fermeture éclair. Le tonerre me ravis, mais me quitte déjà à midi (le lâche !). Tout ce passe bien, et j'ai dû refaire une bonne centaine de kilomètre car il y avait des travaux sur les pistes cyclabe et j'ai dû faire un détour (et me perdre), pour retrouver ma route. (dite moi si je fait trop long ! C'est un de mes défauts ! mais bon je parle avec mes doigts !). Une fois rentré, je ressort (je ne sais plus qui m'avait conseillé de ne pas trop chercher à rouler au début, mais j'entend le vélo couiner dehors et je ne peux pas le laisser souffrir comme cela !
Troisième jour : Cette fois je part avec un cheetah. Direction la pointe de cap-ferret, le bateau vers arcachon, la dûne du pilat, et remonter par andernaus. Cette fois, j'ai plus de mal à apprécier ! j'avoue même que si le loueur ne m'avait pas dit qu'il partait en rendez-vous, je serais peut-être revenu ! Je zigzague pas mal, je n'arrive pas à être à l'aise, j'ai du mal à m'entendre, dans les virages, avec cette roue qui attaque mon pied ! Pour courronner le tout, je crève au bout de dix kilomètre (je sens mal la journée). Bon... réparation, je repart, je rachète une chambre et un kit de rustine au cas où (à partir de là, je suis inquiet !). Je loupe le bateau de 11h30... Le prochain, c'est... 14h30 ! Bon !!! J'ai prévu de traverser, je traverserais !!!!!!! Donc je me balade dans les environs à la vitesse piano-lente. Et là, imperceptiblement, je commence à mieux ressentir la machine ! Je la trouve même à présent plus confortable encrore que les autres (il faut dire que je suis un sac d'os sans sac et de fait plus je suis couché, plus j'ai de surface qui repose sur le siège et mieux je suis).
Je reviens vers l'embarcadère (en poussant un peu plus sur les jambes car sinon je vais louper également la prochaine navette ! (c'est un autre de mes nombreux défauts, je ne suis pas fichu d'être à l'heure !) Ouf c'est bon, j'ai retrouvé la bonne route et finalement j'ai dix minutes d'avance.
Repos trente minutes sur le bateau.
A arcachon, je décide raisonnablement de suprimer le détour par pilat, l'heure tourne, des méchants nuages arrivent et il faut que je trouve la piste pour remonter (je compte sur trois heures de route pour toucher au but !) En ville, le cheetah n'est pas très à l'aise (il aime gambader dans la campagne) en plus je ne suis pas très bon pour les maneuvres à basse vitesse, mais maintenant je l'aime bien ! (en plus, il faut préciser que les pistes ont dû être conçu par des contortionnistes, je ne comprends pas pourquoi elles commencent en angle droit, et pourquoi elle se sépare même en deux parfois avec (cerise sur le gateau) un poteau au milieux). Bon j'arrète de chipoter, par chez moi, une piste est une création de l'esprit !). Pas d'indication dans arcachon, je me retrouve donc sur une nationale (bigre ça roule, et je me sens petit). Heureusement une chouette boulangère me ravitaille et me remet sur le bon chemin ! Arrivé au camping à dix neuf heure (environ dix heures parti, même avec les pauses cela fait pas mal). J'ai de la chance, la pluie arrive deux minutes après mon retour. Finalement, ce vélo me plait bien mais pas pour la ville (peut-être que pour aller au boulôt...)
Quatrième jour (demi-jour) : Là, je fait des petits essais rapides (il pleut et je n'ai pas beaucoup de temps)
Essais du lynx guidion bas (indirect), sans doute moins précis mais je préfère avoir ce rayon de braquage plus court que le dragon !
Essai du rhino, décontraction totale, mais il est quand même plus lourd à trainer ! peut-être qu'il faudra que je retente l'aventure un fois que mes jambes seront habituées.
Essai du cougar, trop court pour vraiment le comprendre mais plus facile d'accès (on s'assoit directement, alors que l'on descend dans le cheetah !)
Bilan : Au moins deux fois moins de fatigue qu'en vélo droit, bien mieux encore que ce que j'en avais compris !!!! Besoin de plus de kilomètre et de temps pour mieux négocier les virages (je n'ose pas trop me pencher). Il me reste à essayer plus longuement un "double grande roue" pour mieux en apréhender les différences.
Pour le moment, je serais attiré par un randonneur type orca ou lynx pour balade/vacance/travail et par la suite un cheetah ou cougar pour le boulot/Rendez-vous quelconques. Sous réserve d'essayer plus longuement un double grande roue !
Enfin, la première chose, c'est d'économiser, mais c'est sûr, la position normal sur un vélo, c'est couché !!!
Voilà, cela va me manquer à présent, à la prochaine !
Pascalambic.
Remarque : Si vous voulez que je développe un peu ici ou là, faites le moi savoir !