Le cheval n'aime pas l'homme !

C'est fusionné.

Patum Catus a écrit:

Les rapaces (qui sont très nombreux en Suisse) regardent passer les voitures à trois mètres d'eux sans broncher alors qu'ils s'envolent sans demander leur reste dès que j'approche de deux à trois fois cette distance. C'est valable pour la plupart des animaux, ils s'habituent mais une silhouette inconnue est un prédateur potentiel. De vous à moi, j'aurais préféré pouvoir les approcher en tricycle sans troubler leur quiétude, j'espérais inconsidérément que le silence relatif m'aiderait... difficile de les observer dans la peau d'un arlequin vociférant.
p't'être qu'un jour j'aurai un zoom. ;]

De mon long passé naturaliste, j'ai retenu que plusieurs facteurs déterminaient la crainte de l'homme chez les animaux. Cette peur peut être diminuée par :
1. L'habitude de côtoyer l'homme (ou l'automobile) sans en être inquiété. Les zones, voire les périodes de chasse rendent les animaux classés dans le gibier plus farouches.
2. A contrario, la méconnaissance de l'homme : les animaux se laissent mieux approcher où l'homme est rare (pays nordiques, etc.).
3. Paradoxalement, la grande taille du chasseur d'image. Avez-vous remarqué que, toutes choses égales par ailleurs, les moineaux sont moins farouches que les merles et ceux-ci que les pies ? En général, dans la nature, plus gros est un prédateur, plus il s'attaque à de grosses proies (pour des raisons de niche écologique mais aussi de rendement énergétique). C'est à mon avis une des raisons pour lesquelles les voitures sont mieux tolérées que les cyclistes, par exemple. Dans ce dernier cas de figure, il faut encore compter avec :
4. L'absence d'organes apparents en mouvement : la voiture est un bloc mobile mais dépourvu de bras, griffes ou serres ; je pense que cela la rend moins effrayante également. Les jambes du cycliste, par contre, apparaissent clairement comme des appendices potentiellement préhensiles...

Patum Catus a écrit:

la région te plairait je pense, sa faune est d'une richesse étonnante.
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ce qui est etonnant c'est le manque de richesse de certaines zones!

olry, j'ai apprécié le récit!
Je vote aussi pour l'ane!
Finalement vous allez peut etre devoir subir mes élucubrations...

Je n'ai jamais compris l'enthousiasme que soulève, auprès d'une majorité de membres de ce forum, la fin annoncée du pétrole ou le dépassement des 100$ le baril. On se réjouit, on fait la fête, on sabre le champagne.
C'est à croire que sa disparition sera la garantie de jours heureux. Personnellement, j'ai des doutes.
Mais j'y vois tout de même une conséquence positive: la réhabilitation du cheval.
Il est bien entendu que les tracteurs, moissonneuses-batteuses et autres engins à explosion que l'industrie a mis au service de l'agriculteur ne tourneront jamais à l'eau tiède.
Le cheval trouvera donc tout naturellement une nouvelle raison de vivre. Il redécouvrira les gestes nobles de ses prédecesseurs : tirer la charrue, emmener sur la place publique des charrettes pleines de condamnés, participer à l'écartèlement etc. Bref, il mènera une vie aventureuse, loin de l'oisiveté qu'il connait aujourd'hui et entièrement au service de l'humanité. Les plus rafinés seront autorisés à courir sur les champs de course le week-end.
Appelé à ses nouvelles fonctions, le cheval n'aura plus le loisir de s'égarer sur les pistes cyclables. Le soir, exténué par les travaux des champs, il regagnera son écurie pour jouir d'un sommeil réparateur avant le lever du jour suivant.
Nous serons enfin débarrassés de sa présence sur nos itinéraires favoris et pourrons assouvir notre passion en toute quiétude..
Et avec les chevaux, pas de problème de recyclage! Steack hâché pour tout le monde!

OLRy et moi meme avons quelques points en commun!
je veux bien que les canassons aillent un avenir a condition que les charges soient tres lourdes et que l'on les detelle uniquement pour les amener a l'abattoir..

Bonjour,

Ce type de récit a déjà été rapporté mais pas encore filmé. Voici l’histoire en image :

Heureux convalescent après avoir été privé de vélo plus d’un mois (une côte cassée), je lézardait sur mon Baron au beau soleil de ce denier dimanche.

C’était formidable de pédaler et la privation me rendait tout encore plus joli !
Voici pourquoi je photographiais et filmais ce qui m’avait manqué.

En voyant au loin une calèche, j’ai eu ce besoin irrésistible de conserver la scène du croisement de deux nobles conquêtes… Et c’est avec fierté que je voyais s’approcher l’animal… Voici la suite en image.

http://video.google.fr/videoplay?docid=3578652392455629892&hl=fr

Pour les âmes émotives, je m’en suis bien tiré et vous pourrez conclure que le Baron roule très bien dans l’herbe, (le sable et les buissons)…

Bonnes route et faites attentions aux chevaux… !

Dominique Perruchon

Plus de peur que mal, heureusement.
Lors de ma première longue sortie en SP, vers Ugine, alors que je n'étais pas encore très à l'aise sur mon vélo, je croise un cheval et sa cavalière. Celui-ci commence à "brasser", la cavalière tente de le calmer et me dit: "laissez le vous sentir". Le cheval penche alors sa tête vers moi et au bout de quelques secondes repart calmement.
C'est haut, un cheval, vu d'un bent!

Le cheval ne se pose pas la question de savoir s il aime l homme ou pas , en revanche sa place dans la nature en fait un animal craintif car non équipé en moyen de défense . Lors d une situation potentielement dangereuse pour lui , sa seule défense sera la fuite ( si il peut fuir ) par contre avec un cavalier sur le dos et l education qu il a subi il peut en cas de peur subite avoir un réaction ambivalente ( voudrait fuir mais ne le peut pas ) que nous humain non habitués pouvons interpréter comme étant humanophobe .
Un cavalier qui sait " tenir " sa monture doit pouvoir la plus part du temps canaliser le cheval ......

Pour avoir vecu 2 ou 3 aventures semblables j ai la conviction que le cheval est tout simplement effraye par un vehicule qu il ne connait pas J ai donc appris a m arreter au besoin sur des chemins etroits pour ne pas le voir se cabrer 2 m devant mon pedalier Ca ira mieux quand il y aura 50 pour cent de velos couches,,,,,,,,,,,,,,,,

Bonjour,

Pour répondre à Bertrand et leloublan, j’avais effectivement tenté de ne pas effrayer le cheval, en cessant de pédaler et en roulant doucement.

Ensuite, ce qu'on ne voit pas sur les images (j'ai le sens du reportage, mais j'ai préféré me concentrer sur le pilotage…), c'est que l'animal guidé à reprendre sa route m'a gentiment montré ses sabots à hauteur du visage….

Je rigole sur la vidéo pour faire le fier (et heureux du dénouement), mais j’ai eu un peu la trouille…

C’est promis la prochaine fois je m’arrête !

Dominique

J ai aussi essaye cette facon de faire mais maintenant je prefere m arreter carremment Je mets toujours en balance les secondes perdues ,l effort de mettre pied a terre, avec le passage a l hopital
C est sans doute l age et la raison

bertrand a écrit:

Le cheval ne se pose pas la question de savoir s il aime l homme ou pas , en revanche sa place dans la nature en fait un animal craintif car non équipé en moyen de défense . Lors d une situation potentielement dangereuse pour lui , sa seule défense sera la fuite ( si il peut fuir ) par contre avec un cavalier sur le dos et l education qu il a subi il peut en cas de peur subite avoir un réaction ambivalente ( voudrait fuir mais ne le peut pas ) que nous humain non habitués pouvons interpréter comme étant humanophobe .
Un cavalier qui sait " tenir " sa monture doit pouvoir la plus part du temps canaliser le cheval ......

Décidément , Bernard a encore raison, j'ai été cavalier pendant vingt ans et son analyse du comportement du cheval explique ces réactions parfois peu compréhensibles pour qui ne connait pas cet animal. J'ajouterai, que parmi la gent chevaline, on trouve tout, certains chevaux traverseront une ville sans broncher, mais auront peur des papillons. De plus, le cavalier transmet ses craintes à l'animal et souvent,s'il sait que son cheval a peur des vélos, il se crispe et cela aggrave les choses. Donc observer ,l'attitude du cavalier peut parfois renseigner sur la suite de la rencontre. Dans tout les cas, la prudence s'impose, car un cheval paniqué est capable du pire et est doté d'une force phénoménale.

enfin et pour terminer , il faut savoir que le cheval a une vision binoculaire de son environnement , ce qui peut parfois agraver sa perception d un danger......

Ben dis donc, Dominique, tu l'as vraiment échappé de justesse. T'étais à 2 doigts d'être l'heureux possesseur d'un VCP (Vélo Couché Plié).
Depuis ma mésaventure évoquée en page 1, chaque fois que je me trouve en face d'un cannasson je réduis quasiment ma vitesse à celle d'un piéton. Depuis tout va bien.
C'est la vitesse de nos vélos, plus que leur forme qui effraie le cheval.
Et vu la vitesse à laquelle tu roulais, c'était sûr que la bête allait réagir.

Pour éviter ce genre d'ennui, je recommande de ne croiser que des chevaux de compétition, plus familiers de la vitesse et d'éviter les tireurs de corbillards, trop habitués aux fastes et aux allures lentes.

Le cheval la pire conquête de l'homme.....................MDR

Plutot la premiere conquete animal qui ne soit pas a des fins alimentaires .....

Ouais... après le chien, le chat, le boeuf, le chameau, le dromadaire...

Bonjour,

Allons, maintenant que nous le savons, ce sera prudence en croisant ces grands animaux !

Rendons justice à ne pas oublier que pendant des millénaires (avant la bicyclette et l’auto), la civilisation du cheval a rendu d’immenses services. Et peut-être même qu’un jour elle pourra revenir…

Merci de vos sympathies

Dominique

Patum Catus a écrit:

- bien-sûr que les animaux apprennent, même les rapaces (qui sont très nombreux en Suisse) regardent passer les voitures à trois mètres d'eux sans broncher alors qu'ils s'envolent sans demander leur reste dès que j'approche de deux à trois fois cette distance.
c'est valable pour la plupart des animaux, ils s'habituent mais une silhouette inconnue est un prédateur potentiel.

de vous à moi, j'aurais préféré pouvoir les approcher en tricycle sans troubler leur quiétude, j'espérais inconsidérément que le silence relatif m'aiderait... difficile de les observer dans la peau d'un arlequin vociférant.
p't'être qu'un jour j'aurai un zoom. ;]

Même malheureux constat en vélomobile.

Je roule au pas à proximités des chevaux. S'il sont derrière une clôture, je les ignore et je m'amuse de leur réaction.

Sinon un mouton peut courir jusqu'à 25km/h, quelques centaines de mètres avant de penser à se mettre sur le côté.
Je n'ai pas réussi à dépasser les 20 lors de la même expérience avec un renne. L'animal semble un peu plus malin qu'un mouton (ce n'est pas dur) et pense plus rapidement à s'écarter.

Pour les chiens je prends généralement la peine de garder une bonne distance... ce qui n'empêchent pas certains de me courser, mais jamais bien longtemps

Patum, on a quand même une petite compensation en roulant près du sol. Pouvoir observer de prêt le massacre animal sur la route : lièvres, hérissons, oiseaux, écureuils etc. J'en ai déjà vus avec les entrailles encore luisantes.
Bon appétit!

pour revenir sur un post ancien , voyez ce q un couple cheval - homme est capable de produire lorsqu il s entend bien .
regardez particulierement bien ( entre autre ) les changements de pied au galop en rythme avec la musique ..

c'est là : https://www.youtube.com/watch?v=zKQgTiqhPbw

Je continue ce poste, que j'aurais assurément du lire avant, pour raconter mon anecdote de cet après-midi.
Je rentrais tranquillement chez moi part le bois Français (berges de l'isère près de Grenoble) quand je vois au loin deux cavalières montées sur la piste cyclable par un petit chemin.
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Pour mieux visualiser la scène il faut savoir que cette piste cyclable se situe au sommet de la berge avec d'un côté des arbres puis la rivière et de l'autre des champs en contrebas.
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Voyant que les cavalières n'hésitent pas un instant avant de s'engager alors qu'il y avait "pas mal" de vélos sur cette piste vers 16h un dimanche ensoleillé je me dis que les chevaux sont sans doute habitués à cotoyer les cyclistes. De part ma maigre expérience de ce genre de "croisement" (un cavalier qui avait du mal à maîtriser sa monture alors que j'approchai en VTT m'avait conseillé fermement d'arrêter de freiner avec mes freins à disques qui couinent ;-) je choisi de ralentir sans freiner et j'arrête de pédaler. Alors que j'arrive à une cinquantaine de mètres, le premier cheval s'arrête, fait deux pas en arrière en "plongeant" directement dans le champs qui doit bien se situer 2 mètres plus bas que la piste !! A cause de la butte et de ma position basse je n'est pas vu exactement comment mais la cavalière s'est retrouvé au sol. Sur le coup j'ai vraiment très peur qu'elle se soit fait vraiment mal. Sur ce je m'arrête sur le bord de la piste. La jeune femme se relève alors en pestant contre sont cheval qui en a profité pour prendre la fuite. Me sentant responsable, je m'excuse après de la deuxième cavalière qui semble dire que c'est pas grave et qu'il n'y a pas de mal pendant que deux VTT témoins de la scène en profite pour la doubler précautionneusement en descendant de leur monture métallique.
La jeune femme ne semble pas être blessée car elle court pour rattraper le fuyard en l'engueulant, aidée par la deuxième cavalière. Je discute un peu avec les VTTistes et, après m'être assuré que le cheval avait été rattrapé j'ai repris ma route.
Je ne suis pas très fière de cette mésaventure et me dis qu'un peu plus de prudence aurait évité une belle chute et une grosse frayeur, au moins pour moi (je n'est pas demandé ni au cheval ni à sa cavalière) .
Comme il a été dit plus haut je pense que c'est l'aspect inconnu des vélos couchés et des trikes qui font peur aux animaux (et même aux hommes parfois). Il arrive souvent que les chevaux derrière des clôtures fuient à mon passage, mais lorsque je suis dans un flot de voitures les mêmes ne bougent même pas.

PS : la vidéo du cheval et de son cavalier est vraiment chouette. Quoi ? OMG 9 millions de vues !

Ce dernier week-end,un groupe de chevaux paissant tranquillement dans leur pré en bordure de route de campagne (assez isolée),
étaient bien nerveux à mon passage (trike),comme d'habitude en fait....

Mais cette fois-ci,ils sont revenus par 3 fois à relonger la clôture (par derrière tout de même ) pour bien m'examiner.

Plus loin,2 chevaux m'ayant repéré de loin (montée...),s'enfuient quand j'arrivai à leur niveau.
Des grosses chataignes me font stopper sur le bas côté,et pendant que le les ramasse,les chevaux reviennent doucement,
un peu méfiant,pour mieux "y voir" ,à l'évidence.

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Par expérience,il ya des chevaux qui comprennent rapidement qu'on est inoffensif,et qui seront plus calmes la fois suivante,
mais il y en a aussi qui sont toujours aussi nerveux quelque soit le nombre de passages devant eux.

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Pour les cavaliers:tous ne sont pas aussi des pros....maitrisant leur monture!......

Mon trajet vélotaf passant à procimité d'un hara, j'en croise régulièrement. Je confirme que le fanion ou la manche à air les stressent un maximum. Maintenant que je les croise avec le HR sans fanion, je n'ai pas eu une seule réaction du type de celle que tu décris qui était jusque là assez récurrente.

Sinon parce qu'il faut toujours une exception, hier en me balladant avec le HR, un beau canasson (look de pur sang mais j'y connais rien) tout noir à voulu faire la course avec moi depuis son enclos longeant la route. C'était en montée donc il a pas vraiment eu à se forcer mais moi j'ai bien rigoler de le voir se retourner de temps à autre pour voir si j'étais toujours là!

Edit: grilled par le sombrero!