Rouler en club ou rouler dans son coin ?

C'est une question que je me suis posé il y a maintenant 4 ans. J'en avais assez de rouler seul ou rarement accompagné et j'ai décidé de m'inscrire dans un club FFVélo (à l'époque FFCT).

Les premières sorties se passaient à peu près bien (on entrait dans la période hivernale) et rapidement ces sorties ont vu leur rythme de croisière s'accroitre en même temps que leur distance diminuait.... Donc je me suis assez vite retrouvé à rouler de nouveau seul hormis les sorties qualifiées de "longues" (traduire par plus de 90km) où malgré mon manque de vitesse j'arrivais à tenir les collègues sur la durée. Je vais passer rapidement sur la seule sortie "extra longue" qui a été proposée (200km) où par précaution je suis parti à mon rythme 1 heure plus tôt que le peloton pour arriver ensemble à la pause casse croute (apporté par une voiture suiveuse, faut pas déconner non plus) et l'après-midi en repartant avec les autres je me suis de nouveau retrouvé seul car ils étaient tous dans le rouge...
Quelle utilité d'appartenir à une fédération dédiée au tourisme et à la balade si c'est pour pour rouler le nez dans le guidon pendant 2 heures et passer encore 2 heures à commenter ses "exploits" en distillant moult ballons de jaune (et/ou de rosé local gracieusement offert par un "sponsor") ?

Malgré tout ça j'ai persisté encore 2 ans et dernièrement j'ai décidé de continuer sans eux tout en restant dans le giron de la FFVélo (en postulant pour entrer au CODEP30) et en retrouvant une certaine forme de liberté de randonner à ma guise. La différence de budget entre la licence + assurance en indépendant vs la même licence avec la même assurance par le club est quand même assez conséquente. Alors je veux bien qu'un club demande une cotisation pour vivre mais chaque adhérent est en droit d'attendre quelque chose en retour non ?
Or dans mon cas précis les 60€ de différence servent essentiellement à financer les apéros d'après réunion et une partie des séjours externes (Vercors, Alpes, Espagne, Corse et j'en oublie) séjours qui, malgré plusieurs demandes, ne sont accessibles qu'à celles et ceux qui ont toute leur mobilité (les plus anciens se retrouvent comme moi, exclus d'office)

J'ai appris par ailleurs que ces comportements ne sont pas exclusifs à mon ex club alors je pose la question : Pourquoi appartenir à un club ?

Etant un adepte du rouler seul, je ne me suis jamais posé la question.

je roule à ma vitesse préférée, je stop quand le lieu s'y prête et je vais ou m'emmène le vent. En quelque sorte la liberté de faire ce que je veux.

Bonne route.

Pareil pour moi. J'ai adhéré à la ffct, mais en license individuelle.

Chaque fois que j'ai adhéré à un club sportif(autre que cyclisme), j'ai arrêté pour le même genre de raisons.
L'esprit de compétition ne me convenait pas.

Etre ensemble sur la route mais en suivant chacun la sienne , ça me va.

J'étais membre d'un club FFCT (c'est toujours la FFCT, FF Vélo est une marque) plus par fidélité aux dirigeants qu'autre chose.
J'ai rarement roulé avec eux, je n'aime pas spécialement rouler en groupe et je trouve que la différence VD/VC (trike dans mon cas) n'est pas toujours évidente.

Par contre l'ambiance était sympa, pas des lycras le nez dans le guidon, pas les concours de celui qui a la plus grosse, le vélo le plus léger ou le plus cher (c'est le cas dans certains club).

Il y a aussi une belle école cyclo avec des dirigeants qui se démènent pour les jeunes.

Bref un club recommandable je trouve. Et la partie club de la cotisation est de 10€.

Chaque année, je procrastine pour reprendre ma licence et du coup avec le covid je ne l'ai pas reprise.

Et l'année prochaine je quitte la région. J'ai regardé un peu le club là ou je vais, mais je le sens pas. On verras sur place. Restera toujours la possibilité de prendre ma licence FFCT par le biais de l'AFV ou en individuel.

Je trouve important d'être membre de la fédé. Hélas elle est vieillissante, les gens de ne ressentent pas le besoin de prendre une licence pour faire du vélo.

Jamais testé parce que le club le plus proche est à 25 kms.

L'intérêt que j'y vois c'est que ça donnerai une bonne dose de motivation/d'adrénaline et augmenterait nettement le niveau d'entraînement quand on sait que c'est plus ou moins difficile de se mesurer à des VD en trike.

Mais si au lieu de balade c'est une recherche de performances la tête dans le guidon avec une position tout sauf plaisante (les VD pas les VH ! ) alors effectivement ça ne vaut pas le coup !

100 % comme phire et depuis 35 ans dans le même club
Une centaine d'adhérents et 3 groupes pour les sorties club ( familial, cyclotourisme traditionnel et randonneurs longue distance, + école cyclo )

et même si je roule maintenant toujours seul, VM et/ou AE oblige, je garde le contact et je me sens toujours bien intégré au groupe

donc re-licence

a) Je n'ai pas l'esprit de compétition.

b) Sans détester mes semblables pour autant, je ne suis pas un animal grégaire...

Lud'O
l'adresse du club (a 25 kms) n'est pas le lieu où se font les sorties et puis c'est quoi 25 kms.?? te concernant ...35 a 36 minutes d'approche !!
Papy volant

C'est vrai mais sur le retour c'est 8 kms et 400 D+ (35 mn faut rouler fort) alors après une sortie de 80 à 100 kms faut être motivé pour rentrer en vélo !!

Quoi ? Une sortie de plus de 100 bornes ça te fait peur ? Tu me déçois ...

Perso, j'aimais beaucoup les sorties en groupe ... Maintenant que je suis largué, beaucoup moins ...

grand pierre a écrit:

Quoi ? Une sortie de plus de 100 bornes ça te fait peur ? Tu me déçois ...

Alors 25 kms pour rejoindre le club + 100 kms de sortie + 25 kms retour dont la côte non-stop de 8 kms 400 D+ ça fait pas 100 kms.

Les sorties de clubs t'es pas obligé de partir du même endroit que les autres, avec mon ex club c'est souvent qu'on récupérait ceux qui habitaient à l'écart mais sur le trajet (ou presque) de la sortie, il suffit d'être à l'heure.

Pis prendre 400 m en 8 km c'est pas non plus la mer à boire (à moins de ne pas aimer la grimpette, en ce cas là va falloir penser à déménager )

Ayant un trike j'arrive à sortir en Club avec un groupe ,pas de compétition ,mais un groupe avec lequel je peux suivre entre 22/24 k/h et ça se passe très bien ,c'est plus sympa.

Je vote pour le club.
Je suis en club depuis 30 ans et dans le même depuis 15 ans.
Mes camarades de jeu m'ont connu en vélo droit, en vélo couché et maintenant en vélomobile.
Etre dans un club est une motivation supplémentaire pour sortir.
Pour autant nos kilomètres en commun se limitent, en général, aux premiers de la sortie.
Je suis soit devant, sois derrière, en fonction du D+ et de la forme du moment.
L'avantage de mon club est le nombre de groupes, nous sommes 250, je peux partir avec les meilleurs et finir avec d'autres groupes réputés moins rapide.
L'été j'arrive à discuter, l'hiver c'est plus difficile voire impossible avec le toit sur le VM.

un exemple, dimanche dernier en vidéo (avec un bel exercice de freinage en toute fin de vidéo):

Avec un vélomobile ça doit être encore une autre expérience,je suis tenté ,je crois que je vais faire un essai chez Joël à Chasnay,rouler en Club c'est motivant et convivial

Pour moi rouler en club est agréable si le niveau du groupe est homogène et s'il est convivial. Par exemple on s'attend régulièrement pour que le groupe se reforme.
Comme dit DB2, quand on est largué ça l'est beaucoup moins. Et c'est même décourageant quand je rame derrière. Quand c'est comme ça je préfère rouler seul jusqu'à ce que la forme revienne, et je reprends le groupe quand je sens que les parcours sont de mon niveau.
Changer de groupe pour un niveau moins élevé, avec l'âge il faut l'accepter mais c'est pas toujours évident.

Papy bruno
le VTX il est VAE ?
22/24..c'est sur les bords de Loire?
pas dans les coteaux ??

Papy volant..

Et non il n'est pas électrique,c'est des dénivelé entre 400 et 500m sur 70/75km,sur les grosses côtes je fais la descente devant et on se rejoint en haut ou sur le plat et cela se passe bien,le VTX avance presque tout seul......

1 Vote ici aussi pour le club.

Mais pas n'importe lequel.

Solitaire, préférant les longues distances et allergique à "l'esprit bourrin du dimanche matin" , j'ai eu le bonheur de trouver un vrai club cyclo, où la moyenne n'est pas l'objectif, où l'on s'attend et où ça roule tranquille.

ça m'a appris la modestie au début  ... et ça m'a mis au niveau.
- d'abord parce que ça force à sortir plus régulièrement,
- ensuite parce qu'on ne choisit pas les parcours, ce qui m'a forcé à faire bien plus de bosses qu'avant.

C'est pourtant un club d'anciens tranquilles, sans le moindre esprit de compétition. Je ne l'aurais jamais cru, mais j'ai fait de sacrés progrès.

Et enfin ça n'epêche pas d'avoir aussi ses sorties solitaires, en plus.

Je rectifie (des dénivelés) avec un S c'est mieux.En Club oui mais je suis d'accord que rouler seul c'est aussi très bien de temps en temps.
Papy Bruno

En lisant certains commentaires je suis un peu envieux de ceux qui peuvent rouler avec un groupe homogène qui ne recherche pas la performance à tout prix. Visiblement la mentalité des cyclos gardois n'est pas apte à intégrer ce principe...

Quitte à passer pour un extra-terrestre et surtout n'ayant rien à prouver à personne je persiste dans ma façon de faire c'est à dire rouler seul et prendre beaucoup de plaisir.

Pierre tu viens à Dunkerque ... nous avons même notre Ventoux à Cassel

" L'Union des Cyclotouristes du Littoral Nord-Dunkerque est un club où l'on pratique un cyclotourisme traditionnel, c'est à dire sans recherche de vitesse. Chez nous, le vélo n'est pas un but, mais le vélo ou la bicyclette de randonnée est un moyen. Nous ne pratiquons pas seulement un SPORT-SANTE, mais nous y associons une dose de TOURISME, une dose de CULTURE, et aussi une bonne dose de CONVIVIALITÉ, avec le souci constant de la SECURITE.

De la simple promenade à moins de 20 km/h au voyage de plusieurs jours ou à la randonnée effectuée dans des délais limités, l'éventail est large, et nous pratiquons toutes les formes de cyclotourisme. Si certains d'entre nous effectuent de longs raids, ils les réalisent selon la tradition des grands randonneurs, sans recherche de vitesse, démontrant que des individus ordinaires mais bien préparés, utilisant une bicyclette pas particulièrement légère mais confortable et munie de petits développements, peuvent accomplir de longue distances dans des délais réduits, et mener à terme des périples qui sortent de l'ordinaire. "

Tu es gentil jean, mais je préfère rester dans mon coin de sauvages décérébrés, le soleil y est plus chaud et le relief à peine plus prononcé