mosquito-velomobiles

Ok merci.

le mosquito est sur la route...
~1100km pour rallier germersheim (au départ de lorient)
histoire de faire savoir que "ça" roule....

Te faut-il des hébergements pour la nuit ?

Si oui, alors, je serais ravi de t' accueillir en banlieue de Rennes.

nico a dormi vers chateau-gontier hier soir -si j'ai bien compris-, donc il doit être ~200km plus loin ce soir...

un carénage ...

ph. l etrange
... tout bois

ph. l etrange

merci pour les photos ! cette année je suis partis de bretagne (quistinic, entre lorient et vannes) pour rejoindre Germersheim en 6 jours (samedi soir- vendredi midi) soit un peu moins de 1200 km à 20km/h de moyenne. Celà représente environ 200km/jour, un peu plus de 4000m de D+ sachant que je suis passé par les Vosges du Nord (col du pigeonnier) . sur la carte c'est une diagonale horizontale plein ouest- plein est. La météo était très venteuse, et toujours vent Est-Nord Est 20-30km/h les 3 premiers jours. Mais c'était le prix à payer pour ne pas avoir les trombes d'eau.
Le mosquito à vide faisait un peu moins de 21 Kg, les phares alimentés par un moyeu dynamo SON, plus 6 kg couchage, rechange, outils, 1 pneu et nourriture. Plus 1 camelback et 1 gourde.
J'étais donc complètement autonome et m'arrêtait pour dormir dans les champs à la fin de chaque étape.
ce fut une très bonne expérience car l'utilisation au long cours d'un velomobile n'a pas grand chose à voir avec un trajet d'une journée.
Tout d'abord il a fallu durer pour ne pas se faire mal, et les vitesses furent faibles en général, roulant le plus possible loin des grands axes, c'est une autre façon de rouler. En général j'ai eu de très mauvais revêtements jusque dans la Beauce, me scotchant parfois à 10km/h dans les très nombreuses bosses de la Bretagne, Mayenne, Sartre. Je rattrapais alors la moyenne en roulant la première partie de la nuit sur les grands axes devenus déserts, ou je filais allègrement sans effort à plus de 25 km/h sur des enrobés de cinéma et ou le moindre faux plat en descente permet de laisser filer à 40km/h.
J'ai trouvé à ce propos fabuleux de rouler la nuit sous un ciel étoilé et sous les étoiles filantes (3 aperçues en allant vers Bar le Duc).
Le carénage bambou est une merveille de rusticité, j'ai pu le coucher dans les fossés quand il fallait bivouaquer, sans crainte de l'abîmer. Le bambou est un matériau très dur, bien plus qu'un composite carbone, et j'estime que ce petit voyage ou il fut malmené sans précautions fut un très bon test de validation. De même, le bambou est un materiau qui sonne sourd, très agréable quand on y passe 10 heures/jours.
Parmi les surprises je me suis fais arrêté 3 fois par la gendarmerie, et la dernière fois fut par dénonciation au telephone d'un automobiliste (j'ai du fournir mon identité). A chaque fois les échanges furent courtois et carrés, les gendarmes s'enquérant de la légalité de l'engin qu'ils avaient sous les yeux. si l'on omet la sonnette et les catadioptres sur les pédales (détails qu'ils n'ont pas relevés) les gendarmes ont admis à chaque fois et rapidement que ma présence sur la route était légale. Ils m'ont toujours souhaités bonne route en étant impréssionnés par la destination. Je leur donnais à chaque fois les détails de ce forum pour qu'ils puissent s'informer.
à nul moment on ne m'a dis que je n'étais pas visible.
Pour les mauvais moments je retiendrais sans hésitation la N4 en Champagne, nationale fréquentée par des convois incessants de poids lourds et autres métalosaures enragés, et sur laquelle je créais vite un bouchon car la route était trop étroite pour que les camions puissent doubler. Après discussion avec la dde sur un parking j'ai décidé de quitter cette route et me rallonger pour tirer des bords en évitant cet axe. Avec un 2 roues il n'y aurait pas eu de problème. La conclusion de cet épisode fut que si, incapable de rouler à 80km/h avec un velomobile sur le plat comme dans les montées, il faut alors éviter les grands axes de jour.
Un autre moment fort fut le franchissement des Vosges au sud est de Sarreguemine, avec des températures de 4 degrés et zero au village de Bitche. J'étais complètement frigorifié et décidait donc de passer la nuit en roulant. Par contre le lever de soleil au petit matin et un grand bol de café chaud dans un bar me réconciliait avec la bonne humeur.
J'arrivais sur le stand du spezi vers les 14h30 ou j'abandonnais là le mosquito pour une bonne pils bien fraîche. L'équipe de la drôme me rejoignait ensuite en fin d'après midi, merci à Olivier, Pierre Pf26, Sylvain pour le reste de la logistique et bonne humeur.

J'avais complètement loupé le passage au carénage bambou. Je vais regarder un peu si c'est expliqué dans ce sujet, mais si ça n'a pas encore été décrit, tu peux élaborer un peu?

sur la base du tricycle nu peut venir se greffer un carénage fait à partir de feuilles de bambou. Le tout est marouflé avec un tissus de fibre de verre. Les bouchains vifs apportent la rigidification ainsi que 2 couples intérieurs. Un volume de 55l pour le coffre à l'arrière.
2 trappes pour les pieds laissent entrer l'air pour une ventilation vraiment bonne. Pour la ventilation, la forme courbe du carénage sur le dessus permet à l'air de s'engouffrer au niveau du passage de tête pour refroidir les épaules et les aisselles.
De plus, par temps ensoleillé, le carénage apporte une ombre apréciable.
La forme générale a été revue, toujours très ronde, elle minimise la surface mouillée (4m2) et la surface frontale (0.37m2).
La tenue au vent par rafales est excellente,sillages et vortex lors de doublements par des poids lourds, avec croisement d'autres poids lourds, par vent de travers et autres tourbillons.
A ce sujet il devient évident que les conditions d'écoulement laminaires ne sont jamais rencontrés dans la vraie vie.
Même lorsque le vent est constant à une dizaine de metres du sol, au niveau de la route le vent est constamment tourbillonnant.
Seuls les km avalés dans la beauce avec un fort vent de travers et pré m'ont permis de bénéficier de l'effet voile en roulant à plus de 30km/h toute une après midi.

Très beau vélo. J'aime beaucoup son nouveau carénage.

merci !
enfin la conception est arrivée à son terme et est désormais figée après 5 prototypes sur 5 ans. Dans les prochaines semaines nous allons revoir le site internet, présenter les spécifications, prix (8500-9000 euros selon les options pour le velomobile complet), prendre des rendez vous pour des essais. Sachant que chaque velomobile est construis un par un, complètement sur mesure y compris la carrosserie pour un surcoût raisonnable.

Riche aventure, très chouette et expérimental de l'avoir amené là bas à la force du mollet !

Il faut que j’inclue dans le montant de notre prochain prêt de maison bois le coût de ce vélo :-)

Beau périple et à l’arrivée un mosquito était tout propre. On aurait cru qu’il sortait de l’emballage.
Bravo !, Mieux qu’un Paris brest Paris.

A la place de dormir dehors, tu devrais regarder les herbergements
http://velorizontal.1fr1.net/t1250-hebergement-1-ou-2-nuits-cartes-de-localisation-mappemonde-et-google.
Quand tu veux à soissons avec en prime un copieux petit dejeuné et soupé ….ce sera mieux que de dormir à la belle etoiles…

Quelques photos du spezi sur ce lien et la video du fattrike qui monte les escaliers
http://velorizontal.1fr1.net/t17956p690-velomobile-electric-leiba-x-stream-iut-aisne

Est ce un bon grimpeur comme les tractions directes deux roues ?

Bonjour.
Quoi de neuf?
La production a commencé?

Salut Yffig,
Le modele que nous avons presente au Spezi cette annee roule et peut etre essaye (a condition de pouvoir se rendre sur Londres). il nous a servis de "mulet" pour valider les derniers choix techniques, et comme sa finition n'est pas representative un autre mosquito est en cours de fabrication.
Pour l'instant aucun effort de communication pariculier n'a ete fait pour la commercialisation, cela n'empeche pas la vente d'un velomobile au cas ou l'occasion se presenterait. Il faut savoir qu'il y aurait un delai d'environ 4 mois pour la livraison de l'engin finis.
Notre "mulet" en acier et bois tout equipe en ordre de marche (garde boue, moyeu dynamo, phares et outils) pese 22Kg, ce qui en fait un velo bien trop lourd pour grimper. La version plus haut de gamme en cours de construction pesera env 18Kg (tout compris) , cela n'en fera pas non plus un super grimpeur compare a un TD sans carenage. Compare aux autres velomobiles par contre il n'y a pas photo.
"quoi de neuf" pour moi l'agreable surprise que constitue le carenage bambou en terme de solidite, sonorite, protection. Bien sur ca ne ressemble guere esthetiquement a ce qui se fait en carbone mais ce carenage fonctionne et sa fabrication est ecologique (pour nous c'est un critere important). Malgre les roues en dehors non carenees Le CdA de notre mulet se situe entre un Quest et un Mango (mesures sur route, velomobile avec retroviseur, sans toit, trappes de pieds ouvertes et sans casque carrene).

Merci gluondufou pour ses renseignements.
Je ne suis pas pressé ce sera pas avant 2019 mais c est ce vm qui m' attire le plus.

Sur mon baron xs le pédalier est assez haut..
Je ne sais pas si c est idéal.
Comment c est celui du Mosquito.
J aimerai bien essayer ou louer si possible.
Pour l' instant je suis en Bretagne.
Entre le Quest et le manguo c est l' aéro.
Si il est moins efficace en descente et plus en monté ça me convient.

Est ce qui aurait moyen de finir son trajet après un choc avec une voiture par exemple en déposant la carrosserie. Pour moi c est un point noir des vm autoportants.

on peut enlever la carrosserie et rouler sans, il y a juste des goupilles a retirer. Maintenant concernant un choc contre une voiture si le cycliste est toujours vivant et entier, et la partie cycle non endommagee c'est que le choc a ete tres faible.
le pedalier est haut perche. il y a tout interet a utiliser des manivelles courtes. Apres un temps d'adaptation cela nepose aucun probleme. Pour louer ou essayer, c'est a londres qu'il faut se rendre maintenant, desole. Il se peut neanmoins que je descende en bretagne avec cet hiver auquel cas on peut s'arranger pour faire coincider les disponibilites.

Bonjour Gluondufou. Je serais très heureux de découvrir le Mosquito.

J'ai eu dernièrement dans les mains un Mosquito, en version trike pour une ballade d'une heure dans la campagne (merci à Olivier pour son prêt). Vu que les comptes rendus sont aussi rares que ne l'est la bête, alors j'en profite pour relater mes impressions personnelles (et qui n'engagent que moi )

Tout d'abord je précise que je ne suis pas un aficionados des trikes. J'en possède un (trike Concept Challenge), j'en ai testé un certain nombre, de tout poils, du classique Ice QNT au Catrike Speed, via du Performer Carbon et autres modèles, et même du Hase Kettwiesel. Chacun ayant ses propres avantages et inconvénients (sauf le Kettwiesel qui lui a oublié d'avoir les avantages ).

A première vue et vue de loin, le Mosquito est hors catégorie classique. Diable, que vois-je, il a foutu les deux roues derrière ! à moins que cela n'avance à reculons ! Mince encore un Kettwiesel  !
Que nenni, par comparaison il ne faut pas assimiler une Lotus Elise et un Massey Ferguson sous prétexte qu'ils ont tous les deux les roues arrières plus grosses que les roues avant. Rien à voir, ce n'est pas pour les mêmes raisons. Pour les labours dans les champs prenez le Massey, c'est nettement plus efficace que la Lotus (n'est ce pas M si tu me lis!). Pour la route le Mosquito c'est mieux. Là vous êtes bien assis au ras du bitume, glissé dans le baquet, prêt à en découdre et non perché tout là haut, dominant la route, mais pas très fier à l'approche du premier virage.

Regardons de plus près. On est déconcerté une deuxième fois par la construction de l'engin. C'est comme la Lotus, rien à voir avec une construction classique. Cela s'apparente à l'aéronautique. A côté, tous les vélos classiques (hormis le Moulton, le Zockra, et quelques autres raretés ou constructions perso) sont à classer dans la catégorie mécanique agricole (et j'y met également mon Challenge roturier). Ici on parle d'usinage complexe, de la mixité des matériaux pour tirer profit de leurs qualités respectives (différentes essences de bois pour l'amortissement, acier Colombus, etc.). A vrai dire, tu fixes une aile au dessus de tout çà et c'est un avion.

Le hic c'est qu'on y perd un peu son latin, on est dépaysé, on n'a plus ses repères, on se sait plus trop jauger. La première fois qu'on s'assoit la dessus on s'inquiète un peu : Olivier, elle est costaud comment la boite en bois la dessous ? Tu sais je fais quand même près de soixante kilos ! Je ne me suis jamais assis sur une guitare (cela y ressemble) !
Quoique, à titre de comparaison cela paraît bien plus solide qu'un avion à pédales (un vrai) et on a quand même moins d'appréhension la première fois (que celui qui a eu la chance de pouvoir poser son séant dans une de ces libellules volantes sans peur me jette la première pierre). En pratique, après 1 heure de test comprenant des routes défoncées je confirme que la boite est en béton imitation bois de guitare .

Il est temps de partir rouler. Dernière petite chose « Olivier, il y a une poche plastique blanche qui s'est glissée sous le siège et qui risque de se prendre dans les roues, est ce que je peux l'enlever ? »
Olivier « quelle poche ? Il s'agit des sacoches ultra light tissées dans de la toile de parapente ! Il y en a pour une dizaine d'heure de boulot la dedans ! C'est pas une poche de supermarché ! » .
Méga gourde, là je l'ai vexé, ce n'est pas ma faute si rien ne ressemble à ce que cela est réellement. A y regarder de plus près, oui c'est bien de la toile comme mon parapente, et non cela ne risque pas de se prendre dans les roues. Réflexion faite, c'est un bon choix, car il y en a marre d'emporter des sacoches qui pèsent 1kg à vide lorsqu'on a juste son portefeuille, le téléphone et trois bricoles à y mettre dedans. Et la toile de parapente, c'est solide, pour preuve on en fait des parapentes. Conclusion, cela confirme qu'on est dans le domaine aéronautique.

bon il est déjà tard, suite demain

vivement demain...
ah, c'est déjà demain :-)

ça y est, Durbin a fait son coming out et dit aux engins à trois roues, "je suis morgan de vous..."Déjà du côté de Valence j'avais des soupçons en le voyant filer un mauvais coton et sur les constructions de Mr. JPM, mais après le challenge et maintenant cet essai c'est confirmé que le tri triomphe.

Attention tout de même, ce n'est pas parce que c'est au ras du sol que c'est une tondeuse à gazon, même à pédales! Et pas non plus parce que c'est du léger qu'il faut avoir son kit de collage à la cyano. Il y en a qui en mettent partout depuis les chassis jusqu'aux avions à hélice!

On attend la suite pour savoir si la belle a résisté au dur traitement que la bête lui a fait subir.

PS:

durbin a écrit:

(sauf le Kettwiesel qui lui a oublié d'avoir les avantages )

 L'attaque est basse, mais venant d'un nouveau converti aux rase-moquettes, il fallait s'y attendre... quand la prochaine trike race à la mode Hase qu'on en reparle? Sinon Lyon Free VTT en Kett ça le fait aussi! (bon peut être qu'avec un fatrike?)

La cinquantaine approchant...Le trike devient pertinent
Je l'ai toujours dit.
Gérald le prouve encore une fois
Le trike est le déambulateur du vélo..

Et quand les dernières dents se font la malle avec les derniers cheveux on passe sur ces ruineuses voitures à pédales qu'on appelle vm pour faire jeune  ressemblant étrangement au dernier véhicule qui nous emmènera nul part !