PBP 2011 : les modalités

je viens juste de découvrir les modalités pour avoir le droit de s'inscrire.... et bien 2010 va être chargé.
Je ne sais pas comment on va pouvoir combiner les entrainements, les brevets, les courses de VH et le repos en famille.

Bah, les brevets sont des entraînements, et le repos en famille... sur home trainer ?

Je n'aime pas tellement cette façon de s'inscrire a paris brest paris: j'imagine le cyclo qui fait un 200, un 300 en 2010 pour pouvoir se préinscrire un peu plus tôt que les autres. En 2011, il fait toute sa série de brevets obligatoires (200,300,400 et 600 ) mais pas de chance pour lui, les autres ont fait le 400 en 2010 et il apprend début juillet qu'il n'a pas le droit de prendre le départ...
Rien ne nous dit qu'il ne faut pas obligatoirement faire un 1000 en 2010 (+ les brevets qualificatifs en 2011) pour être sur d'avoir le droit de prendre le départ...

PBP est victime de son succès => il aurait suffit de durcir les qualifications pour diminuer le nombre de participants

Ceci étant, je sais par expérience que ce qui fait la difficulté d'une randonnée longue distance, c'est souvent... la météo. Alors, pas de panique, le printemps 2011 sera excécrable et sans faire de brevet pré-qualificatif en 2010, il y aura de la place pour tout ceux qui auront réussi les brevets en 2011!!!

Ce que je suppute est que, en 2010, seulement 1/3 des futurs participants savent qu'ils s'inscriront à pbp.
Les 2/3 restant ne se décideront qu'en 2011, il n'y aura donc pas de pb pour l'inscription de ceux qui auront fait seulement un 200 en 2010.

Ou alors réussir à doubler l'organisation et faire deux sessions. Ou alors faire PBP et un BPB en même temps.

fanfan70 a écrit:

Je n'aime pas tellement cette façon de s'inscrire a paris brest paris: j'imagine le cyclo qui fait un 200, un 300 en 2010 pour pouvoir se préinscrire un peu plus tôt que les autres. En 2011, il fait toute sa série de brevets obligatoires (200,300,400 et 600 ) mais pas de chance pour lui, les autres ont fait le 400 en 2010 et il apprend début juillet qu'il n'a pas le droit de prendre le départ...
!!!

tu as une interprétation un peu différente de ce qui est écrit
En 2011 la pré-inscription pourra se faire d’autant plus tôt que la distance du brevet réalisé aura été longue.

zapilon a écrit:

Ce que je suppute est que, en 2010, seulement 1/3 des futurs participants savent qu'ils s'inscriront à pbp.
Les 2/3 restant ne se décideront qu'en 2011, il n'y aura donc pas de pb pour l'inscription de ceux qui auront fait seulement un 200 en 2010.

Je suis dans ce cas la. Aujourd'hui, je n'ai pas la possibilité de m'entraîner suffisament pour faire des longues distances mais je ne désespère pas que ma situation évolue d'ici la fin de l'année pour pouvoir sérieusement reprendre l'entraînement.
... et j'ai fait le pari de ne faire qu'un 200 cette année car je pense comme toi.

ly masse a écrit:

fanfan70 a écrit:

Je n'aime pas tellement cette façon de s'inscrire a paris brest paris: j'imagine le cyclo qui fait un 200, un 300 en 2010 pour pouvoir se préinscrire un peu plus tôt que les autres. En 2011, il fait toute sa série de brevets obligatoires (200,300,400 et 600 ) mais pas de chance pour lui, les autres ont fait le 400 en 2010 et il apprend début juillet qu'il n'a pas le droit de prendre le départ...
!!!

tu as une interprétation un peu différente de ce qui est écrit
En 2011 la pré-inscription pourra se faire d’autant plus tôt que la distance du brevet réalisé aura été longue.

... et s'il y a déja suffisament d'inscrits, tant pis pour toi.

On est passé d'un système style "examen" à un véritable concours, on ne prend que les meilleurs ce qui est loin de l'éthique FFCT...

l'auvergnat a écrit:

fanfan70 a écrit:

PBP est victime de son succès => il aurait suffit de durcir les qualifications pour diminuer le nombre de participants

Pour cela,je ne vois que deux solutions, soit un 1000 mais obliger à faire un 1000 pour faire une épreuve de 1234 km, c'est moyen; soit diminuer les délais sur les brevets existants et ça, c'est pas vraiment dans l'esprit de la FFCT.

... ou faire des brevets qualificatifs plus difficiles avec plus de dénivellée...

Et alors là, c'est soit faire déplacer les gens pour aller dans les massifs montagneux, soit faire des tours et des contours pour rechercher les bosses et c'est la porte ouverte à la triche.

Amicalement.

Wait and see, détendez vous, si vous êtes déjà stressés à 18 mois de l'épreuve, vous n'allez pas être en état de prendre le départ !

PBP est une belle (et longue) ballade.

Effectivement il faut rester zen.

Je propose que ceux comme moi qui ne se sont pas encore remis moralement de leur abandon dans le PBP 2007 pour cause de temps pourri et de "manque de courage", béneficient d'une priorité pour l'inscription 2011.

A contrario, les organisateurs pourraient exclure d'entrée les mêmes "petits bras" qui encombrent inutilement les inscriptions puis les routes et qui seraient bêtement tentés d'effacer un mauvais souvenir. 1450 d'un coup!

Michel

Mimi85 a écrit:

Effectivement il faut rester zen.
Je propose que ceux comme moi qui ne se sont pas encore remis moralement de leur abandon dans le PBP 2007 pour cause de temps pourri et de "manque de courage", béneficient d'une priorité pour l'inscription 2011.
Michel

en 2007 pas prête pour me lancer, j'étais derriere l'écran et en lien avec les copains du forum qui roulaient, j'espère que notre soutien les a un peu aidé en tout cas j'étais super heureuse de les voir presque en totalité passer la ligne d'arrivée.

nous avons trés peu parlé des traces que laisse un PBP sur le corps, la récup aprés cet effort un peu hors norme

l'abandon est il un manque de courage ?

on peut aussi entendre "je n'ai pas eu le courage d'abandonner"

ly masse a écrit:

l'abandon est il un manque de courage ?
on peut aussi entendre "je n'ai pas eu le courage d'abandonner"

faut peut être relativiser un chouilla ces notions de courage: on parle ici de mecs et de nanas qui s'amusent, à leur façon, sur un petit vélo

J'ai souvent lu et entendu que sur les épreuves de grand fond (vélo ou autres) il s'agissait souvent de "lutter contre l'irresistible envie d'abandonner". Je le vis ainsi et le mot "irresistible" est important car seul le mental permet de s'opposer à l'irresistible.

J'admire ceux qui parviennent à ne pas se mettre dans cette situation à devoir lutter contre cette "irresistible envie" car quand on en est là, la fin n'est pas loin.

Michel

Mimi85 a écrit:

J'ai souvent lu et entendu que sur les épreuves de grand fond (vélo ou autres) il s'agissait souvent de "lutter contre l'irresistible envie d'abandonner". Je le vis ainsi et le mot "irresistible" est important car seul le mental permet de s'opposer à l'irresistible.

J'admire ceux qui parviennent à ne pas se mettre dans cette situation à devoir lutter contre cette "irresistible envie" car quand on en est là, la fin n'est pas loin.

Michel

Avais-tu une assistance? à mon avis l'assistance facilite l'abandon

blablabla blablabla.......bon faudrait peut-être s'entrainer maintenant !!!

Mimi85 a écrit:

J'ai souvent lu et entendu que sur les épreuves de grand fond (vélo ou autres) il s'agissait souvent de "lutter contre l'irresistible envie d'abandonner". Je le vis ainsi et le mot "irresistible" est important car seul le mental permet de s'opposer à l'irresistible.

J'admire ceux qui parviennent à ne pas se mettre dans cette situation à devoir lutter contre cette "irresistible envie" car quand on en est là, la fin n'est pas loin.

Michel

La méthode Jean Philippe Battu: "Continuer jusqu'au prochain contrôle. ".

à la Vipère
depuis longtemps je suis spectateur sur le parcours aller du PBP:côte de Nogent le Roi à partir de 22 heures..question plaisir sur le velo..RAS
et au retour j'étais souvent au dernier contrôle .;aussi à Nogent quand il était organisé dans cette ville
et là ..souvent je me suis posé la question..
"mais où est le plaisir"
à voir une majorité de concurrents,que j'aidais à descendre de machine (VD).;regard hébété..minerve au cou..que je massais et réconfortais ...
rares étaient ceux qui souriaient,discutaient avec cohérence sauf
comme Mathieu,Eric,JMJ tous en bent en 2003..
et Jejon..J.lou en 2007
donc a voir comment certaines et certains martyrisent leur corps avec des séquelles (un article avait paru à ce sujet..dans la mesure où les participants acceptent de témoigner plus tard) alors ..
où est le plaisir??
quant ils repartaient du contrôle .certains allaient a contre sens,zig zaguant sur la route ..
étant dans le brouillard.comment peuvent ils apprécier leur "exploit"?
Papy volant

Un extrait de ma page préparation:

6. rouler sans jamais penser à la distance restant à parcourir et privilégier le moment présent, considérer le PBP est une belle balade. Les mauvaises pensées générées par la fatigue comme "je suis en retard", "je n'y arriverai jamais" ou "encore tant de km" sont à ignorer, le temps n'est pas l'ennemi n°1 sur le 90 heures. La montre et le compteur ne sont donc pas des amis.

L'ambiance est celle du voyage organisé: en route on suit le fléchage et on s'arrête aux contrôles . On voit défiler avec sérénité les panneaux des villages et villes, en référence mentale à la feuille de route et au tracé sur la carte (qu'il faut prendre soin de bien mettre en mémoire avant le départ).

Pour Mimi85: en 2007 (VD sans assistance) je me suis arrêté au bout de 1000km parce que étant alors assez décati (et ramoli par l'eau), je n'ai pas voulu renouveler l'expérience des 200 derniers km qui multiplient par 10 tous les bobos déjà supportés. Si çà avait été une première participation je pense que je serai aller au bout du trajet donc de moi-même.

Pour arriver au bout dans les délais le plus simple est sans aucun doute
de dormir la nuit .... et de ne pas trop trainer le jours.

Et surtout quel plaisir de rouler avec tous ces copains venus du monde
entier, c'est ça PBP une petite semaine avec des potes et il y en a des
bavards...

Idée pour les organisateurs : introduire un brevet qualificatif d'espéranto.

vipere noire a écrit:

petit vélo

Ça c'est encore du prosélytisme 451, vive le 622.

Jean-Lou a écrit:

Idée pour les organisateurs : introduire un brevet qualificatif d'espéranto.

Super cette idee, j'adore!!

Jean-Lou a écrit:

Et surtout quel plaisir de rouler avec tous ces copains venus du monde
entier, c'est ça PBP une petite semaine avec des potes et il y en a des
bavards...
.

l'idée de rouler 1200km ne m'attire pas plus que ça
réussir ce que l'on peut imaginer être un défi personnel là aussi je n'en rêve pas

En lisant les récits la seule chose qui m'anime c'est le désir de connaitre au moins une fois l'ambiance d'un PBP