PBP 2023 : au départ puis sur la route et enfin ... ARRIVES

zapilon a écrit:

Je ne vois pas d'AdrienC dans le peloton déjà formé dans le premier post de ce sujet

Je suppose que tu as terminé la série des BRM de qualification
Sur quel départ et sur DF-XL ?

Salut !
je suis au départ du lundi matin très tôt. Vers 4 ou 5h. J'ai prévu de m'arrêter la nuit pour dormir.

Il n'y a, le dimanche comme le lundi, qu'une vague de départ pour les vélos spéciaux, du moins c'était comme çà avant

Ce week-end, je retente le 600km, en espérant qu'il fasse moins chaud.

Direction Calais, sur le BRM600 de Mours.

Visiblement, je suis le 2ème vélo couché !

@Progweb :
@ tous ceux qui rouleront un 600 ce week-end : Bonne route !

Merci tijojo

J'espère que tous ceux qui ont tenté, et nous étions nombreux à s'attaquer au 600 ce WE, ont réussi.
C'est bon pour moi

Le 600 est validé. Dans la douleur, mais validé. Pour une fois, j'essaye de bien préparé mes affaires la veille. Le spoutnik est fin prêt: j'ai même revu le support du gps (il faut _vraiment_ que je le change), et j'ai prévu 2 bidons de 950ml avec la chaleur annoncée. Mais avec le départ à 5h30, ça fait un réveil à 3h30, et comme toujours je n'arrive pas m'endormir. Pas grave, me dis-je, ça fera une simulation du retour Brest-Paris...


Au départ, je retrouve Cathoudou, qui enlève ses jambières quand je lui dis de bien faire gaffe à la chaleur... Comme je veux me débarrasser de ce BRM, je pars assez rapidement, chargé lourdement comme un chasseur bombardier en flotte et bouffe. Mais le vent qui se lève contrarie mon envie d'aller vite. Je prends le temps de constater que je suis moins lent quand je suis avec le vent 3/4 face d'un côté que de l'autre: me dis qu'il faudra soumettre ce problème aéro à CEBD... Une fois monté sur les plaines, les éoliennes pointent quasiment dans le même sens que nous, et on quitte des vallées verdoyantes pour des champs de céréales: ça devient moins drôle. Premier contrôle à Chateau-neuf-en-thymerais, et braquage d'un pain au chocolat auprès de la boulangère, qui est super contente chaque année de voir des cyclos, mais comme chaque année, les mêmes cyclos dépouillent son stock, et ses clients habituels n'ont plus rien... A l'arrivée j'en parle au responsable pour que la prochaine fois elle soit au courant.


Je repars toujours seul, et la chaleur commence gentiment à se faire sentir. Le vent est carrément installé et contraire. Les deux bidons me suffisent largement pour arriver à Savigny-sur-Braye. Je force pour tenir une moyenne au dessus des 30 avec les arrêts, mais le GPS décide de jouer dans l'équipe d’Éole, alors la descente vers la Loire va pas être facile. Au moment où je pause le vélo devant le bistro arrive un jeune cycliste "jumbo" vélo de chrono. Je commande un coca. Le cyclo sort lui aussi le carton du brm, demande à faire remplir son (sic) bidon, à faire tamponner et se tire. Visiblement la conversation (j'aillais dire politesse) est pas son truc, mais dans un accès de gentillesse je lui signale qu'à mi chemin (50 bornes) on passe devant un cimetière. Merci mon cul. Avec le patron on se regarde...


Je fais des calculs de moyenne dans ma tête, et continue à vouloir bourriner, mais il faut me rendre compte à l'évidence: j'ai fait 45km, et entre le glou-glou et l'arrosage du bonhomme je racle les fonds de cuve. Je me rend compte que tout mon tableau de marche est en train gentiment de vriller, avec cette fournaise... et un besoin de reprendre mon souffle... un grand coup de fatigue... Je m'arrête à l'ombre, et fais une petite sieste. Ouais carrément. Je renquille la route quand j'entends passer un petit groupe de cyclos: on a sa fierté. Je vais pas loin: je transforme le cimetière de Couesmes en fontaine de Versailles: je me douche carrément avec les brocs, et je remplis les bidons. Je pense que j'ai eu un sale coup de chaud... Je retourne au charbon (humour...) avec un peu moins de vélocité pour rejoindre Bourgueil.


Ho, un salon de thé. J'ai des moucherons de coller partout, une gueule de pirate et une tenue d'extra-terrestre, mais mes scrupules à rester dans cette délicate boutique s’évanouissent quand je constate que la clim' tourne à bloc (fuck Janco et Greta), je pousse le bouchon à commander une glace, et prend le temps de la bouffer au frais (fuck le chrono). Le redémarrage dans la fournaise est poussif et je me dis que ça ira mieux quand on repique le long de la Loire vers l'est. Mais nan la moyenne reste bloquée sur 30, et quelque chose déconne je retrouve pas la niak'. Alors que j'avais prévu de faire des contrôles rapides, je me po/ause aussi à Montbazon alors que je sais qu'il y a de la famille qui m'attend à Truyes pour un arrêt plus long. Faut dire le spectacle dans le troquet est partout: le serveur est bien démoli, mais ça se voit pas trop avec la clientèle. Et à mon avis, la suite va pas être mal non plus car un chanceux vient de voir sur la télé que le canasson (le 8!) qu'il a joué, vient de gagner. Et qu'il faut arroser ça...


Il n'y a point de bonne compagnie qui ne se quitte et 10 bornes plus tard je suis au frais chez ma tante. Pas spécialement en retard sur mon planning, je prends une douche et vais faire une micro-sieste (je valide ce mode de récupération). Mais je n'ai absolument pas d'appétit. Ouaip y a vraiment des signes avant coureur d'un coulage de bielle tout en douceur. Je papote longuement (me disant que ça ira mieux dans la fraîcheur de la nuit). Je repars pour 60 bornes, et si la moyenne remonte un peu à la faveur du vent qui enfin est dans le bon sens, rien n'indique que la suite se passe bien: je bois pas beaucoup, et comme j'arrive pas trop à m'hydrater, je m'arrose. Du côté de Chenoncaux je croise pas mal de cyclos sur un autre 600 - c'est facile à reconnaître la majorité ont des feux éblouissants - c'est ULTRA pénible. Dans un bled je rencontre même un VC, sur le brm de "bellerive?". J'ai cru de loin que c'était Tijojo (arf, tu es loin de là), mais non le gars est pas sur le forum...


A Contres, je photographie juste le panneau, et je trouverai des personnes devant leur maison pour me donner de l'eau. Et c'est reparti. Passage par le château de Chambord, où y a pas un chat. Je m'attendais à une effervescence touristique dans la soirée. Ben non rien. Et tant mieux. Enfin Meung, surtout son cimetière. J'essaye de boire, mais tout ce que j'obtiens est une super peau de renard. Je fais une méga pause et repart le ventre vide vers Voves à petite vitesse. Je n'arrive à boire que quelques gorgées et à manger qq "tucs". Pareil grosse pause derrière l'église. Mes bidons sont remplis à moitié et y reste 100 bornes. Chaque km qui vont s'enlever me rapprochent doucement de la fin du calvaire. Doucement, mais pas trop lentement car je vois des éclairs un peu partout. Je finirai par prendre plusieurs fois la pluie, avec un vent contraire, évidement.


Epernon, le jour est levé, reste 50 bornes à me traîner. Ca fait 270 kms que j'ai pas mangé grand chose, et la flotte ne passe plus. Je vide-vite les bidons dans les dernières côtes. Le GPS arrive a me faire rater l'arrivée et je me tape une petite boucle en plus. Il est 8h du matin: je suis pas à ça prêt, alors que je visais 3h30... bref... on va dire que tout cela c'est de l'expérience... mais c'est chèrement payé. En tout cas le 600 est validé. C'est seulement à l'arrivée que j'arriverai à boire 2 grands verre d'eau à bulle (c'est fou) et un bout de fromage. Le responsable me dit qu'il y a 2 cyclos qui sont déjà arrivés au petit matin, qu'il y avait eu un abandon à cause de la chaleur (noooon?). J'espère que Cathoudou va vite nous donner des nouvelles - positives. Et ben voilà (dodo!!!!).

Jau j ai suivi tes conseils beaucoup bu...beaucoup d arrosage un appétit d ordre.. Cr à venir..avec beaucoup à dire..
Mai oui Im est validé !!! Et moi suis pris un orage de folie à 50 km de l arrivée....
Bonne nuit..suis fracassée

Bravo Jérôme. Bravo Cathtoudou.
Jérôme, j'ai remarqué aussi qu'au bout d'un certain nombre de bidon d'eau clair, j'ai besoin de changer ; l'eau gazeuse est une bonne option (avec éventuellement du sirop).

peter_o a écrit:

Bravo Jérôme. Bravo Cathtoudou.
Jérôme, j'ai remarqué aussi qu'au bout d'un certain nombre de bidon d'eau clair, j'ai besoin de changer ; l'eau gazeuse est une bonne option (avec éventuellement du sirop).

Moi j emmène une ptite bouteille de st yorre..c est très agréable ça casse le goût sucre ou que de l eau..et en plus légèrement salée ! j ai commencé à ec des sachets overstim..mais très vite arrêté trop chaud ..ça désaltère du tout..donc à l eau..!
Au pointage ..Pierrier à la menthe glacé hyper raffraichissant

Il semble y avoir beaucoup d'histoire d'O cette année dans les bidons

. dans le cas d'un BRM, on en a l'eau à la bouche avant de partir puis on se jette à l'eau pour partir
. en route on se sent d'abord comme un poisson dans l'eau
. 600km c'est long alors pédaler tranquilement çà coule de source
. vigilance en route, il faut se méfier de l'eau qui dort, l'imprévu peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase
. surtout avec la chaleur, après quelques heures, quand l'eau a coulé sous les ponts, on risque de se retrouver sous l'eau ... alors nager entre deux eaux et mettre de l'eau dans son vin
. à la vue d'un cimetière il ne faut jamais dire : fontaine, je ne boirai pas de ton eau
. vers la fin à leur allure zombie de nombreux cyclos se ressemblent comme deux gouttes d’eau, et pour certains, rares, le BRM tombe à l'eau

Bonne récupération et n'oubliez pas que la sueur évacue les ions nécessaires au fonctionnement de l'organisme surtout en effort et qu'à défaut d'eau minéralisée, l'eau claire doit être complétée pas des sels ... genre pastilles de V...y

Si PBP se retrouve sous canicule comme en 2003, essayez de rouler au maximum de nuit et passez les heures les plus chaudes de l'après midi à essayer de dormir à l'ombre d'un arbre

zapilon a écrit:

. 600km c'est long alors pédaler tranquilement çà coule de source
. vigilance en route, il faut se méfier de l'eau qui dort, l'imprévu peut être la goutte d’eau qui fait déborder le vase

Bonjour "J'en zap" pas une goutte
Tes conseils sont toujours les meilleurs, j'ai testé ce samedi l'eau de Vichy, très agréable. Sur un 155 km d'entraînement avec un joyeux dénivelé en Baronnies provençales. Arrêt à la grande surface de Sault, et cette eau de Vichy m'a bien accompagné sur le retour. J'ai appris avec l'expérience, à ménager ma monture, prendre le temps à l'ombre de calmer le jeu. Manger sans attendre de pousser toujours plus loin… c'est la mauvaise solution, car après ya plus rien qui rentre. Et le corps à trinquer.
Bravo aux valeureux et Cathoudou qui ont terminé leur 600

Nico

Bravo Cathoudou...
le plus difficile est réalisé ...
Papy volant

+1 pour la publicité pour Vichy Saint Yorre

@ Jau et Cath :

En sus de Pierre (Peter_o), les deux Fred (Disco & Freyot) et moi avons validé le 600 de Blois ce WE.

Des news de Progweb sur le 600 de Mours ?

Je me suis remotivé, et j'ai pris le départ du BRM600 de Mours.

Les premières heures se passent s'en encombrent. Les km défilent, je me retrouve avec une avance confortable sur les délais pour affronter l'après midi.

Même si il a encore fait très chaud, difficile à supporter pour moi, mais c'est tout de même moins chaud que sur mon précédent BRM.

La vitesse ne faiblit pas, on tourne à 24km/h de moyenne. Si bien que je prends le temps de m'arrêter dîner dans une brasserie pour avoir un vrai repas.

La fin de la première partie du parcours entre Boulogne sur Mer et Calais est plutôt escarpée. Heureusement la fin de journée est plus fraîche. J'arrive à l'hôtel que j'avais pris soin de réserver.

Dimanche matin. Départ un peu tardif. Mais tout est toujours calculé pour viser 20km/h de moyenne.

Par contre les bilans météo sont mauvais. On passe en vigilance orange orage / grêle sur tout le retour..

Fou pour faire ce type d'épreuve, mais pas complètement. Je me mets d'accord avec ma femme pour un point de rendez-vous. Fin de l'aventure au km 415.

Peut-être une autre fois, mais ça ne sera pas pour cette année. Rouler sous la chaleur, je n'apprécie guère.

Je vais à présent annuler mon inscription au PBP.

Courage à ceux qui continuent.

J'espère que les frères "RouleCouché" ont bien roulé et n'ont pas eu de difficulté avec la météo.

progweb a écrit:

J'espère que les frères "RouleCouché" ont bien roulé et n'ont pas eu de difficulté avec la météo.

Pour nous, ça s'est bien passé.
Christophe a terminé en 31h15 avec son Vélomobile, sans dormir.
Moi, j'ai dormi au bord d'un chemin (duvet léger + bivy) et j'ai mis 34h.
On est arrivés largement avant les orages, j'ai eu juste un peu de pluie fine autour d'Amiens dimanche en début de matinée .
Dommage qu'on ne puisse pas prendre le départ de PBP ensemble, mais j’espère te revoir bientôt sur les routes du Vexin

Salut!

600 validé aussi ce week end, 28 de moy, 5800 de D+, 33h30 en tout car j'ai dormi 6h la nuit et fait une heure de sieste à vitré au 200ème km. C'était sympa hormis une tendinite du muscle releveur coté gauche. Heureusement la douleur n'empêche pas de pédaler. Je m'étais promis de ne pas rouler trop vite, j'ai tout fait au cardio, max 135 bpm pour éviter de m'enflammer...faut que je détermine d'ou vient cette p...n de tendinite (réglage de cale sous chaussure à revérifier).

Sinon grosses chaleurs le samedi, heureusement j'avais le toit d'été sur le DF. Dimanche pluie et orage, j'avais pris le racecap donc pas de soucis, je baignais bien dans mon jus quand même...

J'ai finalisé mon inscription pour le PBP, départ 17.15.

A bientôt.

Pas de PBP pour moi cette année.

Après un mieux suite au virus attrapé début juin en fin de l'avant-dernière semaine et deux petites sorties d'entrainement l'avant-dernier week-end, rechute en début de semaine dernière. Cette fois-ci le médecin c'est décidé à me passer à autre chose que repos plus doliprane: mise sous corticoïde et broncho-dilatateur à partir de mercredi soir. Ca fait de l'effet assez rapidement mais le délai jusqu'à samedi dernier était bien court.

Je 'ai tout de même tenté le 600 de Montbard. Après une nuit d'enfer (chambre chaude, pas de clim, fenêtre ouverte un bruit pas possible) départ à 7:15, avec de gros doutes vu les dernières semaines et mon état vraiment pas à 100%. Les 100 premiers kilomètres sont étonnamment bien passés. La chaleur commençait lentement à se faire sentir, parcours bien vallonné mais super calme et de beaux paysages.

Après Longueau-Percey (CTRL 1) ca continue sur le même rythme avec la chaleur qui monte puis carrément chaud. Je gère cela assez bien (diminution de la concentration des produits bidon; comme on boit plus pour la même distance au final on ingurgite autant de calories et ca passe bien à 1/2 dose même quand ils fait chaud; alimentation solide un peu moins sur les barres sucrées, barres salées et petits sandwichs pain de mie qui se mâchent bien même avec peu de salive; c'est rien d'un point de vue gustatif mais ca descend et apporte des calories et de la variété avec le sucré). Avec une bonne séance douche à chaque cimetière où je reprenais de l'eau j'arrive ainsi très correctement à Rioz CTRL 2 Km 190. Je me mets à y croire.

Après commence le casse-patte Haut-Saônois du BRM 400 d'Epinal mais en sens contraire. Fini les bosses où l'on peut trouver son rythme comme avant Rioz. La c'est un tobogan sans fin avec des montées justes assez longues pour ne pas les passer sur l'élan. Je connaissais et l'ai donc géré plus calmement et arrive bien à Esprels.

Et là c'est le début de la fin. Brutalement plus rien. Toujours ce fichu vent de face. Je l'ai depuis le KM 30 et c'est ainsi jusqu'au KM 300. Les moments de moins bien c'est inévitable et je sais gérer. Réduction vitesse à 22 Kmh sur les plats montants, arrêt à Villersexel, eau, manger, rafraichissement. Je repars mais me sens pas bien. Je passe comme je peux les bosses jusqu'à Ron champ mais me sens toujours pas dans mon assiette. Objectif suivant Giromagny, avec un bonne montée de 3-4Km et une circulation d'enfer (la première depuis le départ et en plus ils roulent comme des cinglés). Dans la bosse qui oscille entre 5 et 7 % je suis à la limite sur mon 26x24 et 26x28 et me sens de plus en plus mal, pourtant je mange, je bois et côté chaleur vers 18:15 ca baisse et il y a aussi de plus en plus d'ombre. Giromagny je décide d'arrêter. Debout ca ne va pas mieux. Je crois que je m'achemine vers une "Norbert" (Norbert avait tenté la Trirhena 1000 aussi à la sortie d'une grippe et à fini aux urgences avec son ange gardien Nicolas pour l'accompagner). Je me fais peur et je n'ai pas envie de finir comme Norbert, ca ne rime à rien. Je décide d'arrêter là, Km 280).

Pas d'hôtel à Giromagny, je décide de descendre sur Belfort à une dizaine de Km. C'est une autoroute, et j'ai serré les fesses tout du long. Globalement faux-plat descendant mais avec quelques remontées de temps en temps qui toutes m'ont paru être de vraies bosses. Enfin un hôtel, je ne demande même pas le prix de la chambre et je prends.

Tout cela est bien bizarre, en général après environ 300 km le lendemain j'ai mal aux jambes, je sens mes genoux un peu mes tendons, là rien. Par contre je suis naze vidé. Muriel est venu me rejoindre en voiture à Belfort. J'ai conduit les 120Km jusqu'à la maison. j'étais vidé. Migraine ophtalmique dans la foulée,... Ce matin je m'améliore mais pas de quoi aller faire des exploits.

Conclusions de tout cela:
- les corticoïdes ca aide peut-être à faire mieux avancer un coureur super entraîné en pleine forme mais ca ne fait pas avancer un cycliste pas au point sur de la longue distance ; quoi qu'il en soit cortisone et chaleur font mauvais ménage (cf. Charly Gaul) mais je ne pense pas que cela a été un vrai problème, la chaleur ne me dérangeait pas; je plaisante bien entendu: la cortisone peut-être un médicament mais tout autre usage est pour moi à proscrire;
- plus sérieusement, pour de la longue distance il faut être en forme au départ; on peut faire illusion (ou s'illusionner soi-même pcq au début j'y ai vraiment cru) pendant 100, 200 km mais à un certain moment le fond n'est pas là pcq le corps n'est pas remis;
- je n'irai pas faire de rattrapage à Andrésy (trop loin, 5-600 km de chez moi aller), trop aléatoire vu mon état donc pas de PBP;
- je vais arrêter les BRM au -delà de 300 - 400 km et rester sur des formules que je peux rouler globalement de jour; passer la nuit sur le vélo ne m'a jamais plu; si je fais plus long ce sera en organisation libre sans les contraintes des dates qui avec un simple grain de sable te mettent une année de préparation en l'air; si je roule plus de 400 ce sera avec max 300 km dans la journée et des vraies nuits.

Grosse déception bien entendu mais j'ai des déjà quelques projets en gestation. A court terme: je finis de me soigner puis reprise un peu plus crescendo.

Bonne chance et bon courage à tous ceux et celles qui partiront.

josé

Désolé pour toi José ; vas-y mollo sur tes tendons, les cortico ça fragilise.
Et de façon générale, au niveau cardio-respiratoire, vaut mieux pas trop forcer dans la quinzaine qui suit une infection virale, même si on se sent bien.
Bon rétablissement !

José
ton médecin était au courant de ton projet de 600?
Papy volant

rasleboldeceblog a écrit:

Je crois que je m'achemine vers une "Norbert" (Norbert avait tenté la Trirhena 1000 aussi à la sortie d'une grippe et à fini aux urgences avec son ange gardien Nicolas pour l'accompagner). Je me fais peur et je n'ai pas envie de finir comme Norbert, ca ne rime à rien. Je décide d'arrêter là, Km 280). José

Oh ben zut José, mais t'as bien fait de ne pas faire une Norbert, ouh la la, quel moment étrange ! Je me rappelle la haut avec toi et Norbert… il m'a fallut laisser parler mon intuition et j'ai bien fait.
Quelle déception, faut l'avaler, mais finalement être en forme est la meilleur chose, venez donc vous reposez en Provence, vous occuper des chiens et des poules…    

Bises à vous 2
Nico

IyhelM a écrit:

Désolé pour toi José ; vas-y mollo sur tes tendons, les cortico ça fragilise.
Et de façon générale, au niveau cardio-respiratoire, vaut mieux pas trop forcer dans la quinzaine qui suit une infection virale, même si on se sent bien.
Bon rétablissement !

Oui, pour les tendons c'était indiqué sur la notice. J'essayais de pédaler très souple et pas de problème de ce côté-là en tous cas.

Quant aux quinze jours, ça fait deux fois maintenant que j'ai compris que c'est bien un minimum et que les impressions des premières heures sont dans ce cas bien trompeuses. Je me demande même si les corticoïdes ne contribuent pas à amplifier cette bonne impression de départ.

Maintenant c'est priorité au retapage.

Message en double supprimé.
Ralevy - Modo

Papy volant a écrit:

José
ton médecin était au courant  de  ton projet de 600?
Papy  volant

C'est plus compliqué que cela: mon médecin en trois semaines je ne l'ai jamais vu. Toujours que des remplaçants. Mais oui je le leur ai dit, sans aucune réaction en retour. J'ai beau leur dire que ce genre de connerie chez moi fini toujours mal côté poumon (mon point faible) jusqu'à que cela dégénère ils se foutent totalement de ce que tu leur dis. Ca fait 64 ans que je sais comment cela évolue chez moi mais eux ils savent mieux.

Pour m'entendre dire Doliprane et repos je peux rester chez moi où lire les affiches collées dans leur salle d'attente.

Bref si j'y suis allé c'est bien dans la perspective de pouvoir en 4 semaines être rétabli pour faire ce 600, ce que je leur ai expliqué, mais comme d'habitude on attend d'abord que cela dégénère puis on croit ce que je raconte puis on agit.

Pimprenelle a écrit:

rasleboldeceblog a écrit:

Je crois que je m'achemine vers une "Norbert" (Norbert avait tenté la Trirhena 1000 aussi à la sortie d'une grippe et à fini aux urgences avec son ange gardien Nicolas pour l'accompagner). Je me fais peur et je n'ai pas envie de finir comme Norbert, ca ne rime à rien. Je décide d'arrêter là, Km 280). José

Oh ben zut José, mais t'as bien fait de ne pas faire une Norbert, ouh la la, quel moment étrange ! Je me rappelle la haut avec toi et Norbert… il m'a fallut laisser parler mon intuition et j'ai bien fait.
Quelle déception, faut l'avaler, mais finalement être en forme est la meilleur chose, venez donc vous reposez en Provence, vous occuper des chiens et des poules…    

Bises à vous 2
Nico

Oui la "Norbert" n'était pas loin et je me suis vraiment fait peur. Nous avons pu reporter notre semaine de vacances prévue début juin à début juillet. Par contre cette fois-ci ce ne sera pas tout à fait ton secteur, nous serons du côté de Sisteron.