Mes 500 premiers kilomêtres [Seiran E]

j'ai pris livraison de mon SEIRAN E le 13 février 2008 et je viens de faire mes 500 premiers kilomètres avec une moyenne de 30 kms par sortie;
mes premières impressions:
1) ma musculature s'adapte à ce nouveau type de vélo. je m'aperçois que les muscles qui travaillent ne sont pas tout à fait les mêmes que sur un vélo droit. Il faut donc aligner les kms pour régler ce problème. Mais il ne faut pas se décourager même si au tout début on roule sur le petit plateau alors qu'on est sur du plat.
2) au début on a du mal a accepter vraiment la position couchée. On a tendance à ne pas accepter le forme du siège par manque d'assurance mais aussi pour compenser les tiraillements que l'on ressent dans les muscles qui maintiennent le cou. Ensuite le dos accepte naturellement la position allongée en prenant de l'expérience mais c'est le cou qui souffre de plus en plus. Je sais maintenant que je ne pourrai pas faire l'économie d'un appuie-tête.
3) le guidon paraît trés sensible et je faisais de nombreux écarts sur le coté. ceci s'explique, je pense, par le fait que le guidon est moins large que sur un vélo droit mais surtout par le fait qu'il n'y a pas le poids des épaules qui reposent dessus. Désormais mes trajectoires sont plus droites car je prends de l'assurance.
4) les descentes. Je dois avouer que je ne sais pas vraiment comment positionner mes jambes dans les virages serrés. Ou plutôt je pense que j'ai compris mais que cela n'est pas encore automatique
Je vous rassure ...
Malgré ces remarques je n'ai jamais regretté l'achat d'un vélo couché car les satisfactions que l'on en retire sont bien plus importantes que les inconvénients que je viens de citer.
cordialement
Pierre qui roule

Salut Pierre,
je constate la même chose que toi, mais je trouve que la progression rapide est très motivante : en trois semaines, je suis passé de 19.5km/h à 21.5km/h sur un circuit identique.
Pour le guidon, c'est difficile de s'habituer au début, et on a trop tendance à se crisper dessus. Je crois qu'il faut surtout décontracter tout le haut du corps.
Pour les descentes et les virages rapide, j'ai trouvé la technique même si il faut encore que je m'entraine : il faut diriger le vélo avec le regard, comme en bécane. On utilise ainsi le poids du corps, et on reste mieux sur la trajectoire qu'on s'est défini. Il faut aussi utiliser l'énorme garde au sol et en tirer profit (pas trop quand même )