Père et fils

Il ne faut pas oublier les terribles gaulois qui ont fait leur Paris-Brest-Paris apparemment comme ils l'avaient programmé , ils avaient une super assistance maison (madame) , vous pouvez voir leur détermination sur les photos

Et de 2 PBP au compteur chacun.
BRAVO

ouais la determination boff !!! on peut surtout remarquer l'etat de fraicheur de l'ancien ca encore fait 450 km planquer dans la roue du pauvre petit jeune ( la photo de droite le montre bien )
merci J.P pour la photo

+mika

Je viens de passer chez le notaire "régler les comptes" de l'héritage.
Merçi pour les photos

Pense à moi pour ton vélo sur ton testament .

Dire que c'est grace à toi qu'il est là , ha il n'y a plus de respect .

JP

Ps:Si tu peux rajouter une pointe , et une potence carbone ,merci

Potence et guidon carbone, (le tout relevable), c'est déjà fait. Et en plus gain de poids de moitié par rapport au guidon fixe d'origine. Pour la pointe carbone, non merçi. Ce sera à prendre en l'état, car faire une pointe, c'est du travail, et le travail, je cours de plus en plus devant....
Je crois que l'on peut aussi refuser un héritage....

Notre PBP.
Puisque JP Le Cam nous a fait l’honneur d’une rubrique rien que pour nous, voiçi donc le récit de notre équipée.
Troisième fois que la dream team familiale se réunie pour une longue distance, et deuxième fois pour le PBP.
Comme pour le premier en 2003, je prends le départ de celui-ci à la requête expresse de mon fils Mikael Si en 2003, l’aventure s’annonçait passionnante et pleine de promesses tenues, car Mikael fut le benjamin de l’épreuve, cette fois il faut le dire, j’y suis venu un peu à reculons. Je n’étais pas du tout motivé.
Le grand jour est arrivé et nous voici parmi vous au départ, avec le plaisir de vous rencontrer. Le départ, justement il s’effectue très différemment de celui de 2003. Beaucoup plus calme celui çi. On voit bien que les « spéciaux » ne sont pas des coursiers en puissance, mais bien des cyclos, déterminés mais raisonnables. Premier ennui, mes lampes ne tiennent pas bien en position. . Bien qu’essayées sur 50 km sans problème. Il me faut bricoler avec de l’adhésif , çà marche vaille que vaille, mais ont fait avec.
Triste nuit, stressante car je porte des lunettes correctrices,ce qui n’arrange rien, mais çà roule sans pépins. Contrôle de Villaine, ont ne fait que passer, direction Fougères ou l’on fait de même. Ainsi qu’à Tinténiac. Nous avons sur nous le nécessaire hormis l’eau. Les évènements ne sont pas favorables, aussi nous décidons que Loudéac marquera un arrêt. Nous y arrivons un peu avant la nuit, et y retrouvons Jean Pierre Le Cam qui se démène pour les sans assistances. Un superbe boulot qu’il a fait. Nous allons dormir deux heures (à la maison distante de 25 km), puis reprenons la route vers 2 heures du matin. J’ai du mal à garder les yeux ouverts, aussi, peu avant Carhaix, j’invite mon fils à continuer sans moi. Je pointe à Carhaix ¼ d’heure après lui. Je repars aussitôt, et je pédale assez bien pour tenter de le rejoindre. Il fait enfin beau. J’arrive à Brest, et là, surprise, pas de fiston . Il, arrive quelques minutes plus tard. Je n’ai pas vu son vélo sur le bord de la route. Nous repartons rapidement et faisons route avec notamment Julius et Barbara et un Quest et un Mango. Un problème de dérailleur arrière se manifeste. Toutes les vitesses ne passent plus. Carhaix arrive, J’identifie le problème, mais le vélociste sur place ne peut réparer. On repart, direction Loudéac, et la pluie reprend. J’économise mes vitesses pour ne pas risquer de casser le câble. Je ne suis pas inquiet, car ce parcours on le connaît bien. Ca passera même avec un dérailleur mal en point. Loudéac arrive ou des connaissances nous acceuillent. Je confie mon vélo au réparateur qui s’en occupera parfaitement pendant notre sommeil.
A 01h30, on reprend les vélos direction Tinténiac. Toujours pas de beau temps, mais pas la peine d’y penser, il faut y aller. Arrivée à Tinténiac après nous être lamentablement « trainé » , un ami perdu de vue depuis 20 ans m’interpelle. On discute quelques minutes et on repart vers Fougères. Il est clair depuis longtemps que nous allons mettre bien plus de temps qu’en 2003. Peu avant l’arrivée à Fougères, nous visons une boulangerie, et là, deux anciens engagent la conversation et l’un d’eux, qui habite à quelque mètres de là, nous invite à prendre un chocolat chez lui, puis une fois installé ce sera en plus, gâteaux, yaourt, fruits ect.. Quelques km plus loin, crevaison à l’avant. Je regonfle 3 fois pour rejoindre le contrôle ou on me répare gracieusement ma roue. J’ai ainsi sauvé une chambre à air pour une éventuelle nouvelle crevaison qui intervient 60 km plus tard. Villaines La Juelle. Je me repose ¾ d’heure pendant que Mikael s’enfile une montagne de pâtisserie. Direction Mortagne , la route est interminable dans la nuit. Au sortir du contrôle je vois arriver un Malric complètement déchaîné. Il repartira même quelques secondes avant nous. Il nous a remonté 3 heures…. Après les bosses du Perche, la platitude de la Beauce, mais le sommeil guette sans cesse et il nous faut marquer des pauses. Arrive Dreux. Petit arrêt dodo de ¾ d’heures et nous repartons. Les derniers km ne sont pas très plaisants dans les aménagements urbains des villages traversés. Arrive St Quentin, le rond point d’arrivée sous les applaudissements des spectateurs. Un moment rare qui fait toujours plaisir.
Le bilan : 85 h (en 2003 : 81h28) 60 heures sur le vélo (54h en 2003) moyenne roulée :20.4km/h (22.7 en 2003)
Conclusion. Notre souhait de faire mieux qu’en 2003 ne fut pas réalisé. C’était mission impossible compte tenu des conditions météo, et surtout du type de monture, car il faut bien le reconnaître, un low racer pour cette épreuve, c’est à l’évidence inadapté à la performance. Cà reste par contre tout a fait génial pour le confort.
Si la fête fut gachée par la météo, il n’en reste pas moins que beaucoup de monde nous a encouragé au bord de la route. Un autre grand regret, les discussions entre participants ont été inexistantes, Chacun se repliant sur lui-même pour survivre dans ces conditions peu favorables.
Bravo à tous ceux qui ont tenté l’aventure et le défi. Que celles et ceux qui ne sont pas venu cette fois, s’y essaient en 2011.

à Eric
puisque tu es un des seuls (??) à avoir fait PBP en droit et en VPH..
peux tu donner plus de détails sur
-les chiffres:vitesses moyennes en cote ;.plat et descente avec les deux sortes de machines
-le plaisir ..les sensations ..le ressenti avec les deux types d'engin ..
rouler en peloton ..abri etc etc !!
Merci et Félicitations
Papy volant

Je vais faire celà. Nous (mon fils et moi) y réfléchissons, mais me laisser un peu de temps. Pour info, mes deux compteurs sont tombés en panne au 30eme km, donc je fera une synthèse mais sans vitesse instantané.

Si j'ai bien retenu quelque chose de nos discussions c'est la très grande utilité
de bien dormir (consigne que j'ai appliqué à la lettre) et j'ai l'impression par contre
que vous n'avez pas tant dormi que ça?

Pour ce qui est des côtes en VH, la question me semble très dépendante
de la monture, aucun VD ne m'a doublé dans le ROC Trévezel mais j'en ai
doublé beaucoup et ne parlons pas de l'étape Carhaix-Loudéac.
J'ai remarqué (avec la grue) que tant que le % restait modéré (<8%), il était
possible de faire quasiment jeu égal (environ 1000m/h) avec les VD.
J'ai l'impression que Jejon monte pas trop mal non plus.

Il va être temps de sortir le chalumeau, confort plus vitesse, pour moi
il n'y a pas photo pour les longues distances.

Concernant le sommeil, la remarque est judicieuse. Nous n'avons pas marqué un temps d'arret (sommeil) aussi important qu'il y a 4 ans. (à Loudéac) Cela ne m'a pas réussi, mais à convenu à Mikael. C'est peu être une des raisons de notre contre performance.
D'accord aussi avec le confort. Je n'ai pas envie de revenir au vd sur longue distance, bien que je reste un pratiquant VD régulier sur moins de 100km. Ce soir j'ai fait un test chronométré, pour répondre avec un max de précision aux questions de Papy . Je vais mettre tout çà en ligne sous peu avec mes commentaires.
Reste qu'il apparait tout a fait évident que PBP en low racer, c'est bien pour le confort, mais surement pas pour la performance, le dénivelé est trop important et si l'on peu imaginé une relative égalité face à un vd isolé, tout celà est perdu avec l'effet de groupe. JC Gosselin , qui est tout de même l'un des meilleurs spécialiste en la matière, évaluait celà à plusieurs heures.
La diversité de nos vélos fait qu'il y a aussi diversité des performances. Le hi racer comme le tien Jean-lou semblent avoir des avantages certains.
Au passage, ton exemple et celui de Jéjon (et bien d'autres) démontrent que des amateurs un peu décidé peuvent peuvent faire du très bon travail.

Jean-Lou a écrit:

J'ai l'impression que Jéjon monte pas trop mal non plus.

Tombons les masques : ce n'est pas qu'une impression.

concernant J.Lou ..je le connais ..c'est un sacré rouleur avec des qualités intrinsèques .. (références:Allègre)
mais quand tu parles de perf en cote (c'est un de mes sujets préférés)..
que deviennent tes perf . avec un engin différent du tien ??
car je suis persuadé ..qu'en plus de tes qualités de base ..la coupe de ton velo ..ton ergonomie .. et ses roues de 700..sont des éléments primordiaux
(tout proportion gardée ..j'ai eu un Ross:roue de 20 à l'avant et 700 a l'arriere ..qui allait super bien mais avec ma taille ..je ne peux avoir un 2x700.. dommage)
Papy volant

Papy volant a écrit:

mais avec ma taille ..je ne peux avoir un 2x700.. dommage)
Papy volant

Si si, mais en traction dircte bien sûr...

Papy volant a écrit:

cmais avec ma taille ..je ne peux avoir un 2x700.. dommage)
Papy volant

Sur mon vélo, je peux avancer le siege de 10cm par rapport à mon
reglage, l'équillibre du vélo n'en serait que meilleur.
A condition de supporter la hauteur d'assise (60 cm) beaucoup
de monde peut rouler sur un 700x700.
Hauteur qui se paie du point de vue aéro.

A+

sur le dernier "cyclo-passion"
**photo du tandem:Barbara/Julius
escorté de deux bents ..
sont ce les "Père et fils" ??
** et aussi photo de deux charmantes cyclotes en LR lors de la semaine fédérale ..qui sont ??
désolé ..je ne sais pas transférer les photos sur le forum ..
mais je peux les envoyer à "un intermédiaire" ?? qui transmettra ..
Papy volant

Pour PBP, je n'ai pas la réponse n'ayant pas la photo sous les yeux.

Pour la semaine fédérale, je sais qu'il y avait 3 femmes roulant sur
de VH présentes :
Laeti (bachetta),
et Pascale et Sylvie de Montpelliers (barons).

A la demande de Papy, voiçi donc quelques chiffres

PBP 2007 : Total : 85 heures - temps roulé :60h 48mn – moyenne 20,480 km/h
PBP 2003 : Total : 81h15mn - temps roulé : 54h18 mn – moyenne : 22.720 km/h
Quelques remarques à prendre en compte.
En 2007 : 7000 km d’entraînement depuis janvier pour nous deux . Une bonne préparation donc . Nos vélos, des low racer valeur 2000 euros. Une météo de M…. comme on le sait..
En 2003 : 4000 km d’entraînement pour Eric et… 1500 km pour Mikael, c'est-à-dire uniquement les brevets. Précisons que Mikael ne faisait Jamais de vélo, et qu'il n'avait que 18 ans.
La météo ::absolument superbe ; vent de dos aller et vent de dos retour, des conditions idylliques.
Notre temps réel en 2003 aurait du être de l’ordre de 78 heures sans un arrêt de plus de 3 heures à Nogent. Arrêt de convenance, absolument pas nécessaire sur le plan physique. Nos vélos, un VD alu très ordinaire de 6000 Francs pour moi et un vieux vélo acier 2x7 vitesses au cadre pour Mikael..
En dehors des différences chiffrées ci-dessus, il peut être intéressant de savoir qu’en 2003, le seul objectif était de finir, ce qui a conduit à une stratégie de prudence totale, mais qui s’est avéré être un sans faute absolu, notamment en gestion de sommeil : 2 pauses de 7h30 (dont 4 h de sommeil à chaque fois) à Loudéac. Une a l’aller et une au retour. C’était long, mais en fait ce fut du temps bien placé.
Cette année nous souhaitions faire un meilleur temps et avions décidé de rogner sur les arrêts. Ce fut à l’évidence une fort mauvaise idée.
Nos conclusions : Notre PBP 2007 ne fut pas un réel échec, car compte tenu des handicaps cumulé nos 85 h restent un temps honnête , finalement assez comparable à notre temps de 2003, mais reste que çà nous laisse un peu dépité. Notre forme physique est très bonne et n’est pas en cause. Reste donc : les conditions météo, c’est une évidence. Les erreurs, (temps de sommeil mal géré, mais au final sans réelle incidence), et, le matériel. Doit il y avoir interrogation sur le matériel? Une chose est certaine, si je devais le refaire ce ne serait pas en low racer, et comme je n'ai guère envie de le refaire en VD, il ne reste plus que deux possibilités: Ne plus le faire (c'était en principe mon intention), ou alors fabriquer un VC aussi efficace que le VD sur ce genre de parcours.

**merci a Eric pour ses comparaisons ..
mais si tu trouves ou fabriques un bent aussi efficace en cote qu'un VD..je suis acheteur !!
**Concernant les charmantes jeunes femmes .;et suite aux info de J.Lou ...je me suis souvenu de certains visages d'Allègre ..
c'est bien celà ..J.lou il est bien informé le bougre!!!
Papy volant

Je n'ai pas fait le PBP, mais les brevets m'on permis de me rendre compte des différences entre le VD et le VH.
En vélo droit on peut facilement s'appuyer sur le soutient (la nuit notament) et l'aspiration des autres vélos. Pas en VH, ou j'ai du rouler seul sur toute la distance des brevets. Oh, bien sur, on peut tenter de rester au contact des autres vélos, mais jamais très lontemps, il y a toujours une bosse ou un long faux plat qui vous rapelle à l'ordre!
(parcours identiques aux brevets de 2003)
Pour le 200km 1H de plus qu'en VD (ciel et température meilleur q'en 2003)
le 300km un peu moins de temps (parcours raccourci de quelques KM)
400 km 5H00 de plus! (météo exécrable cette fois ci, vent à + de 100 km/h sur les 100 dernières bornes)
le 600, 20 MIN de plus qu'en 1999 (en 2003, tendinite sur toute la durée du brevet,ça compte pas!)(2007 pluie et un peu de vent).
Donc dans l'ensemble pas trop mal!
Ce soir je vient de faire une petite sortie de 38 km, à 31 KM/H de moyenne.
Sur le même parcours en vélo couché ma moyenne n'aurai surement pas dépassé les 24 de moyenne.
Sur un si petit circuit j'avais déjà mal au cul!
Alors, l'avantage du VH c'est vraiment son confort et sur longue distance je n'ai jamais eu de douleurs (sauf aux jambes).

eric a écrit:

ou alors fabriquer un VC aussi efficace que le VD sur ce genre de parcours.

Une piste: Rans est en train de plancher sur un modèle adapté aux courses longues distances: voir [url=http://www.hiboox.com/lang-fr/image.php?img=5exyhc2z.jpg][/url]

Papy volant a écrit:

sur le dernier "cyclo-passion"
**photo du tandem:Barbara/Julius
escorté de deux bents ..
sont ce les "Père et fils" ??
**
Papy volant

Confirmation, c'est bien nous...

Hé les gaulois ont a oublié son casque pour la photo comme....

Ben oui, mais c'est bien connu, les Gaulois ont la tête dure, alors si en plus ce sont des Gaulois Bretons (comme nous), çà fait dur de dur.
Il y a ceux qui le porte (le casque), Ils ont tout à fait raison, et il y a les allergiques. Eux aussi on (leur) raison.

Jean-Lou a écrit:

Pour PBP, je n'ai pas la réponse n'ayant pas la photo sous les yeux.

Pour la semaine fédérale, je sais qu'il y avait 3 femmes roulant sur
de VH présentes :
Laeti (bachetta),
et Pascale et Sylvie de Montpelliers (barons).

oui, je confirme , j'ai eu le plaisir de rencontrer Sylvie et Pascale à la SF et je dois dire que ça m'a fait sacrément plaisir !

Photo dans cyclotourisme de ce mois 2 bentradieuses ?????