brm 200 - Samedi 23 avril 2022 - ASSAS (34)

pour un collègue qui fait 1.93m et dont une guibolle est plus longue....de quelques mm
pas facile d'ajouter une semelle de compensation
je lui ai fabriqué une entretoise entre la semelle et la cale auto .....c'est pour la route.....en vtt comme il en fait peu on n'a rien fait mais ce serai faisable aussi.
si tu as plusieurs velos.... 1 seul reglage sur le bonhomme.

J'ai également eu la chance de participer à ce brevet mémorable
J'étais avec mon Performer, venu tranquillement à Assas en rando vélo dans la semaine depuis Apt.

Je suis parti vers 6h45 avec Louison, en pensant que Guiguinou nous rattraperait rapidement… Les premiers kilomètres se font dans un matin doux et agréable, on discute un peu en cherchant notre allure et parfois notre route (lors de la première traversée de village, la trace nous envoyait dans une impasse, où il fallait passer dans un petit chemin piéton ) ; On se fait rattraper par un groupe qui roule fort (et qui nous dépose rapidement), puis après quelques kilomètres de plus, on retrouve d'autres participants avec lesquels des groupes se forment… Je perds Louison alors que je suis un petit groupe qui roule à mon rythme, et rapidement, un petit crachin s'invite, suivi par de la pluie de plus en plus soutenue. Après le premier contrôle à Blandas, je cause avec un cycliste, que je croiserai et re-croiserai tout au long du brevet. Suite à un pépin technique, il s'arrête et me laisse continuer, les autres devant sont maintenant loin, je me retrouve seul dans les montées avec une pluie de plus en plus insistante ; parfois la route est traversée par un ruisseau, je suis bien trempé, et il commence à faire froid.
Après Nant, il reste encore une bonne montée pour atteindre le mi-chemin du brevet, aux Liquisses, où un ravitaillement nous attend ! Il pleut toujours, il fait de plus en plus froid, mais heureusement, on monte, cela réchauffe
Arrivé aux Liquisses, pile à midi, le ravito est plus que bienvenu, on est accueilli par le cycliste qui a inspiré ce brevet, et je déguste un café, de la banane et du quatre-quarts, c'est top car je n'ai pas vu de boulangerie jusque-là, et je comptais un peu la-dessus pour me ravitailler !


Je resterais bien un moment, mais je profite que 2 cyclistes repartent pour les accompagner, d'autant qu'il ne pleut plus. Cela durera bien… quelques centaines de mètres, avant que la pluie puis le grésil s'invitent ! La route redescend gentiment vers l'Hospitalet du Larzac, mais avec le grésil qui cincle le visage, c'est assez insupportable ! Après l'Hospitalet, le grésil cesse enfin, et c'est le vent qui prend la relève  Bien fort, 30 à 40 km/h je pense, de face, mes deux collègues en vélo-droit se retrouvent littéralement scotchés à la route, je les vois disparaître dans mon rétro. L'un deux me dira plus tard qu'il a vu là réellement l'intérêt du VC, c'était beau et frustrant   .   J'avance pas trop mal malgré le vent de face, mais cela demande une concentration de chaque instant pour ne pas se retrouver déporté ou par terre. Du coup, je ne me ravitaille pas, pas possible de lâcher le guidon, et j'ai trop froid pour vouloir m'arrêter.

Après des kilomètres à ce rythme, le vent baisse un peu, mais il reste devant le « col du vent » à passer, je crains un peu que le vent y redouble, mais finalement, cela n'arrivera pas. Le col n'est pas difficile dans le sens où on le prend, il est envahi par le brouillard, on dirait qu'il va faire nuit, les véhicules ont leurs feux allumés. La descente du col est longue, longue, surtout qu'on n'y voit pas à 50m, je n'ose pas rouler vite. Arrivé en bas, je m'arrête pour manger enfin un morceau : je suis congelé, et mes mains transies ne me permettent pas d'ouvrir mon paquet de fruits-secs ou le bouchon d'aliment liquide !!! Un autre cycliste me dira qu'il n'a pas réussi à ouvrir sa veste, il n'arrivait plus à tenir la tirette de sa fermeture-éclair ! Heureusement, je croise un piéton qui voudra bien m'aider à ouvrir mes provisions !

Ensuite, ayant descendu de la montagne, le vent est moins fort, et la température remonte, comme le moral d'ailleurs. Je retrouve les 2 cyclistes qui m'ont rattrapé, et pour le dernier quart du brevet, nous nous amuserons à nous séparer et nous rejoindre, suivant le relief et la forme de chacun. On se perd parfois un peu, mais on finit par rejoindre Assas, sous un temps clément, en ayant pu sécher :-)
Je suis arrivé vers 17h40, soit 11h bien éprouvantes ! Une boisson nous attendais à l'arrivée, c'était bienvenu !

ah ouais quand même... Une idée de l'heure à laquelle tu es passé au Caylar? J'ai l'impression que le vent vous à retardé autant que ma tempête de grêle... 6h pour faire la deuxième partie qui "descendait" c'est énorme ! Bon, en haut de la côte j'avais 2h40 dans la vue, va falloir que je me fasse quelques Ventoux pour travailler la montée moi

guiguinou a écrit:

ah ouais quand même... Une idée de l'heure à laquelle tu es passé au Caylar? J'ai l'impression que le vent vous à retardé autant que ma tempête de grêle... 6h pour faire la deuxième partie qui "descendait" c'est énorme ! Bon, en haut de la côte j'avais 2h40 dans la vue, va falloir que je me fasse quelques Ventoux pour travailler la montée moi

Le Caylar, je pense que j'ai dû y passer entre 14h et 15h… enfin, pas sûr, j'ai perdu ma trace GPS, et mon compteur avait cessé de fonctionner depuis longtemps !

Pour le vent, c'est clair qu'il empêchait toute pointe de vitesse… Avec une météo plus clémente, cette deuxième partie aurait été une « tuerie ». Vers le dernier quart du brevet, la situation était redevenue normale, et on a enfin commencé à rouler… Mais la fatigue de la journée m'a bien plombé sur la fin.

J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir, avec Louison… Peut-être aux championnats du monde cet été dans le jura ?!

dommage collatéral de la bataille, un des roulement "étanche" de ma roue arrière (mavic crossride) est tombé au champ d'honneur, rouillé à mort.
Je trouvai qu'il y avait comme un bruit, tu m'étonnes, la roue faisait pas 1/4 de tour sans forcer
J'ai demonté le roulement avec finesse et delicatesse (et en dénonçant le joint), dégroupé le tout au wd40 et remis en place. C'est mieux, mais plus du tout etanche. Faut que je trouve une autre roue maintenant

zapilon a écrit:

"  parfois 5mm suffisent à régler le problème  "

doucement grand pierre , 2,5mm pour commencer

Ou voir avec un ostéopathe cycliste !
Peut-être une leçon pour prévoir un petit minimum (couverture de survie, abri ...) en cas de mauvaise météo.
En tout cas chapeau d'avoir affronté ces conditions.
Et un carton rouge à l'habitant qui a claqué la porte. ça peut s'appeler "non assistance à personne en danger" !
Manouche

guiguinou a écrit:

J'ai demonté le roulement avec finesse et delicatesse (et en dénonçant le joint), dégroupé le tout au wd40 et remis en place. C'est mieux, mais plus du tout etanche. Faut que je trouve une autre roue maintenant

Pourquoi une autre roue ? Un roulement neuf est moins onéreux qu'une roue complète (et facile à remplacer) à moins que tu ne meurs d'envie de t'offrir une nouvelle roue et que tu saisis l'occasion

guiguinou a écrit:

Faut que je trouve une autre roue maintenant

Tu peux pas simplement changer les roulements?
Attention de mémoire y'a une histoire de précharge (à la con).

grand pierre a écrit:

guiguinou a écrit:

J'ai demonté le roulement avec finesse et delicatesse (et en dénonçant le joint), dégroupé le tout au wd40 et remis en place. C'est mieux, mais plus du tout etanche. Faut que je trouve une autre roue maintenant

Pourquoi une autre roue ? Un roulement neuf est moins onéreux qu'une roue complète (et facile à remplacer) à moins que tu ne meurs d'envie de t'offrir une nouvelle roue et que tu saisis l'occasion

alors je meurs d'envie d'acheter une autre roue, mais là n'est pas la question
par contre je n'ai rien d'autre qu'un tournevis et un marteau pour demonter et remonter les roulements.
Ça serait dommage de de foncer des roulements tout neufs!

Certes !
J'ai fait ça à l'atelier vélo où je suis adhérente.
Démontage avec l'aide et le matos de l'asso.
Nettoyage par mes soins.
Remontage.
Manouche

Manouche a écrit:

zapilon a écrit:

"  parfois 5mm suffisent à régler le problème  "

doucement grand pierre , 2,5mm pour commencer

Ou voir avec un ostéopathe cycliste !
Peut-être une leçon pour prévoir un petit minimum (couverture de survie, abri ...) en cas de mauvaise météo.
En tout cas chapeau d'avoir affronté ces conditions.
Et un carton rouge à l'habitant qui a claqué la porte. ça peut s'appeler "non assistance à personne en danger" !
Manouche

adepte de l'anticipation, j'avais déjà un équipement bien plus chaud que ce que la saison imposait. Le seul truc qui m'a empêché de sortir la couverture de survie, c'est de me dire que au milieu d'un plateau pelé en plein orage avec de la foudre, se cacher sous un grand bout d'alu s'était pas une bonne idée

Oui, je connais assez bien, en vélo, en rando, en camping (bivouac).
Le récit fait peur ! C'était vraiment limite.
Manouche

Avec un peu de retard : respect et bravo pour vos réussite et non-réussite !
Il fallait être sacrément costauds pour se lancer ce jour-là !