Quest 680 chez les Ch'tis

@Beno:
c'est vrai que dans la pratique du VM, le plus dur (pour moi) n'est pas le "chaussage" du Quest, mais le "déchaussage"

Je voulais dire"seul le GT est chaussable...par rapport au SL"

Ce qui m'intéresserait, ce serait d'avoir le retour de multiVMistes, qui auraient pratiqué le WAW ou le Quest puis le Milan GT.
Mais n'ai pas souvenir de ce type de témoignage sur le Fofo.

Le milan GT n'est pas foncièrement différent du SL, il est juste un peu plus grand et a des suspensions à l'arrière.
Il est sûrement moins confortable que le Quest et un peu plus que le Waw.
La capacité d'emport est sans doute réduite par rapport au Quest du fait de l'encombrement du bras oscillant arrière.

L'accès est plus facile pour entrer et sortir que sur les autres VM à part le SL.
En performance il est un peu inférieur au SL mais sans doute supérieur aux autres VM.
Par contre au niveau étanchéité ce n'est pas le top.

J'aurai dit la même chose : Le GT est quasi le même que le SL juste un peu plus large et haut .
Il me reste pas mal de place dans le SL (au niveau des cuisses et des épaules et je suis pas particulièrement mince), on est quand même surpris par l'espace a bord après faut relativiser c'est beaucoup moins généreux que le Quest normal.
Le plus gênant sur le SL c'est le bruit sur sur les raccords de route : je pensais pas qu'il y en avait autant .

Tu veut dire quoi pour l’accès au SL Zenedavtri ?

Je rencontre pas de difficultés pour entrer ou sortir .

Je veux dire que le SL est comme le GT, accès facile.

Ah oui, j'avais omis le paramètre du bruit, une fois que tu auras mis des petites mousses pour éviter que le toit ne claque à chaque irrégularité ça ira mieux. Mais bon c'est quand même un tambour en carbone.

@ Zened et Ptitom:

Bon, désolé car je pense avoir mal formulé ma question :
Ce ne sont pas tant les dimensions du milan GT versus Quest ou WAW qui me turlupinaient,
(en tous cas, pas seulement), c'étaient surtout le différentiel de "rendu"sur la route:

J'imagine que, vues les caractéristiques du GT - surface frontale, poids (suspension arrière oblige)
qui le rapprochent des WAW et Quest, les performances du GT doivent également être plus proches
du WAW et du Quest.
Mais c'est quand même plus chouette, car plus fiable, quand on passe de ses propres hypothèses aux témoignages d'utilisateurs
Réguliers de Milan GT et WAW ou Milan GT et Quest...

Ce sera plus difficile de trouver des utilisateurs réguliers de Milan GT et WAW ou Milan GT et Quest car ces machines ont un programme semblable.

Si j'avais hésité entre SL et GT, possédant déjà le Quest, j'ai considéré que le GT ferait redondance.

Mais il me semble bien que nono en vendée passe au Milan GT après avoir roulé en Quest carbone.

Il est peu présent sur le forum mais j'espère bien le voir au 3° rassemblement de VM de Vendée en septembre.

Papa Schultz a écrit:

,,,,,car plus fiable,,,,,

Bonjour,
Comme je ne connais que le Milan je ne peux pas comparer ,,,
Par contre la fiabilité du Milan me semble exeptionnelle,,Une fois réglé on n à pas besoin d y retoucher, ou si peu !!!(en 20000km pas un seul abandon !)
Seul inconvénient : la caisse de résonnance en carbone qui impose des bouchons d 'oreilles sur les revêtements rugueux !!!!

Bonjour à tous,
ayant monté un amortisseur Astro 5 sur Q 680  et dépassant personnellement le quintal, j'ai « gonflé » l'Astro à 8 bars.
Cependant, je trouve que la résistance à la compression est encore trop faible et je crois bien talonner sur certains raccords, passages à niveaux,
et autres ralentisseurs.
Par contre, l'amortissement me donne toute satisfaction.

Sur la notice, malheureusement en anglais, j'ai cru comprendre que les pressions à appliquer varient entre 4 et 8 bars.
Pensez-vous que l'on puisse pousser à 10 ou 12 bars sans risquer d'endommager l'amortisseur ?

Sur leur site il y a la possibilité de leur envoyer un mail , je pense qu'ils seront a même de te conseiller .

Il doit y avoir une limite au "gonflage" mais de combien elle est : je ne sais pas .

Va voir ici :


http://wimschermer.blogspot.fr/

pression de gonflage du risse astro 5

60 - 65 kg 4.5 bar
65 - 75 kg 5.0 bar
75 - 80 kg 5.5 bar
80 - 90 kg 6.0 bar
90 - 110 kg 6.5 a 7.0 bar

Les charges indiquées, sont celles sur la roue arrière? Avec mes 52 kg répartis sur 3 roues.... quelle pression?

La pression mini et de 4 bar, donc pour toi J.D'Alès pression minimale.
Moi je gonfle a 7 bar pour mes 100 kilos , aucun soucis de confort et de tenue de route.

en dégonfle rien J D'alès! garde ton air et emporte 2 enclumes!

La question d'un surgonflage résulte  de la lecture du blog de Wim Shermer selon lequel, il semble dire que le sous gonflage pourrait occasionner des fuites d'huile (parce que des joints étant joint contraints, assureraient moins bien l'étanchéité) et semble donc conseiller de gonfler bien au delà des 8 bars (indiqués pour l'Astro 5).
Mais je me (et vous) posais la questionne de savoir si cela ne concernait que les amortos standard (pour VTT) ou si finalement, cela était applicable à l'Astro 5.
Comme je baragouine l'anglais plus que je ne le maitrise, je me méfie de ce que je crois avoir compris (et google translate est parfois souvent sujet à caution...)
ai-je bien compris la teneur de l'article de Wim Schermer?
zatiz ze quest (ion)

Tu as bien compris la teneur de l'article sur le blog de Wim. Le système de joint est celui que Risse utilise pour les amortos de VTT qui fonctionnent à des pressions de 15 à 25 bars.  Donc tu ne risques rien en augmentant la pression.

La règle est que, en charge (quand tu es assis dans le VM), l'amortisseur doit se comprimer de X mm par rapport à la position roue relevée (amortisseur complètement en détente). X étant équivalent à 20..25% de la course totale de l'amortisseur (celle-ci doit être renseignée dans la notice). Cette distance X peut se mesurer à l'aide d'un collier Colson serré modérément sur la tige de l'amortisseur (voir exemple ici).

Si tu gonfles trop l'amortisseur, la course en détente sera trop faible et cela provoquera un délestage de la roue et une perte d'adhérence sur les petites petites bosses.

Ouais vous faites vos chochottes là parce qu'il y en a qui roulent sans suspension arrière et ils restent bien sur la route.

@ Zened: ah mais pas du tout, nous ne sommes pas des chochottes!
nous sommes juste délicats de "fondations"
Bon, plus sérieusement, quand je prend le coup de raquette (et que j'entend le bruit qui l'accompagne) lors de passage sur obstacle,
j'ai franchement peur que le bras de suspension soit arrêté net lorsqu'il arrive en butée (en fin de compression).
Car il me semble que l'énergie cinétique accumulée lors la descente du Quest sur la roue arrière pourrait alors brutalement venir s'ajouter au poids (monture+VMiste)
et avoir raison de la résistance du bras de suspension arrière à plus ou moins long terme.
Le surgonflage me semblait de nature à éviter la percussion du bras en butée (ou en tous cas en limiter l'occurrence) au prix, bien sûr d'une perte de "moelleux" le reste du temps
mais je préfère être un peu plus secoué au quotidien que de rouler en imaginant la torture du bras de suspension à chaque saignée un peu malfoutue.
Bon après il reste bien la solution de ralentir (ce que je commence à faire) ou à maigrir (oui ben là....y a du boulot)

Ne te torture pas les boyaux de la tête!  

Procède par tatonnement et tu verras bien quelle pression te donne satisfaction.

Si c'est l'effet "en butée" que tu redoutes, il est possible de mettre un tampon élastomère conique (ou en ogive) pour amortir la fin de course du bras. C'est très efficace. Je crois que le plus petit est en M6 pour la tige filetée.


Sinon, tu peux monter une bague de butée en élastomère, directement sur la tige de l'amortisseur (fendue et maintenue en place par un petit fourreau en gaine thermorétractable)

Papa Schultz a écrit:

Bon, plus sérieusement, quand  je prend le coup de raquette (et que j'entend le bruit qui l'accompagne) lors de passage sur obstacle,
j'ai franchement peur que le bras de suspension soit arrêté net lorsqu'il arrive en butée (en fin de compression).
Car il me semble que l'énergie cinétique accumulée lors la descente du Quest sur la roue arrière pourrait alors brutalement venir s'ajouter au poids (monture+VMiste)
et avoir raison de la résistance du bras de suspension arrière à plus ou moins long terme.

As-tu déjà essayé de raffermir l'amortissement? Tu devrais dans ce cas arriver moins rapidement en butée.

Ce midi j'ai "gonflé" davantage l'Astro sans malheureusement voir à combien la pression est montée (le raccord de la pompe "spéciale amorto" étant fort court, le c..l du Quest sombre comme un four) mais après cette séance de gonflette, le Quest s'enfonçait nettement moins tout en ménageant un confort supérieur à ce qui avait court jusqu'alors : je suppose donc que le bras était très souvent en butée auparavant
Après 3 Km je me dis: bon coté amorti c'est bon mais qu'est ce je sens l'ovalisation des pneus (je n'ai jamais été foutu de monter les pneus correctement, malgré les conseils des forumeurs- comme le liquide vaisselle à badigeonner pour permettre au Pneu de se centrer plus facilement). bref j'avais l'impression de faire autant du VM que de l'équitation.
Je m'arrête, je vérifie les pneus, les jantes: pas de hernie, pas de voile de jante: j'en conclus qu'il faudra VRAIMENT m'occuper de ces  pneus et reprends mon périple.
comme d'hab je traverse Tournai le long de l'Escaut et 2-3 Km plus loin sous un pont: détonation et roue Gauche à plat.
Je me marre, pensant "t'es vraiment doué: tu gonfles l'amorto et la chambre à air éclate )
Je découvre alors que le flanc intérieur du pneu est élimé sur 6-8 cm et percé sur 3-4 cm. J'avais une chambre à air de rechange mais pas de Pneu de secours
Heureusement que j'avais lu les récits d'autres VMistes qui avaient renforcé l'intérieur du pneu par un bout de chambre à air découpé, car cela m'a permis de reprendre la route.
Par prudence j'ai écourté ma sortie craignant que le pneu lâche encore plus.
10 km plus loin, les vitesses commencent à monter et descendre toutes seules (non, Q680 n'est pas hanté!).
Puis la chaine finit par sauter malgré le frein filet et le contre écrou, la roue arrière est desserrée et se balade de droite à gauche... quand ça veut pas...ça veut pas

bref séance révision générale en perspective et commande de chambres ET Pneus de secours de suite.
Coté positif: l'Astro a survécu à la gonflette

Eh bien dis donc ça c'est une sortie , y aurait plus manqué que l'amortisseur fuit

Le coup de la roue arrière qui se dévisse, je l'ai eu aussi...
Au début, on ne comprend pas trop ce qui se passe.
J'ai retrouvé la vis et la grosse rondelle dans le repli du flasque de roue...  

Maintenant, j'ai une vis et une rondelle d'avance dans la trousse à outils.

A la lecture de tes dernières aventures, je constate que les sorties ne sont pas seulement épiques avec le Quest 460...
J'ai également remarqué que lorsque l'allure s'accélère et que le revêtement de sol se dégrade, j'ai la fâcheuse impression de chasser de l'arrière. J'avais mis ça sur le compte de l'amortisseur qui est d'origine, ou le manque d'adhérence du pneu, mais je vais quand même vérifier le serrage de la roue arrière !!!
J'espère te croiser à l'occasion de l'un de tes passages sur Tournai, nous nous sommes déjà rencontrés mais à cette époque j'étais avec mon Scorpion...