Les besoins naturels lors des envies naturelles

J'peux vous dire que j'en ai ch.. pour trouver ce titre !

J'ai très envie de me mettre au cyclocamping, mais j'attends les beaux jours, qui tardent à arriver sur la Haute-Savoie. Je me dirige plutôt vers le camping sauvage, pas vers les campings privés ou municipaux.

Se pose donc la question de l'hygiène en camping sauvage. Pour se laver, j'ai du savon biodégradable, des serviettes de rando (légères, absorbantes), un jerrican d'eau et une cuvette pliante.
Pour les petits besoins, un arrêt derrière un arbre et c'est bon !
Mais pour les gros besoins ? Un cyclocampeur ne s'éloigne jamais vraiment des routes et des habitations, que ce soit en roulant ou en établissant le camp.

Qu'avons-nous à notre disposition ? J'ai pensé à acheter une seconde cuvette pliante et y placer un sac poubelle. Voilà un petit trône pratique !
Bien sûr, on peut être tenté de rendre à la nature ce qu'elle nous a donné, mais le papier-toilette n'est pas biodégradable. Et selon toute logique, je n'ai pas envie de planter la tente sur un site où le sol est jonché de papier toilette nauséabond, alors je ne le fais pas moi-même.

Bon ça impliquerait de se balader avec notre paquet-cadeau jusqu'à la prochaine poubelle...

Bref, j'espère recueillir vos contributions, et je ne parle pas de cuvette pliante là !

Edlamouette a écrit:

Un cyclocampeur ne s'éloigne jamais vraiment des routes et des habitations, que ce soit en roulant ou en établissant le camp.

pour rouler non en effet, mais pour camper en sauvage, au contraire il faut s'éloigner (et s'éloigner discrètement) des routes et des habitations
Il faut trouver une forêt assez touffue pour cacher le campement à la route d'où tu viens. Et dans cette forêt y déposer ton besoin biodégradable en le recouvrant de terre, tout simplement...

chabizar a écrit:

Edlamouette a écrit:

Un cyclocampeur ne s'éloigne jamais vraiment des routes et des habitations, que ce soit en roulant ou en établissant le camp.

pour rouler non en effet, mais pour camper en sauvage, au contraire il faut s'éloigner (et s'éloigner discrètement) des routes et des habitations
Il faut trouver une forêt assez touffue pour cacher le campement à la route d'où tu viens. Et dans cette forêt y déposer ton besoin biodégradable en le recouvrant de terre, tout simplement...

Et dans carnet d'aventure (l'un ou le dernier) ils conseillent tout bonnement un peu d'eau pour le nettoyage (ils précisent même avec quelle main) en insistant sur le fait de bien la nettoyer après.

devol a écrit:

chabizar a écrit:

Edlamouette a écrit:

Un cyclocampeur ne s'éloigne jamais vraiment des routes et des habitations, que ce soit en roulant ou en établissant le camp.

pour rouler non en effet, mais pour camper en sauvage, au contraire il faut s'éloigner (et s'éloigner discrètement) des routes et des habitations
Il faut trouver une forêt assez touffue pour cacher le campement à la route d'où tu viens. Et dans cette forêt y déposer ton besoin biodégradable en le recouvrant de terre, tout simplement...

Et dans carnet d'aventure (l'un ou le dernier) ils conseillent tout bonnement un peu d'eau pour le nettoyage (ils précisent même avec quelle main) en insistant sur le fait de bien la nettoyer après.

Ouais, la méthode musulmane...
Mais ça doit quand même consommer assez d'eau.... Faut pouvoir ravitailler fréquemment.

Bravo pour le courage de l'intitulé de ton post!

Y' a tous les jolis bois en bords de route,quand il y a une piste .

Sur les cartes,on peut guetter les forêts domaniales,toujours bien sillonnées de chemins pratiques et entretenus:
pas de risque d'être dérangé par son propriétaire à coup de fourche,et grande facilité pour s'y enfoncer (à l'abri des regards)....

J'avoue qu'avec mon trike :c'est très commode: en effet il "tient tout seul debout" (forcément!)donc pas besoin de le tenir d'une main,
et comme les sacoches font écran,y'a plus qu'a se mettre derrière.

A midi lors du casse -croûte,la circulation se fait moins dense,et quand on trouve un coin calme pour déjeuner,souvent c'est aussi un endroit charmant pour se délester.

Mettre une pierre dessus est déconseillé:car alors :plus longuement biodégradé par la pluie.
Mettre plutôt des feuilles mortes (y'a toujours des bactéries et des CHAMPIGNONS qui se chargeront du travail d'élimination).

Un petit coup de talon dans un sol meuble -au préalable- pour faire un trou est aussi une bonne solution.

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L'eau étant rationnée à cause de son poids par le cyclocampeur,il faudra prendre un PQ de qualité (3 ou 4 couches) pour ne pas être pris au dépourvu,en cas de transpercement.....

Pour ma part,j'ai toujours quelques lingettes BEBE (en mini conditionnement) hygienne oblige...,
qui me servent en complément à ce moment là.
Etonnant de constater qu'elles nettoient aussi très bien les mains quand on vient de changer une chambre à air
ou d'avoir fait un peu de bricolage.
Rafraichissante ,le soir,avant de faire ses emplettes si on n'est pas passé à la douche avant.

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Et bien sûr ,tout simplement:

Il y a tellement de toilettes publiques....suffit parfois de lire les pancartes en ville.

C'est comme avec les pancartes des campings,
quand on roule en voiture ,on ne les remarque même pas....

et il y a aussi du papier biodégradable...
on peut également le cramer sur place...
le mettre dans un petit sac poubelle...
ou ne pas en utiliser (eau + savon bio)...

tu penseras à nous la prochaine fois avec toutes ces idées ( c'est du vécu)

sebastien a écrit:

et il y a aussi du papier biodégradable...
on peut également le cramer sur place...
le mettre dans un petit sac poubelle...
ou ne pas en utiliser (eau + savon bio)...

tu penseras à nous la prochaine fois avec toutes ces idées ( c'est du vécu)

Est-ce qu'on peut utiliser le papier-toilette souillé pour lancer le réchaud à bois ?

et faire sécher aussi... pour faire la cuisine ou encore se chauffer...

utiliser du papier toilette ds la nature
Ah ces gens de la ville

surtout ne pas sortir une allumette ou un briquet ds le sud là c'est carrément la nuit au trou

ly masse a écrit:

utiliser du papier toilette ds la nature
Ah ces gens de la ville

surtout ne pas sortir une allumette ou un briquet ds le sud là c'est carrément la nuit au trou

- Fais-nous part de ton expérience !

- Ben comme ça on accède à des toilettes !

Expérience perso et vécue. Quand je baroudais le long des routes et que je tapais le stop en ignorant encore l'existence des trucs couchés à pédales, j'avais toujours un gros bouquin dans le sac à dos. Toujours utile pour passer de longues heures au bord de la route. cette fois-là, j'avais avec moi " sur la route" de Jack Kérouac. Evidemment. Mais j'aurais eu "Mein Kampf", ç'aurait été la même chose vu le résultat. Donc longue route, pas de bagnoles, une chiasse sévère dûe à un abus de je sais plus quoi (ou une carence de je me rappelle qu'est-ce ) obligé de m'accroupir toutes les 10 minutes. PQ fini depuis longtemps, j'ai été bien content de disposer de 300 feuilles d'un papier un peu rêche mais salvateur. Le seul souci, c'est que je tenais à tout prix à lire les pages avant de m'en torcher le derrière. Donc , course de vitesse entre le lecteur curieux et passionné de la vie et l'oeuvre de Kérouac (mon père spirituel à l'époque ) et les besoins incompressibles d'un chieur. Belle métaphore de la vie en société. Je suis sûr que le père Kérouac aurait apprécié.Donc partez toujours avec un bouquin dans vos bagages (la Pléiade c'est idéal mais hors de prix ). Autre conseil de bibliophile: faites vous offrir "comment chier dans les bois" editions Edimontagne, 10€ et quelques. C'est pas perdu:1) vous l'avez pas payé puisqu'on vous l'a offert 2) vous le lisez soigneusement et vous découvrirez 101 façons sympa de poser sa crotte3) vous pouvez toujours vous essuyer avec. Alors, merci qui ?

je prefere aux feuilles de papier, les petites ou grandes feuilles vertes qui se trouvent ds la nature
bien sûr ça ne vaut pas les 3 plis mais c'est tellement plus adapté

parfois un cailloux bien doux peux faire l'affaire et ensuite on le retourne, partie souillé contre la terre, et qd il a té chauffé par un doux soleil c qd mme le grand luxe

ly masse a écrit:

je prefere aux feuilles de papier, les petites ou grandes feuilles vertes qui se trouvent ds la nature
bien sûr ça ne vaut pas les 3 plis mais c'est tellement plus adapté

parfois un cailloux bien doux peux faire l'affaire et ensuite on le retourne, partie souillé contre la terre, et qd il a té chauffé par un doux soleil c qd mme le grand luxe

J'ai souvenir d'un passage dans ta région ou j'ai du employé un cailloux justement... L'était pas du tout tout doux, pis pas chauffé non plus d'ailleurs. En plus il n'y avait pas de feuille. Faut tomber à la bonne saison et au bon endroit quoi.

Si, comme par définition, on se déplace en faisant du cyclo-camping, pourquoi ne pas envisager d'utiliser les toilettes d'un bistrot ?

Et d'en profiter pour philosopher un peu avec un opuscule de circonstance.

Citation :

parfois un cailloux bien doux peux faire l'affaire et ensuite on le retourne, partie souillé contre la terre, et qd il a té chauffé par un doux soleil c qd mme le grand luxe
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M'reil

Quel post richissime... et luxueux !
j'adore !!!
Attention qd même qd vous jouez avec les cailloux au bord d'un chemin !!!

Un livre extraordinaire existe a ce sujet ;
"Comment chier dans les bois", Kathleen Meyer

Tout y est dis, un guide tres serieux, des histoires vecues qui en rappellent d'autres (les notres !)
jusqu'a l'art de choisir le plus bel endroit pour les meilleurs moments de meditation.
Bien ecris avec beaucoup de sensibilite'.


< Christophe

toux a écrit:

Un livre extraordinaire existe a ce sujet ;
"Comment chier dans les bois", Kathleen Meyer

livre déjà cité par Gerbas

je confirme : une référence ce bouquin, très facile à lire, pas rébarbatif du tout et aborde différentes solutions sous différents aspects!

pas chiant quoi.

bistrot ou petite pelle pour laisser place nette..
Ca m'évoque des navigations sur des petits bateaux non équipés ou l'endroit consacré est le balcon avant (sauf si vous aimez vous accrocher aux haubans)...
Et ca tangue ces petits bateaux...