Levallois - Honfleur 2008, le samedi 13 septembre

Je suis partie dans les derniers pour pouvoir filmer le plus de bentrideurs. J'ai remonté tranquillement les différents groupes de vd et je me suis bien amusé. Il faut vraiment faire très attention car il y a beaucoup de furieux ! Au premier contrôle, je retrouve Mangeolle avec deux copains. Il commence a faire chaud, c'est bon signe pour la suite. On repars presque tout en semble mais comme je ne retrouve plus mon apn, je décide de faire demi tour . Je me retrouve seul ! Quelque km plus loin, je rattrape le team Agenda. Je décide de partir car je n'ai pas ma place avec des Agendas ( hi hi hi ) Je roule, je roule et je rattrape Julius et le M5 orange.
Je roule avec un groupe de vd qui roule vraiment très bien mais vraiment pas prudent en ville !! Résultat des courses, une chute a un passage a niveau ! Je rattrape Jean Lou, une petite video et je repars. Jean Lou me rattrape et je le redouble par la suite... Arrivée au contrôle ( Repas) je décide de manger avec le Yeti qui se trouve sur le parking . Après le repas, je retourne voir toute l'équipe . Bien sur, il pensait que jetait déjà partie pour prendre de l'avance !!! Mais non non, je ne m'appelle pas Jejon ( hi hi hi ) On part vraiment tous en semble a une allure cool.
Julius explose une chambre à air ! Un terrible BOUM ...... Mais comme il n'a pas de chambre a air de rechange, nous somme bien obligé de faire demi tour ( hi hi hi )

Un Seiran rouge nous double dans un groupe de vélo droit qui roulent a vive allure, je m'accroche au groupe pour voir le Seiran. A la sortie du village il y a une belle montée, je monte avec les 3 vd de tête mais je ne voie plus le Seiran ! J'ai peut être un peut trop forcer dans la montée. Nous somme plus que 3 en haut de la montée mais bientôt les autres vd arrivent . Je les largue dans la descentes mais ils ne se laissent pas faire. Heureusement que Barbara arrive pour m'aider a suivre le rythme. Les 6 vd passent des relais pour pouvoir nous suivre. Barbara et moi faisons de même. Sébastien n'arrive pas a nous rejoindre ! Il lui manque 50 m !!!!! Jean Lou arrive, c'est super...
Mais un problème de plateau, nous fait perdre de la vitesse ................. Les vd gagnent ! Mais ils ont beaucoup souffert !!!

Âpres on roule cool et on attend tout le monde. On se fait plaisir quand sa monté avec les petites accélérations . Voilà déjà le pont de Normandie !! Ya foule à l'arrivée, génial .
Voilà c'est la fin.
Un grand bravo a Julius qui a fait Levallois – Honfleur en vélo droit .

Voila la suite da la video : https://www.dailymotion.com/video/x6ry6t_levallois-honfleur-2008-la-suite_sport

encore un résumé qui donne envie d'y aller !!!Bravo a vous tous

Je peux le dire encore ?
J'adore !!!!
Merci
Normandie !

Vraiment super la vidéo Normandie-bents,

J'ai du mal à attraper mon bidon d'eau en roulant, alors là je suis carrément impressionné par ta dextérité de cameraman roulant !!

Bravo encore et milles merci pour ce souvenir.

A+

a quand la prochain rendez vous des vc avec notre cameraman préféré

J'ai rajouté des photos de mon voisin VD.

Coucou c'est moi le seiran.
Désolé je ne voulais pas semer le trouble dans votre groupe mais j'ai du décrocher dans la monté cuit cuit !
Je n'ai revu que Sébastien aux douches de la piscine.

Je ferai plus ample connaissance une fois prochaine

Merci beaucoup pour cette vidéo

À une prochaine fois

Super vidéo... au pluriel !

Il faudrait proposer une motion à l'AFB : rendre la présence de notre caméraman obligatoire à toutes les sorties ! Et comme il roule vite, pas de problème, il traverserait le pays en 1 nuit ?....

Carenca

Ci-dessous ma modeste contribution au rappel de cette journée. J'y ai rencontré brièvement, quelques-unes des stars du vélo couché national.
Ce qui m'a le plus étonné, c'était la cadence de pédalage et la vitesse de nombreux participants.
Ca roulait en danseuse très souvent, à croire que beaucoup avaient des furoncles fessiers ou des épines au fond de leur cuissard.
On m'avait dit que les organisateurs vérifiaient les vélos avant le départ et qu'ils se montraient intraitables avec ceux qui n'avaient pas un minimum d'éclairage. Apparemment le préposé au matériel était absent, la moitié des cyclistes étaient dépourvus de tout éclairage.
A part ça, on a aussi très souvent roulé comme des chèvres, grillant les feux rouges comme un seul homme.

https://www.dailymotion.com/OLJO/video/11400818

BAD a écrit:

Un Seiran rouge nous double dans un groupe de vélo droit qui roulent a vive allure, je m'accroche au groupe pour voir le Seiran. A la sortie du village il y a une belle montée, je monte avec les 3 vd de tête mais je ne voie plus le Seiran ! J'ai peut être un peut trop forcer dans la montée.

Coucou c'est moi le seiran.
Désolé je ne voulais pas semer le trouble dans votre groupe mais j'ai du décrocher dans la monté cuit cuit !
Je n'ai revu que Sébastien aux douches de la piscine.

Je ferai plus ample connaissance une fois prochaine

Merci beaucoup pour cette vidéo

À une prochaine fois

grrrrrrr j'ai la rage contre toi car barbara et didier ont vue rouge comme un taureau et moi j'ai tirer la langue comme un boeuf pour ne pas etre trop distancé et j'ai meme vue une personne en vd tirer par un camion aussi ( pas de délation ici ,lol )

Au final merci pour toutes ces vidéo, c'était un bon samedi, au fond, je
n'ai qu'un seul regret que nous n'ayons pas pu tous nous retrouver le soir
à Honfleur.

A méditer pour la prochaine occasion.

OLRY a écrit:

A part ça, on a aussi très souvent roulé comme des chèvres, grillant les feux rouges comme un seul homme.

Eh ben c'est du propre !

OLRY a écrit:

https://www.dailymotion.com/OLJO/video/11400818

c'est quoi ta boite à image ? il y a un stabilisateur ? je suis surpris que l'image ne tremble pas en roulant.

r.

ps c'était un concurrent sur le bord de la route? pas cool

C’est donc le 27 juin que m’est venue l’idée de participer à LH.
Timidement lancé au conditionnel, le propos sera repris quasiment à l’insu de mon plein gré par Sébastien qui m’inclura d’autorité dans la liste des participants, tout en me concédant, un temps, le bénéfice du point d’interrogation.
Une fois la chose publique, il fallait assumer et donc mettre en œuvre les moyens destinés à la permettre.
L’ambition était limitée, au mieux rejoindre le but, de préférence de jour.
C’est passé par des sorties progressivement allongées et agrémentées d’ascensions sur le mode condruze, apparemment assez semblables à celles de LH.
Ensuite, l’acquisition d’une bécane plus adaptée, me semblait-il, à un effort de longue haleine.
Comme je souhaitais pouvoir rouler en Essonne également, ce fut l’achat à Wissous et le choix du Performer HR.


Vient le 13 septembre, enfin la veille pour commencer : tout semble mis en place et y compris le superbe protège-plateau fait main et installé par Jéjon le matin-même, il s’agit de protéger les mollets des droitistes et aussi accessoirement, le dossier du siège de la voiture lors des transports.

Le seul souci pourrait être les genoux, rien que d’y penser, il y en a un qui se manifeste. C’est pas grave, docteur, c’est dans la tête.
Reste à se reposer: au décompte final, seules 3 bonnes heures échapperont à ma vigilance et je n’aurai de cesse que le réveil veuille bien s’animer pour m’indiquer le moment du lever.
Arrivée sans encombre à Levallois sauf que, pas de parking prévus, on est en pleine ville, c’est une joyeuse « totoïe », chacun se place où il peut.
Je ne suis pas en retard sur mon horaire mais je suis loin d‘être le 1er.
Pas trop loin du lieu de célébration, je me gare et entreprends le remontage de mon vélo. En fait, il ne s’agit que de replacer les 2 roues.
Opération simple lorsqu’elle est faite dans la sérénité, plus complexe en d’autres circonstances c-à-d dans la pénombre, au milieu d’une foule dont on pense qu’elle n’a d’yeux que pour soi alors qu’elle s’en fout et surtout, quand on entend, dans tout ce monde, déjà prêt, un peu agité, quelqu’un dire que la queue pour obtenir son sésame fait facilement 1 heure.
Je me vois déjà louper ceux dont je voudrais qu’ils soient mes compagnons de route.
La roue arrière se laisse installer aisément, la roue avant un peu moins.
Quand j’y arrive, je constate, ne riez pas SVP, qu’elle est à l’envers, plus exactement que le guidon est retourné, pas de quoi calmer ma nervosité grandissante.
Je passe sur la disparition du tendeur, indispensable au maintien de ma radical qui autrement racle le pneu, j’en trouve heureusement un autre dans le bordel de mon coffre, ou sur celle de mon cardio, disparu lui aussi...enfin…oublié.
Clo suit tout ça d’un œil presqu’amusé…
J’ai d’ailleurs intérêt à ce qu’elle ne s’énerve pas puisqu’elle va reprendre MA voiture…
Enfin, je suis prêt, à un détail près ; dans le retournement du guidon, la gaine du frein arrière est sortie de son logement. Là, c’est en est trop, je décide que je trouverai un vélocouchiste suffisamment doué pour pallier mes insuffisances.
Mais où sont-ils dans cette cohue ?
Un point positif, la monture du vélocouchiste manque tellement de discrétion qu’elle se repère au 1er coup d’œil. Et comme, dans l’attente du départ, il n’y a pas de meilleure place qu’en-dessous de la banderole, face au complexe sportif, c’est là que j’en vois un plein nid.
Rouedevélo me reconnaît, je vois Jean-Lou, Carença, normandie-bents, Julius, Sébastien qui pourtant ne porte ni kéfieh ni sac plastique, Breizbent, Old Arnaud qui ne peut être que...lui, d’autres encore.

Je décide d’aller leur serrer la pince immédiatement, je ne suis pas sûr de les revoir encore d’autant qu’il y a un véritable agglutinat à la porte du gymnase.
Mon pressentiment se vérifiera au cours de la journée.
Je confie à Clo la mission de circonvenir un gentil participant pour régler mon problème de frein, je crois que c’est Rouedevélo qui s’y colle, pendant que je vais me calfeutrer au chaud au milieu des impatients qui voudraient bien forcer l’entrée.
Pas encore calmé, je me trompe de file, sans conséquence heureusement. (Alzie, quand tu nous tiens !)
Ouf ! Je sors, ils sont encore là, mon frein est remis en place mais ne freine pas, je tourne et détourne la molette fébrilement avant de me rappeler qu’il faut bloquer la mâchoire elle-même.
Il était temps ! On bat le rappel pour la photo de groupe sur la ligne de départ.
On démarre, il est 7h ¼.

tel fils, tel père il n'y a plus qu'à attendre la suite

La suite

Les 1ers kilomètres se passent prudemment.
Tout d’abord, éviter l’accrochage lors des redémarrages à chaque feu rouge.
Des grappes de VD vont me dépasser sans discontinuer pendant la 1ère heure, me faisant bénéficier de leurs réflexions les plus communes comme « Fais attention à ne pas t’endormir » ou, avec un semblant de commisération, « Courage ».
Ensuite, ne pas perdre le contact, je sais où je vais mais pas nécessairement par où.
Quoique… Organisé (souvent mal) et prudent, j’ai imprimé la feuille de route, que j’ai donc en 2ble, ce sera plus facile à retrouver, et copié les cartes de l’itinéraire sur lesquelles j’ai surligné le trajet.
Dès les 1ères rampes, je suis lâché inexorablement par mes semblables.
Les 14° de la ville vont fondre comme cyclistes en campagne. (Merci Fabrice pour avoir conseillé des longues manches.)
A peine arrivé au sommet de la 1ère côte, l’hippodrome de St-Cloud se nappe de brouillard.
Dès que l’on quitte les derniers lieux habités, il se généralise.
La visibilité se réduit, vraiment beaucoup. Je me rappelle à temps une remarque tirée du bêtisier et pense à ôter ma paire de surlunettes avant de devoir faire de même avec mes lunettes de vue.
Ma vision lointaine n’en est heureusement pas affectée et c’est à peine si j’ai les yeux qui pleurent.
Je ne suis pas le dernier. Surgissant dans mon dos, un Seiran rouge, guidon dessous, me tient compagnie et me fait la causette, Bad est de Dourdan, couché depuis à peine plus longtemps que moi mais sûrement plus affûté.
Il me signale qu’un couple suit. Je désespère moins. Je lui dis qu’il peut me laisser sans scrupule, il ne se fait pas prier, cela lui donnera l’occasion de rencontrer d’autres membres du forum !
Ça avance, ça avance.
Je retrouve même Rouedevélo qui, se sentant un devoir moral tel un capitaine de route, m’a généreusement attendu afin de s’assurer que tout était ok.
J’apprécie.
Il est vrai que nous avons affiché la même ambition : arriver, c’est tout. Légère nuance : il a déjà l’aller dans les pattes et affichera 500 bornes en 2 jours !
A partir de là, même en étant souvent seul à rouler, je sentirai tout le temps qu’il y a quelqu’un dans le coin, devant derrière, X ou Y, peu importe, ce n’est pas rien.
J’en profite pour lui demander s’il y a des pancartes indicatrices, je n’ai rien repéré : il m’apprend qu’il y a des marques au sol à chaque carrefour ! « Ils ont des yeux et ils ne voient pas ! »me rappelé-je.
La suite sera donc plus facile d’autant que ces marques sont « remarquables », direction précisément dessinée et rappelée au début du nouveau tronçon. Chapeau l’organisation !
1er gros plaisir : la descente sur Mareil s/Mauldre avec dépassements jouissifs de VD.
Autre paire de manche, la montée vers le bien nommé Montainville ; je me rappelle le récit de Old Arnaud et son « exploit » à cet endroit : montée, virage à gauche puis virage à droite, passage devant l’église et un petit quelque chose encore après.
Je mouline et ça avance, je l’aperçois même quelque dizaines de mètres devant moi.
Hyperconcentré sur l’effort à faire, dans un geste non contrôlé, je me mets à vouloir regarder l’heure, quelle drôle d’idée ! Je suis sur le bord de la route, mon mouvement de la main m’entraîne un peu plus encore sur la droite, je roule dans l’herbe et ne trouve mon salut qu’en m’affalant doucement sur le talus incliné à 60° au moins.
Apparemment, je suis le seul à percevoir le côté tout autant cocasse que ridicule de la situation puisque Rouedevélo et un VD qui me suivaient et ont pu admirer la scène s’inquiètent de savoir si ça va.
Je me fais penser à ces skieurs nautiques qui lâchent la corde et viennent se déposer délicatement sur l’embarcadère sans se mouiller. Comme si…
Je l’ai échappé belle, plus loin, le talus est couvert d’orties !
1ère halte à Thoiry, nous avons mis 2h 20’. Old Arnaud est là, Rouedevélo, Breizbent, Loup-cervier aussi, le couple nous y rejoint.
Il fait beau mais encore frais.

La suite (2)

On repart plus ou moins ensemble.
Au moment d’aborder la descente de Septeuil, mais pourquoi foutent-ils toujours des patelins dans le bas des descentes ?, une camionnette de suiveurs me dépasse, histoire de se placer derrière son peloton de protégés, elle m’oblige à freiner, je n’aime pas, d’un coup de pédale rageur, je la dépasse et tout le groupe dans la foulée. Que c’est bon !
J’entends, depuis un certain temps, comme un bruit de frottement à l’arrière, je l’entends d’autant mieux que je suis seul.
Je décide d’interpeller le 1er couché que je retrouverai, c’est Breizbent. Il ne faut faudra que quelques instants pour qu’il constate que ce sont les patins arrière qui sont en cause…j’avais serré la manette quand il eût fallu desserrer. Dur apprentissage…

C’est peut-être psychologique mais, du coup, je trouve tout plus facile !
Une nouvelle côte que je n’avais pas identifiée sur papier se présente et je ne la considère donc pas comme telle, c’est en fait l’avant-dernière, elle mène à Epieds.
Arrivé au sommet, j’avise un indigène, qui taille sa superbe haie de thuyas, et ose un pitoyable « Eh ! bien, l’Epieds, c’est haut ! » - ce qui, il faut en convenir, est néanmoins tout à fait de circonstance quand on est couché sur un vélo. Son sourire en dit long sur le fait qu’il ne doit jamais la gravir qu’en bagnole.
Là au-dessus, au sud d’Evreux, c’est plat, plat, plat, balayé par les vents. Les églises des villages sont des bâtiments trapus, allongés, surmontés d’un clocher d’une légèreté et d’une finesse extraordinaire ;
On se retrouve sur le « Circuit des dolmens ». Le seul que j’aurai vu a 2 roues…
J’aime assez son humour involontaire quand je le vois en cuissard sponsorisé par les cycles Sanchez, à quand des cuissards, Simmons, Epeda ou Auping voir Oli pour les couchés que nous sommes ?
Sur le plat, je me fais dépasser par 2 cyclos qui me lancent un « salut » plutôt neutre. Je ne les ai pas vus arriver, je ne les verrai pas disparaître. Ils sont jeunes, enfin, sans doute la moitié de mon âge, le mollet sculpté, de belles petites fesses, le torse moulé, l’athlète quoi ! Rapidement, je remarque une propension de leur part à se lever sur les pédales dès que possible. Les malheureux souffrent manifestement du postérieur.
Notre chassé-croisé durera une vingtaine de kilomètres. Après qu’ils se soient lancés avant moi dans la descente sur Glisolles, je les y passe en trombe, stoppés net qu’ils sont par une crevaison.
Juste à l’entrée du village, je vois quelques couchés, dont Marc Guillemot confortablement installé sur son trike, en train de déjeuner.
Nous mangeons sur le coup de 14 h.
Nous constituons une arrière-garde de…7 petits nains surveillés par l’ogre (caché ici derrière l’objectif).
C'est le moment des grandes effusions !

Nous faisons la fermeture, on commence à démonter avant que nous ne partions. Il en sera de même à Appeville et, à Honfleur, je croiserai la fanfare, instruments sous le bras…

La fin

La sortie de Glisolles n’est pas triste.
Nous formons momentanément un quatuor, Rouedevélo, Breizbent, Old Arnaud et moi.
Au débouché de la côte, dans les 10 derniers mètres, je reviens sur Old Arnaud, manifestement en surrégime, je le laisse littéralement sur place. Après peu de temps, je le vois revenir dans mon rétro, insensiblement mais inexorablement, quand il me rattrapera, il aura juste le temps de me demander ce que l’on peut faire contre les fourmis dans les pieds, avant de s’éloigner.
Je n’essaie pas de le suivre, il dégage une puissance phénoménale.
On sera resté plus d’une heure en vue l’un de l’autre, enfin, je parle pour moi, il roule sans rétro ni compteur.
Dans le même secteur, je me rapproche de mon côté d’un groupe constitué du couple couché et de 2 VD. Quand je suis à 30 m d’eux, se joint à eux Dolmen qui venait de faire une pause, cela suffit à leur rendre du tonus, ou à me couper le mien ?
Des kilomètres durant, je les aurai en point de mire, même après qu’Old Arnaud se fût intercalé.
Peu avant l’arrivée à Appeville, j’attrape mal aux pieds au point de décaler mes chaussures, pas malin, je le fais juste avant une courte mais sévère côtelette.
J’arrive, littéralement, sur les talons. Je fais part de mon souci à la ronde, précisant que la douleur se focalise entre la plante et les orteils.
Loup-cervier me dit : « tu ne voudrais pas être le seul à ne pas avoir mal aux cales !» L’apprentissage continue…
Plus qu’une étape, Loup-cervier a préféré ne pas s’arrêter au pied de la côte de Foulbec, il nous mettra 20’ dans la vue, moi c’est peu après que j’abandonne lâchement Rouedevélo et Breizbent avant de fondre sur Dolmen et de le laisser sur place.
Il s’en faut de peu que l’aventure ne se termine à 5 km du but ; une voiture garée en épi recule sur la chaussée quand j’arrive. A 20 cm près, c’était la collision.
Mais tout est bien qui finit bien, nous nous retrouvons tous les 8, en ordre dispersé, à l’arrivée.
On aurait pu imaginer un banquet avec un sanglier rôti, chacun choisissant un rôle à sa mesure, sachant qu’il y en avait un, hors mesure, réservé !

Et maintenant…en route, pour une nouvelle aventure…

Bilan chiffré : 214 km, 10 h 20’, 20,6 km/h, durée totale 12 h

Pour répondre à RAFI, je filme simplement avec une AIPTEK tenue à la main. J'essaie de faire des plans pas trop saccadés et qui restent à peu près agréables à regarder. C'est pas facile sur une épreuve comme L/H. Ca va trop vite et y'a des furieux partout, faut vraiment être prudent pour pas finir dans une redingote en sapin.
Le cyclo qui roule sur le bas-côté, c'est KELTIQ, inscrit sur le forum depuis 3 semaines. J'ai fait le parcours en sa compagnie à partir de THOIRY et il voulait me montrer comment le Condor appréciait de rouler dans les gravillons.

Quand je lis les différents récits, j'ai l'impression d'être parti un peu trop tôt et d'avoir raté le gros de la troupe. Ca m'apprendra! J'ai quand même rencontré Normandie-Bent, Barbara, Julius, Jean-Lou, Carenca, mais ceux-là, je n'ai même pas essayé de les suivre. Quand on est un chat de gouttière, faut pas se prendre pour un tigre du Bengal.

Merci à tous ceux qui prennent la peine de relater la journée, mais je m'étonne qu'aucun texte ne fasse mention des deux charmantes créatures postées en lisière de forêt, je ne sais plus où exactement, et qui, selon toute vraisemblance, proposaient leurs bons offices aux cyclistes de passage. Et je ne parle pas du lustrage du cadre, évidemment...

Voici le film tourné par Levallois TV samedi matin :
http://www.ville-levallois.fr/levallois-honfleur-2008-video521.html

bertrand a écrit:

Voici le film tourné par Levallois TV samedi matin :
http://www.ville-levallois.fr/levallois-honfleur-2008-video521.html

Hé ! Hé ! Nous sommes surreprésentés...

Quant à la vision angélique dont parle Olry, j'ai préféré éviter l'évocation du sujet de peur de me faire tancer par le modérateur pour non respect des règles d'utilisation du forum !
Pour la localisation, je proposerais le carrefour avec la D 6154, anciennement N 154 entre Bérou et Les Ervolus, juste au sud d'Evreux.
Qui dit mieux ?
Ce qui m'inquiète aussi, c'est que je crois avoir entendu Breizbent en dénombrer trois, à moins que ce ne soient mes oreilles qui aient bourdonné !
,

[quote="poupa"]

bertrand a écrit:

Ce qui m'inquiète aussi, c'est que je crois avoir entendu Breizbent en dénombrer trois, à moins que ce ne soient mes oreilles qui aient bourdonné !

Je suis incapable de me souvenir où cela se situait, mais j'en atteste trois.
Deux en bordure de route, et la troisième vue à l'intérieur, certainement en train de se reposer d'avoir applaudi autant de cycliste aussi vaillant !! (ben quoi, on peut bien rêver à un monde meilleur...)

A+

"17/18 kgs" Bertrand... ton vélo est hors norme !!
En tous cas la vidéo est sympa... et donne envie de voir la totale !

Sinon, petite note question lunettes et brouillard, toujours avoir avec soit un petit essui-lunette pour ce genre de situation ; il y en avait tellement que je devais les essuyer toutes les 3 mn ! Hein Oufti !?

Question "climat", très content d'avoir essayé mes jambières et mes 4 epaisseurs de maillots et vestes légères (avec et sans manches) superposées que j'enlevais à souhait selon la météo.

Regrette juste d'avoir roulé avec 5kgs de bagages, comme toujours !

Finalement on se rend compte que sur la grosse 20aine de participants, il y avait en effet presque 3 groupes de vitesse ; et qques uns éparpaillés ça et là, soliataires...

poupa a écrit:

Clo suit tout ça d’un œil presqu’amusé…

Droit de réponse

Clo suit tout ça d’un œil presqu carrément amusé !…

Et manifestement, tu t'es bien amusé aussi...