Quest cantalou

Impressionnant la quantité de neige au col, je n'en ai jamais vu autant pendant les 11 années que j'ai passées à Riom es Montagnes.

Citation :

Au risque de me faire sortir à coup de 49.3 par les modos pour cause de semi HS, quelques photos de la route du Pas de Peyrol.

Nan! Je déconne!

Didier 33 modo!

Tu es pardonné, c'est ton sujet et les images sont beaucoup trop belles

Magnum a écrit:

Je suis déçu que t'aies pas pris ton Quest, tu te relâches...

Les paris sont ouverts : au bout de combien de temps pensez vous que lalar va se bricoler sur son quest des skis a la place des roues avant et une chenillette a la place de la roue arriere ?

Je l'aurais bien vu avec des Husky a l'avant mais je crois qu'il n'en a pas besoin.

belle sortie, belles photos, comme d'hab!

pas de sortie pour ma part, la neige est encore trop belle ici...

dis lalar, me rappelle que tu avais essayé plusieurs parachutes, quel modèle as-tu retenu finalement, m'y retrouve plus

au niveau des attaches, la traction est forte? je me pose la question de l'endroit où attacher ces suspentes dans le waw...

Je ne crois pas que la traction soit très forte bien que hier, dans la descente du col, selon l'orientation du vent par rapport à la route, ou plutôt l'inverse, l'effet était vraiment spectaculaire. On avait perdu l'habitude de regarder le sens du vent, tellement les VM y sont peu sensibles quand ils sont sur le même axe. Là, il semblait que par moment, quelqu'un tirait le VM par derrière et plus de la moitié de la descente du col s'est faite sans freiner, autour de 50 km/h.

Pour le modèle, tout est là Béno : https://velorizontal.1fr1.net/t18732p120-les-parachutes-et-autres-accessoires-de-freinage-prolonge?highlight=parachute

Les voiles retenues à l'issu des différents tests sont rectangulaires. Le bord de fuite est fixé à la poignée arrière en son centre. Les suspentes sont fixées sur les têtes d'amortisseur. Les suspentes reliées au bord de fuite ont été raccourcies et celles reliées au bord d'attaque ont été rallongées ce qui fait que la voile appuie sur l'arrière du VM quand la vitesse augmente.

Principal inconvénient : inutilisable en urgence. Il faut descendre du VM pour l'installer avant la descente.
Principaux avantages : efficacité et stabilité parfaite.

La Bénotite aigüe est une maladie récemment apparue aux confins du Fribourgeois. Elle est manifestement contagieuse, capable de franchir plusieurs centaines de km en quelques jours. Elle frappe sans discernement aucun tout type de vélomobile. Les symptômes prémonitoires sont assez frustres : tout juste un petit bruit qui s'ajoute aux nombreux autres. L'évolution est de type aigüe à suraigüe et conduit inexorablement à l'immobilisation du VM. Le traitement passe par l'usage du dérive-chaîne ou d'un maillon rapide. L'accessibilité aux organes sensibles peut rendre l'opération plus ou moins véloce selon le modèle. La cause de la maladie est encore indéterminée mais un important laboratoire du Mans travaille d'arrache-pied à l'établissement de mesures prophylactiques.

Blague à part, j'ai rien compris. En ce matin printanier, l'envie m'a pris de rechercher la cause d'un bruit de chaîne devenu au fil des semaines de plus en plus audible et carrément gênant. J'ai rapidement trouvé que le tube sur le brin mou de la chaîne était fendu et que cette dernière frottait sur la platine qui maintient la bôme, creusant déjà son lit dans l'alu.

Ayant lu sur ce formidable forum que le tuyau d'arrosage goutte à goutte pouvait convenir comme guide chaîne et que ma cabane de jardin en était pourvue, j'ai remplacé le tube défaillant par un tuyau un poil plus long. L'occasion au passage de faire prendre un petit bain d'essence à la chaîne et de vérifier l'allongement, très modeste pour le moment. Petit essai en fin de matinée : le Quest ronronne comme à ses débuts

Mais cet après-midi, après quelques km de montée, la chaîne bien propre s'est ouverte et a bloqué le pédalage en se coinçant dans  le dérailleur avant, tordant légèrement au passage la tige qui le supporte. J'ai sorti le dérive-chaîne du coffre et viré 2 maillons. Re-réglage du dérailleur de retour à la maison mais l'accessibilité est vraiment le point faible du Quest Je ne suis d'ailleurs pas sûr d'être parvenu à mes fins. On verra demain en allant bosser.

Je ne crois pas que le frottement du brin mou sur l'alu ait pu fragilisé un maillon et ne m'explique pas plus que Béno cette rupture sur une chaîne encore en très bon état.

Heureusement, c'est le printemps, les érythroniums sont en fleur et les balades, bien qu'infiniment plus courtes que celles des finistériens, sont très agréables.

Depuis samedi, le Quest a retrouvé un toit Flévo et un nouveau mini déflecteur fabrication maison. J'ai eu froid dans les descentes et ai dû mettre un pull. J'en avais perdu l'habitude. La sensibilité au vent latéral est aussi bien plus grande qu'avec le toit  fermé.

Comme on a prévu de partir pour une semaine de cyclo-camping samedi prochain, pour la première fois en duo de VM, je me demande quelle pièces pourraient faire défaut à part les câbles et les pneus. Les garnitures de freins à tambour, ça fait combien de km ? Il me semble que mes freins font aussi de drôles de bruits et j'ai déjà resserré les câbles 3 ou 4 fois.

L'occasion au passage de faire prendre un petit bain d'essence à la chaîne


Si je peux me permettre, le bain d'essence n'est pas conseillé car il assèche et dégraisse complètement la chaîne. J'utilise avec bonheur depuis des décennies le bain de pétrole bien moins néfaste. Il nettoie sans assécher.

Merci du conseil Magnum. Je l'avais déjà lu dans tes messages mais oublié rapidement. Cependant, je remets toujours de l'huile dès que l'essence s'est évaporée.

J'attendais surtout de toi une réponse sur la durée de vie des garnitures de freins à tambour, avant que tu aies le freinage par régénération.

Le Quest n'a que 20 600 et quelques bornes avec les garnitures d'origine mais j'ai aussi des descentes nettement moins longue que toi et où je ne freine quasiment pas. C'est à cause de ça que je ne t'ai pas répondu.

Le Waw est équipé en disques à commandes hydrauliques et les plaquettes sont d'origine (21960 bornes) mais freinage par régénération depuis 13925 bornes).

pour moi 25000 km pour les freins et je l ai vendu avec les deux tiers de matiere encore dessus . mais,et oui il y a un mais,je l ouvrai tout les 6000km pour le dépoussiérer,du coup plus ces petits accoues et bruits bizarres

Sur Quest 654, je viens de changer ma chaîne qui avait environ 20 000 km d'origine "nettoyage avec chiffon en tournant en arrière, pareille pour huilage, et ceux tous les 500 km", elle fonctionnait encore très bien, mais je la trouvait plus bruyante qu'avant,
donc trois chaîne neuve de 114 maillons mise bout à bout plus tard moins 2 ou 3 maillons = env 340 maillons pour un peu plus de 421 cm de chaîne, et une différence de 4 cm entre la chaîne neuve et la veille du à l'usure soit 1% , cela faisait déjà beaucoup, je risquais bigrement d'usée prématurément les dentures.
Après essais,= nettement moins de bruit, et curieusement je trouve que le Quest plus nerveux dans les forte côte

Pour les freins, pas encore démonté, aucun bruit, il fonctionne toujours bien. sauf un soucie récurant de chimi sur la roue droite surtout au freinage ???? si quelqu'un a eu ce problème ??
@ Patouf je me trompe ou il faut démonter tous le train avant sur les Quest pour dépoussiérer les tambours ???

non pégaze,tu ne te trompe pas,mais je te rassure il n'y a vraiment rien de compliqué,deux boulons,l 'écrou de serrage de la roue et c'est tout.même pas de câble a desserrer, je cherche la vidéo que yoclode m'avait refilé et je te la met

voili voilou,c 'est les points a partir de 8.5 en anglais puis en francais
http://en.velomobiel.nl/handleiding/Manual_Q-S-Qxs_2013.pdf
http://blog.sleibt.eu/pages/**trad-en-cours**-Manuel-Velomobiel

Merci Patou68

Me voilà rassuré pour les freins !

Pour le réglage du dérailleur avant, il a fallu s'y replonger lundi soir mais cette fois, c'est parfait. Je suis tout étonné du silence après le nettoyage, la lubrification de la chaîne et le changement du tube guide chaîne. Je le ferai plus souvent désormais.

Demain, départ pour une semaine de vélomobile en cyclo-camping et en duo. Je suis très curieux du résultat : capacité d'embarquement, distance journalière en zone montagneuse et sans assistance, possibilité d'accéder à des coins discrets pour le camping sauvage...

On pourrait peut-être ouvrir un post spécial VM dans la rubrique "voyage" où chacun indiquerait son expérience.

Une semaine, c'est vite passé ! Petit retour en arrière sur notre premier périple en cyclo-camping en Quest. La voiture est laissée chez un copain entre St-Flour et St-Chély d'Apcher samedi dernier en milieu de journée. Les Quest sont remplis de tout le nécessaire, sans oublier le superflu. Je dois être autour de 20-22 kg de bagages, Mme un peu moins. Première soirée en camping sur le terrain d'un Warmshowers à Mende. Les hôtes sont absents mais le chat est très accueillant, tout comme la voisine qui nous fourni de l'eau. Passage devant la cathédrale gothique de Mende le lendemain matin.

On remonte facilement le Lot jusqu'à sa source avant de franchir la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée au col de Tribes.

Peu avant Altier, un joli château magnifiquement situé dans une boucle de la rivière.

Le 2ème soir, la tente est plantée au camping à Vallon Pont d'Arc après un passage par Villefort et Les Vans. Bon d'accord, une tente 3-4 places pour 2 personnes, c'est un peu du luxe.

Les gorges de l'Ardèche, c'est joli mais c'est une succession de montées et descentes. La 1ère après le Pont d'Arc étant la plus sévère.

Je l'aime bien ce tunnel malgré la pente, ça fait de jolies photos.

Pas trop habitués aux arbres de Judée dans la Cantal, on en apprécie d'autant mieux la floraison.

Le Rhône est rejoint à Pont-St-Esprit. Ambiance estivale pour le déjeuner.

Les ruelles de Pont-St-Esprit sont bien agréables et l'ambiance provençale est déjà bien là. Faut juste anticiper un peu les virages, vu le rayon de braquage des Quest.

Au fil de la descente du Rhône, une montagne fascinante, surtout pour les cyclistes de tout poil, se fait de plus en plus présente.

Les pistes cyclables pourraient être sympas si on n'y mettait pas autant d'entraves à la circulation. Là, les VM passent dessous mais faut viser juste pour le mât ! Cependant, cette piste qui emprunte une ancienne voie ferrée entre Jonquières et Sarrians est bien agréable. Elle doit se prolonger à l'avenir jusqu'à Carpentras. Des travaux de consolidation des ouvrages d'art sont en cours...depuis longtemps !

Vraiment attirante cette montagne, vous ne trouvez pas ? 3ème nuit au camping de Bédouin, pour 9€50 la nuit pour deux personnes en cette saison. A ce prix là, le papier toilette n'est pas fourni mais l'eau chaude est à volonté, c'est le principal ! Un peu plus de 300 km en 2 j et 1/2, c'est exactement ce que j'escomptais vu le barda transporté et le relief traversé, sans compromettre les jours suivants.

La suite du court voyage un peu plus tard...

lalar a écrit:

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Voilà une montagne qui me quelque chose !

Je les ai croisés l'après-midi, ils en redescendaient du coté Sault

Superbe, comme d'habitude. Le Xs vient d'arriver et on a commencé à rouler à deux pour le ramener du Folgoët à Brest.

Ah ben mince, on s'est raté de peu, j'étais à Sault il y a 10 jours!

@Magnum : bien content pour toi. C'est chouette que le VM se féminise, avec ou sans assistance.
@Grand-Pierre et Beno : occasion manquée de faire connaissance en "live". Tant pis

Bon évidemment, le programme du 4ème jour n'est pas difficile à deviner. J'avais dit à Mme, qui n'était pas dupe : c'est jour de repos, on laisse tous les bagages au camping et on se fait un petit circuit de 90 km ! Tous les bagages, c'est beaucoup dire : avec les outils, le matériel de rechange, le matériel photo, la boisson et la nourriture, je dois bien être à 6 kg et Mme à 4. Départ à la fraîche du camping à 6h50 : grand ciel bleu, pas un souffle d'air.

Pour les non initiés, ce panneau peut sembler étrange. Il signifie simplement que la route du Ventoux par Bédoin est ouverte à la circulation, mais que celle par Malaucène ne l'est pas encore. Elle ne l'est qu'après le 15 mai.

La grimpette dans la forêt de cèdres est telle que dans mon souvenir : raide mais belle. La dernière fois, c'était en VD 16 ans plus tôt avec un galopin de 3 ans dans une carriole. Je n'avais guère eu le loisir d'user le short sur la selle. Avec un VM, c'est un peu pareil, la progression est extrêmement lente entre 4.5 et 5 km/h mais on n'a pas à se soucier de garder l'équilibre. Suffit d'avoir un développement vraiment court, 24*34 en l'occurrence sur les 2 Quest et de monter en prenant son temps et en bavardant.

Tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si tout à coup, en plein dans le 10 %, un claquement sec ne s'était pas fait entendre sur le grand Quest. J'essaie de me persuader qu'il ne s'agit que d'un gravillon projeté sous la carrosserie par le passage d'un pneu bien gonflé, bien qu'aucun gravillon n'encombre la chaussée. Mais presqu'immédiatement après, blocage de la chaîne. Je suis convaincu qu'un maillon s'est encore ouvert, façon Beno. Arrêt sur la bas côté; inspection minutieuse de la chaîne : rien ! La chaîne semble tourner librement et aucun maillon ne présente de faiblesse. Je remonte et fait trois mètres de plus : craquements sinistres et reblocage. Démontage du cache du dérailleur arrière : rien, la chaîne circule librement. Ne reste plus que la roulette de renvoi. Ah la garce, pétée en deux ! Trois réactions immédiates : 1) pas grave, j'en ai deux de rechange et la clé Alen qui va bien. 2) Merci au forum qui m'a permis de profiter de l'expérience malheureuse de mes prédécesseurs et fait prendre mes précautions. 3)Payer une bécane 8000 € et avoir une pièce d'importance stratégique aussi fragile, c'est nul. Même pas 8000 km.

La réparation effectuée, assez facilement mais je m'en serais passé, on reprend le lent cheminement jusqu'au chalet Reynard. Les VD sont réveillés et sont assez nombreux à nous dépasser. Pause goûter. La suite est vraiment belle et on se régale du paysage si étrange du Ventoux.

Petit coup de cul final, histoire de ne pas se laisser conquérir trop facilement, après un passage au col des tempêtes quasi sans vent.

Il a fallu un certain temps pour que les curieux s'éloignent un peu et me laissent immortaliser l'instant. La réflexion la plus pertinente a été :" dites-moi, c'est bizarre, par rapport aux autres cyclistes qui arrivent, vous avez l'air étonnamment frais !" Ben oui, madame, suffit de prendre son temps. Et aussi celle d'un gamin : "mais à quoi ça vous sert d'avoir des vélos aussi aérodynamiques si c'est pour y ajouter des parachutes !" Effectivement, pour la descente, les aérofreins ou autres systèmes me semblent impératifs. Par prudence, mais aussi pour la découverte, on choisi d'ailleurs la route de Sault pour le retour. Les parachutes ne sont vraiment pleinement efficaces que vers 40 à 50 km/h, vitesse qu'il est sans doute peu prudent de conserver en VM dans les virages de la descente par Bédoin.

Retour donc par les gorges de la Nesque, très peu fréquentées en ce jour de semaine printanier. Descente en pente faible idéale pour les VM.

Pas spectaculaires ces gorges mais une route bien sympathique pour le retour. La remontée sur Flassan n'est pas forcément la bienvenue pour les cuisses mais le paysage est si beau ! Bon, après cette belle journée de repos relatif, reste plus qu'à rentrer dans le Cantal, avec les vélos chargés cette fois et plus de montée que de descente. On verra ça demain.

Comme vous avez usé toutes les côtes par chez vous, vous allez voir plus loin.

Je ne pensais pas qu'une roulette avec un pignon acier puisse se casser en deux.