Trajets pendulaires en Alleweder

herve a écrit:

Merci M de te soucier de ma petite santé et d'accord avec toi. Mais je crois que ce qui a le plus déstabilsé mon conducteur, c'est le calme et le sourire avec lesquels je lui ai posé la question.

Ha bon , mêm' pas un p'tit koudboul' !!!

si tu vas a la "bella pizza" ..y a intéret à bien se tenir ..
sinon "koudboul" !!
Papy volant

Journée pourrie

Aujoud'hui j'ai "enfin" pu tester mon nouveau toit sous la pluie. Ce fût une veritable horreur !

D'abord j'ai rapidement constaté que je me faisais copieusement asperger d'eau. Evidemment moins que directement sous la pluie, mais suffisamment pour que je sois gêné par les gouttes arrivant dans mes yeux. Voilà comment ça se passe :



Les plus grosses gouttes rebondissent sur le carénage et sont éclatées en de multitudes petites gouttes qui, plus légères, sont alors emportées par le flux d'air jusqu'au niveau du visage. Par ailleurs les gouttes plus petites, elles, sont directement emportées par le flux d'air sans même rebondir sur le carénage.

Mais c'est pas tout ! En plus d'être complètement inefficace contre la pluie, ce toit est aussi :

* très sensible au vent, se balançant d'un côté et de l'autre, finissant de temps en temps par déclipser un bouton pression
* très bruyant, en confinant les bruits de roulement à l'intérieur de l'habitable. Et j'ai failli devenir sourd en klaxonnant avec l'AirZound !
* très gênant pour la visibilité : si la visibilité droit devant est bonne et la visibilité latérale aussi, la visibilité de 3/4 est très mauvaise, à cause des gouttes accumulées sur la vitre. En particulier, il m'était quasiment impossible de voir quelque chose dans les rétros ! Sans parler de l'impossibilité de se redresser sur le siège pour vérifier qu'on passe bien entre 2 poteaux par exemple.

Il est clair pour moi que je vais laisser tomber ce toit. Je préfère revenir à la classique bâche, tête dehors. Je me confectionnerai un petit déflecteur d'air pour essayer d'écarter les gouttes de ma tête, pour pallier aux gouttes venant frapper le visage et perturbant la vision, ce qui est le plus gros problème selon moi. Et puis tant pis si j'ai les cheveux mouillés en arrivant, un coup de serviette et il n'y paraîtra plus.

En attendant j'en ai bavé pendant ces 46 kilomètres aujourd'hui ! Comble de l'horreur, j'ai connu aujourd'hui ma première crevaison, sur le chemin du retour ! Je sens tout à coup que le vélomobile tire franchement sur la gauche : je réalise au bout de quelques secondes que je dois être à plat côté gauche. Je m'arrête sur le bord pour vérifier : gagné ! (ou plutôt perdu !). Je suis bon pour une séance de changement de chambre à air sur le bord de la route. Heureusement c'était pendant un moment d'accalmie, il ne pleuvait plus, et j'étais en ville, j'ai donc pu m'arrêter dans un coin pas trop gênant.

Et pour continuer dans la série, j'ai mal remonté mon pneu, ce qui fait que la roue avait une légère bosse. Je m'en suis aperçu en finissant de remonter le pneu, et je ne me suis pas senti le courage de le redémonter pour le remettre correctement en place. Ma roue gauche a donc donné des à-coups pendant quasiment tout le trajet du retour, ce qui n'est pas des plus agréables !

Je suis rentré doucement, entre 20 et 25 km/h, contre les 30 à 35 km/h que j'arrive à tenir maintenant. J'ai mis 1h20 pour rentrer. Ouch, sacré journée ! Une fois rentré à la maison j'ai pu réparer tout ça.


L'anecdote du jour, au moment de repartir après avoir réparé ma roue, c'est une dame qui, ne sachant comment m'aborder, s'est approchée de moi en me demandant d'où je venais. J'ai été assez décontenancé par la question et j'ai répondu "de Blagnac", comme une grosse truffe. J'aurais dû dire "du boulot", tout simplement. Elle a enchaîné avec ce qui, je crois, constituait sa véritable interrogation : "mais vous êtes handicapé peut-être ?". Ah non non madame. Je n'ai pas ironisé sur le fait que c'est plutôt à ceux qui utilisent un moteur qu'il faudrait poser cette question. Devant l'inattendu les gens sont peu réceptifs à ce genre d'ironie. Je lui ai montré les pédales pour lui expliquer comment ça fonctionnait. Elle a conclu en disant que je semblais venir d'une autre planète.

Je pense que je dois souvent passer pour un handicapé. Cela doit expliquer pourquoi les voitures me respectent autant et ne me klaxonnent presque jamais. Après tout, tant mieux !

Très très intéressant ce retour d'expérience. Par rapport au toit qui joue tout sauf son rôle et par rapport au regard des personnes vis à vis de ta vélomobile.
Merci ! et bon courage pour la suite, ça n'a pas eu l'air d'être de tout repos !
Je pense qu'il est aussi très important de souligner les mauvaises options, ce qui ne marche pas, pour que les autres ne perdent pas de temps à leur tour !!!

Guilhem a écrit:

L'anecdote du jour... J'ai été assez décontenancé par la question et j'ai répondu "de Blagnac", comme une grosse truffe. J'aurais dû dire "du boulot", tout simplement. Elle a enchaîné avec ce qui, je crois, constituait sa véritable interrogation : "mais vous êtes handicapé peut-être ?". Ah non non madame. Je n'ai pas ironisé sur le fait que c'est plutôt à ceux qui utilisent un moteur qu'il faudrait poser cette question. Devant l'inattendu les gens sont peu réceptifs à ce genre d'ironie. Je lui ai montré les pédales pour lui expliquer comment ça fonctionnait. Elle a conclu en disant que je semblais venir d'une autre planète.

Ton anectode a beaucoup plu à mes patients, qui ont tous été très intéressés par ce "nouveau" mode de déplacement (moyenne d'âge + de 70 ans), sportif, écologique et somme toute très étonant

@+, Didier

Petite video d'un Alleweder à 40 miles/h en descente sur un pont qui manque de s'encadrer un camion... pas visible du truck ? trop petit et trop rapide ?

https://www.youtube.com/watch?v=U_wlVLLYSls

Didier

Progression

Voilà plusieurs semaines maintenant que je commute 3 fois par semaine en vélomobile, et je vais bientôt atteindre les 1500 kilomètres. Les progrès viennent rapidement, ce qui est très encourageant.

La plus grosse difficulté a été de faire face à un mal aux genoux persistant. En roulant tout allait bien, mais le soir et le lendemain je sentais mes genoux fragilisés. Ne me résignant pas à rouler sans les pédales automatiques, j'ai pris soin de régler convenablement les cales, et de rouler tranquillement en privilégiant un pédalage en fréquence pour éviter de solliciter mes genoux. Mais malgré cela, et malgré quelques pauses de plusieurs jours, mes genoux n'ont jamais complètement récupéré.

Je me suis alors décidé à remettre les pédales normales, du moins temporairement, le temps de progresser physiquement et de laisser loin derrière ces douleurs aux genoux. Rapidement les douleurs ont disparues. J'ai alors pu pousser un peu plus sur les pédales, et c'est donc paradoxalement sans les pédales automatiques que j'ai pu à nouveau progresser significativement en vitesse. Je roule maintenant à 30 km/h sur les routes départementales au goudron rugueux, et à 34 km/h en ville, où le revêtement est plus lisse. Je mettais au début 60 minutes pour faire les 23 km de mon trajet, je descends maintenant régulièrement à 52 minutes, sans pour autant être plus fatigué à l'arrivée. J'évite encore de pousser trop, pour éviter de me faire mal, notamment aux genoux.

Je tenterai probablement à nouveau de mettre les pédales automatiques dans quelques semaines, lorsque j'aurai accumulé plusieurs centaines de kilomètres. Je verrai alors si les douleurs reviennent, et si je dois envisager des écarteurs de pédales (Kneesavers) ou d'autres types de pédales automatiques (Speedplay ?).

Il me démange déjà d'essayer de prendre le vélomobile pour une semaine entière. Mais je préfère pour l'instant continuer à progresser tranquillement en faisant 3 allers-retours par semaine, pour être sûr d'être capable de pouvoir attaquer une semaine complète. Je réserve cet évènement pour l'opération Allons-y à vélo du 4 au 10 juin 2007. Et si tout va bien, j'enchainerai les semaines suivantes également, de sorte qu'à partir de juin je n'utiliserai plus la voiture pour aller travailler !

Une petite anecdote : il y a quelques jours, alors que je rentrais chez moi tranquillement à 28 / 30 km/h sur la départementale, je vois arriver dans mes rétroviseurs, tout doucement, une voiture sans permis. Très joueur, je décide de voir si ces bestioles roulent vite. Profitant d'un léger faux plat descendant, je pousse rapidement à 35 km/h, la voiture reste à plusieurs dixaines de mètres derrière moi. Très fier, j'essaie de maintenir cette vitesse. Mais peu de temps après, à la sortie d'un virage, je vois à nouveau la bestiole me rattraper puis me doubler. Bon, j'en conclus que finalement, c'est très rapide une voiture sans permis ! Il faut dire que je suis encore assez loin de pouvoir tenir les 45 km/h auxquels sont bridés ces véhicules. Immédiatement après m'être fait doublé par la bestiole, le sourire de joie simple habillant mon visage a été gommé par le concert pétaradant de la colonne de lourdomobiles piaffant d'impatience de doubler ces obstables contrariants sur leur parcours quotidien à grande vitesse.

Guilhem a écrit:

Mais malgré cela, et malgré quelques pauses de plusieurs jours, mes genoux n'ont jamais complètement récupéré.


Je tenterai probablement à nouveau de mettre les pédales automatiques dans quelques semaines, lorsque j'aurai accumulé plusieurs centaines de kilomètres. Je verrai alors si les douleurs reviennent, et si je dois envisager des écarteurs de pédales (Kneesavers) ou d'autres types de pédales automatiques (Speedplay ?).

Privilégie peut-être les pédales qui permettent un très grand débattement angulaire comme les speedplay (pas données certes) mais qui donnent l'impression de ne rien avoir aux pieds... Cela pourrait bien arranger ta situation...
Attention aussi à l'excès d'enthousiame que tu commences peut-être à payer avec ces maudites douleurs aux genoux... Il s'agit d'un signal de ton corps avertissant qu'il y a un problème quelque part dont tu dois impérativement tenir compte...

aragomax a écrit:

Attention aussi à l'excès d'enthousiame que tu commences peut-être à payer avec ces maudites douleurs aux genoux... Il s'agit d'un signal de ton corps avertissant qu'il y a un problème quelque part dont tu dois impérativement tenir compte...

Oui, d'ailleurs je remercie tous ceux qui m'ont donné des conseils à ce sujet sur ce forum. Je n'ai pas eu franchement mal, mais je sentais mes genoux fragilisés. Grâce à ces conseils je savais que je devais y faire très attention, et j'ai donc mouliné, évité de forcer, et j'ai enlevé les cales quand j'ai vu que ça ne passait pas.

Maintenant ça va je n'ai plus du tout mal aux genoux. A partir du moment où j'ai roulé sans cales les douleurs ne sont plus revenues.

J'avais pourtant super bien réglé mes cales et je n'avais pas du tout l'impression que ça forçait angulairement. Mais parfois, les impressions sont trompeuses. Pour l'instant je vais rouler sans cales, et cet été je les remettrai pour voir si les douleurs reviennent.

Le plus pénible c'est de ne pas arriver à analyser d'où venaient ces douleurs. Soit c'était à cause de la liberté angulaire, soit c'était parce que j'ai les jambes arquées, et que forcer mes pieds à rester à plat sur les pédales impose trop de contraintes sur les genoux. Je n'ai pas trouvé d'info sur l'utilisation de pédales autos avec des jambes arquées. Mais si c'est ça d'autres pédales auto n'y changeront rien, il vaudrait peut-être mieux que j'envisage des Kneesavers.

Chacune de ces solutions coûte assez cher, même les Kneesavers (45$ pour 2 bouts de métal, c'est un peu exagéré !). Je suis prêt à mettre le prix qu'il faut pour résoudre ces problèmes de mal aux genoux, mais je ne voudrais pas me tromper de solution...

Au temps jadis, on collait des bouts de dragonnes sous les semelles des godasses de ski, côté intérieur, pour remmettre le ski à plat, quand on avait les jambes arquées.
Peut-être un début de soluce, en insérant une semelle un peu plus épaisse côté intérieur que du côté extérieur dans la godasse automatique ?

olivier25 a écrit:

Au temps jadis, on collait des bouts de dragonnes sous les semelles des godasses de ski, côté intérieur, pour remmettre le ski à plat, quand on avait les jambes arquées.
Peut-être un début de soluce, en insérant une semelle un peu plus épaisse côté intérieur que du côté extérieur dans la godasse automatique ?

Avec des dragonnes de quoi ? De bâtons de ski ?
Oui j'ai pensé à cette solution, je pensais plutôt découper des bandes dans une vieille chambre à air et les glisser sous la semelle. Mais bon ne comprenant pas bien la raison de mes douleurs, j'avais peur de ne faire qu'empirer les choses, alors je n'ai pas essayé.

Quelqu'un est-il déjà allé voir un podologue. Il pourrait avoir une solution . On peut avoir mal aux genoux en marchant avec des chaussures pas adaptées. Alors en vélo c'est amplifié.

Guilhem a écrit:

Avec des dragonnes de quoi ? De bâtons de ski ?

Oui, à l'époque c'était en cuir (environ 4mm d'épaisseur) et on clouait ça sous la godasse de ski.
Mais j'suis pas sûr que c'était vraiment efficace...

j'ai discuté de mon cas sur le forum et aussi en MP..
je résume
problèmes de genoux:
apparues il ya ..plus de IO ans en VD au moment ou je suis passé aux cales auto ..
je n'avais pas fait le rapprochement ...
et douleurs oubliées en revenant aux pedales normales avec cale pieds ..
quand j'ai commencé le bent ..puis le tri ..j'ai ressayé les auto :douleurs ..
donc je suis équipé a l'ancienne ..
et je dis:
si vous avez douleurs aux genoux ..essayer ..avec pedales normales ...
c'est préférable de pratiquer équipé "retro" que pas du tout ??!!!
Papy volant

Papy volant a écrit:

si vous avez douleurs aux genoux ..essayer ..avec pedales normales ...
c'est préférable de pratiquer équipé "retro" que pas du tout ??!!!

C'est clair que je préfère rouler non clipsé que ne pas rouler du tout !
Mais c'est un tel confort de rouler clipsé, surtout quand on est sur 3 roues je pense, que je vais quand même commencer par essayer de trouver une solution...

Patum Catus a écrit:

- réflexion de noob :
et si vous regardiez l'angle que prennent naturellement vos pieds sur des pédales normales pour ensuite le reporter sur des pédales automatiques ?

Ca c'est fait, c'est ce qu'on règle en positionnant la cale sur la chaussure, là dessus je suis bon je pense. Même que j'ai dû insister auprès de mes chaussures pour qu'elles acceptent de positionner les cales pile comme je voulais. Les pieds au repos avec les cales clipsées sont exactement dans la position que j'ai naturellement lorsque je pédale sans cale.

C'est bien pour ça que ça m'ennuie.

Je suis quand même pas le seul avec des jambes arquées à vouloir rouler avec des pédales automatiques ? Est-ce que ça pose des problèmes habituellement ? Effectivement peut-être qu'un spécialiste serait plus à même de m'aider, ça vaudrait certainement le coup que j'en contacte un.

Allez, pour l'instant je roule sans pédale auto et j'en profite, et je retenterai les pédales autos dans quelques semaines, quand j'aurai progressé physiquement.

Moi je crois que c'est ça: avec les cales tu peux tirer plus et tu tires plus, par suite tu as mal au genous. ça arrive aussi en VD (sauf qu'on le sent dans les reins).

Moi, ce que je ferais, plutôt, c'est!
faire le trajet sans cales, repérer la vitesse, le temps de parcours
faire le trajet avec cales, en respectant la même vitesse, le même temps

et ensuite, progresser.

J'aime les messages comme ça, l'espoir m'est donc permis, merci, merci !

En trike j'ai un peu le problème inverse: sans cales je ne peux pas pédaler rond, je pousse plus fort pour respecter un temps de parcours usuel ( et ne pas me traîner) et le mal aux genoux apparait.
Avec les cales tu peux pédaler dans les 4 phases, pousser / presser / tirer / monter, et cela se sent bien dans les cuisses mais moins dans les genoux.

Tu as essayé de pédaler d'un seul pied, pour voir ou tu en est dans la régularité du mouvement?

cavallo pazzo a écrit:

Tu as essayé de pédaler d'un seul pied, pour voir ou tu en est dans la régularité du mouvement?

Disons qu'au début quand j'ai enlevé les cales mes pieds décollaient des pédales à chaque tour J'ai eu un temps pour me réadapter

**quand tu pedales avec cales auto ..ton pied est presque obligé de rester dans la meme position ..tout le temps ..
**quand je pédale avec cale pied ... mon pied change de position ..plus ou moins en profondeur ..en latéralité ..celà soulage les genoux ..
a l'inverse ..si tu as un probléme de bassin ou de pied ..(voir ostéopathe) et que tes pieds sont bloqués avec des pedales auto ....le seul endroit qui pourrait compenser ..c'est le genou et comme il ne le peut pas ...
alors il se manifeste ..!!
(les derniers atteints:couple Julius Barbara ..qui ne sont pas débutants ..)
Papy volant

http://guilhem.valentin.free.fr/aaw/index.php?2007/06/09/45-grand-chelem

Enfin, une semaine complète de trajet boulot en vélomobile ! Presque 250 km et 10 heures de vélotaf dans la semaine. A dire comme ça, ça parait impressionnant. En réalité ça m'a semblé plus facile que ce à quoi je m'attendais.

Oh bien sûr mes jambes m'ont bien fait sentir que je ne les avais pas habitués à pareil traitement. Les cuisses et les genoux, cette fois, m'ont bien suivi, ce sont cette fois les mollets qui ont été contrariés. Mais avec des étirements systématiques après chaque trajet, et un massage aux huiles essentielles perpétré par ma douce, mes mollets ont finalement fini la semaine sans encombre. Vendredi, je me suis même senti particulièrement en forme ! J'ai fait la semaine tranquillement à 55 minutes de trajet, et vendredi j'étais plus proche des 50 minutes.

Je suis bien content, j'ai progressé très vite, et je vais maintenant pouvoir vélotaffer tous les jours.

Le vélomobile se comporte bien. J'ai baissé la pression des pneus avant à 5 bars, le pneu arrière restant à 4 bars, et ça me parait un bon réglage, à la fois rapide et relativement confortable. Il reste assez bruyant sur mauvais revêtement, avec des craquements un peu partout, mais dès que la route est bien lisse, comme en ville, je roule en silence. Si tant est qu'on puisse trouver du silence en ville...

Quelques anecdotes :

Mardi, alors que je venais de quitter Théo à l'école depuis quelques kilomètres et que je roulais tranquillement pendant que je réglais 2 ou 3 choses dans le vélomobile, j'aperçois tout à coup dans mes rétroviseurs un cycliste qui me suit, avec son vélo de course et son équipement complet de sportif des routes. Mais c'est le début de la semaine, et je ne veux pas me griller musculairement, alors je décide de me mettre à ma vitesse de croisière habituelle, entre 30 et 32 km/h. Voyant qu'il reste derrière à bonne distance, je me dis qu'en poussant un peu je le sèmerai, alors je pousse pour rouler à 35 km/h. Mais je me rends compte qu'il reviens sur moi et me colle : il a décidé de me tester et de voir à quelle vitesse cet engin bizarre est capable de rouler. Tant pis, je ne vais pas accélérer, je garde ma vitesse. Mais en regardant le compteur je me rends compte que je suis en fait à 40 km/h ! Je continue comme ça sur 2 ou 3 kilomètres, et lui reste derrière moi, dans ma roue. Nous arrivons alors à une intersection, je m'arrête donc, il se met à côté de moi, je me rends compte que c'est un retraité (il n'y a qu'eux pour s'entraîner à cette heure matinale !), particulièrement affuté. Il me fait signe que je roule vite avec mon engin, et me demande si ça ne fonctionne qu'avec les pédales. C'est assez flateur ! Je lui explique que oui. Il tourne sur la gauche, moi je continue tout droit. Bon, il me reste 15 km à faire ! Je continue ma route tranquillement, je trouve que je me traine, mais je suis en réalité à 35 km/h.

Mercredi, sur la route près de chez moi, je vois une brochette de pompiers et policiers s'affairer sur le bord de la route le long d'une barrière. Un policier fait la circulation. Le lendemain, en repassant au même endroit, je trouve une bouquet de fleurs accroché à la barrière. L'automobile est décidemment un fléau, et je n'ai définitivement plus envie de participer à cette terrible erreur collective.

Tiens hier vendredi, j'ai à nouveau croisé le vélo couché qui roule entre Blagnac et Saint Martin du Touch. Petit signe de la main. C'est un low-racer, je ne saurai pas dire quel modèle exactement. Peut-être que je le verrai aujourd'hui...

Oui aujourd'hui j'emmène mon fils Théo en vélomobile à la XVe fête du vélo à Toulouse. Nous allons voir les vélos couchés du magasin Cyclable, j'en profiterai pour faire quelques courses, et puis nous suivrons le défilé parmi les autres vélos-couchés à partir du Capitole. Il fait beau, ça risque d'être une belle fête...

Salut
La transition auto-vélo et l'adaptation du pilote à son nouveau véhicule ont été aussi bien maîtrisés que la construction de la vélomobile... Bravo