Bonjour! Je cherche un vélo manipulable avec un seul bras

Je cherche une solution pour une personne qui a perdu un bras à la hauteur de l'épaule et qui désirerait faire du vélo pour s'aérer. Il faudrait que tous les freins puissent être manipulables avec une main ou les pieds, et évidemment qu'on puisse maintenir la ligne droite en cas de freinage brutal avec une seule main sur le guidon! quelqu'un a-t-il une idée?

merci d'avance
jl

En premier, lieu je pense à un trike. Plusieurs modèles de fabricants différents sont stables au freinage (Catrike, Ice, pour avoir essayés et très probablement d'autres).
De plus il est possible de coupler les freins pour ne freiner qu'avec une seule poignée. Il me semble avoir déjà
vu des étriers hydrauliques Magura montés par le magasin Cyclociel avec un poignée spéciale à grand piston pour permettre d'avoir la bonne pression.

C est l histoire de Jorge Garcia il roule en Velokraft Nocom et as commencé en M5 lowracer sauf erreur


Depuis quelques années, nous remarquons sur nos routes ces drôles d’engins que l’on nomme «vélos couchés». En réalité, c’est en 1930 qu’un Français, du nom de Charles Mochet, construisit le premier vélo couché. Il se rendit vite compte que son engin était plus rapide qu’un vélo de course ordinaire. Il décida de l’introduire dans certaines courses cyclistes régionales, avec succès. De nombreuses compétitions furent organisées dans le monde entier,même si l’audience ne fut de loin pas celle du cyclisme professionnel.
En Suisse, on trouve quelques classiques, telle la Genevoise, où des vélos couchés sont acceptés et la victoire revient très souvent à l’un d’eux. Le record de l’heure actuel est de 83,6 km/h, donc nettement plus rapide qu’un vélo de course1. Le vélo couché est très maniable dans toutes les circonstances, aussi bien en plaine que sur les routes de montagne.

Un «phénomène» du vélo couché
J’ai rencontré Jorge Garcia, qui, avec un seul bras valide, roule 25.000 km par an.
C’était un plaisir de faire plus ample connaissance.
- Ph. Rochat: Jorge, qu’est-il arrivé à ton bras gauche?
- Jorge Garcia: En 2000,mon bras a été happé par un rouleau dans une boulangerie industrielle et depuis je ne peux plus le bouger. Comme auparavant, je faisais beaucoup de vélo, le moral était au plus bas et la douleur toujours présente. Peu à peu, et après des mois de doute, j’ai remonté la pente avec l’aide de ma famille, des copains, et spécialement Xavier Doval, un autre fanatique de la petite reine.
- P.R.: Comment en es-tu venu à la pratique du vélo couché?
- J.G.: J’étais incapable, avec mon seul bras valide, de rouler sur un engin normal.
J’ai alors acheté, auprès d’une société bordelaise, un vélo couché d’un poids de plus de 19 kilos! Un vrai boulet, mais cela m’a permis de redonner mes premiers coups de pédale et de reprendre espoir. Par la suite, je me suis rendu dans une des très nombreuses entreprises hollandaises constructrices de ces fameux vélos couchés. Et là, j’ai acheté une véritable «fusée» de 8,5 kilos (plus de 100 km/h à la descente!), que j’ai pu acquérir grâce à un prêt sans conditions de mon pote Xavier.
- P.R.: Quelles ont été tes premières sensations avec cette nouvelle machine?
- J.G.: Au quatrième jour de mon séjour en Hollande, j’ai battu le record du tour de la piste d’essai, sous les yeux médusés des ingénieurs employés par la fabrique de cycles. D’où une invitation pour le championnat d’Europe 2006 sur le circuit de formule 1 de Zandvoort. Je me suis préparé comme un fou pour honorer cette invitation. J’étais le seul handicapé du peloton et j’ai gagné l’épreuve.
- P.R.: Quelle a été ta plus grande distance lors d’un entraînement?
- J.G.: Un dimanche de septembre 2007, j’ai fait deux fois d’affilée le tour du lac Léman, soit 360 kilomètres en 9h45’, avec des pointes à plus de 50 km/h. C’était lors de la journée de la mobilité. mars 2009 No 106 • 23
- P.R.: Avec vos machines «au ras des pâquerettes», n’y a-t-il pas un problème de sécurité?
- J.G: Effectivement, nous sommes un peu moins visibles que les vélos mais, en général, les conducteurs font assez attention. En 2008, un automobiliste m’a coupé la route et j’ai arrêté de rouler durant 4 mois.
- P.R.: As-tu des compétitions en vue?
- J.G: Cette année j’aimerais faire les championnats d’Europe et du monde en Hollande, mais cela dépend des sponsors qui pourraient m’aider.
- P.R.: Je te remercie, Jorge, et te félicite pour tout ce que tu as fait. Je te souhaite une excellente saison 2009 et peut-être un nouveau titre à ajouter à ton palmarès.
 Ph. Rt

1 Pour rappel: il existe, selon l’UCI, deux «records de l’heure» sur piste.
Le «record absolu» (Ondrej Sosenka/Tch, 49,700 en 2005)
et la «meilleure performance dans l’heure» (Chris Boardman/Gbr, 56,375 en 1996). rdm


Deuxieme article
Vous avez probablement lu le reportage-interview dans notre millepattes no 106 de mars dernier, à propos du phénomène en vélo couché, Jorge Garcia, citoyen de Renens, invalide d’un bras à la suite d’un accident professionnel. Durant tout l’été, il a continué son entraînement en vue de participer, en Hollande, au championnat du monde sur longue distance de vélo couché. Il y a obtenu une magnifique 2e place, cela parmi des cyclistes valides, pour la course de 4 heures, où il a parcouru 170 kilomètres. D’autre part, au mois d’août, il a fait des grands cols en France, dans le cadre d’une organisation mise sur pied par l’Association du Polyathlon de l’EPFL.
Enfin, samedi 19 septembre, il a bouclé deux fois, sans s’arrêter, le tour du lac Léman, soit 360 kilomètres, en 8h18’ (4h05’ et 4h13’). Il a pu bénéficier de toute une équipe de bénévoles qui le ravitaillait en course et assurait sa sécurité aux croisements. Malheureusement cette meilleure performance n’a pas été homologuée; il n’en demeure pas moins que c’est un exploit vraiment super.
Bravo Jorge pour tes défis réussis!...
En attendant de t’attaquer au record de l’heure sur la piste du CIC à Aigle. 

Sur son M5 et toujours d un bras..............

Comme quoi... Je me pose des limites qui n'en sont pas !
Je suis admiratif.

Donc ce seras un velo couche conventionnel avec peut etre un guidon U- Bar pour commencer
Et demander a un velociste motivé de monter un systeme de freins couples et vitesses actionnables d une seule main

Si tu veux partir sur un trike, c'est la solution la plus simple : il suffit de disposer d'une poignée de frein dual-pull genre Tektro (voir image ci-dessous) pour commander les deux freins avants, ce qui est le plus important sur un trike, et d'équilibrer les freins. Mon trike, un KMX Cobra, est équipé comme ça d'origine et ça marche super bien.



Avec un trike, l'option de freinage à une main est très simple, et en plus, comme le trike reste debout tout seul, tu peux le manoeuvrer par la roue arrière, ou par le porte-bagage, avec une seule main aussi.

Ceci dit, si un trike ne te dit rien, tu peux aussi rouler sur un vélo à deux roues, couché ou non. L'équilibrage du freinage AV/AR est délicat avec une seule main, et manoeuvrer le vélo peut être plus compliqué, mais c'est parfaitement possible. Pour te donner des idées, voici un site qui propose des solutions pour les amputés :

http://www.mtb-amputee.com/ArmAmputees.htm

(in english only, sorry...)

Dans ce cas, l'intérêt du vélo couché sur le vélo droit c'est que pendant un freinage, le poids n'est jamais transféré dans les bras. Le trike semble une bonne solution, même si un deux roues est envisageable pour une personne très sportive. Il pourrait aussi envisager un triporteur pour de petites balades.

Il nous faudrait plus de renseignements sur la personne pour pouvoir conseiller au mieux. Est ce pour faire de la balade ou du sport ? En montagne ou sur le plat ?

Dans tous les cas, le mieux est de faire quelques essais.

Fastolfe a écrit:

Si tu veux partir sur un trike, c'est la solution la plus simple : il suffit de disposer d'une poignée de frein dual-pull genre Tektro (voir image ci-dessous) pour commander les deux freins avants, ce qui est le plus important sur un trike, et d'équilibrer les freins. Mon trike, un KMX Cobra, est équipé comme ça d'origine et ça marche super bien.



Avec un trike, l'option de freinage à une main est très simple, et en plus, comme le trike reste debout tout seul, tu peux le manoeuvrer par la roue arrière, ou par le porte-bagage, avec une seule main aussi.

Ceci dit, si un trike ne te dit rien, tu peux aussi rouler sur un vélo à deux roues, couché ou non. L'équilibrage du freinage AV/AR est délicat avec une seule main, et manoeuvrer le vélo peut être plus compliqué, mais c'est parfaitement possible. Pour te donner des idées, voici un site qui propose des solutions pour les amputés :

http://www.mtb-amputee.com/ArmAmputees.htm

(in english only, sorry...)

ne pas oublier aussi le frein de parking,parfois difficilement actionable d'une seule main!......

Sur un 2 roues, l'option freins EBS M5 permet également de coupler les freins (si on a une vis de couplage...) . Très agréable, il faut se faire au freinage au pouce.
Pour le choix 2/3 roues, tout dépend des envies: quelqu'un de motivé pourra sans doute se mettre au 2 roues en peu de temps, mais le tricycle est abordable tout de suite... et pas forcément lentement: contacter Poppysur ce forum: http://cyclodingos.over-blog.com/categorie-11178397.html

M

PS:

Citation :

J’étais le seul handicapé du peloton et j’ai gagné l’épreuve.

... j'adore! Que reste t il aux valides?
PS2: EBS c'est cela:
http://www.m5france.com/images/freins/ebs_sp2626_pull160px.jpg

Aurélien ("Auré")pour ses records replie un bras pour l'aéro et ne tient le guidon que d'une main.
Marc ("la vipère noire"), et de manière plus large les vélos couchés à traction directe, roulent souvent sans tenir le guidon du tout.
En somme, aucun problème au niveau du pilotage avec 1 seule main.

Niveau freinage, je trouve l'EBS M5 un peu léger en freinage d'urgence, surtout avec 1 seul pouce. Si je n'avais qu'une main en toute circonstance, je monterais un hydraulique. Si vous n'avez pas la possibilité de relier les 2 étriers sur le même levier, alors montez les 2 leviers côte côte en haut du cintre (voir par exemple le guidon de Rob1 en freinage mécanique) et les relier avec une vis (possibilité de couper l'excédent du deuxième levier une fois connectés).

Le vélo couché est une bonne idée dans votre situation, mais il est possible de continuer à vélo debout. Philippe (vélofasto, rennes) a un ami qui a participé à la bernard hinault à vélo debout et avec un membre supérieur plus court aussi. Ca doit toutefois être moins confortable sur la distance, mais cet ami se débrouillait très bien sur ce parcours vallonné et exigeant. Comme toute rééducation, tout est une question d'entraînement

geoffroy a écrit:

Si vous n'avez pas la possibilité de relier les 2 étriers sur le même levier, alors montez les 2 leviers côte côte en haut du cintre (voir par exemple le guidon de Rob1 en freinage mécanique) et les relier avec une vis (possibilité de couper l'excédent du deuxième levier une fois connectés).

Relier un frein avant et arrière ensenble, c'est super dangereux : il faut pouvoir moduler la force de freinage continuellement, autrement c'est garanti que l'arrière va déraper en freinant assez fort. En fait, c'est bien simple, à la décélération maximale, c'est le frein avant qui freine à 100% et on ne doit surtout pas toucher à l'arrière pour ne pas perdre le contrôle, donc avec des freins reliés, il faudrait déconnecter le frein arrière complètement pour ne pas se faire piéger lors des freinages d'urgence.

C'est aussi pour ça que j'avais suggéré un trike : sur un trike, les deux roues avant assurent le freinage, et la force de freinage est identique sur les deux roues, et donc là on peut relier les freins à la même poignée sans danger.

Moi si je devais rouler avec une seule main sur un deux-roues, soit je m'entraînerais à moduler deux freins avec une seule main (pas facile mais faisable, je l'ai vu faire) ou alors je ne garderais que le frein avant. Cette dernière solution est parfaitement valable, mais si le frein unique vient à lâcher, il n'y a pas de frein de secours. A méditer.

geoffroy a écrit:

... et de manière plus large les vélos couchés à traction directe, roulent souvent sans tenir le guidon du tout...

L'apprentissage de la TAD avec un seul bras, ça peut poser des problèmes !

je renchéri sur ce que dit Fastolfe, par contre, en vélo droit de route, j'avais une seule commande pour les deux freins, mais le frein arrière freinait un poil avant le frein avant.

les valides, ceux qui ont leurs deux pieds et leurs deux mains, ne se rendent pas toujours compte des dificultés, vraies ou supposées, qu'il nous faut franchir : geoffroy nous parle d'Auré et de la vipere noire qui ont leurs deux bras/mains et d'un cycliste qui à fait la Bernard Hinault avec un bras plus court que l'autre, mais qui à quand même ses deux bras... pour moi, je préfère l'exemple de Jorge Garcia signalé par Leloublan qui nous dit "J’étais incapable, avec mon seul bras valide, de rouler sur un engin normal. J’ai alors acheté, auprès d’une société bordelaise, un vélo couché d’un poids de plus de 19 kilos! Un vrai boulet, mais cela m’a permis de redonner mes premiers coups de pédale et de reprendre espoir"

quand on a qu'un seul bras il est extremement dangeureux de TENIR le guidon, de s'ALIMENTER ou de BOIRE. C'est pourquoi il faut privilégier le tricycle couché dans un premier temps et pourquoi pas passer au deux roues couché ensuite...

Je pense que ca depends pas mal du passé du bonhomme
Ancien sportif ou decouvrant le velo c est pas tout a fait la meme approche
Au besoin l initiant du fil pourrait se mettre en rapport avec Jorge Garcia
je l ai croisé quelques fois et en plus d etre un type courageux il est tres sympa
Malheureusement il me sème tres raidement................

Depuis son premier et unique message l auteur de ce post n est pas reapparu.........
Patience..........

comment jorge peut il être concacté, ça m'interessent ...

poppy a écrit:

Geoffroy nous parle d'un cycliste qui à fait la Bernard Hinault avec un bras plus court que l'autre, mais qui à quand même ses deux bras...

Non, c'était un euphémisme, simplement parce que je ne me souviens plus si son membre raccourci s'arrête avant ou après le coude. Pour avoir plus d'infos et contacter cet athlète, demandez Cyclophil sur ce forum, ils se connaissent très bien.

Pour les 2 freins sur le même levier, en effet le réglage de tension différencié des câbles est primordial et il faudra le contrôler souvent car ils auront tendance à s'égaliser avec le temps par une usure différenciée elle aussi.

Pour ce qui est de l'apprentissage d'une traction, d'expérience, ce n'est pas plus compliqué qu'une propulsion, mais tout de même plus difficile qu'un trike naturellement. La récupération se fait avec les 2 jambes et non avec la/les main(s).

J'ai connu à Rennes un nageur de haut niveau paralympique qui nageait plus vite que moi avec un seul bras complet et dont la vie quotidienne était assez proche de la mienne. Le niveau de handicap est logiquement nettement inférieur à la perte d'un membre inférieur pour la pratique du cyclisme et n'impose pas à mon sens le choix d'un trike.

Suite à une modification de ma traction, je roule avec un seul frein depuis 15j (c'est temporaire, je remonte l'autre frein ce week end). J'en ai donc profité pour ne piloter que d'une main tout au long de mes vélotafs cette semaine, motivé par ce post et comme exercice de pilotage. L'équilibre est un peu perturbé mais je me suis vite adapté. Les freinages sont anticipés, c'est plus ça qui me rend mal à l'aise, d'autant que c'est le frein arrière qui est en place. Pour le reste, tant que je ne change pas de plateau, rien à signaler. Certes, mon trajet est en campagne/petit bourg mais présente quelques pièges tout de même.

poppy a écrit:

comment jorge peut il être concacté, ça m'interessent ...

Comme tu n as pas de mail prive fais moi un mail pour m indiquer une adresse electronique
ou je te communiquerait son tel

Je crois me souvenir avoir vu à la montagne lors d'un raid un vététiste avec seulement le bras droit.
C'est assez impressionnant. Déjà qu'avec 2 bras, la descente, c'est parfois casse-gueule.
Les 2 commandes de freins étaient sur la même poignée. Pour les commandes de dérailleur, je n'en sais rien.
Avec des freins hydrauliques, ça ce commande bien du bout d'un doigt.

Je suis d'accord avec toi. La position doit tout de même être plus confortable à vélo couché (même à 2 bras de toute façon).

J'ai poussé le bouchon un peu plus loin ce matin en rapportant un gros colis sous le bras gauche. A part les crampes à l'épaule à tenir le colis et une prise au vent plus importante dans la descente, aucun problème de pilotage.

Pour le freinage, si vous voulez garder 2 freins indépendants, vous avez la possibilité de monter 1 frein manuel (hydraulique si possible) et un frein par rétropédalage, bien que je n'aime pas trop ce système peu réactif et qui bloque facilement la roue.

Regrouper les commandes de dérailleur doit se faire assez bien, il y a aussi des manettes qui gèrent plateau et pignon en même temps en sacrifiant quelques rapports inutiles, je ne sais plus le nom mais c'est bien connu.

Le vrai problème rencontré est pour signaler ma direction:
du coté du bras valide: aucune difficulté à lâcher le guidon (je roule en traction) mais il faut alterner bras tendu et freinage, c'est un peu périlleux
Du côté bras invalide: aucune possibilité de signaler. Comme j'ai fait le test avec le bras gauche invalide (ou portant le paquet), je tourne alors à droite, fait le demi tour dans l'intersection puis traverse la route, comme je le fais lorsque le traffic est trop menaçant.
Par conséquent, la principale adaptation à opérer sur ce vélo serait de placer des clignotants. Voir en rubrique vélomobile ou assistance électrique, il y a plein de gars calé en électronique pour vous conseiller.
Autre solution: fixer un petit fanion sur le moignon ou sur une prothèse pour l'agiter au moment de tourner.

A vélo droit, il est plus facile de se retourner et de signaler ainsi le côté où l'on tourne, mais c'est moins lisible pour les automobilistes à vélo couché.
Si c'est juste pour "prendre l'air", rester à vélo debout me paraît alors la solution la plus simple et rapide à mettre en oeuvre. Lorsque l'envie se fera de rouler plus souvent et plus longtemps, un vélo couché sera plus adapté, voir carrément un vélomobile qui rassemble un peu tous les avantages évoqués, mais le budget est alors bien plus élevé.

geoffroy a écrit:

Regrouper les commandes de dérailleur doit se faire assez bien, il y a aussi des manettes qui gèrent plateau et pignon en même temps en sacrifiant quelques rapports inutiles, je ne sais plus le nom mais c'est bien connu.

Plusieurs solutions

• le dualdrive de Sram (moyeu 3 vitesses pour remplacer le plateau, en plus d'un dérailleur classique)
  
• un moyeux à vitesses
  
• un pédalier schlumpf (2 rapports dans le pédalier)
  

un petit catalogue Hase "mobilitat im alltag"
présente une poignée,avec deux leviers qui regroupent ??
Hase est spécialisé dans ces adpatations
Papy volant

xael a écrit:

geoffroy a écrit:

Regrouper les commandes de dérailleur doit se faire assez bien, il y a aussi des manettes qui gèrent plateau et pignon en même temps en sacrifiant quelques rapports inutiles, je ne sais plus le nom mais c'est bien connu.

Plusieurs solutions

• le dualdrive de Sram (moyeu 3 vitesses pour remplacer le plateau, en plus d'un dérailleur classique)
  
• un moyeux à vitesses
  
• un pédalier schlumpf (2 rapports dans le pédalier)
  

ou tout simplement associer sur un même côté de cintre 2 manettes de type différent :
- poignée tournante + bar-end sur guidon bas (j'ai installé ça plusieurs fois, ça marche bien)
- sur guidon haut ça devrait être possible avec poignée tournante et gâchette

"...il y a aussi des manettes qui gèrent plateau et pignon en même temps en sacrifiant quelques rapports inutiles..."
>>> http://translate.google.com/translate?hl=fr&u=http://www.e-g-s.com/index.html&prev=/search%3Fq%3Degs%2Bsynchro%2Bshift%26hl%3Dfr%26rlz%3D1T4SUNA_frFR236FR236

Sans oublier le plus simple: le monoplateau! Avec les cassettes 10 vitesses VTT (et même en 8 ou 9), ça reste une option passe partout.