brm 200 - Samedi 23 avril 2022 - ASSAS (34)

louison a écrit:

Bonjour a tous

Je compte faire le BRM200 d'Assas .

Super nouvelle, encore un couché ! :-)

louison a écrit:

Si par hasard ca interresse qqs je passerai par Avignon , il y aurai de la place pour une personne et un velo .
Je ne sais pas encore si je part la veille ou le matin même

Je serai sur place normalement, merci

louison a écrit:

Ca parle de certificat medical sur le site , c'est plutot inhabituel pour un BRM . J'ai posé la question par mail mais est ce que vous savez si c'est indispensable .

Merci

Je n'avais pas fait attention (j'ai une licence), mais oui, c'est bizarre… mais je n'en sais pas plus, désolé.

veloblan a écrit:

Je serais presque tenté, mais du 15% en couché  a voir, j'aimerai bien changer un peu de région alors pourquoi pas un peu loin mais bon vu que je fais environ 2000 km par an en bagnole, je pollue pas de trop

Finalement, aura-t-on l'honneur de ta présence à Assas ? Ce serait top !!

fred38 a écrit:

louison a écrit:

Bonjour a tous

Je compte faire le BRM200 d'Assas .

Super nouvelle, encore un couché ! :-)

après faudra pas m'attendre hein, mon meilleur score pour 200km c'est 11h, c'était plat et j'ai terminé dans un état lamentable... Alors bon, là j'ai un poil plus d'entraînement, mais ça va vraiment pas être plat...

guiguinou a écrit:

après faudra pas m'attendre hein, mon meilleur score pour 200km c'est 11h, c'était plat et j'ai terminé dans un état lamentable... Alors bon, là j'ai un poil plus d'entraînement, mais ça va vraiment pas être plat...

On se verra au départ… et à l'arrivée j'espère
Pour le reste, bah, mon objectif, c'est de terminer le brevet…

guiguinou a écrit:

fred38 a écrit:

louison a écrit:

Bonjour a tous

Je compte faire le BRM200 d'Assas .

Super nouvelle, encore un couché ! :-)

après faudra pas m'attendre hein, mon meilleur score pour 200km c'est 11h, c'était plat et j'ai terminé dans un état lamentable... Alors bon, là j'ai un poil plus d'entraînement, mais ça va vraiment pas être plat...

Je suis rapide non plus .
Et je pense que je vais prendre le vélo droit pour celui la .

Si ça vous dit on pourra rouler ensemble . Je vous envoi un MP

okidoki!
La météo va pas être extra
Point positif, on aura le vent dans le dos à la mo rée, et on usera moins les freins à la descente. Par contre la fin va être tendax, entre la fatigue et le vent de face, saupoudré d'une petite bruine toute la journée...

Bah , suis originaire du nord . La pluie c'est pas vraiment un souci pour moi

Ca me conforte dans le choix du vélo par contre

oh le boulet... Personne n'a une paire de chaussures auto pointure 47 à m'amener demain ?
Bon ben c'est parti pour 200km en pédales plates alors 🤩

Bon ben abandon au bout de 130km pour moi. Après 70km sous la pluie et un genoux qui commençait à me faire bien souffrir, j'ai mis 2h à faire 20km sous un orage de grêle, neige et vent sans aucun abris. Ma pipette a gelé et mes doigts avec, ce qui est vachement embêtant pour tenir un guidon, freiner, changer les vitesses... Du coup j'ai appelé ma voiture balai perso aux Caylar, je me voyais pas enfiler encore au moins 30km au même tarif, enchaîner 25km de descente sans rien y voir à cause de l'orage, et terminer par 20km de bosses avec le genoux en vrac. La suite au prochain épisode, merci à Gérald qui avait prévu un super parcours!

Quand la météo s’en mêle…
L’important c’est de rentrer entier, il y aura d’autres occasions !

Fallait avoir beaucoup de courage pour prendre le départ, bravo quand même

ou beaucoup d'optimisme

J’ai finalement terminé dans les délais mais avec beaucoup de mal

Du vent , pluie battante mais par chance contrairement à Guiguinou j’ai échappé à la grêle .

C’est qui m’a sauvé c’est que j’ai rencontré un groupe à peu près au kilomètre 120 ça m’a permis d’affronter le vent de face du retour.
Des conditions apocalyptique🥴

c'est bon ce genre de conditions...ça bétonne le mental !!!!

200 de Muret ( 31) : neige sur 1/4 du parcours...vous imaginez la t°.....( fait en Vd pour initier un collègue à la LD)

200 Castanet la semaine suivante : seul couché ...la pluie sur la moitié du parcours....et costaud ( 2400 de D+)

300 Castanet ce samedi : toujours seul....la grele vers 11h00 à Trie/Baïse ( et pas le temps de faire le cri de cochon)  et 4h de pluie en suivant....puis sur les 10 derniers km ( pour bien finir transi, à la nuit tombante)

mais tous les jours la vie est belle ( je eu le temps de penser à notre regretté Pitchoun )

continuez bien vos brevets....

 

Chapeau, beau mental on mesure la chance que nous avons de pédaler quand on pense aux malheurs de certains.

allez, un petit résumé avec un peu plus de détails  
L'aventure a commencé avec l'oubli de mes chaussures automatiques à Avignon. Bon après tout, j'avais déjà fait 160 km avec des pédales plates (sur un parcours essentiellement plat), c'est pas 40 de plus qui allaient me faire peur. La météo prévoyant de la petite bruine, j'avais prévu le pantalon hiver moltonné, la veste gore-tex, une mini doudoune synthétique, et un sous-pull Odlo. Le tout, avec les chaussettes de randonnée hivers et des sur-chaussures imperméables. Le matin, j'arrive comme d'habitude en avance avec 10 minutes de retard sur l'heure du premier départ (désolé)

Le ciel est un peu couvert et il fait assez chaud, j'hesite même à laisser la petite doudoune. Je récupère ma carte, et je vais préparer le vélo. Un premier groupe est déjà parti, louison et fred s'élancent également (parceque bon, je suis pas un rapide, je l'avoue). J'avance correctement dans le matin qui se lève, mais evidemment, je prends un peu chaud. Je m'arrête 2 minutes pour tomber la veste, et le deuxième (et dernier) groupe en profite pour me doubler. Je leur tiens un peu la roue, mais ils avancent presque à 30km/h, et au premier faux-plats, ils me mettent 50m. Au deuxième, y'en a 100. Sur une descente, je rattrape les retardataires, mais arrive la première grosse montée, et là, je me fais larguer pour de bon. De toutes façons, je sais que je ne vais pas tenir à ce rythme là. 

Première grosse cote, premières gouttes. Je m'arrête enfiler la gore-tex. Le parcours est joli, mais humide. Pour l'instant, ce n'est que des petites gouttes. Je passe Ganges, puis je me fais une chtite pause casse-croute devant les cascades de la Vis. Et j'enfile les sur-chaussures parcequ'il commence à pleuvoir fort. En repartant, je croise un esseulé à vélo, je pense qu'il s'agissait d'un brm-iste retardataire. Mais vu le rythme, j'ai pas le temps de démarrer qu'il m'avait déjà semé. C'est humide quand même. La vue sur les Gorges est magnifique. Humide hein, mais magnifique. A Blandas, je fais le point. Une photo de la mairie, je remets la mini-doudoune, et on redémarre. C'est là que ça commence à monter. mon genoux commence à tirer un peu mais ça va. La météo ne s'arrange pas. Certaines portions sont dans le brouillard. Au moins, j'ai pas trop chaud et je ne risque pas les coups de soleil. Finalement, ces 20km de montée passent surprenamment bien. Il pleut toujours, parfois de la petite bruine, parfois des grosses rincées. Je suis trempé, mais comme mon équipement est plus ou moins coupe vent, ça fonctionne comme une combinaison de plongée. Je réchauffe l'eau contenue dans mes fringues, donc je n'ai pas froid. J'ai des gants en cuir, doublés polaire, je n'ai pas froid aux doigts non plus. 

La descente sur Alzon est un enfer. La pluie est très froide, et à plus de 30km/h dans la descente, ça me perce tellement la peau que j'ai l'impression que c'est de la grêle. Oh que je me trompe, la grêle ça sera pour plus tard. Et puis c'est chiant, parceque je suis obligé de ralentir (j'ai pas d'essuie-glace sur les lunettes, et la route trempée avec des pneus fins, c'est pas génial), donc je rattrape pas vraiment ma lenteur en montée. Et puis c'est reparti pour la montée. La descente vers Nant n'est pas super sereine. La route est trempée, y'a des virages, des soudaines trombes d'eau bouchent la visibilité. Il ne s'arrête jamais vraiment de pleuvoir, et je n'ai toujours pas d'essuie-glace sur les lunettes. Je dépasse rarement les 40km/h en descente. Mon genoux me fait mal, mais le moral est bon.

Arrivé à Nant, j'hésite à m'arréter pour manger. Je ne suis pas vraiment en avance, mais il s'est arrêté de pleuvoir. Je n'ai pas faim, ayant mangé régulièrement des barres et des amandes. Je me dis que si je m'arrête, je vais repartir avec 2kg d'eau en plus, l'estomac plein, ce qui risque de me pénaliser pour la grosse remontée vers les Liquisses. Ducoup, je trace tout droit. Le genoux tire. La pluie reprend. Mon genoux tire et me fait mal, ça monte fort, il ne fait pas chaud... Bref, le moral baisse un peu. Les piles du GPS tombent à plat, je m'arrête dans le fossé car la route n'est pas large et je veux pas me faire écraser. Je ne sais pas si c'est d'être accroupis ou la genouillère qui a bougé pendant la pause, mais en reprenant, je n'ai plus mal au genoux. Il me reste la moitié de la côte à faire, alors je profite de ce moment de félicité pour arriver enfin en haut. Ensuite c'est tout droit jusqu'aux Liquisses. Là, je sais pas si c'est le froid ou quoi, mais je me dit "bah, pas fatigué, il reste encore au moins 500ml dans la poche à eau, j'marrête pas et je ferai le plein d'eau à l'hospitalet du Larzac! avec un peu de chance, y'aura même une boulangerie." Une chtite photo devant le panneau d'agglomération, et c'est reparti. 

La pluie aussi repart. mais bon, à moitié à l'aveugle, j'arrive à l'hospitalet. Sur la carte, ça avait l'air d'un petit village, du genre a avoir au moins une épicerie. Oh, sweet summer child. Le patelin est vide, y'a pas un péquin, ni une boulangerie, et encore moins une épicerie. Je vois une indication vers un camping sur le parcours, je me dit que je ferai le plein là-bas. Et puis il est 15h passé, et il fait presque nuit, faudrait pas que me prenne un orage moi. Hum. Au camping, ben c'est fermé, mais genre avec barrière et gros portail. Et il commence à pleuvoir. J'avale une barre, et je prends pas le temps de trouver un passage dans le camping pour trouver un éventuel robinet. Je trace 4 km, et là, c'est le drame.

Un gros crAAââÂck dans le ciel, et la rincée commence. Je continue d'avancer, et là, les premiers grêlons commencent à tomber. Et du grésil. Et de la neige. Et les 3 en même temps. Avec du vent. Bref, c'est la merde. Sauf que concrètement,   dans le coin, y'a rien. Même pas un arbre. Et le prochain patelin, le Caylar, c'est à 20km. Bon, ben y'a plus qu'à rouler alors. Mais bon, rouler sur un tapis de billes, avec une main sur le guidon et l'autre qui protège le visage, c'est pas facile. Je n'y vois quasiment rien, à cause de l'eau, puis du givre sur les lunettes. Sauf que si je les enlève, je prends des grêlons et du grésil dans les yeux, et ça ça fait vraiment trop mal. Étrangement, pendant presque 1h, je n'ai pas vraiment froid. Pourtant, la pipette de ma poche à eau a gelé, il doit faire moins de 0°c. Je roule entre 12 et 15km/h au début, mais je sens bien que les conditions se dégradent. Ma vitesse chute. A un moment, mon corps décide qu'il est temps de rapatrier le sang des extrémités vers le tronc et la tête. Je perds toute sensation dans les doigts et les pieds. Mais plus chiant, je n'ai plus de force dans les mains non plus. J'ai du mal à doser le freinage, voir du mal à freiner. Sur sol glissant, c'est embétant. 

Mes pieds et mollets tremblent de manière incontrôlables, mais bizarrement, je n'ai pas de sensation de froid au tronc et à la tête. Mon genoux, avec le froid, est très douloureux, mais je ne peux pas m'arrêter pour le tartiner d'antiinflammatoire ou le masser sous peine de geler sur place. Là, je me dis que ça commence à craindre, et si ça continue, je vais me faire vraiment mal. Si j'arrive jusqu'au Caylar et que j'attends la fin de l'orage, selon mon estimation, il sera au moins 17h. Puis 1h de plus pour arriver au bout du plateau du larzac, ça fait 18h.. Vu la couverture nuageuse, même sans pluie (très improbable), ça veut dire que je vais faire la grosse descente de nuit. Sur la base du reste de la journée, je ne devrais pas dépasser les 35km/h, et moins si la météo s'y met. Allez, disons 18h45 en bas. Puis tout un champ de bosses, avec vent de face, avec un genoux en vrac, pour faire les 40 km restants. Pour faire simple, si les conditions sont "favorables", je serai très probablement hors-délai. Dans les conditions actuelles, je vais arriver de nuit, et très tard. Et ça, si la grêle se calme. bref, c'est là que je décide d'appeler la cavalerie (à savoir ma voiture balai personnelle, avec ma copine au volant :-) ). Mais bon, pour appeler, faudrait que je trouve un endroit à l'abri! 

Je passe une décharge louche abandonnée, puis j'arrive à un hameau avec une voiture garée devant une maison! Avec un porche! Je gare le vélo, je sonne, mais manifestement, y'a personne. Je suis 6km avant le Caylar. A l'arrêt, je congèle. A l'abri du porche, j'appelle ma copine, et lui donne rendez-vous au Caylar, parceque clairement, même sous le porche, je vais pas pouvoir attendre 1h à l'arrêt. Pendant que j'appelle, le proprio arrive! Sans raccrocher, je lui demande s'il pourrait éventuellement m'abriter le temps que ma copine arrive. Il est 16h. "Ah ben c'est privé ici monsieur, c'est pas possible. Et puis j'ai une réunion à 16h. Le caylar, c'est par là 6km. Au revoir". Il rentre chez lui et claque la porte. Bon ben rendez-vous au Caylar alors . 

La tempête redouble, toujours avec de la grêle, de la neige et du grésil.. Je vais mettre presque 35 minutes pour arriver au Caylar. 1h30 que je roule dans la tempête, il y a 2 cm de neige et de grêle sur la route. J'essaie de rouler dans les traces des voitures pour que ça glisse moins. J'arrive enfin au Caylar à 16h40, et je vais me planquer au bar PMU. En arrivant, je pose le vélo contre le mur. Je n'arrive pas à enlever les gants, je n'ai plus le contrôle de mes doigts. Plus de sensation et plus de force. Je me débrouille tant bien que mal, avec une troupe de clients du bar qui me regarde à travers la vitre. J'en chie des ronds de chapeau pour éteindre mes lampes. Appuyer sur des petits boutons est dur. Enfin, je rentre dans le bar et je commande un chocolat chaud. Je finis de me déséquiper, ruisselant de tous les cotés. Je n'ose pas toucher la tasse, parceque je n'arrive pas à savoir à quel point elle est chaude. Pour la main droite, le bout de mes doigts se met à brûler (sensation classique du passage du froid au chaud). Pour la main gauche, c'est le calme plat. Je ne sens rien. Au bout de 10 minutes à souffler dessus et à les mettre au dessus de la tasse, les doigts commencent enfin à se mettre à chauffer et à brûler. Un peu trop à mon goût. Je mets 20 minutes avant d'arrêter de trembler. Et puis la cavalerie arrive, et c'est retour maison. 

Finalement, je suis un peu déçu. Physiquement, j'étais largement capable d'envoyer les bornes restantes. Le bobo au genoux, va falloir trouver d'où ça vient si je veux pouvoir faire des grosses distances régulièrement. Je n'ai pas eu faim, j'ai bien géré l'alimentation même si j'aurai pu faire une escale gourmande à Nant. En rythme, s'il n'y avait pas eu l'orage, j'étais encore à peu prêt dans les temps. Le parcours était vraiment sympa, mais je n'ai pas pu en profiter :-/ Au mental, j'ai surtout lâché quand c'est devenu vraiment dangereux. Terminer de nuit dans des conditions météo douteuses, c'était un coup à vraiment se faire mal. En plus du genoux. La suite au prochain épisode!

guiguinou a écrit:

A l'abri du porche, j'appelle ma copine, et lui donne rendez-vous au Caylar, parceque clairement, même sous le porche, je vais pas pouvoir attendre 1h à l'arrêt. Pendant que j'appelle, le proprio arrive! Sans raccrocher, je lui demande s'il pourrait éventuellement m'abriter le temps que ma copine arrive. Il est 16h. "Ah ben c'est privé ici monsieur, c'est pas possible. Et puis j'ai une réunion à 16h. Le caylar, c'est par là 6km. Au revoir". Il rentre chez lui et claque la porte. Bon ben rendez-vous au Caylar alors   . 

MDR....j'imagine la tronche du sympathique aveyronnais te faisant ces compliments....

comme disait André Dussollier dans les enfants du marais : " quelle aventure "....
pas mal pour une première. Dommage de ne pouvoir apprécier le tour du cirque de Navacelle par meilleure météo

Ça me rappelle des expéditions à moto, cette météo… genre la visière qui givre de l’intérieur… mais au moins j’avais les poignées chauffantes !

Pour le genou, s’il n’y a pas d’antécédent traumatique identifié, ca peut être postural et lié par exemple à une légère asymétrie.
Et à un problème à une autre articulation : j’ai fini le 200 du centenaire l’an dernier sur une jambe, mon genou gauche était très grognon la faute à une tendinite résiduelle à l’Achille qui me faisait compenser plus haut.

Et comme tu l’as constaté, il ne faut pas sous-estimer les bénéfices de la moindre pause sur le repos des articulations, même si la douleur revient toujours trop vite à la reprise.

Y a quand même des gens pas sympas. Si un cycliste sonne chez moi c'est clair qu'il aurait plus qu'un abri Merci pour ce long récit, tu en as bavé, dommage, pas de photo.
On a tous eu des galères à vélo un jour ou l'autre, ca forge le caractère

Dures conditions météo dans un milieu si idyllique par beau temps mais qui devient un enfer dès que le ciel s'en mêle (ou s'emmêle...)

Le point positif c'est que tu n'as que peu de "chances" de retrouver un tel chantier pour tes prochains BRM. Par contre c'est impératif pour toi de trouver l'origine de cette douleur au genou. D'ailleurs cette douleur est située où exactement ? Au dessus, au dessous, en interne, en externe ? Je ne suis pas toubib mais l'expérience de chacun pourra peut-être te donner des pistes de recherche.

En tout cas bravo pour t'être lancé quand même là dedans !

Avoir "la cavalerie" en stand bye = 25% de résistance psy en moins
ref : l'influence de la présence des voitures d'assistance aux contrôles sur PBP sur le taux d'abandon

Positif, tu ne retrouveras certainement jamais plus de telles conditions
Bravo pour ta persévérance et ta clairvoyance en situation critique qui t'a permis de protéger l'avenir de ton genou

Un BRM c'est à une date et sur un parcours fixé d'avance, mais il reste possible de choisir entre Dunkerque et Salon de Provence

@veloblan: j'ai quelques photos au début et jusqu'à la première grosse côté, mais la météo ne m'incitait pas à sortir l'appareil (et à le noyer)

@grand pierre: sur le côté du genoux gauche. C'est pas une première pour moi ce soucis, ça dépend comment je force, comment je place les pieds... Le genoux gauche est nettement plus sensible. Je vais tester avec les pédales auto sur de la dénivelé voir si ça aide.
@zapilon: je m'étais promis de ne pas appeler la cavalerie pour des raisons de fatigue ou d'inconfort. Uniquement en cas de panne technique, d'accident ou de sécurité. J'ai eu un petit moment de doute dans la côté de Nant, mais je me suis repris. J'ai décidé d'arréter quand le risque de me mettre au tas est devenu trop important, en plus du risque d'hypothermie. J'ai toujours le bout des doigts qui brûlent aujourd'hui, ça m'était jamais arrivé, pourtant je fais des raquettes, un peu d'alpi, et pas dans les meilleures conditions. J'ai déjà eu froid mais pas au point de perdre la maîtrise de mon corps.

L'idéal serait que tu puisses tester avec une manivelle plus courte (uniquement à gauche) parfois 5mm suffisent à régler le problème (chez Spécialités T.A. ils vendent régulièrement des pédaliers avec manivelles dépareillées et d'après eux on serait surpris du nombre de coureurs pro qui ont des montages comme ça)

" parfois 5mm suffisent à régler le problème "

doucement grand pierre , 2,5mm pour commencer

je suis en 170 en ce moment, avec un pédalier Stronglight compact. Faudrait que je trouve une manivelle gauche en 165mm pour axe carré...