Premiers tours de roues avec le Quest Carbon 460

Ce lundi, jour de grève nationale pour la plupart des belges, sera marqué pour ma part d'une activité  inoubliable...
La semaine dernière a tout d'abord été riche en émotions : à peine rentré de Suisse où je suis allé assister au Festival du rire de Montreux, je consulte comme chaque jour les sites spécialisés dans les occasions de vélos couchés et remarque immédiatement l'annonce d'un Carbon Quest postée le vendredi, pendant que j'étais dans l'avion et qui m'était passée inaperçue durant tout ce week-end. Il est présenté comme neuf, affiche seulement 500km au compteur, a été fabriqué en 2011 et est coiffé en prime par Wim Schermer. Le tout est proposé à la mise à prix à 4950€.
Je me dis alors : Ils sont vraiment forts les Suisses, je suis bien rentré en Belgique et j'ai pourtant l'impression que c'est une blague !!!
Pour autant, je ne parviens pas à décrocher mon attention de cette offre alléchante et j'envoie un mail au vendeur dans les minutes qui suivent pour marquer mon intérêt.
Comme je le redoutais, le lundi j'étais sans réponse, le mardi également, mais je continue à y croire malgré tout et décide d'appeler en Hollande pour réserver une suite à cette possible transaction à ne pas louper, même si je n'oublie pas de considérer que quand c'est trop beau pour y croire, c'est aussi parfois trop beau pour être vrai...
Mon interlocuteur se révèle charmant et me propose de répondre à mes questions et de m'envoyer des photos le soir même ou le lendemain, mais le silence radio (ou mail plutôt) reste à nouveau de mise !!!
Le jeudi, je me surprends à y croire avec toujours autant d'assurance et décide de rappeler à nouveau en Hollande. C'est cette fois une charmante interlocutrice que j'ai au bout du fil, qui m'informe qu'un client est attendu le lendemain et qu'elle peut me tenir informé des suites de cette visite le vendredi soir...
Autant dire que cette fois je n'attends plus vraiment, quand dans l'heure je reçois un mail qui dit en substance : « If you give 5500€, the Quest is yours ».
A ce jeu là, je commence à redouter l'infarctus : l'attente, le renoncement et puis la priorité...
Je décide alors de rappeler la Hollande et là tout s'est emballé : prise de rdv pour le samedi à 14h, accueil royal chez les propriétaires qui me présentent le Quest conforme en tout point à l'annonce (juste 1250Km au lieu des 500km annoncés, mais pour le reste il est flambant neuf), petit tour le long du canal et signature du contrat d'achat pendant que le Quest est installé sur la remorque !!!

Après toutes ces émotions, je décide de réserver le dimanche aux réglages avant de le lancer sur les routes du Tournaisis. J'avance le siège, je pousse un peu le pédalier vers l'avant, et je me lance pour les premiers tours de roues : comme dirait mon fils, « ça déchire ». Rien à voir avec le Scorpion FS, j'atteins sans efforts le 30km/h et le tachymètre semble s'affoler dès que je pousse un peu sur les manivelles.
Par ailleurs, le confort est Royal, seul un bémol retient mon attention : mes genoux touchent le rebord à chaque rotation des jambes ?
Je rentre pour faire repasser la bête sur le billard, je pousse un peu plus le pédalier vers l'avant et je repars aussitôt on the road.
Ça cogne toujours, alors que le siège a été avancé au maximum et que mes jambes ne peuvent pas être tendues davantage ?
Je regarde les manivelles, ce sont des 170mm au lieu des 155mm auxquelles je suis habitué sur mon Scorpion. Ces manivelles en 170 sont-elles standards sur les Quest ? Y a-t-il des réglages auxquels je n'aurais pas songé ? Faut-il les changer ou chercher d'autres réglages ?
Je décide alors de partir pour une vraie balade en espérant qu'en pédalant plus rond je ne cognerais plus, et je comprends alors que la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille :
Je roule le long de l'Escaut et je repense à Papa Schultz qui y avait attiré l'attention des chevaux. Moi  ce sont plutôt les cochons...


Faut-il y voir un signe ?

Je reprends alors la route et au premier arrêt photo, un pêcheur me demande si je suis venu faire du bobsleigh. Je l'informe que même si j'ai l'impression de glisser sur la route, il n'y a pas de neige et que je ne suis pas équipé de patins mais bien de roues.








Mes genoux cognent toujours, et je décide alors de repartir en sens inverse pour m'y pencher à nouveau.
C'est alors que la route du retour me paraît vite plus pénible, j'ai l'impression de retrouver le Scorpion : j'ai beau fournir le même effort qu'à l'aller, je ne dépasse pas le 20km/h et en prime j'entends subitement un bruit étrange. Les freins seraient-ils restés bloqués ? Le couvre roue serait-il tombé ?
Je m'arrête pour éviter la casse et... c'est sans doute un tour des cochons : je suis sur la jante !!! A peine 40km au compteur et j'ai déjà droit à ma première fuite.


Heureusement, j'avais pris soin d'emmener la couverture et les outils pour soigner la bête dans la nature. Sauf que j'ai oublié la pompe !!!
Me voilà alors seul au monde, avec l'impression de tenir compagnie à une baleine échouée en bordure de l'Escaut.
Impossible de me résoudre à laisser la Rolls (pour paraphraser Thygo) sur la route pour aller chercher du secours. J'appelle illico mon service de dépannage, ma compagne, qui heureusement a pu quitter son travail pour venir à ma rencontre avec son Solexity.
Pendant que je l'attends, un cycliste providentiel se pointe et accepte de s'arrêter pour me prêter sa pompe. Je change donc rapidement la chambre air pour ne pas le retarder, j'ai en plus l'impression de l'avoir déjà fait 100 fois grâce aux vidéos consultées durant des heures sur le net. Le tout est changé en moins de 5minutes, je gonfle avec une pompe carbone qui ressemble plus à un stylo Mont Blanc qu'à une vraie pompe, mais ça marche, tellement bien d'ailleurs que j'ai droit à ma première explosion de chambre à air alors que je ne devais pas avoir dépassé les 3bars.
Il ne me reste alors plus qu'à attendre à nouveau le service de dépannage pour changer à nouveau la chambre à air, quand je m'aperçois que le pneu est déchiré. Et évidemment, je n'ai pas de pneu de rechange. Arghhhh.
Le retour tient finalement du Paris Dakar sans le sable et avec le soleil qui a décidé de se cacher derrière les nuages. Malgré le scotch collé à l'intérieur, de beaux abcès vont faire exploser la chambre à air nouvellement placée et m'imposer de la remplacer tous les 2km.
3 chambres à air plus tard, le Quest repose à nouveau dans son abri avec toujours le même sourire sur le nez.

Last but not least, le Quest me réclame les « Triker » montés sur le Scorpion pour permettre les prochaines sorties. Déjà que ce dernier partait avec un sérieux handicap pour tenir la concurrence féroce du Quest, il est désormais sur les jantes.

Bon prince, j'offre quand même une petite toilette au Quest qui a été plus souvent couché que sur ses roues pour cette première sortie, et en profite pour nettoyer aussi le Scorpion qui risque de se relever difficilement de cette première confrontation.
Merci à mon service de dépannage avec son deux roues !!!

Malgré tout, je me réjouis déjà des prochaines sorties, comme j'avais réservé mes congés annuels pour cette fin d'année, l'arrivée inattendue du Quest est une chance incroyable pour en faire des vacances magiques !!!

Félicitations !

Un Quest carbone, à 5500 euros, toit compris et si peu de km ? C'est une sacré bonne affaire !
Quand je pense qu'on a du mal à trouver des Quests d'occasion en fibre de verre à ce prix là...
Sacré veinard.

Bienvenue parmi nous !

Félicitations pour cet achat et ce premier récit prometteur.  

Les tryker vont peut-être limiter un peu plus le rayon de braquage.

Je vois que le Ridley n'a pas survécu à ta passion!
Les trykers n'ont pas particulièrement bonne presse, au mieux ils n'apporteraient rien (=rumeurs, je ne les ai pas essayés)
Bonne route

Perso j'ai des trykers sur le waw depuis un moment et je trouve que c'est un bon compromis.

J'ai même remis des neufs quand les autres étaient usés.

Ils sont plus confortables que les duranos mais un peu moins francs, sur un quest ça se sentira peut-être moins.

Félicitations pour ton Quest et cool un voisin

Ça m'arrive assez souvent de me balader sur cette partie le long de l’Escaut , va falloir qu'on s'organise une petite balade !
Faut dire que c'est pas une partie très propre pour les pneus pendant la mauvaise saison surtout quand c'est mouillé j'utilise des duranos plus .

pour l'achat et le récit!

dis donc, tu traine un magasins de chambres à air avec toi! et en plus tu les utilises toutes

Félicitations pour ton acquisition! (mais alors oublié sa pompe et avoir 3,4 5 chambres à air... j'ai perdu le compte... comment dire... je sais que c'est mal mais )

Si les petits cochons ne te mangent pas, tu n'as pas fini de te régaler!

Merci pour ces premiers encouragements, même s'il me semblait acquis qu'en postant dans la rubrique « Vélomobiles » ce récit de mes débuts à bord du Quest je ne prenais pas le risque de m'exposer à la désapprobation générale.
Alors que je l'avais entouré des meilleurs soins pour son retour à la maison et pour la préparation de sa première sortie, le Quest s'est finalement montré capricieux en me réclamant à nouveau des soins dès les premiers kilomètres...
L'excitation et la confiance dans les propos de chacun d'entre vous m'avaient fait partir léger : une chambre à air (et pas de pompe pour le fun), tenue bien plus light que celles réservées habituellement aux sorties hivernales et mon téléphone pour les photos, sans considérer que je pourrais en avoir besoin pour l'appel au secours.
Comme je ne fais pas office de « Tyres truck », c'est donc mon joker qui est venu à ma rescousse avec tout le nécessaire du vrai cycliste : pompes, chambres à air, bandes adhésives pour réparer le pneu déchiré pour assurer le retour au bercail, vêtements chauds pour réconforter le naufragé, ...
Cette première expérience a donc finalement tourné à la leçon du technicien vélociste : avec le Scorpion  j'ai réparé une crevaison en 6000km, avec le Quest j'en suis déjà à 4 en 50km !!!

A propos des « Tryker », je les ai montés en attendant de commander d'autres pneus.
Je pensais commander des « Marathon » ou des « Durano Race Guard Extreme Endurance »
Que me conseillez-vous ?

@ Ptitom : Avec plaisir pour la balade partagée. Je fréquente régulièrement cette portion du « Ravel » mais je n'ai pas encore eue l'occasion de t'y croiser. Pour le moment je prends le temps d'apprivoiser le Quest, mais je serai ravi de pouvoir rouler accompagné.

Prend plutôt l'option marathon pour l'hiver sur le milan je suis resté en pneu course et je crève assez souvent .

Le long de l’Escaut je croise jamais grand monde c'est assez désert c'est aussi ça qui fait son charme

Super Achat et Surtout SUPER récit, Heureusement
que ce n'était pas la roue arrière

Super Achat et Surtout SUPER récit, Heureusement
que ce n'était pas la roue arrière

Bah

Que ce soit la roue arrière ou une roue avant, sur un Quest, il n'y a pas grand chose qui change La roue arrière n'est tenue que par un monobras, ce qui fait qu'il est très simple de réparer les crevaisons quelque soit la roue sur un Quest.

Boon , il faut quand même pomper un peu plus longtemps (surtout si la pompe est petite)
Sinon cela se démocratise
http://www.velomobiel.nl/2ehands/#item

Pas de chance les crevaisons !
Je trouve que je crève très peu avec le mien, mais je ne prends jamais de piste cyclable (y'en a pas)
9 mois de l'année : Kojak (léger, peu de crevaisons, peu d'usure)
En ce moment : Marathon suprême à l'arrière, Durano+ à l'avant.
J'ai eu une crevaison d'un Durano+ au bout de 900km (un tout petit bout de verre qui s'est glissé et a provoqué une crevaison lente)

yoclode a écrit:

Sinon cela se démocratise
http://www.velomobiel.nl/2ehands/#item

C'est pas plus mal que les prix baissent ça permettra a terme d'en voir plus en circulation , le VM va peut être même se démocratiser (bon la je rêve)

Pour les genoux qui touchent, le siege est-il au plus bas a l'avant?

Ce matin, le soleil radieux me semble être une invitation à l'escapade, les nuages de la veille ont été soufflés et les petits tracas rencontrés également. Ils me semblent en tout cas déjà loin tellement l'envie de remonter à bord du Quest me taraude.
Mais cette fois, j'aimerai pouvoir véritablement prendre le large et voir de quel bois se chauffe la bête. Je m'affaire donc pour remplir au plus vite les petites missions de cette journée de congé et file ensuite au chevet du malade d'hier pour prendre son pouls : plus de roue sur la jante, il est tout beau tout propre et je m'occupe rapidement de la coiffe Wim Shermer avant de me préparer à cette sortie.
J'ai en effet constaté que les protections en mousse qui permettaient au couvre chef de se poser en douceur sur le Quest étaient insuffisantes sur l'arrière... Résultat des courses : le frottement du carbone a agit comme une mini ponceuse sur le rebord de l'hiloire et a laissé des stigmates de part et d'autre, le gel coat est un peu abîmé. Les soins esthétiques seront pour plus tard, en attendant il faut plutôt veiller à ne pas accentuer le problème.
Je me mets à la recherche de feutre, de néoprène, ou autre pansement qui pourrait convenir quand une illumination vient éclairer ma lanterne : les chambres à air consommées hier sont une aubaine, quelques coups de paire de ciseaux, de l'adhésif double face et le tout est fixé sur l'arrière de la coiffe. Demain je répéterai l'opération pour l'avant de l'hiloire qui n'a pas encore souffert, juste quelques petites marques. Bizarre quand même, je n'avais jamais lu de mise en garde à ce propos sur le forum ?

Il ne me reste plus cette fois qu'à préparer mon sac de réparation pour parer à toute mauvaise surprise. Je récupère donc un de mes sacs Ortlieb que je charge allègrement de pneus avant et arrière, chambres à air et une pompe !!!
Au passage, je jette un oeil rapide aux actions de Schwalbe dans lesquelles j'investirai dès les prochains jours.
Je place alors mes bagages dans le Quest, je cherche la meilleure place pour ranger ces effets en m'y prenant à plusieurs reprises, et alors que je me prépare au départ j'entends un bruit sourd : quelque chose s'est décroché dans l'habitacle du Quest et est venu percuter le carbone. Je retire mes sacs et constate immédiatement un écrou papillon à côté du couvre chaîne. J'identifie facilement la fixation de l'amortisseur et remercie le Quest de m'avoir signalé cette petite faiblesse à ce moment opportun, une fois en route j'aurai sans doute beaucoup moins apprécié.

Les premiers kilomètres sont un régal, j'y suis enfin pour de vrai cette fois. Je me repasse en vitesse toutes les vidéos consultées, et même si pour rester humble je considère que celle-ci n'est pas forcément la plus belle, ce sont mes premières images personnelles à bord du Quest tellement convoité.
La traversée de la ville est un peu particulière, même si avec le Scorpion j'avais l'habitude de récolter quelques remarques et quelques regards, avec le Quest c'est le festival de Cannes : les badauds applaudissent, sortent les smartphones, les voitures me dépassent et allument leurs feux de détresse tout en me filmant. Pendant ce temps, je ne joue pas du tout à la vedette, mais excepté quelques mouvements de tête et quelques doigts sortis par la visière pour saluer tout ce petit monde, je ne peux pas exprimer beaucoup plus en réponse à leurs regards appuyés...
L'arrivée des berges de l'Escaut, désertées par la foule, est la bienvenue. Je suis cette fois sur un de mes circuits habituels, et je vais pouvoir comparer à mon aise les routes empruntées d'habitude avec le trike. Le constat est simple : il n'y a pas de comparaison !!! Je file sans effort à 30km/h sur le plat et les premières descentes en ligne droite m'emmènent à 50km/h. J'avais oublié comme la vitesse pouvait être grisante à vélo, et pourtant je m'impose la prudence, je ne fais que découvrir cette machine redoutable...

Premier arrêt pour montrer au fiston « la caisse à savon » comme il l'appelle, je lui fais un bref compte-rendu des premières aventures et m'empresse de lui expliquer comment monter à bord pour lui laisser découvrir par lui-même le nouveau jouet.
Ensuite je reprends la route, pour aller me poser à l'embarcadère des Kayaks ou le Quest semble aussi vouloir prendre le large :




Je ne me risque quand même pas à le laisser trop longtemps sur ce frêle esquif et décide de le remonter, quand le soleil vient lui aussi le saluer, sans faire crépiter de flash mais en posant juste ses rayons dessus.


Je me remets en route, avec la traversée à venir de la forêt qui me fait un peu redouter ses barrières que je contourne habituellement avec le Scorpion mais que j'ignore comment négocier cette fois.
Et là, surprise, pour la toute première fois les barrières sont levées ? Saint Christophe intervient-il aussi pour les vélomobiles ?
Je poursuis et j'aperçois un tas de bois coupé. S'agit-il d'un clin d'oeil pour me montrer de quel bois le Quest se chauffe ? En tout cas je préfère ce signe à celui des cochons d'hier qui m'a réservé une suite moins réjouissante.


Au regard de la quantité de bois présentée, les prochaines sorties promettent de chauffer dès que j'aurai pris plus d'assurance aux commandes du Quest !!!

@ Sleibt : J'ai avancé le siège au maximum, j'ai également abaissé la fixation du dossier et l'assise est en position la plus basse.
Je vais remonter un peu mes cales SPD en espérant gagner ainsi un peu d'amplitude de mouvement, ou est-ce une erreur ?
J'ai constaté qu'en mode balade je n'avais pas de contact, mais dès que j'appuie un peu plus fort sur les manivelles ou
que j'augmente ma cadence de pédalage mes jambes semblent imprimer un mouvement plus large et mes genoux viennent cogner sur le bord de l'hiloire.
Par contre je me demandais, mes manivelles de pédalier sont en 170mm : s'agit-il d'un standard ? Faut-il passer aux 155mm ?

Sur le Quest XS d'origine c'est 155 mm et oui me semble que c'est 170 mm pour son grand frère .

Bonjour Snoopys, bonjour à tous,

Tout d'abord bien joué Snoopys pour cette belle occasion. Pour ce qui est des genoux qui touchent le bord du Quest, j'ai également subit ce désagrément avec des bleus sur les genoux pendant au moins les premières mille bornes. Je me demandais comment y remédier puis je me suis rappelé ce que disait un chef à l'armée concernant les rangers, en substance: "ce ne sont pas les rangers qui se font aux pieds mais les pieds qui se font aux rangers...". Comme ma position dans le quest était confortable j'ai donc attendu et aujourd'hui je m'y suis fait et je ne touche quasiment plus jamais. Donc ne t'inquiète pas tu vas finir par t'y habituer!

Je te souhaite en tout cas autant de plaisir que je peux en avoir avec mon Quest!

Bonne route à tous

Salut snoopys en effet belle affaire que tu as fait tu vas voir tu vas te regaler de plus en plus , mais 
garde toujours à l'esprit le fait que l'on peut suite à un excès de confiance (euphorie des premiers kilomètres) partir facilement sur 2 roues et malheureusement plus si affinités avec le quest plusieurs ici
ayant déjà eu çe genre d'expérience. Même avec mon strada je me suis déjà retrouvé sur 2 roues (un peu bourrin peut être ce jour là).  la raison et la confiance vient avec les kilomètres, mais ce qui est sur c'est l'euphorie qui reste toujours bien présente. 
Bonne route à toi et plein de bonheur avec ton quest
laurent

XTophe a écrit:

Je me demandais comment y remédier puis je me suis rappelé ce que disait un chef à l'armée concernant les rangers, en substance: "ce ne sont pas les rangers qui se font aux pieds mais les pieds qui se font aux rangers...". Comme ma position dans le quest était confortable j'ai donc attendu et aujourd'hui je m'y suis fait et je ne touche quasiment plus jamais. Donc ne t'inquiète pas tu vas finir par t'y habituer!

Mouais, ça c'est un raisonnement à l'ancienne... depuis on a inventé l'ergonomie! Quand je vois le confort offert par de vraies bottines de marche par rapport aux rangers, je n'hésite pas une seconde.  

J'avais moi aussi des soucis de contacts répétés des genoux avec la coque de mon Waw, je n'ai pas hésité longtemps avant de mettre des manivelles de 155mm. Résultat: une conduite bien plus relax qu'avant. De plus comme tu en as déjà sur ton Scorpion, cela ne devrait pas poser de problèmes d'adaptation.

Très belles images et tu communiques merveilleusement ton enthousiasme bien légitime que nous connaissons tous ici!  

Je te conseillerais aussi de mettre des manivelles de 155. C'est ce que j'ai sur mes 3 VM.