Quest cantalou

lalar
Merci de ces images
récits et de tes pensées..
*pour aller grimper des cols ..cet été..moi je tourne en rond ici
faisant un circuit avec des côtes que je monte plusieurs ..fois!!
mais pas de tee shirt trempé..a l'abri avec le Vel top..
Papy volant

comme d'hab, bravo et merci!

Il manque juste la photo du pilote fumant lorsqu'il prend les photos !!!
Merci pour ce partage !

Merci, Très belle sortie, BRAVO

Bonjour,
Belles photos, belle région..Merci.
Petite question: Avec quel développement montes-tu les cols ?...Combien de dents au petit plateau.

@cebd : je ne m'en souvenais plus et ai dû remonté à la page 11 de ce post pour trouver la réponse : 24*34 mais je n'utilise ce développement qu'au delà de 10/12 %. Quand je vois les 62*12 de certains, ça me laisse songeur.

Merci encore pour ces beaux reportages qui nous donnent envie de pédaler. Tes montagnes sont toujours aussi belles !

J'ai bien lu 24*34!! 1.4 mètre par tour de pédalier.... A 80tr/mn cela fait 6.7 km/h... Avec une telle démultiplication et une lame devant l'engin, le tas de neige ne devrait être qu'une simple formalité.

L'ennui, c'est qu'avec un plateau si petit, on ne peux pas monter un très gros plateau pour les descentes...

Mais si ton plaisir, c'est d’apprécier au rythme de la nature la montée, cela se respecte et cela nous permet de voir de biens belles images de VM au milieu de la montagne.

Continue à nous faire partager ces moments là, ils sont reposants...

A bientôt.

@ Bruno09

Sur mon milan je vais de .89 à 10.65 m.

Bruno09 a écrit:

J'ai bien lu 24*34!! 1.4 mètre par tour de pédalier.... A 80tr/mn cela fait 6.7 km/h... Avec une telle démultiplication et une lame devant l'engin, le tas de neige ne devrait être qu'une simple formalité.

Oh que non, 1,4 m c'est pas un développement court, pour déneiger il faut encore bien plus de force que ca. Mes développements vont de 87 cm a 11,9 m, dans les montées raides je suis plus lent qu'un piéton, mais je n'ai jamais essayé de mettre une lame devant.

Citation :

L'ennui, c'est qu'avec un plateau si petit, on ne peux pas monter un très gros plateau pour les descentes...

Bien sur que si. Tu peux mettre comme plateaux un 25 a coté d'un 65, ca passe sans problème. La seule difficulté c'est pour trouver un dérailleur qui a une fourchette assez grande. Voir le témoignage et la vidéo de cebd dans ce post :
https://velorizontal.1fr1.net/t22525-vm-en-region-de-montbeliard-considerations-geographiques-et-techniques#531188

Ou alors tu fais comme moi : tu met un schlumpf. 27 dents en prise directe, équivalent 67,5 en multiplié.

Après des jours de pluie et de neige, Météofrance annonçait un soleil assez généreux pour ce dimanche de Pâques. A midi, il n'était point encore paru. Départ quand même pour Mandailles avec le col du Pertus comme objectif. Si le soleil sort, les paysages devraient me ravir les mirettes. Dès la sortie de Mandailles, le Puy Mary s'expose dans toute sa blancheur.

Je fais la montée avec un cyclocampeur chasseur de col, lui le plus souvent pédibus pour cause de perte d'équilibre à très basse vitesse, moi alternant les séances de moulinages et les arrêts photo.

A partir de là, c'est un régal à déguster avec toute la lenteur qui s'impose. Pas le choix de toute façon vu la pente et la gueule de la baignoire à roulette. Alors autant en profiter.

Fin de la partie la plus raide.

Je m'amuse toujours, téléobjectif aidant, à tutoyer le sommet du Puy Mary avec le nez du Quest.

Tentative de panoramique, pas très concluant.

Une petite dernière avant d'achever la montée.

Bon, finalement, Météofrance n'avait pas tout faux ! Retour par le même chemin, aérofrein sorti, légèrement plus vite

L'est quand même raide le gaillard :https://www.openrunner.com/r/8493693

SUPER Génial je ne m'en lasse pas
Merci

Ma-gni-fique !!! il faut que je montre ça à mon Milan !

+1

Désolé pour le manque criant d'originalité. Celles et ceux qui en ont ras la casquette du Pas de Peyrol peuvent passer leur chemin.

Pour moi, faire l'ouverture du col, juste après le passage du chasse-neige et avant l'ouverture de la route à la circulation est un plaisir sans cesse renouvelé. Cette année, ce fut un régal.

Départ nocturne, à l'heure où le ciel commence à peine à pâlir à l'Est et où le grand orchestre de la gent emplumée lance ses premières notes. Montée tranquille dans la fraîcheur matinale de la vallée encore plongée dans l'ombre. Circulation nulle ou peu s'en faut. Première pause photo pour profiter de ce jeu de lumière sur le Puy Griou.

A Mandailles, tandis que le Quest file en silence au pied de l'église, l'horloge égrène ses huit coups. J'ai donc tout mon temps pour me régaler lentement de l'ascension du col. Une seule voiture sur le parking du grand virage qui marque la fin de la route en hiver. Profitons-en, ça ne saurait durer.

Tandis qu'une pause photo est décrétée à la sortie de la hêtraie, un cyclo passe à bonne allure. Je lui demande s'il pense que le chasse neige est arrivé jusqu'au col. Réponse optimiste. Puis il me crie que des sangliers sont sur la crête juste derrière moi. Je monte rapidement mais ne trouve...que des crocus qui me ravissent bien autant. Plus simple à photographier. Sur la route qui coupe le flanc du Puy Mary, on voit clairement, avec l'habitude, le passage du chasse-neige. Sûr de monter au moins au col de Redondet. Mais après ?

Vraiment bien placé ce bouquet de crocus. On peut choisir l'arrière plan : d'un côté le Puy Mary, de l'autre le Puy Griou. Si une folle envie de continuer à grimper pour découvrir des murs de neige de hauteur prometteuse ne m'agitait pas autant, je resterais bien couché là, dans l'herbe rase roussie par le gel hivernal, entouré des volcans.

Comme d'habitude, je ne peux résister à la tentation de me glisser sous ce tas de neige fondante en priant pour que son  inéluctable écroulement attende ma sortie.

Par habitude, je sais que ce panneau est très rarement autant enneigé en cette saison. Je salive déjà à l'idée des virages suivants.

Quand je pense que certains doutent encore de l'utilité d'un mât. Et comment on fait sans mât pour jauger la hauteur de neige chaque printemps ? Le mien culmine très exactement à 2m du sol.

Bien sûr, quand on emprunte une route encore interdite à la circulation, il faut s'attendre à trouver quelques obstacles...infiniment moins dangereux que les automobilistes qui encombreront la chaussée dès le WE prochain. Faut juste ouvrir l'oeil et contourner quelques roches, innocentes victimes de l'érosion du massif.

Passé le col de Redondet, je constate immédiatement que le chasse-neige est parvenu à ses fins. Soulagement et délectation tout au long du dernier km bordé de murs de neige pas vus si hauts depuis longtemps.

Je passe le col et redescends de quelques mètres côté Dienne pour admirer le joli champs de neige du flanc Nord. Devrait pas fondre tout de suite.

L'auberge et le col sont encore déserts. Il en sera tout autrement dans 8 jours si la météo estivale persiste. Etrangement, j'ai une pensée pour Magnum et sa Montagne Saint-Michel. Sans savoir qu'il s'y trouve au même moment, j'aurais plaisir à en revoir des photos tant la chapelle semble avoir du mal à dompter la sauvagerie du lieu.

Couché sur le guidon ou couché sur un dossier ? Le temps de disserter, un cyclo arrive par la côte du Falgoux. C'est celui qui m'a doublé tout à l'heure. Il a déjà eu le temps de descendre au Falgoux et de remonter. Et le voilà qui s'élance dans la descente de Dienne pour s'enfiler les trois montées du Pas de Peyrol dans la matinée. Affuté le gars !

Mais il est de temps de quitter le col, pourtant si agréable sans un souffle d'air et où j'aime tout particulièrement déguster le silence de la montagne. Une dernière photo enneigée avant de munir le cul du Quest de son aérofrein.

A la montée, ce tapis de Pulmonaires était encore à l'ombre.

J'allais remonter à bord quand ce Tussilage me fit de l'oeil. Bon, une dernière photo. Arrivé à Mandailles, un peu pantelant devant la boulangerie. J'avais oublié d'emporter de quoi sustenter mon piètre moteur et il était grand temps d'y remédier à coup de tartelettes aux amandes. Retour un peu laborieux. Va être temps de reprendre un peu d'entrainement. Temps aussi de virer le Continental Winter qui colle vraiment bien à la chaussée prématurément surchauffée.

Oui, justement j'étais à la Montagne Saint Michel cet après midi après quasi 3 mois d'inactivité vélomobilistique.

Et oui, on a tous le même problème, on revient toujours dans les lieux où l'on se sent bien.

MAGIQUE ! Encore une fois, toujours un régale de lire tes avnetures ! Merci encore ! et bonne route !

un régal pour les yeux. merci

J'aime la beauté apaisante de ces montagnes mais je reste assez impressionné par ces murs de neige !

Merci, on ne s'en lasse pas

Sublime !
Merciiiiiiii !!!
Pulsar33

De magnifiques images, ça donne envie !!!

Quels développement utilises-tu pour de phase de moulinage ?

Beau et bien écrit ! Merci... encore...