1er BRM 200 Nyons organisé par l'AFV - 1er avril

http://www.meteofrance.com/previsions-meteo-france/nyons/26110#detail-day-03

inutile de jouter à coup de prévisions météos.

L'année dernière les prévisions étaient catastrophiques.
J'avais fais le trajet de nuit sous la pluie pour arriver au départ. Ceux venant du 06 s'étaient également pris des orages.
1/4h avant le départ il pleuvait encore, le ciel était orageux, nombreux hésitaient à partir (dont moi, d'où le kway+parapluie), Serge n'avait pas quitté son gros bonnet de laine (très mauvais présage).
5 minutes avant le départ la pluie s'arrêtait.
Pendant toute la journée, vu au loin des orages, et pourtant reçu pas une seule goutte de pluie (mais des gouttes de sueur oui)

Si les routes sont mouillées, faites gaffes dans les descentes, surtout la première, celle du col d'Ey.

bonne balade, moi je vais me mouiller en alsace.

Armandos a écrit:

On doit pas avoir la même météo !!

Au départ de Nyons pas de pluie mais ensuite vas "sur météo Flassan" et tu trouveras dans l'après midi de la pluie.
Oublis pas le kawet

Avec Daniel on sera au départ S'il pleut à seau à Sault on se fera rapatrier par le gentil organisateur qui a choisi le seul jour de pluie pour ce brevet

OK 
Je me tape pas 700 kms de bagnole pour ne pas être au départ.. 
Pour l'arrivée, c'est un autre problème !

Je m'étais juré de ne plus jamais partir sous la pluie après un 200 audax catastrophiquement humide. 
Je sens que je vais regretter..
Dommage que je ne me suis pas entraîné en. Vc parce que c'est le jour de sortir le trike, les garde boue voire le veltop !!

Franchement, Nicolas, faudrait soigner l'accueil. Se faire rincer au pays des cigales et de la lavande.

Je sens poindre un léger pessimisme ...Il est vrai que rouler sous un grand soleil est mieux ,mais comme on
dit dans le nooord : On l' aura dans le coeur .😊
J espère qu au moins il ne fera pas trop froid , car je serai en short et manches courtes .
Mais j aurai le kw .
A ce soir .

Effectivement, nous avons beaucoup de soleil dans nos cœurs, nous finissons les préparatifs, et nous attendons Armand "dixit Alain" au resto.

Pour l'instant il ne pleut pas et nous sommes en manches courtes.
Un bon point, il n'y a pas de vent.

Peut-être un peu de pluie en seconde partie de journée, mais comme on dit ici : Nyons c'est le Petit Nice.

Pas de vent ? Super ça. A Lyon, ça souffle fort depuis ce matin. Quant à la pluie, qu'elle vienne, on souffrira moins de la chaleur.( parole de normand )

Ps : Décollage imminent en direction de Nyons.
Ps2 : J'ai déjà mis mes chevillères en résine, on sait jamais

En DF Pitchoun ?

...ça ferait 2 ...

bon BRM à chacun

Et vive votre plaisir et satisfaction d'avoir bouclé, le soir venu ou avant, ce magnifique parcours

Non Seb, en TD, pour une fois qu'il pleut, je vais pas m'enfermer dans une boîte.

Je suis à orange où j'ai bénéficié de la météo estivale ..
A demain matin avec les ponchos. .
Avec de la chance on aura de splendides éclairs aux environs de sault dans l'après midi. .
J'ai hâte de baigner dans mon jus.
Biz à tous

Tout va bien à Nyons avec les valeureux arrivés de Bretagne, Belgique Marseille, Lyon et la Haute Savoie.
A Nyons il y a le BRM mais aussi la convivialité.

A demain matin pour de nouvelles aventures
Nico

Bonne roulade à tous !

Il pleut des seaux à 6 h et 9degrés
Pas le courage, c'est au dessus de mes capacités
J'admire réellement ceux qui vont prendre le départ
Bonne journée à tous

Armandos a écrit:

Il pleut des seaux à 6 h et 9degrés
Pas le courage, c'est au dessus de mes capacités
J'admire réellement ceux qui vont prendre le départ
Bonne journée à tous

Tu vois la météo du Vaucluse c'est la meilleure car effectivement ce matin à Orange il tombe des cordes

Demain l'amélioration serait là mais peut-être impossible à renvoyer car certains participants viennent de très loin

Bon courage pour ceux qui font l'épreuve

Quel brevet mes amis!

Jusqu'au dernier moment ma participation était incertaine. Contrairement à d'autres, ce n'est pas la météo humide annoncée qui me posait problème mais plutôt la disponibilité de mon véhicule. En effet celui-ci devait arriver directement d'Italie la veille. Il fallait que le timing soit parfait pour que je puisse me présenter sur la ligne de départ dans les délais. Je vous épargne les détails, mais il se trouve que mon DF fluo et moi nous retrouvâmes à 8h31 pile à Nyons, tandis que les participants s'étaient pour la plupart déjà élancés sous le ciel pluvieux.

Oui, vous avez bien lu: j'avais pris place aux commandes de ce DF que l'ami Giovanni me prêtait à nouveau, après la première expérience mitigée de Misano deux mois plus tôt. Mais celui-ci avait subi quelques transformations radicales entre temps (le DF, pas Giovanni). En effet, instantanément, dès les premiers tours de roues, je sentis que je faisais totalement corps avec la machine. Du fait de mon arrivée tardive, je n'avais pas eu le temps de saluer les copains qui eux mêmes ignoraient tout de ma présence. A vrai dire, je jubilai à l'idée de rouler sur ce 200km totalement incognito, seul Pimprenelle étant prévenu.

Mais avant de prendre la route laissez-moi vous présenter brièvement ma machine, car il ne s'agit pas vraiment du DF standard. Tout d'abord c'est la version XS, proche de celui de Nicci la compagne de Daniel Fenn, tout à fait adapté aux petits gabarits comme le mien. Autre modification, et pas des moindres, il est monté sur 3 superbes roues carbone de 451mm à haut profile. Celles-ci lui donnent à la fois une maniabilité accrue mais aussi une bien plus grande nervosité, sans pour autant nuire à la stabilité à grande vitesse, bien au contraire. De fait, avec cette aérodynamique optimale et compte tenu du diamètre de la roue motrice, le mono plateau ne comporte pas moins de 90 dents! Avec la cassette sur mesure 11 vitesses 11-38 cela donne de quoi aborder sereinement les faux plats descendants et autres bosses de Drôme, à dérouter un VM de base. En outre, les 2 freins à disques hydrauliques Hopes de 203mm de diamètre pourraient stopper un char d’assaut. Prévues pour les poids plume, la structure et les suspensions ont été allégées au max. Au final ce DF d'enfer passe sous la barre des 17kg! Quelle chance incroyable de piloter ce bolide.

Je connais très bien les routes empruntées lors de ce BRM si bien que je n'ai pas besoin d'embarquer de cartes. Pour celles et ceux qui connaissent mon sens de l'orientation légendaire, c'est un signe de grande confiance en moi. Ce parcours ne comporte pas de difficultés majeures, les deux premiers cols sont faciles. Selon moi, seul le col de Peyruergue peut poser problème en fin de brevet. Je me souviens d'une terrible ascension avec le speculoos chargé, sous le cagnard. Aujourd'hui les 15C, les averses prévues mais surtout un vélo qui pèse 10kg de moins devraient amplement changer la donne.

A la sortie de Nyons, je suis gêné par un semi-remorque. J'hésite à doubler mais faute de visibilité je décide de rester sagement au cul du poids lourd. Et là c'est une véritable révélation. Bien calé dans l'aspiration, le DF ne bronche pas et atteint, puis dépasse allègrement les 70km/h. J'avais déjà expérimenté ce phénomène à maintes reprises dès mon plus jeune age en patin à roulette, en mobylette trafiquée, puis bien plus tard au guidon du speculoos. Mais ici, les vitesses atteintes sont toutes autres avec, en prime, une distance de sécurité accrue car il est possible de s’éloigner de 10 bons mètres tout en bénéficiant de l'effet de succion. Je suis d'ailleurs surpris que personne, à ma connaissance, n'ait encore mentionné cet avantage incontestable du VM. A ce rythme, les 10km initiaux sont littéralement dévorés. Je m’apprête à dire au revoir à mon ami routier et à retrouver une cadence plus raisonnable au franchissement du pont des Piles. Que nenni, l'engin se fraie un passage au mm sur le pont et enquille vers St Jalle. Je sais que le profil se transforme imperceptiblement en long faux plat montant, mais tant que je reste abrité il y a moyen de foncer. Et ce ne sont pas les membres du gruppetto que je double avec au moins 40km/h de mieux qui diront le contraire.

Oui mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin, et je me retrouve pour la première fois avec l'horizon dégagé au bout de mon capot. Ce sont les contre-forts du col d'Ey. Maintes fois nous l'avons escaladé avec Olivier ou Serge. Cette fois-ci je profite des pentes douces et des premiers bourgeons d'abricotiers, seul. Plus exactement, seul, sauf lors des nombreux dépassements de participants dont la quasi totalité des VC engagés. Je les salue au passage mais je n'ai pas le loisir de voir leurs faces mi-déconfites mi-surprises. Manque à l'appel Serge. Mais je le connais bien: il part toujours trop vite. Le sommet est déjà là, je bascule sans m'attarder dans la descente un peu technique et humide par endroit. Heureusement, les suspensions font merveille sur le bitume rapiécé et je file bien plus vite qu'en 2 roues. Le final vers Buis est avalé à plus de 80km/h, les cerisiers en fleur me semblent tout cotonneux : sans doute la vision tunnel inhérente à ma vitesse quasi relativiste. Je m'offre le luxe d'une petite pause croissant à la boulangerie bio sous les platanes.

Jusqu'ici tout va bien et ce n'est pas le col de Fontaube à suivre, qui va m'effrayer. C'est à mon avis, l'un des plus aisé du coin, avec une approche en pente douce qui s’accroît graduellement pour au final révéler la face nord du Ventoux dans toute sa splendeur. Et parfois, l’été, il y a aussi la splendeur de Delphine et de ses abricots juteux et vice versa...Mais je m'égare car là haut subsistent de nombreux névés qui me rappellent que l'hiver n'est pas si loin! Je n'ai aucune idée de ma vitesse dans cette grimpette, je constate qu'au sommet cela fait 1 heure et quelque que je roule, soit de l'ordre de 40km/h de moyenne. Sur le coup j'angoisse un peu car je ne vois pas comment je vais tenir une telle cadence sans accuser le coup plus tard. Au passage, je n'ai pas vu Serge sur la route, je suppose qu'il a fait une halte chez lui ou que la pluie fine a eu raison de sa motivation à poursuivre, voire à tout bonnement démarrer. Je roule avec grande prudence dans la descente de Brantes dont les lacets pernicieux et la pente rêche mettent mes freins à rude épreuve. Ensuite, tout à gauche sur 10 bons km parcourus en 8min malgré un court et brutal arrêt pour répondre à la question à St Leger: j'ai failli la rater! Le relief se fait plus chahuté ensuite mais je maintiens une vitesse élevée grâce aux nombreux toboggans.

Le tracé concocté par Pimprenelle nous permet d'admirer le géant de Provence sous toutes ses coutures, alors j'en profite parfois pour ôter le toit en fortes pentes pour en prendre plein les mirettes et refroidir les cuisses. A Bedoin, la tentation est grande d'attaquer la montée mythique, mais l'idée d'aller défier les camping-cars et autres caravanes dans les lacets ne m'attire guère en fait. A Flassan, le contrôle ravito arrive un poil trop tôt pour moi, mais j'accepte volontiers la petite datte et le verre d'eau que les bénévoles viennent tout juste de déballer sous une pluie battante. Il faut dire que je suis le premier à passer. A mi-parcours, le bilan est on ne peut plus positif: près de 40km/h de moyenne, aucune douleur, une température ambiante parfaite pour ne pas cuire à l’étouffée dans le DF et une chaussée le plus souvent sèche histoire de négocier les virages sans la moindre appréhension.

Je ne m'attarde pas car la remontée le long des gorges de la Nesque n'est certes pas dantesque mais néanmoins suffisamment exigeante pour ne pas être abordée à la légère (sauf jadis). Mais en fait je monte à 30km/h sans forcer et je retrouve des sensations que je n'ai plus connues depuis feu Kouign Amann. Malheureusement, une averse assez puissante, mais de courte durée, dissimule le paysage et fait chuter la température. J'ai une pensée fugace pour Pitchoun qui a troqué son DF pour son TD : quelle erreur ! Dans la descente vers Sault, je double une vieille estafette Renault fumant bleu dont le conducteur fume maïs. Attention, freinage d'urgence obligatoire : mais quelle idée de planquer la réponse à l'énigme 2 dans une descente !? Je peste un peu et je finis le faux plat avec le panache acre et bleuté en ligne de mire. Même si je profite de l'élan pour remonter en partie le raidillon qui mène au centre du bourg, les quelques hectomètres qui restent sont laborieux : ai-je vraiment présumé de mes forces ? Il ne faudra rien de moins qu'une bonne glace artisanale de chez Boyer pour que mon moral regonfle...et le bide aussi car j'ai dégusté une 4 boules.

La partie qui suit est l'une de celles que je préfère avec des routes quasi désertes, un passage rapide au pied de Montbrun les Bains, la cité perchée, pour le dernier contrôle, puis la remontée sublime le long du tumultueux Toulourenc. A Aulan, je m'arrête un cours instant remplir mon « dos de chameau » à la claire fontaine de la place du village. Une charmante autochtone criblée de taches de rousseur, tout d'abord timide, puis d'une saine curiosité, s’intéresse à mon engin et s'enquiert de ses caractéristiques. Je les énumère, tel un inventaire à la Prévert qui serait devenu obsédé de chiffres. A l'annonce étonnante du coefficient de pénétration dans l'air, elle se fige d'émoi: instants magiques où nos regards se croisent, se toisent sans mot dire dans le silence glougloutant de la source limpide. Mais soudain son sourire s’éteint lorsqu' apparaît la silhouette sombre d'un homme moustabourru au guidon d'un quad boueux. Courage à toi beauté perdue en un monde hostile dans lequel tu te faneras inexorablement comme la plus belle des jonquilles à l'orée de l'été, car je n'ai pas de place pour une passagère dans mon DF super allégé. C'est donc le cœur serré, mais métronomique, que je reprends la route plein nord, les yeux dans le vague et le vague à l'âme. Tant et si bien que j'arrive a St Auban sur Ouvèze sans même m'en rendre compte en franchissant au passage le col d'Aulan comme une simple formalité.

Il n'en va pas de même lorsque j'aborde la dernière difficulté du jour. Est-ce le trop plein d'acide lactique qui enfin m’étreint, une fringale tardive qui me vide les muscles ou bien simplement la lassitude dont je suis coutumier sur les longues distances ? Je l'ignore. Toujours est-il que à peine entamé le col de Peyruergue, je ressens l'envie irrépressible de m'allonger dans l'herbe fraîche au pied d'un verger d'amandiers. Ça tombe bien, le soleil perce depuis quelques minutes déjà. Je m'affale sur ma veste en laine merinalbinos et m’assoupis aussitôt.

De longues minutes s’égrainent sans doute, puis soudain, j’émerge de ma torpeur comme la proue d'un paquebot sort lentement de la brume, toutes cornes dehors.  En guise de corne, c'est la tronçonneuse du paysan du coin qui ronronne dans la futaie de châtaigniers à quelques mètres de moi. La sieste a été bénéfique, je me sens à nouveau d'attaque. J'enfourche, que dis-je, je pénètre le DF à la hussarde et enclenche le turbo. Il ne reste que 6km de montée, ensuite ce sont des rails jusqu'à l'arrivée. Cette perspective me dope comme du pot belge. A ces mots ma face s'illumine d'un sourire narquois en songeant à Carbon Arrow qui a encore au bas mot 4h de route et qui doit avoir des jambes Carbon Isées à la consistance flasque de Carbon Aras . Néanmoins, les lois de la physique et, notamment la gravité universelle, se rappellent aussi au bon souvenir du DF qui peine à dépasser les 25km/h dans les 8 % finaux. Qu'à cela ne tienne, le panneau blanc sur fond bleu dont Papy volant se délecterait volontiers apparaît : altitude 820m. Voilà qui répond à la question finale qui plus est.

Je vous fais grâce des 35km qui restent, soit précisément 34min d'ivresse garantie sans alcool. Lorsque j'arrive au boulodrome de Nyons, aucun comité d’accueil n'est présent. Je vérifie sur la feuille de route que je n'ai pas fait d'erreur. Aucun doute, par contre je débarque trop tôt ! Il me faudra attendre plus de 30min pour reconnaître un organisateur qui, passé un long moment de doute, acceptera de valider ma carte. 200Km en 5h07 ! inimaginable même dans mes rêves les plus fous. Certes, sur un gros quart du parcours j'ai atteint des vitesses stratosphériques. Mais même dans les difficultés toutes relatives du tracé, je n'ai quasiment jamais connu de passage à vide.

A l'heure où j’écris ces lignes certains sont encore en route, je pense avec grande émotion en particulier à Armandos (édit : en lisant plus haut, je viens de voir qu'il n'avait pas roulé du tout : sans doute une sage décision de sa part, lui qui n'est pas étanche). Quant à moi le bilan est simple : Ymte et Daniel viennent de recevoir un mail sans équivoque pour une commande ferme du petit frère de ce DF XS (reparti trop vite en Vénétie). Reste la question existentielle du choix de la couleur.

Ah, BEAU poisson d'Avril !

Je crois en fait que La Vipère s'est fait pirater son compte...
Ça me rappelle tellement tant de messages du même genre, sur ce même forum...

Enfin, chapeau quand même pour l’usurpateur qui réussirait presque à nous faire croire qu'il connaît le coin (merci Google Maps) et ses abricots juteux  

que JPL83 ait un doute passe encore, mais que toi Olivier25', mon seul et véritable ami, tu penses que j'affabule, ça me désole profondément. Est-ce que je devais freiner dans les montées pour finir dans un temps "acceptable" à vos yeux d'incrédules. Tu es bien placé pour savoir que je suis une véritable force de la nature, alors pourquoi au guidon d'une machine infernale ne serais-je pas capable d'accomplir d'incroyables exploits?
Sans rancune, mais triste...Attendons (longtemps) le retour des autres valeureux participants qui dissiperont tous les doutes!

Je ne sais si c'est un poisson aussi mais Nico vient de m'appeler pour me dire que le 1er à en avoir terminé avec ce brevet humide c'est un vélocouché piloté par un certain José ?
en 8 h 11 Nico est fier comme un poisson dans l'eau .
Pour ma part j'ai préféré rester à l'abri dans mon atelier et vu ce qu'il tombe du ciel je ne regrette pas . On était au départ ce matin avec Daniel , on a bu un café profité de l'ambiance , c'était sympa .

À 16 h 15 il n'y avait que moi au boulodrome au chaud dans ma voiture.
Il faisait 5 degrés au col d'ey avec du brouillard.
Des furieux !!
Félicitations.

Excellent Marc, je comprends mieux « ça ferait 2».

Brm très difficile, déjà par le D+, mais surtout par la pluie, le petit vent, le manque de freinage en descente.
Partis à 8h20 avec un groupe passé de 50 à 20, à cause des conditions météo.
Parti devant avec José j'ai du le laisser partir à cause d'une douleur sous la rotule gauche, qui passera par la suite. Au 100 km, au contrôle de FLASSAN, tout le monde est transi de froid.
Le seul moment où j'ai été bien, c'est la 2e moitié des gorges de la nesque, il pleuvait mais pas trop.
Le dernier col de Peyruergue que je redoutais a cause du froid et de la fatigue, s'est finalement bien passé, par contre la longue descente sur Nyons était un vrai calvaire, pas trop de freinage, et gelé.
Arrivé à 17h40, j'ai mis une bonne 1/2 h avant de commencer a ne plus trop grelotter sur ma chaise, malgré un café et un thé.

Merci pour tout Nico, superbe Brm.
Ainsi que Gisèle et Alain pour l'organisation.

de l'admiration et du pour les participants , un peu de honte et quelques regrets pour moi .
Après avoir relu avec plaisir le récit de la vipère , j' en viens à y croire tu en penses quoi pitchoun ?