- Citation :
- Toucher une pension après 15 ans de service en la cumulant avec un emploi généralement privilégié et réservé par cooptation dans des postes de "sécurité", c'est révoltant.
Le principe peut te révolter puisque, effectivement, un civil n'aura pas ce genre de filet de sécurité.
Je complète un peu ce que dit Denis plus haut:
Sans juger du principe en lui-même de cette pension, il faut il ne faut pas perdre de vue qu'après quinze ans,
le montant assez bas et ne permet en aucun cas à son bénéficiaire de vivre décemment, en particulier s'il a une charge de famille.
D'autre part, sa vie militaire implique des déménagements très fréquents d'une région à l'autre,
sans compter les OPEX de plus en plus nombreuses.
De ce fait le conjoint a souvent beaucoup de mal à avoir une vie professionnelle, et il est difficile d'investir dans l'achat d'un
logement, par exemple. Ca constitue quand même un handicap.
Je ne veux pas jouer du violon, chaque carrière a ses avantages et ses inconvénients.
Ensuite, pour le retour à la vie civile, les emplois généralement "privilégiés réservés par cooptation dans des postes de sécurité"
ça relève aussi du fantasme.
Je ne dis pas que ça n'arrive jamais, mais c'est surtout dû aux compétences des gens qui sont particulièrement recherchées, et un peu
aussi au réseau de connaissances.
D'une part cela ne concerne qu'une part extrêmement réduite de ces personnels, et d'autre part dans tous les milieux professionnels
il existe de tels réseaux, ce qui ne choque personne il me semble...
Même s'il y a un accompagnement au retour dans la vie civile, il se fait beaucoup en direction du secteur privé, tous secteurs confondus,
et implique de bosser; ça ne se fait pas tout seul.
Je le sais pour avoir cotoyé ce milieu pour de vrai pendant plus de trente ans...