Agrocarburants : une vaste supercherie

sortie prochaine d'un livre :
http://fabrice-nicolino.com/biocarburants/

Fabrice Nicolino a écrit:

Vous vous interrogez sur les biocarburants ? Cela tombe bien. Je publie le 3 octobre, chez Fayard, un livre intitulé : La faim, la bagnole, le blé et nous. Sous-titre : une dénonciation des biocarburants. Je n’ai aucune raison de le cacher : c’est un livre de combat, car les biocarburants, arme de guerre et de mort, sont d’ores et déjà une tragédie planétaire. En France, un lobby surpuissant, caché au coeur même du ministère de l’Écologie, défend l’indéfendable : faire rouler des bagnoles avec des plantes alimentaires. Pour complaire à l’agriculture industrielle, le gouvernement s’apprête à sacrifier un million d’hectares de jachères, refuge pour l’heure de la biodiversité ordinaire, celle des oiseaux des champs et des petits mammifères. À quelques semaines du Grenelle de l’environnement, cette question est simplement explosive. Que pourra dire M.Borloo du rôle de l’Ademe et d’Agrice, tous deux abrités par son ministère ? Les discours sur la nature et la biodiversité sont justement cela : des discours. Pour les gogos. Ailleurs dans le monde, c’est pire, infiniment. Le déferlement de plantations industrielles - palmier à huile, soja, canne à sucre - s’attaque aux ultimes forêts tropicales de la planète. L’Indonésie trucide ses derniers orangs-outans en faveur des biocarburants, sur des millions d’hectares. Des millions d’hectares. Le bassin du Congo, en Afrique, est gravement touché. L’Amazonie - le cerrado comme la forêt -, la Patagonie et sa pampa, se couvrent de soja, de canne à sucre industrielle et même d’arbres transgéniques, plus mous que ceux que nous connaissons. Pour en extraire plus facilement la cellulose, matière première de choix pour les biocarburants. Plus dramatique que tout : la faim menace des dizaines de millions d’humains supplémentaires. Par une sinistre contagion, les prix des denrées alimentaires de base flambent. Tout a commencé aux États-Unis, premier producteur mondial de maïs. Le quart - le quart, oui ! - de cette production part dans des gigantesques bioraffineries, avant de rejoindre le moteur des 4X4. Un plein de biocarburants, dans ces énormes engins, représente la ration alimentaire annuelle de maïs pour un homme du Sud. Toute l’existence de base des paysans pauvres est déstabilisée par cette saloperie. Et le plus inouï, c’est qu’à coup d’études tronquées, ou truquées, la propagande fait croire que les biocarburants seraient bons pour le climat. Je démontre dans mon livre, sans grande difficulté, que c’est tout le contraire. À qui profite ce crime écologique et social majeur ? À l’agriculture industrielle, qui a pris le pouvoir en Occident après 1945. Mais aussi à nous, qui ne parvenons pas à remettre en cause la place démentielle de la voiture individuelle dans nos vies. Au reste, de nombreux “écologistes”, que je m’autorise à critiquer sans hésiter, soutiennent cette grande manipulation de l’opinion. Je vous l’assure, et vous prie de me croire : ce livre a besoin de vous tous. Car il est un appel au secours en même temps qu’une invite à la révolte. Il faut tout de suite, tout de suite, arrêter l’infernal mécanisme. Pour ma part, bien au-delà de ce livre, je suis prêt. Et vous ?

oui
Mais Nicolino ne voit que la moitié du problème en parlant du lobby industriel caché au coeur du ministère de l'écologie ; chaque citoyen-ne de ce pays exerce un lobby avec son envie démesurée de se déplacer en voiture toujours plus loin et toujours plus souvent. Une publication de l'Agence Internationale de l'Energie précisait il y a 10 ans :
"Les masses de citoyens qui aspirent à la mobilité représentent ainsi la majorité du vote démocratique. Pour toutes les analyses des tendances de la consommation d'énergie dans le secteur des transports, au moins un message ressort clairement : la mobilité coule dans les veines des économies et des électeurs"
C'est toujours vrai hélas.

Le rendement énergétique désastreux "du champ à la roue" est d'autre part ignoré des gens qui préfèrent se donner bonne conscience en remplissant leur réservoir "ah mais c'est bio".

On résume souvent le problème des biocarburants par l'alternative "rouler ou manger il faudra choisir".

On omet tragiquement et aveuglément le poids de l'élevage ; par exemple en France, près des 2/3 de la surface agricole est consacrée à l'alimentation des animaux. Les productions animales sont dévoreuses de surface en comparaison des productions végétales. L'Europe importe les 3/4 des oléo-protéagineux destinés à fabriquer les rations des animaux d'élevage.
Si l'Argentine a été transformée en quelques années en un vaste champ de soja transgénique, c'est pour nourrir nos boeufs puisque c'était mal vu de leur manger des cadavres de congénères réduits en farine. Il faut savoir que 90 à 95% du soja cultivé dans le monde est destiné à l'alimentation animale.

C'est pourquoi j'ai envie de formuler le problème sous la forme "rouler, nourrir les steaks sur pattes ou manger, il faudra choisir".
Si on acceptait de moins se remplir la panse de steaks en remplaçant par des protéines végétales, on pourrait avec les surfaces agricoles libérées cultiver (un peu) de biocarburant.
Il faut être conscient que si on voulait remplacer tout le pétrole actuellement consommé en France par des biocarburants, il faudrait y consacrer un petit peu plus que toute la surface agricole dont on dispose.

Bidoche et bagnole ne sont que les 2 facettes d'un même problème.

Une fois de plus la mondialisation n'est que le prolongement du colonialisme par le pillage à grande échelle du tiers-monde par les occidentaux.

Déjà le nom n'est qu'une vaste escroquerie : les plantes nécessaires ne seront pas cultivées en bio !!!!

oui chabizar tout à fait d'accord avec toi. Bref on vit vraiment dans un monde "perverti".

herve a écrit:

Déjà le nom n'est qu'une vaste escroquerie : les plantes nécessaires ne seront pas cultivées en bio !!!!

exact !! d'ailleurs, n'y aurait-il pas un jeu de marketing qui joue sur le sens du mot bio ?
je crois me rappeler qu'il y a quelques années un fabricant de yaourt avait fait un coup de ce genre sur des yaourts aux enzymes ou j'sais plus quoi (ah non merde les enzymes c'était la lessive )

Du yaourt à la lessive?? Bah plus rien ne m'étonne aujourd'hui...

chabizar a écrit:

herve a écrit:

Déjà le nom n'est qu'une vaste escroquerie : les plantes nécessaires ne seront pas cultivées en bio !!!!

exact !! d'ailleurs, n'y aurait-il pas un jeu de marketing qui joue sur le sens du mot bio ?
je crois me rappeler qu'il y a quelques années un fabricant de yaourt avait fait un coup de ce genre sur des yaourts aux enzymes ou j'sais plus quoi (ah non merde les enzymes c'était la lessive )

Ah les yaourts au bifidus ou comment vendre de l'eau au prix du yaourt !!
Et ne parlons pas des fromages "allégés". Mieux vaut un bon fromage fermier au lait cru, même avec des habitants ! Enfant je buvais le lait directement au pis des vaches de mon grand-père, quel souvenir !!!

qu'il s'agisse de fromages insipides,d'alicaments à la con,de gadgets jetables,le problème reste le même:nous sommes responsables!!!à nous de réfléchir AVANT de consommer,et rappelons nous de la formule magique de Coluche: [b]ET DIRE QU'IL SUFFIRAIT QUE PERSONNE N'EN ACHETE POUR QUE CA NE SE VENDE PAS.......

du raccourci du steak (qui nourrit un 1/3 de la planete) a la bagnole il y a un coup de fourchette que je n'oserai pas donner !!!
meme si les forets sont sacrifiées j'en conviens et les degats collateraux nombreux, causes directes de l'elevage intensif.je ne me nourrirais pas que de carottes pour sauver la planete.(ou alors je vais acheter des proteines chez "musclorshop"...en complementation(ps: là c'est de l'humour)
l'elevage intensif est une plaie ,une cote de boeuf un delice
il ne faut pas melanger habitudes alimentaires et combats planetaires.
tu frises l'integrisme , chere chabizar ,entre le vert foncé et le sombre noir il y a peu de nuances.

à propos du carburant, on lit de plus en plus "agrocarburant" dans les journeaux écrit. Les journalistes ne sont pas dupes.
Quand à manger de la viande, le tout est de se moderer je pense. La qualité contre la quantité. Je rejoins Isac.

Quand au Yaourt "Bio" de Danone, qui se nome maintenant "Activia", il serait enrichit en bifidus actif (mais c'était effectivement pour lessiver les tripes, dessin à l'appuie sur un ecran d'ordi portable dans la pub). Question : combien de ménagère de 25 à 50 ans sait ce qu'est le bifidus, et que fait-il quand il est actif ? la lessive ? arf moi j'en sais rien, je mange des veloutés.

isac a écrit:

tu frises l'integrisme , chere chabizar ,entre le vert foncé et le sombre noir il y a peu de nuances.

Pas d'intégrisme, je pense.
Il faut 9 calories végétales pour obtenir 1 calorie animale; c'est - compte tenu de la population mondiale - un non sens économique et du gaspillage. Et qu'en pensent ceux qui ont faim et que leurs dirigeants corrompus incitent à cultiver le fourrage qui va engraisser le bétail de ceux qui crèvent de trop bouffer?

isac a écrit:

je ne me nourrirais pas que de carottes pour sauver la planete.

C'est pas tellement pour sauver la planète. Si on me dit qu'il n'y a plus assez de surface cultivable pour nourrir tout le monde avec de la viande à chaque repas, je fais quoi ? Je mange quand même de la viande et les autres n'ont qu'à se débrouiller (et crever) ?

C'est un peu comme la voiture. On sait qu'on n'a pas tous le droit à une voiture sur Terre, pas seulement à cause des problèmes de pollution, mais aussi parce qu'on ne pourrait pas fournir assez de matériaux (acier, plastiques, caoutchouc, et surtout carburant). Alors de quel droit puis-je me permettre de posséder et d'utiliser une voiture ?

Dois-je regarder le bout de mes orteils, ou dois-je regarder plus loin?

Ce n'est pas évident de dire que le fait de rouler ici en voiture, "Comme tout le monde", fait crever des gens ailleurs.
Et encore moins évident de faire diminuer ses kilomètres à qui que ce soit avec cette explication.
Les gens qui ne mangent pas à leur faim pour cultiver nos fourrages et nos (bio-)carburants, on ne les voit pas, ce ne sont ni nos amis, ni nos voisins, et encore moins de la famille. Comment, alors, arriver à s'intéresser à eux?

Ici, en se levant tôt et en travaillant, je peux avoir tout ce que je veux. On ne vit qu'une fois, pourquoi je devrais me priver?

Si quelqu'un ici peut démonter cet argumentaire (que j'ai pris en pleine poire il n'y a pas longtemps) ce serait avec plaisir que je le citerais à l'avenir.

cavallo pazzo a écrit:

Ici, en se levant tôt et en travaillant, je peux avoir tout ce que je veux. On ne vit qu'une fois, pourquoi je devrais me priver?

Si quelqu'un ici peut démonter cet argumentaire (que j'ai pris en pleine poire il n'y a pas longtemps) ce serait avec plaisir que je le citerais à l'avenir.

Si un gars en arrive à ce cynisme là, c'est que tu as gagné. Parce que sur le fond il te dit que t'as raison, mais que lui il s'en fout, il joue perso. Ca veut dire qu'il a pris conscience du problème mais qu'il ne l'a pas encore totalement intégré.

Mais ce ne sont encore qu'une minorité de gens qui ont pris conscience de la non durabilité de notre mode de vie. Lorsque plus de gens en auront conscience, la pression sociale fera changer les choses.

Conclusion : quand un gars te répond ça, c'est bon, la seule chose à faire c'est lui laisser le temps de murir cette réflexion.

(je suis optimiste aujourd'hui, je sais pas ce qu'il m'arrive, je dois couver quelques chose...)

isac a écrit:

du raccourci du steak (qui nourrit un 1/3 de la planete) a la bagnole il y a un coup de fourchette que je n'oserai pas donner !!!
meme si les forets sont sacrifiées j'en conviens et les degats collateraux nombreux, causes directes de l'elevage intensif.je ne me nourrirais pas que de carottes pour sauver la planete.(ou alors je vais acheter des proteines chez "musclorshop"...en complementation(ps: là c'est de l'humour)
l'elevage intensif est une plaie ,une cote de boeuf un delice
il ne faut pas melanger habitudes alimentaires et combats planetaires.
tu frises l'integrisme , chere chabizar ,entre le vert foncé et le sombre noir il y a peu de nuances.

Le problème c'est qu'à moins de trouver un paysan qui produit toute l'alimentation de son bétail sur ses propres terres, n'importe quel morceau de viande aura été produit avec des éléments qui viennent d'ailleurs, et qualifier les végétariens d'intégristes, non mais !!
Pour en revenir à la production d'agrocarburants, dans des pays comme le Brésil, très en avance dans ce domaine, la surface consacrée à cette production empiète sur la production "nourricière".

Guilhem a écrit:

cavallo pazzo a écrit:

Ici, en se levant tôt et en travaillant, je peux avoir tout ce que je veux. On ne vit qu'une fois, pourquoi je devrais me priver?

Si quelqu'un ici peut démonter cet argumentaire (que j'ai pris en pleine poire il n'y a pas longtemps) ce serait avec plaisir que je le citerais à l'avenir.

Si un gars en arrive à ce cynisme là, c'est que tu as gagné. Parce que sur le fond il te dit que t'as raison, mais que lui il s'en fout, il joue perso. Ca veut dire qu'il a pris conscience du problème mais qu'il ne l'a pas encore totalement intégré.

Mais ce ne sont encore qu'une minorité de gens qui ont pris conscience de la non durabilité de notre mode de vie. Lorsque plus de gens en auront conscience, la pression sociale fera changer les choses.

Conclusion : quand un gars te répond ça, c'est bon, la seule chose à faire c'est lui laisser le temps de murir cette réflexion.

(je suis optimiste aujourd'hui, je sais pas ce qu'il m'arrive, je dois couver quelques chose...)

Je ne pense pas que la personne soit cynique. Je rapproche ce comportement aux gens qui conduisent alors qu'ils ont bu.
Je m'explique.
J'ai dernièrement entendu quelqu'un dire qu'il ne buvait pas en boite et donc n'en profitait pas (argument repris par les proprio de boites), qu'il se sacrifiait pour ses copains.
Rapport Alcool <-> viande, voiture enfin ce que vous voulez.
Certaines personnes ne conçoivent déjà pas que l'on puise faire sans alcool, viande, voiture .... et avoir une vie épanouie. Donc là pas gagner du tout à leur faire comprendre.
Pour certains, ils l'ont compris mais préfèrent leur façon de faire.

Pour leur faire comprendre le côté "obscure" de leur comportement il faut les placer de l'autre côté.
Exemple :
"Tu as de la famille, des gosses ?
Alors imagine qu'ils se fassent tuer par un chauffard."
Cest vrai qu'en arrêtant de boire ça ne supprimera pas les chauffards mais ça en diminura le nombre donc les dangers et les morts.
Il faut qu'il soit impliqué.

hominien666 a écrit:

Certaines personnes ne conçoivent déjà pas que l'on puise faire sans alcool, viande, voiture .... et avoir une vie épanouie. Donc là pas gagner du tout à leur faire comprendre.
Pour certains, ils l'ont compris mais préfèrent leur façon de faire.

Pour leur faire comprendre le côté "obscure" de leur comportement il faut les placer de l'autre côté.
Exemple :
"Tu as de la famille, des gosses ?
Alors imagine qu'ils se fassent tuer par un chauffard."
Cest vrai qu'en arrêtant de boire ça ne supprimera pas les chauffards mais ça en diminura le nombre donc les dangers et les morts.
Il faut qu'il soit impliqué.

Oui mais sa n'arrive qu'au autre donc ton raisonnement ne les touchera pas...

Pour l'alcool et la viande, c'est malheureusement vrai (quoi, un mariage sans alcool... Ton repas était simpa, mais il était un peu fade, sa manquais de viande )

cavallo pazzo a écrit:

Ici, en se levant tôt et en travaillant, je peux avoir tout ce que je veux. On ne vit qu'une fois, pourquoi je devrais me priver?
Si quelqu'un ici peut démonter cet argumentaire (que j'ai pris en pleine poire il n'y a pas longtemps) ce serait avec plaisir que je le citerais à l'avenir.

J'ai eu le droit à la même chose dernièrement :
"On a la chance d'avoir accès au progrès, ne pas en profiter est stupide !"

Pourquoi on s'emmerderait à vivre dans des maisons bioclimatiques, à rouler en vélo, et à aller passer ses vacances en France (au lieu d'aller au soleil, après quelques heures d'avion) ? Ce progrès, j'y ai bien le droit, non ? Pourquoi on essaie à tout prix de culpabiliser les gens ?

Cet argumentaire très court est difficile à démonter de façon aussi courte.

BigCactus a écrit:

Pourquoi on s'emmerderait à vivre dans des maisons bioclimatiques, à rouler en vélo, et à aller passer ses vacances en France (au lieu d'aller au soleil, après quelques heures d'avion) ? Ce progrès, j'y ai bien le droit, non ? Pourquoi on essaie à tout prix de culpabiliser les gens ?

Cet argumentaire très court est difficile à démonter de façon aussi courte.

Très facile : non, on n'y a pas droit.

Tout le monde sur Terre ne peut pas y avoir droit (manque de ressources). Alors pourquoi seuls certains pourraient y avoir droit ?

De toute façon y a pas 50 solutions :
- soit on se passe de tous les "progrès" couteux (en énergie surtout, mais pas seulement)
- soit on trucide les 9/10ème de la population mondiale

Voilà, reste plus qu'à choisir.

Myrddin a écrit:

hominien666 a écrit:

Certaines personnes ne conçoivent déjà pas que l'on puise faire sans alcool, viande, voiture .... et avoir une vie épanouie. Donc là pas gagner du tout à leur faire comprendre.
Pour certains, ils l'ont compris mais préfèrent leur façon de faire.

Pour leur faire comprendre le côté "obscure" de leur comportement il faut les placer de l'autre côté.
Exemple :
"Tu as de la famille, des gosses ?
Alors imagine qu'ils se fassent tuer par un chauffard."
Cest vrai qu'en arrêtant de boire ça ne supprimera pas les chauffards mais ça en diminura le nombre donc les dangers et les morts.
Il faut qu'il soit impliqué.

Oui mais sa n'arrive qu'au autre donc ton raisonnement ne les touchera pas...

Pour l'alcool et la viande, c'est malheureusement vrai (quoi, un mariage sans alcool... Ton repas était simpa, mais il était un peu fade, sa manquais de viande )

Oui mais tu peux toujours dire que avec le progrès on peut tuer plus de gens sans se fatiguer et sans se faire repérer (faut en profiter) et que ton plaisir c'est de buter ce genre de "gros con" alors ça devrait le convaincre non

Guilhem a écrit:

De toute façon y a pas 50 solutions :
- soit on se passe de tous les "progrès" couteux (en énergie surtout, mais pas seulement)
- soit on trucide les 9/10ème de la population mondiale

Voilà, reste plus qu'à choisir.

Je crains que beaucoup de monde choisirais la deuxième solution. Mais elle n'est pas réaliste : sans les personnes exploités pour nous faire nos vêtements etc. la sociétés de consommation ne pourrais pas exister.

Myrddin a écrit:

Guilhem a écrit:

De toute façon y a pas 50 solutions :
- soit on se passe de tous les "progrès" couteux (en énergie surtout, mais pas seulement)
- soit on trucide les 9/10ème de la population mondiale

Voilà, reste plus qu'à choisir.

Je crains que beaucoup de monde choisirais la deuxième solution. Mais elle n'est pas réaliste : sans les personnes exploités pour nous faire nos vêtements etc. la sociétés de consommation ne pourrais pas exister.

J'étais beaucoup moins extrémiste que Guilhem en fait

"
et bin c'est comme le chocolat,le cafe,le the etc.
enleves ces cultures et les gens reviendront a la coca,l'opium ou les guerres tribales car trop peu de "richesses" a partager et plus de gibier a chasser, exutoire naturel de l'homme a la violence.
il reste toujours aussi la mendicité si vous preferrez...
quand il n'y a plus de riches il n'y a que des pauvres.

isac a écrit:

"
enleves ces cultures et les gens reviendront a la coca,l'opium ou les guerres tribales car trop peu de "richesses" a partager et plus de gibier a chasser, exutoire naturel de l'homme a la violence.

Je ne sais pas si l'opium ou la coca poussent bien en France.
J'dis ça parce que la chine est en train de prendre le marché de la voiture (donc 10% du travail des français) et les chercheurs chinois exhilés aux USA commencent à revenir en chine avec un savoir faire indiscutable... Donc, ils ne vont pas tarder à posséder les chercheurs + les usines = tout le pouvoir commercial.
Bon, alors, qu'est-ce qu'il nous reste en France ?
Ha oui, on va faire pousser du bioéthanol pour les automobiles chinois et on ne mangera plus de viande...
Rendez vous dans 30 ans...

[quote="BigCactus"]

isac a écrit:

"Je ne sais pas si l'opium ou la coca poussent bien en France.
J'dis ça parce que la chine est en train de prendre le marché de la voiture (donc 10% du travail des français) et les chercheurs chinois exhilés aux USA commencent à revenir en chine avec un savoir faire indiscutable... Donc, ils ne vont pas tarder à posséder les chercheurs + les usines = tout le pouvoir commercial.
Bon, alors, qu'est-ce qu'il nous reste en France ?
Ha oui, on va faire pousser du bioéthanol pour les automobiles chinois et on ne mangera plus de viande...
Rendez vous dans 30 ans...

je cours me pendre