Cœur

J'ouvre ce sujet suite à une mauvaise expérience et parce que je me pose beaucoup de questions sur ma pratique future du VC.

Jeudi 1er mai 2008, je décide d'une balade pas facile avec Carenca: le col des mille Martyrs (850 m, 50-60km depus chez moi).
A la descente je ressens une douleur thoracique rétrosternale (sous le sternum) et dans le dos, au point de me redresser plusieurs fois de mon siège. Quelques kilomètres plus loin, à la défaveur d'un faux plat montant je mets pied à terre et m'assois sur le bas côté.

Après 10-15 minutes de pause, ne me sentant pas en état de repartir, Carenca part chercher sa voiture. Ce n'est pas tant la douleur que l'inquiétude qui m'ont conduit à consulter un medecin puis d'aller à l'hôpital de Voiron.

Aux urgences, à la description de mes symptômes, j'ai immédiatement été pris en charge, mis sous ECG et des analyses de sang ont été réalisées. L'ECG a montré un léger décalage réversible après quelques heures du segment ST et les analyses sanguine à 1h et 4h de la douleur ont donné un dosage de troponine de respectivement 0 ng/ml puis 0,07 ng/ml. Ce bilan, complété de mes antécédents (oncle décédé à mon âge d'un infarctus, cholestérolémie, ...), a conduit les médecins, urgentiste et cardiologue, à me garder en soins intensifs, au lit, et à planifier une coronarographie dès que possible, mais non urgente. Une échographie cardiaque a révélé un bon coeur, sans dommages visibles.

Le lendemain, 20h après la douleur thoracique, mon taux de troponine est monté à 0,2 ng/ml puis est redescendu le surlendemain à 0,14 ng/ml. Mes CPK sont montées également. Il était donc avéré que mon coeur avait été privé d'oxygène et avait souffert, bien que mon taux maximal de troponine exclut un infarctus du myocarde et des dégâts irréversible au muscle cardiaque. Il s'agit plutôt d'un angor, ou angine de poitrine.

La coronarographie a été programmée pour le lundi suivant (96h après la douleur). J'ai été mis sous aspirine, fluidifiants sanguins, et béta bloquants. Les béta bloquants ont été interrompus après 48h car pendant mon sommeil mon rythme cardiaque descendait sous 35 pulsations/mn faisant ce qu'on appelle une bradycardie. Le cardiologue, peu inquiet l'a attribuée à un coeur entraîné (je compte régulièrement 50 p/min au réveil).

Le dimanche 5 mai j'ai été trasféré à la clinique Belledonne de Grenoble et un cardiologue interventionniste a pratiqué la coronarographie. Il s'agit d'une imagerie sous rayons X (radio) des artères coronaires (celles qui alimentent le coeur) en y injectant un produit radio opaque via un catéthère introduit à l'aisne et remontant jusqu'au coeur. Les options, a priori, étaient les suivantes:

• il n'y a rien.
  
• les coronaires sont obstruées et on peut les dilater avec un ballon et poser un stent
  
• les coronaires sont obstruées et il faut pratiquer un pontage

S'il n'y a rien, c'est-à-dire que les coronaires ne sont pas obstruées, alors on peut supposer que j'ai fait un spasme d'effort (bien que pendant une descente) et le cardiologue injecte du Méthergin pour provoquer un spasme. C'est ce qui s'est passé dans mon cas et je n'ai fait aucune réaction (c'est bien). En outre il a mesuré que j'avais une excellente fonction ventriculaire gauche globale avec une fraction d'éjection de 81%.

Sur la table d'intervention, le cardiologue me dit donc que tout va bien, que je sors le lendemain et que je peux retourner au boulot. Je dois seulement faire attention à ne pas provoquer un oedème à l'artère fémorale empruntée pour l'examen. Jusqu'ici tout est très technique, scientifique, quantitatif. Je lui demande donc si je peux reprendre le vélo, le sport et envisager Bordeaux Paris dans un mois et demi.

Si j'ai bien compris qu'il préconise de renoncer à Bordeaux Paris parce que la cause de mon malaise est inexpliqué et d'attendre d'avoir consulté un cardiologue à la ville avant d'envisager une pratique sportive et "engagée" du vélo, j'ai aussi senti qu'il ne dissociait pas les notions de "faire du vélo" et "faire du sport" car il m'a indiqué de ne pas faire de vélo pendant 10 jours, bien que je puisse travailler.

Bon maintenant je me sens en super forme, je suis "virtuellement" prêt pour les 24h de l'INSA et Bordeaux Paris, mais je suis coincé à la maison et interdit de vélo et de sport. J'ai lancé ce sujet, avec pleins détails pour comprendre et profiter de vos expériences, tant sur la "maladie", la pratique du vélo et la longue distance avec cette épée de Damoclèce, mais aussi sur les réflexes à avoir lorsque celà arrive. J'ai lu sur ce forum des expériences malheureuse de cyclistes retrouvés mort sur le bord de la route. J'ai fais l'erreur par exemple de nier l'évidence pendant l'angor, d'envoyer mon partenaire chercher sa voiture et de rester seul au bord de la route. Certes mon accident est probablement minime, mais j'aurai dû lui demander d'appeler du secours.

Salut Alex
qu'il t'interdise le vélo en course ou a un certain rythme je comprends mais si tu vas au boulot pépère je pense que tu n'as pas plus de risque qu'a pied .
ceci est mon avis et je ne suis pas du tout docteur.
en espérant que tu sache rapidement a quoi t'en tenir.
Effectivement je pense qu'il vaut mieux appeler les secours et qu'une personne reste a coté du malade le temps que ceux ci arrivent , mais quand on est devant le fait accompli on ne réagit pas toujours logiquement.

Bon courage et a bientot

Mais c'est une hécatombe !

Plus sérieusement, tout ce que je te souhaite c'est que ce ne soit rien et que tu puisses remonter sur le vélo bientôt. En lisant ton post, je me suis rapellé la tête de mon copain, médecin du sport, en lui demandant si je pouvais espérer faire les 24 h :
Je le contacte pour avoir son avis.

A bientôt

Heureux pour toi que ce ne soit qu'une alerte. Par expérience, si le cardiologue qui c'est occupé de toi est installé trop loin de chez toi, prends le temps d'en choisir un bon dans ton voisinage et pas seulement le plus près. Si possible, prend le avec une spécialité médecine du sport.

Ciao Alex
J'apprends par ton post la désagréable situation dans laquelle tu t'es retrouvé. Heureusement, ce n'était qu'un coup de semonce et je suis content que tu ailles mieux. Toutefois, je perçois dans ton texte le désir de relancer la machine et je voudrais te mettre en garde contre une reprise trop rapide. Une charge de travail excessive ou mal assimilée, associée à un facteur quelconque (froid ou autre) peut en être la cause. Alors, quelle que soit cette cause il faut cicatriser toute cette partie invisible de ton organisme et être patient.
Mais je suis sûr que tu auras le bon comportement et je te souhaite un excellent rétablissement et toute la meilleure santé possible.

j'ai repris contact récemment avec le vélo-couché, ayant profité de l'excellent enneigement hivernal (un sport par saison).
j'avais echo de toi par Cyril que je vois en cours d'italien.
Amicalement
Daniel

C'est vrai que l'erreur à ne plus commettre est de rester seul..
Mais, bon, ce n'était qu'une alerte et cela t'aura au moins permis d'apprendre qq chose!!
Cela dit, même si c'est tentant quand on se sent en bonne forme de vouloir tout recommencer comme si rien ne s'était passé ,il vaut mieux " écouter les signaux d'alerte " que le corps nous envoie et reprendre plus doucememnt..
plus facile à dire qu'à faire , c'est vrai..
Bon courage pour la reprise!

Je ne comprends pas ce truc de rester seul ou pas. A moins que le copain soit toubib ou infirmier, je ne vois pas ce que cela change. Pour ma part, je préfère crever seul que d'obliger un copain impuisant à assister à ma mort en direct et le traumatiser à vie.

Ben, je présume que nos deux compères disposaient d'un portable ; appeler une ambulance eût sans doute été plus rapide que d'aller chercher la voiture à vélo, comme Carenca l'a fait ? Combien de temps s'est-il écoulé avant qu'Alex soit pris en charge par les médecins ? Une ambulance serait arrivée en quelques dizaines de minutes, avec des professionnels à son bord...

Je crois aussi que même sans brevet de secourisme, il est possible d'empêcher une personne en danger, parfois peu lucide sur sa propre situation, de faire une grosse connerie (paniquer, se remettre en route, etc.).

D'après ce que je connais de vous, Alex, vous en avez un gros comme ça... Votre cœur si généreux devrait tenir le coup, j'en suis sûr — même si un peu de prudence s'impose peut-être. J'espère que vos inquiétudes, déjà un peu dissipées par les premiers examens, s'évanouiront bientôt.

en cas d'alerte cardiaque,la seule chose que peut faire le secouriste de base est d'assoir le malade le dos appuyé,prevenir les secours
et le rassurer...
rien de plus,rien de moins.
bon retablissement Alex

Jamais laisser un copain dans la souffrance, l'achever et l'abandonner dans un fossé...
C'est vrai qu'on ne laisse jamais un blessé seul... Faut il encore être secouriste pour pouvoir intervenir en attendant les secours si nécessaire... Les secours n'interviennent que quand vous êtes inconscients, que vous ne respirez plus ou que vous perdez tout votre sang : expérience vécue par ma voisine tombéé paralysée sur le sol dans sa cuisine, les secours n'ont pas voulu intervenir et son père a du se contraindre à la descendre aux urgences ! Pour les secours elle respirait encore donc le pronostic vital n'était pas engagé (juste une tumeur cérébrale paralysante..). Même les médecins de garde ne se déplacent plus et vous demandent si vous êtres transportables. Sans commentaire.
Par contre passer son brevet de secouriste parait nécessaire car il peut permettre à chacun d'intervenir en attendant les secours.
Ma moitié qui elle est secouriste, m'a toujours répété :


Carenca

Carenca a écrit:

Ma moitié qui elle est secouriste, m'a toujours répété :

Alerter Prévenir Secourir

Carenca

Oui, voilà , c'est ce que moi aussi j'ai appris en passant ledit brevet l'année dernière..
Soit dit en passant, s'il me fallait faire un massage cardiaque , là tout de suite...

En formation Sauveteur Secouriste du Travail j'ai appris:
Protéger (éviter le sur accident)
Alerter
Secourir
??

ALagrange (Alex) a écrit:

En formation Sauveteur Secouriste du Travail j'ai appris:
Protéger (éviter le sur accident)
Alerter
Secourir
??

Il me semble qu'en 87 quand j'ai passé mon brevet c'était aussi ça. Prévenir le sur-accident, prévenir les secours et secourir les blessés qui hurlent le moins car souvent les plus gaves...
Pour les efforts ciblés, 'ai pris l'option il y a quelques années de faire à intermédiaire plus ou moins régulier des tests d'effort. Après on sait à quel programme d'entraînement on doit s'adonner selon ce que l'on veut faire, et vive le cardio.

Triste ce qui t arrive Alex .

Merci d avoir donner tes symptômes, j espère que ça pourra mettre la puce a l oreille , honnêtement ca m aurai pas alerter ton soucis, t aurais je laisser seul ... je ne sais pas , de ce que je connais si t avais eu une douleur irradiante dans la poitrine et mal dans un bras , la j appelais la cavalerie .

A 13 ans en centre aérée ,j ai passé le brevet croix rouge "alerter protéger secourir" , dedans il y avais le bouche a bouche , massage cardiaque et point de compressions .

La technique de massage a bien changé , le compte est plus le meme .

( faudrais que je revise ca http://www.croix-rouge.fr/goto/secours/6gestes/index.asp )

30 / 2 , c est bon j ai revisé !

je dois avoir de la chance , j ai jamais eu besoin de m en servir de mon brevet .

Enfin la france a decidé de se doter de défibrillateurs automatiques , chose qui aurais du etre indispensable sur toute rencontre sportive depuis fort longtemps ( depuis qu il existe )

Un appel au service d urgences , le medecin coordinateur est la pour savoir si oui ou non il faut t envoyer un secours et t aurai donner les premieres choses a faire .

Faut pas avoir peur d appeller pour rien ! ( Carenca , ton recit j ai entendu la meme chose en suisse , je vois que t es "chat gris " , tu parlais de la france ou de la suisse ? )

Avec un portable , c est le 112 , avec n importe quel telephone , meme sans puce/carte sim , ou plus de credits cela marche le 112 .
( retirer la puce du portable , y as pas de code a taper , on peut faire le 112 , et uniquement celui la ) .

En randonée a plusieurs , c est bien d avoir une trousse de secours pour les petits et moyen bobos .

Je roule encore beaucoup sur VD , je viens de me rappeller qu as la visite medicale de la fac , j avais un souffle au coeur uniquement en position couché . Va falloir que je fasse regarder ca , je vais pas souvent au medecin , je suis jamais malade, je m automedic , jamais un os cassé , je touche du bois !

Reposes toi bien Alex .

Laeti a écrit:

S'il me fallait faire un massage cardiaque , là tout de suite...

Jusque là, ça va pour moi : je suis formé (et recyclé chaque année). Avec les insufflations (le "bouche-à-bouche"), s'il vous plaît ! Tenez-vous sur vos gardes...

Tioub a écrit:

La technique de massage a bien changé , le compte est plus le meme .

( faudrais que je revise ca http://www.croix-rouge.fr/goto/secours/6gestes/index.asp )

30 / 2 , c est bon j ai revisé !

Oui, 30/2... mais ça va peut-être changer encore : des études tendraient à montrer que les insufflations ne sont peut-être guère efficaces...?

A quand la formation secouriste intégrée dans le cursus scolaire?
Pour éviter que des gens comme moi n'y connaissent rien...
J'essaie de ne pas oublier mon portable (qui m'a bien servi déja pour appeler l'hélico).
Mon père a eu un double pontage et fait toujours du vélo (très relax) à 85 ans...(conseillé par les toubibs).
Alex ,pourquoi tu tousses?

Ah, c'est bien embêtant

Le rôle de l'accompagnateur n'est pas le pb essentiel, surtout pour moi qui roule tout seul
Par contre, c'est vrai qu'il ne faut pas hésiter à appeler les pompiers ou le Samu. La proportion de femmes qui meurent d'un infarctus est plus grande car "elles n'osent pas déranger"

Le conseil "écoute ton corps" n'est pas valable ds ce domaine : souvent les pb arrivent aprés l'effort, surtout la nuit suivante, quand la circulationralentit)

Choisir un bon cardiologue ? à 64 ans, je ne sais tjrs pas comment choisir un docteur. Vus leurs tarifs, les miens doivent être bons ... Mais j'ai bien du mal à obtenir des avis et des conseils sur mon cas :
- Par impossibilité vue la complexité de l'humain
- Par ignorance car ils ne sont pas tombés sur la bonne exploration
- Pour ne pas m'affoler

Avec tous ces doutes, je te conseille d'oublier toute performance pour les prochains mois, de rouler raisonnablement aux sensations et au cardio (140 max ?, à négocier avec le toubib)
Il vaut mieux mettre les meilleures chances de bien vivre les 40 prochaines années que faire 2 trucs particuliers (ou l'équivalent) qui ont lieu tous les ans

Vu ce que tu decris, n'importe quel pompier ou medecin regulateur aurait reconnu des symptomes faisant penser à de l'angor. Donc avoir un telephone portable est utile pour appeller les secours si necessaire.

Maintenant, vois avec un cardiologue pour continuer à faire du velo car il faudrait surement que tu ais un medicament style TRINITINE sur toi au cas où les symptomes se representent (a defaut de medicament, le Whisky est un vasodilatateur coronarien). De plus il va falloir que tu ais un cardio avec toi et que tu regles le maxi selon les indications du cardio.

As-tu fais une epreuve d'efforts en milieu medicalisé depuis?

Sinon le velo est excellent pour le coeur et les poumons en regle generale. Le velo fait parti de la reeducation chez les cardiaques. Il existe d'ailleur une association des cardiaques qui pratiquent le velo.

Pour ce qui est du Bordeaux Paris et autres courses, je crains malheureusement que cela soit rapé pour le moment, mais ces courses sont annuelles. alors patiente un peu.

Cordialement

Lequel ?

Straight, blended ?

Ecossais, irlandais ?

J'espère que tu reviendras vite sur ton vélo... et que tu en sera un peu plus sur ce que tu as. Le vélo à petite dose peut il te faire du mal ? Apparemment le médecin se veut précautionneux car la cause de ton malaise semble cachée pour l'instant... Patience !

Sur les bateaux de (petite) croisière, il est obligatoire d'emmener un médicament pour ces "angor" et autres. Je sais plus lequel, faudrait que je vérifie. C'est donc un pb assez fréquent
Sinon, on conseille de se forcer à bien expirer par le ventre
On pense d'ailleurs qu'un appui périodique sur le ventre est plus efficace qu'un massage cardiaque (il y a plus de sang)
Je me souviens que tu disais aller aussi vite en trike qu'en VC . en ville avec bcp de feux, peut-être, mais ds des côtes !!!! faut forcer 30 % de plus ! et si en plus on veut suivre un diagonaliste

Dis nous la suite des investigations

Aprés un "angio scanner coronaire", je dois passer une "scintigraphie myocardique d'effort", pour voir s'il y a des zones du coeur non
oxygénées

La confrontation des méthodes peut donner des idées. Le pt commun entre nous est qu'on ne sait pas dire ce qui s'est passé (moi j'avais pas de douleur ds la poitrine mais les autres symptomes : difficultés à respirer, suées, nausées ... Enfin, pour un cas ; pour l'autre, la fibrillation atriale, au moins c'était net

jpl75 a écrit:

Il vaut mieux mettre les meilleures chances de bien vivre les 40 prochaines années que faire 2 trucs particuliers (ou l'équivalent) qui ont lieu tous les ans

Archi over entièrement d'accord. Nombre sont ceux qui reprennent trop vite et se blessent à nouveau pour une année ou pire.
Comme savoir renoncer en montagne lorsque ça craint, annuler une ou deux courses ne te fera pas mourir et tu pourras la faire en toute connaissance de cause la prochaine fois. Parce que là tu va y aller sur des oeufs et ne pas te faire plaisir, quel intérêt?

Merci pour vos enouragements. J'apprends, en lisant entre les lignes que jpl75 a quelques soucis également, et j'espère sincèrement que cela s'arrangera.

La lecture de vos contributions m'aide à voir l'avenir avec plus de sérénité. Je redoutais surtout de ne plus pouvoir prendre de plaisir en vélo et de plus rêver de grandes randonnées. Si la trinitine est obligatoire sur les voiliers, c'est que des personnes ayant eu des alertes cardiaques font des croisières.

Hier j'ai enfin repris mon trike pour vélotaffer, doucement, et ce fût vraiment un moment de bonheur, je me suis senti libéré. Le vélo c'est vraiment une liberté qui me manquait.

J'étais très pressé de repartir à l'assaut du bitume avec mes VC, tant je me sentais bien après 5 jours de repos total, mais le vélo m'a aussi permis d'avoir une relation au temp plus apaisée. Avant, lorsque je me déplaçait en voiture, j'étais toujours pressé de partir, pressé d'arriver, pressé de tout. Maintenant j'ai acquis une sérénité qui me permet de laisser aux choses le temps de se faire. Je vais donc prendre le temps de réaliser mes rêves et être à l'écoute des signaux que m'envoie mon corps. Je ne participerai pas à BPR cette année et attendrai le bon moment pour tenter une diagonale par exemple. Elle n'en aura que plus de goût.

Que ça fait du bien de lire d'aussi bonnes choses !

Un de mes amis, grand cyclo devant l'éternel, compare le vélo à un exercice de méditation : la bent-attitude ?