Courte balade aujourd’hui, 25 bornes pour ne pas se faire prendre par la nuit, parti tard sur les petites routes boueuses. Temps pluvieux, la lumière est restée basse toute la journée sous des ciels de bord de mer. Succession de petites averses, fronts de nuages, gris partout, lumières somptueuses, très peu de vent, un temps parfait pour rouler. Ça change d’hier où c’était grand vent qui sciait les pattes et faisait s’envoler le bonnet.
La bôme s’allonge de jour en jour, les jambes se font doucement. Les longs faux-plats et les petites côtes commencent à s’avaler bien plus facilement. Monter tranquillement, bien mouliner, jouer sans cesse du dérailleur pour bien rester dans la cadence, faire attention à bien pédaler bras détendus, lâcher le guidon pour vérifier que ça roule bien droit, le plaisir quand ça tourne bien rond, savourer le moindre plat et la plus petite descente. S’en offrir une plus longue avec des virages pour finir. Impression planante de glisser entre ciel et terre : envie de rouler la tête en l’air tout le temps.
Les garçons, c’est moi et le vieillou ou vous faites vous aussi souvent des haltes urgentes ?
Ravi de la combinaison de vitesses et de l’ajout du 30. Le petit plateau sert bien dans les vraies côtes, le 46 et le Sturmey Archer vont convenir aux routes pas bien difficiles d’ici. Mais même comme ça, je ne m’y verrais pas sans plus petit. L’équivalent 61 dents et les 8,72m du grand me paraissent quand même, avec mes encore faibles papattes, un peu longs pour la machine sage et l’usage projeté. Minuscule regret, c’est un peu normal avec un 8v, l’écart entre les pignons du haut.
Pas encore trouvé la bonne position dans le siège, je tâtonne encore, ça va venir. Viré pour l’instant l’appuie-tête, sa fixation et ses tiges me gênent dans le dos en roulant.
Je serais curieux d’essayer une machine suspendue. J’imagine du velours, mais pour l’instant, avec un dos en bon état, ça ne manque absolument pas même quand ça tape un peu sur mauvaise route, ça ne fait pas mal et il suffit de ralentir un peu si ça chahute trop. Dès que je peux, je file sur la route la plus pourrie et la plus désagréable que je connaisse pour voir ce que ça dit sur plusieurs kilomètres.
Bon, c’est pas tout, faut encore que j'aille rajouter des maillons pour suivre l’enseignement de mon gourou !