Bonjour
depuis peu, le système est généralisé en Belgique (sauf voies rapides et voies trop étroites (moins de 3 m de largeur), on appelle ça les SUL (sens unique limité)
- T.O. a écrit:
- bien sûr c'est tout de même à vos risques et périls... pour ma part je me contenterai de ceux qui ont des voies vélos à contresens marquées au sol.
Pourquoi autoriser les cyclistes à contresens?
Les SUL existent déjà depuis plus de 10 ans dans de nombreuses villes belges et étrangères. L’expérience montre que la circulation des différents usagers s’y déroule sans encombre et que les accidents impliquant des cyclistes n’y sont pas plus fréquents.
Les contresens cyclables permettent aux cyclistes d’éviter:
* des détours (encore plus gênants à vélo qu’en voiture, puisqu’ils imposent un effort physique supplémentaire);
* dans certains cas, des rues ou des routes dangereuses (trafic plus dense, plus rapide)
En outre, le cycliste à contresens bénéficie des avantages de sécurité suivants:
* il peut établir un contact visuel avec l’automobiliste et contrôle donc mieux la situation que lorsqu’il roule dans le même sens que celui-ci;
* le conducteur de la voiture est assis à gauche, c’est-à-dire du côté où s’effectue le croisement. Plus proche du cycliste que lors d’un dépassement, il évaluera plus facilement l’espace nécessaire dans une rue étroite;
* en cas d’accident dû à l’ouverture intempestive d’une portière, les conséquences pour le cycliste seront souvent moins graves que lorsqu’il roule dans le sens du trafic (le cycliste ne court aucun risque de se blesser au tranchant de la portière, et celle-ci aura tendance à se refermer sous le choc qui sera donc moins rude).
Enfin, même dans les cas où l’automobiliste ne peut pas voir arriver le cycliste à contresens, le cycliste pourra le plus souvent entendre arriver le véhicule à moteur avant de le voir, et pourra donc anticiper une manoeuvre d’évitement.