Le Forum du Vélorizontal, vélo couché et autres véhicules à propulsion humaine Le forum francophone de tous les amateurs de cette pratique cycliste |
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| super randonnée dauphiné gratiné | |
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+13Chambaré masterod73 Denis sebastien jeanpba rouedevelo Papy volant marcel ALagrange (Alex) Pimprenelle cyclo38220 veloblan bison couché 17 participants | |
Auteur | Message |
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Pimprenelle Accro du forum
Messages : 2164 Localisation : Nyons - 26 VPH : Pelso Fuligule - Roadster Performer Dragon noir - Metabike La cigogne Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 08:55 | |
| - bison couché a écrit:
Mes jambes sont meurtries! Prudence, quand tu auras trouvé Marcel, cela va te revigorer |
| | | Pimprenelle Accro du forum
Messages : 2164 Localisation : Nyons - 26 VPH : Pelso Fuligule - Roadster Performer Dragon noir - Metabike La cigogne Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 09:27 | |
| BISON, SI TU LIS ÇA !
DES NEWS DE MARCEL QUI EST SUR LA ROUTE UN PEU AVANT CHIRENS IL VIENS À TA RENCONTRE ENTRE "LA RAVIGNOUSE ET CHIRENS"
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| | | ALagrange (Alex) Accro du forum
Messages : 6482 Localisation : 38 VPH : Pelso Brevet & Sokol05 & Bacchetta Corsa Date d'inscription : 11/04/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 10:59 | |
| Certainement Izeaux. Restent le col des Mille Martyrs et la Placette Il va finir le bougre (bison) et en avance!! |
| | | Armandos Accro du forum
Messages : 9479 Localisation : A l'ombre du ventoux VPH : le plus possible Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 12:08 | |
| Vous pensez vraiment qu'il a le temps de lire le forum ? En tout cas il m'impressionne. |
| | | ALagrange (Alex) Accro du forum
Messages : 6482 Localisation : 38 VPH : Pelso Brevet & Sokol05 & Bacchetta Corsa Date d'inscription : 11/04/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 13:29 | |
| En tout cas il a le temps de mettre des messages. Et je crois qu'il aura même le temps de faire un CR avant la fin du délai, vu qu'il a FINI !!! Bravo Bison Couché!!!!!! |
| | | bison couché Accro du forum
Messages : 3251 Âge : 51 Localisation : Genève VPH : Pelso Brevet "Ulule", Thys 209 "Aquarius", vd Vortrieb&Rohloff "IP67", vd Open Cycle U.P. "Bucéphale", anciennement: Schlitter Encore "Zéphir", metaphysic 700 "la libellule", Waw Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 13:34 | |
| Ah non! Le cr c'est pour demain, tout comme les réactions sur vos messages. Maintenant je plie mes bagages puis j'ai un train à attraper! ;-) |
| | | Pimprenelle Accro du forum
Messages : 2164 Localisation : Nyons - 26 VPH : Pelso Fuligule - Roadster Performer Dragon noir - Metabike La cigogne Date d'inscription : 27/09/2009
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 13:43 | |
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| | | masterod73 Posteur d'or
Messages : 593 Âge : 53 Localisation : Albertville VPH : trike VTX+ Date d'inscription : 10/07/2013
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 13:58 | |
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| | | Chambaré Posteur de bronze
Messages : 294 Âge : 48 Localisation : Chambarans VPH : WoodMobile, Métaphysic cassé Date d'inscription : 31/07/2012
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 14:05 | |
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| | | marcel Accro du forum
Messages : 4907 Âge : 65 Localisation : grenoble VPH : Reynolds T bone+ trike ICE QNT electrisé+ Catrike road+ Trike Azub +Vendetta cruzbike Velomobile Quest carbone vendu DF 243 Date d'inscription : 04/01/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 14:46 | |
| et voila accompagné Laurent sur ces 50 dernier km du Dauphiné Gratiné plus une quinzaine de km sur la piste pour rentrer a son hotel il avait encore bien la frite a plus de 30 km/h pour terminer ces 15 km il a bouclé cette super rando en moins de 52 h avec une rallonge GRAND BRAVO |
| | | Denis Accro du forum
Messages : 1037 Âge : 52 Localisation : Chailly-Montreux, Suisse VPH : DFXL 184, M5 HR, X100, X200, Tandem Ventana 29er Date d'inscription : 24/08/2011
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 15:06 | |
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| | | PAT'A TRIKE Accro du forum
Messages : 1598 Date d'inscription : 28/09/2012
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 16:47 | |
| Un sonbi bison Suisse en plus couché à la poursuite d'une libellule ! qui a gagné ! Chapeau ! |
| | | Tijojo Accro du forum
Messages : 2083 Âge : 59 Localisation : Blois VPH : Tempête & Tornade Date d'inscription : 01/06/2009
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mar 28 Juin 2016, 23:20 | |
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| | | bison couché Accro du forum
Messages : 3251 Âge : 51 Localisation : Genève VPH : Pelso Brevet "Ulule", Thys 209 "Aquarius", vd Vortrieb&Rohloff "IP67", vd Open Cycle U.P. "Bucéphale", anciennement: Schlitter Encore "Zéphir", metaphysic 700 "la libellule", Waw Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mer 29 Juin 2016, 19:52 | |
| Merci beaucoup pour vos encouragements! Je les ai lu en live -ou presque- ce qui m'a fait très plaisir! Je ne sais pas par où commencer pour le cr, tellement il y a à dire. Tiens, commençons par le lien strava: https://www.strava.com/activities/623809872 et un petit aperçu du profil, ce qui m'aidera à expliquer plus clairement comment j'ai abordé cette rando: Comme visible sur mon petit plan de route sur la première page de ce fil, l'idée était de scinder ce brevet en trois avec à chaque fois une pause sommeil entre-calée. Mais d'un point de vue effort sportif j'avais une autre façon de m'y atteler: l'idée était de faire cette première partie (jusqu'à St-Barthélémy sur séchilienne, km 210 sur le profil) comme s'il s'agissait d'une sortie d'un jour, à un rythme soutenu, arrivant à une intensité moyenne de 70% de mon fcmax, c'est beaucoup pour un brevet ld mais au même temps je ne me voyais pas rouler moins intensément pour ensuite passer pas mal de temps en plus tout en réussissant à rattraper peut-être un peu sur les 400 km restants car moins épuisé ... Le gros inconnu était ma capacité de récupération entre ces 200 et 400 kms dans laquelle j'ai du faire confiance à fond d'autant plus que depuis le début de l'année j'ai évité de faire des grosses sorties suivies, ce qui me laissait donc sans véritable référence en la matière. Pour le reste, après le 400 d'il y a deux semaines où je me suis surpris en mal, j'ai compris aussi qu'une des clés du succès allait être la gestion du sommeil. Aussi bien avant qu'après le brevet. Je remarque que je ne réussis pas si bien que ça de faire du vélo en continue sans dormir. Alors sur un 400 ça peut passer, parfois, sur un 600 il me faut au moins un arrêt sommeil et sur une sr ... j'espérais m'en sortir avec deux arrêts sommeil. Mon alimentation était également totalement en accord avec cette gestion d'effort. Je suis parti avec 11 * 140 grammes de malto (+ à chaque fois environs un gram de sel de cuisine), 1 portion par camelback de 2 à 2,5 l (2 litres par météo normal ou 2,5 par temps très chaud) pour 4 heures de route (en tout j'aurai bu presque 25 litres d'eau en 51 heures), j'utilise le minutage du chrono pour boire toutes les 10 minutes, c'est très important d'être systématique là dedans. Ma boisson me donnait donc un apport d'à peu près 140 kcal par heure, avec un petit pain salé/viande séchée par tranche de deux heures. Un total donc d'environs 200 kcal par heure dont une bonne partie de glucides. Suffisant pour combler les glucides brulées (même à 70% de la fcmax on est quand-même totalement dans la lipolyse) et pour donner un sentiment de satiété. De m'être préparé ainsi m'a permis de me passer totalement de recherches de nourriture le premier jour, l'eau n'étant pas un problème car il y a des fontaines dans presque tous les villages. J'ai pu aborder les 400 kms restants avec pas mal de réserves, me permettant de ne pas trop me soucier de ma nourriture, ce qui était mieux au vue de la grande rareté de commerces ouvertes. En partant un dimanche on s'assure de la fermeture de beaucoup de magasins/cafés aussi bien le jour du départ que le lendemain (lundi ...) Photo avant Photo après Pour le chargement du vélo c'était, hormis la nourriture, au plus léger, mais toujours beaucoup trop: - manchettes et jambières mais que j'ai décidé de porter en permanence afin de me protéger du soleil, ils sont anti-uv. - coupe-vent - veste de pluie - gilet fluo (pour le froid je gère en superposant les trois couches) - gants entiers et mitaines (je n'ai utilisé que ces derniers) - sac de couchage en matière de couverture de survie SOL, celui de l'année passée s'étant déchiré, j'en ai acheté un nouveau en matière respirante. 155 gr - trousse de petits outils/mini-crème solaire, etc - téléphone/carte bancaire/quelques billets - appareil photo en permanence autour de mon cou Ayant eu des prévision météo à la fois caniculaires et orageuses pour le samedi, mon jour de départ initial, j'ai préféré reporté de 24 heures. Le règlement des sr le permet et en celà il était bien (par apport à mon travail) d'avoir un jour de battement après. Départ donc dimanche-matin. Arrivée la veille à l'hôtel par train, on s'était donné rdv avec Alex au départ de la srdg (super randonnée dauphiné gratiné) à Saint-Martin. Immense plaisir qu'il m'a fait de faire ce départ ensemble! C'est vrai quand-même, 600 kms en solo, c'est long et à l'exception de quelques rencontres fortuits et furtifs en cours de route j'ai eu très peu l'occasion de parler. Le col de porte, ça entre toute de suite dans le dur, 17 km à 6,5% de moyenne, avec de temps à autre un bout plus roulant, c'était surtout l'occasion de constater ce que pesait mon Schlitter en montée. Le camelback plein, tous les bagages pèsent mais ça monte plutôt bien. Le rythme est soutenu même tenu compte de la distance à parcourir et je me permets de faire un échauffement comme il le faut sans craindre de faire monter les tours. Alex à l'attaque: Arrivés en haut du col Alex me laisse continuer seul, comme convenu: il a décidé de faire un entraînement en cours à pied à Chamechaude afin de parfaire sa préparation d'un biathlon. Devant moi s'étendent une soixantaine de km jusqu'au col du Granier, à partir du quel je quitterai la Chartreuse et descendrai vers le Grésivaudan mais pas sans avoir roulé sur les flancs pendant une trentaine de km encore. Col de porte, Col du Cuheron, col des Egaux, col du Couz, Col de la Cluse, col du Granier et col de Marcieu se suivent et ne laissent que peu de repit aux cycliste pourtant bien entraîné que je suis. Avec étonnement je constate que de temps en temps je dépasse d'autres cyclistes. Je me rends compte que je suis vraiment pressé d'en finir avec ces premiers 200 kms mais je me sens bien et je ne suis pas stressé pour autant. Une déviation en descente du col du Granier en direction de Chapareillan m'oblige à faire une dizaine de km et quelques centaines de mètres de d+ supplémentairs mais c'était étudié et prévu d'avance. La déviation mise en place m'aurait rajouté des dizaines de kms. J'ai aimé traversé cette région, cad le plateau de la Chartreuse, que je ne connaissais pas. C'est une belle région qui mériterait d'y revenir en prenant un peu plus de temps pour profiter des paysages. Après le col de Marcieu je m'arrête pour la énième fois de la journée à une fontaine pour faire le plein (j'ai décidé de prendre de l'eau, quelque soit la fontaine, beaucoup n'ont pas d'inscription voir 'eau non potable' mais en réalité elle ne sont seulement pas contrôlé et tout à fait potable). J'ai les pieds chaud et ma tendinopathie bien présente (mais sans du tout de la douleur excessive), j'enlève chaussures et chaussettes et je m'accorde enfin ma première vraie pause de la journée les pieds dans l'eau. Je m'amuse à envoyer quelques messages aussi. 20 minutes plus tard je me remets en route. De la descente, puis la traversée de la vallée m'attendent. Cette traversée et le premier morceau plat de la journée: 6 km en ligne droite. Toute de suite après commence la montée du col des Ayes, belle entrée en matière pour ce nouveau massif: la Belledonne. Environs 11 km à 6,5 pourcent, les kilomètres commencent à avoir leur effet et je décide de faire une pause arrivé en haut. En restant assis dans l'herbe je constate que le retour au calme se passe très lentement: mon coeur continue à battre à 80 - 90 battements par minute. Je décide alors de me coucher sur le dos. Quelques instants plus tard, comme par magie, je me retrouve à un rythme nettement inférieur: 50 battements par minute. Je ferme les yeux et reste immobile une dizaine de minutes. Je vais en faire plein de ces petites pauses durant ce périple, jamais auparavent la gestion du repos a été si important pour moi durant un brevet. Je me découvre un peu moins abruti que je ne le pensais ;-) En repartant il y a encore le col des Mouilles à passer avant de redescendre vers St-Agnès et St-Mury-Monteymond, c'est la lumière du soir qui joue son effet séducteur sur les flancs sur lesquels je roule des kilomètres durant. Ca monte, ça descend, etc des kilomètres et des kilomètres durant. La feuille de route (qui indique l'altitude de chaque point de passage) peut donner l'impression qu'un secteur est presque plat en comparant l'altitude de chacun des points mais en réalité on se prend quand-même pas mal de dénivelé dans les roues... Petit à petit on s'approche de la montée vers Chmarousse, mais pas sans passer -entre le Pinet d'Uriage et les Seiglières- sur la route forestière de Montrond. 8 km de chemin! Qui constitue d'ailleurs le début de la monée vers Chamrousse venant de ce côté. Pentu de façon très irrégulière j'ai de la peine à m'installer dans un rythme. Ce n'est pas aujourd'hui que je vais aimer cette route, sûrement belle et agréable à prendre un jour de grand soleil sous les arbres, mais pas maintenant. 2 km avant la fin j'en ai marre, je saute de mon vélo et je continue à pied (je prends soin quand-même de ne pas laisser le Schlitter derrière ;-) Je fais un semblant de course à pied, puis je me dis que c'est n'importe quoi, que je ferrais mieux de marcher tranquillement afin d'essayer de me reposer un peu au même temps. Par contre, de tout le srdg, c'est bien dans la Belledonne que les fontaines se sont fait les plus absentes. Le résultat est que je n'ai plus d'eau et que j'ai encore 700 mètres de Chamrousse à gravir! Pas que j'avais l'intention de paniquer mais ce manque d'eau ainsi que le ralentissement que je subis me mettent quand-même à douter sur la faisabilité de cette sr. Arrivé à Seiglières j'y trouve une auberge qui semble abandonnée, en fouillant et en tournant autour je tombe sur une petite fontaine qui coule d'un mini-filet d'eau. Des tétards nagent dans le bassin. Hmmm, c'est eau doit être bonne! Ce n'est pas pour autant que mon moral ce remet au beau fixe! Je calcule et je constate que (compte tenu du détour au Granier) je vais arriver avec une demi-heure de retard à St-Barthélémy-sur-Séchilienne ce soir, lieu où je voulais dormir. Le doute m'envahi et m'accompagnera jusqu'en haut de Chamrousse. Ca sera mon seul moment moralement difficile de toute la randonnée et c'est en posant des objectifs rapprochés et faisables de façon claire que je m'en suis sorti. D'abord Chamrousse, puis entamer la descente (beh oui à ce moment de la randonnée c'est une décision à prendre: dans la nuit, avec la fatigue, ...), puis tracer pour rattraper une peu le temps perdu, etc Je prends encore une pause allongée avant d'entamer la montée et quand j'arrive au panneau il fait nuit noire. (La météo a été splendide durant ces jours mais les nuits bien noires car très peu de lune) 22h30, et je descend de Chamrousse. Dans la préparation du brevet j'avais prévu d'être à 23h00 au Péage-de-Vizille, mais il y a le détour venu en plus et je m'arrêterai finalement plusieurs kilomètres plus loin à St-Barthélémy (suivant les bons conseils de jpba). 70 minutes et 35 kilomètres plus loin j'arrive à ma fontaine-hôtel. Il n'est tout juste pas minuit, pour moi le contrat est rempli! A suivre ... |
| | | Denis Accro du forum
Messages : 1037 Âge : 52 Localisation : Chailly-Montreux, Suisse VPH : DFXL 184, M5 HR, X100, X200, Tandem Ventana 29er Date d'inscription : 24/08/2011
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Mer 29 Juin 2016, 21:07 | |
| Merci Le CR est bien gratiné aussi |
| | | Papy volant Accro du forum
Messages : 9997 Âge : 87 Localisation : Chartres VPH : Bacchetta ;VK1;tri Scorpion FS Date d'inscription : 05/01/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Jeu 30 Juin 2016, 09:48 | |
| bison couché .. j'apprécie la gestion de tes efforts -alimentation...boissons...pauses etc qui respectent ton corps ... une vraie leçon.. et aussi la qualité de tes récits! Papy volant |
| | | veloblan Pilier du forum
Messages : 789 Âge : 74 Localisation : Clermont Ferrand VPH : Pelso Brevet Date d'inscription : 01/06/2015
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Jeu 30 Juin 2016, 19:47 | |
| Punaise, t'es fait en quoi? carbon, Je me demande comment tu fais pour boire autant, j'essaie de te copier, pas facile. En tout ca c'est pas demain la veille que je pourrais t'accompagner, bravo! |
| | | Armandos Accro du forum
Messages : 9479 Localisation : A l'ombre du ventoux VPH : le plus possible Date d'inscription : 09/10/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Jeu 30 Juin 2016, 20:53 | |
| Aussi bon en vélo qu'en proses.. Je suis jaloux
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| | | bison couché Accro du forum
Messages : 3251 Âge : 51 Localisation : Genève VPH : Pelso Brevet "Ulule", Thys 209 "Aquarius", vd Vortrieb&Rohloff "IP67", vd Open Cycle U.P. "Bucéphale", anciennement: Schlitter Encore "Zéphir", metaphysic 700 "la libellule", Waw Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Jeu 30 Juin 2016, 21:04 | |
| Sachant d'avance que mon prochain lieu de repos, cad St-Barthélémy-sur-Séchilienne, allait être une fontaine, je n'ai plus eu besoin de ralentir et de chercher de l'eau en descendant de Chamrousse et je me suis même permis de monter avec une quantité minimale histoire de m'alléger un peu la dernière grosse montée de la journée. C'est donc bien assoiffé que j'arrive à la fontaine et bien dépité que je constate qu'elle a été coupée. Je tourne autour mais non, pas de robinet nulle part. Je cherche dans le village et là non plus, pas d'autre fontaine. Tant pis, rien à faire. Maintenant il faut que je dorme afin d'être aussi frais que possible pour commencer le col de la Morte (15,5 km à 6,5%) puis pour traverser la Triève. C'est également le moment de sortir ma nouveau sac de couchage. Heureusement il ne fait pas froid et je me couche mouillé de transpiration, en maillot, sur mon dos sur le béton. En faisant la planche j'arrive à trouver une position pas trop désagréable et pendant 4 heures je somnole, parfois je m'endors, puis je me réveille de nouveaux et ainsi de suite jusqu'à ce que ma garmin fenix se met à sonner. Le tissu du sac m'a effectivement permis de sécher en dormant, quel confort ;-) J'émerge et 3 minutes plus tard j'ai tout emballé et je suis sur le départ. En m'entendant le clébard des voisins aboie fort dans la maison. C'est le moment de la vérité maintenant, je ne me sens pas trop mal mais difficile à dire si ce prochain obstacle cycliste me poussera à bout ou pas. En montant les premiers hectomètres de ce nouveau col je sens bien que ça va être difficile. J'ai soif et au bout d'un moment je me sens nauséeux et j'ai envie de vomir. Régulièrement des petites cascades se trouvent à proximité de la route mais elle sont toujours trop loin pour pouvoir s'en servir, et puis je préfère ne pas boire l'eau de surface. Après 6 km de montée (en presque 50 minutes...) je n'en peux plus mais j'ai la chance de passer juste à ce moment là à côté d'une source. D'abord je ne me suis pas arrêté: elle ruisselait d'un bout terreux sur un espèce de caniveau rempli de brindilles, petite branches, etc avant de continuer et de tomber dans un espèce de collecteur à travers une grille en fonte. Côté aval de la grille il y avait tout juste la place -en étant couché sur le sol- de passer mon bras et le camelback pour le remplir. L'eau fut vraiment bonne, même si par moments elle était croquante ;-) Rafraîchi intérieurement et donc rassuré pour la suite et après une petite pause je termine avec bien plus de facilité le restant du col. Je commence alors une route, longue d'une trentaine de kilomètres qui m'amènera à 8 heures piles à Laffrey, où juste à ce moment là la patronne du bistro du coin sors ses tables et chaises sur la terrasse. Ca faisait un petit moment que je regardais partout où je passais dans l'espoir d'y trouver une boulangerie ou bistro ouvert. Je commande trois pains au chocolat, un croissant, un chocolat chaud et 2 doubles espressos. Mon premier vrai repas depuis le petit-déjeuner de la veille à l'hôtel. Il fait beau et c'est là que je regarde pour la première fois ce forum sur mon tel. Je dois avouer que ça aussi c'est une découverte. Voir en direct vos encouragements et même envoyer un petit post, j'aurai pu m'attendre à ce que ça a un effet négatif. Que ça me sort de mes concentration ou ambiance ou atmosphère de cette longue distance. En tout cas si l'on m'avait posé la question avant c'est ce que j'aurais répondu. Et ben non, vous étiez là, avec vos encouragements, et qu'ils soient en votre présence physique ou virtuels, ça n'y change rien. Ce sont des vrais encouragements et je vous dis merci! Note importante aussi, depuis le départ de ce matin, j'ai adopté une autre allure. Mon coeur bat à une moyenne de 60% de sa fcmax environs et un des effets est que je consomme beaucoup moins de glucides, voir même pas plus que n'importe qui qui se passe une journée d'activité normale non-sportif. Je suis en plein dans la lipolyse donc et je commence à ressentir une légère saturation quand je bois de ma boisson au malto. Je décide alors de diminuer et de mettre une portion tous les deux camelbacks. J'ai également beaucoup moins soif (j'ai aisément dépassé le 0.5 l par heure la veille) mais je me force à boire: ma tendinopathie est toujours là et une consommation abondante d'eau est une des meilleures choses que je puisse faire (tout comme mettre mes pieds dans de l'eau froide) Notre-Dame-De-Vaux, La Motte-Saint-Martin, Les corniches du Drac, puis c'est un peu avant d'arriver à La Mure que je franchis mon 300-ième km du brevet. Je me sens de mieux en mieux, les jambes vont bien, et malgré le côté totalement casse-pattes de cette partie du parcours, j'avance à bonne allure et en calculant je me rends compte que je ne serai pas pénalisé avec mon retard de hier. Et même que mon prochain lieu où je voulais dormir, chamaloc, en bas du col du Rousset, pourrais être atteinte un peu trop tôt, avant la tombée de la nuit. Mais bon, d'ici là il y a encore beaucoup de chemin à faire avec beaucoup de grimpette (j'en étais environs à 8000 mètres, encore 6000 à faire avant le lendemain 14h si je voulais réussir mes 54 heures) Puis suit une floppée de petits cols qui se termine par le col du Fau, juste avant Monnestier-de-Clermont (mais comment faîtes-vous pour vos noms de villages? Tous ses noms composés de 3 voir 4 mots ...) ou je pensais trouver à manger ... et non, proxy fermé et pas envie de m'attabler. Je continue à rouler dans l'espoir de trouver un magasin ouvert (non pas sans avoir fait un petit tour infructueux dans m-d-c d'abord) et rien. Arrivé au pied du col de l'Arzelier je m'arrête. La Gresse en contrebas, une sorte de verger un peu en retrait de la route, j'y vais, je pose le Schlitter contre un arbre, mes vestes sur le sol et je m'allonge pour une bonne demi-heure. Pas de risque que je m'endorme, je ferme les yeux, écoute l'eau, le vent, les oiseaux, les insectes, bref je fait le vide et je le trouve presque regrettable de devoir repartir. Pour passer au col de l'Arzelier, la srdg t'oblige à redescendre un bout après quelques kilomètres vers Miribel-Lanchâtre avant de contourner la montagne et d'attaquer le col par l'autre côté. C'était le moment dur de la journée. J'avais chaud et ça n'en finissait pas et voir ce chemin partir dans l'autre sens d'où tu es sensé aller ... par contre, ce qui m'attendais après était un spectacle de toute beauté, durant plusieurs heures la route longe les falaises orientaux du massif vercors, des Rochers de la Balme, jusqu'aux Grand Veymont et Mont Aiguille. Tellement magnifique! Je suis ébloui et je me rappelle que ce que je fais n'est pas seulement une épreuve cycliste extrême mais également et surtout du cyclotourisme. Même si les efforts qu'exige la route ne m'ont pas toujours mis dans les meilleures dispositions pour en profiter jusqu'à la, quelque chose se réveille en moi. J'entre enfin dans ma 'zone', je pédale sans relâche, je ne me rends plus vraiment compte de la route, des répères s'en vont. Ca monte ou ça descend d'accord je sais en faire la différence mais de là à pouvoir coller un pourcentage dessus ... j'en suis totalement incapable. 3% 6% ou plus, tout est pareil. Je n'ai plus l'impression de faire un effort, j'avance et je suis heureux. Une petite pause 'pieds dans la fontaine' à Saint-Andéol et c'est reparti. S'en suit 10 km de route gravillonée, descente jusqu'au pied du col des deux (que j'ai surnommé col de mes deux) puis montée jusqu'au col puis descente jusqu'à l'intersection pour Gresse-en-Vercors. Mais pas un petit caillou ici et là, non, des pans entiers de la route sur la totalité des 10 km de gravilons fraîchement posés ... Ultra casse-gueule, même en montant il faut faire attention! N'empêche, après une crainte vite reprimé de l'ensemble des routes restantes vercorsiennes fraichement gravillonées, je ne laisse ceci pas m'atteindre. Les aléas de la route peuvent être nombreuses et il fallait que je m'avoue que j'ai été très épargné jusqu'à là. Je continue donc sur ma lancée et après avoir passé le col de l'Alimas, je me réjouis de mon allure et je commence petit à petit à rêver de manger une pizza à Die. Il est 17.45. Il me reste au moins 70 km à faire jusqu'à Die. Et le col de Ménée. Serait-ce possible? Je me dis de continuer comme je fais, je reste à pédaler dans ma zone, il ne faut surtout pas que je m'emballe. Manger quelque chose de chaud me fera du bien -bien sûr- mais ce n'est pas strictement nécessaire, j'ai des réserves. Si j'y arrive tant mieux. C'est dans cet esprit là que je prends encore une bonne pause juste en-dessous du col du Prayet. Je mange un petit sandwich et je photographie une orchidée sauvage. Le reste du col, jusqu'au tunnel, ce franchi facilement. Je trouve le contraste étonnant entre la dernière partie très minérale de ce col et la première faite de prairies et de forêts. Tu avais raison Alex, magnifique! Puis viens le tunnel et la longueu descente vers le Diois en tournant autour du Glandasse qui est splendide avec le soleil du soir pointé dessus. Non, pas splendide, splendide je dis! Par contre, en descendant le col de Ménée j'ai failli m'envoyer dans le décor. La route est large et propre avec peu de laçets sur la première partie et je laisse rouler la bête en l'envoyant sans freiner dans les larges virages. Je me fais la réflexion qu'il serait trop bête de faire une chute ici et que je ferai mieux un peu attention. Et je suis bien d'accord avec moi-même. Quelques secondes plus tard un panneau de limitation de vitesse de '30' se trouve au bord de la route avec un triangle travaux à côté. Visiblement le chantier à été débarrassé pour le soir. A presque 70 à l'heure je m'engage sur une partie gravillonée ... exactement de la même couleur que le reste de la surface routière. Heureusement j'avais quelques dizaines de mètres jusqu'au prochain virage! Non, mais quel con ... Le reste de la descente se passe plus tranquillement. Je croise deux patous qui se balade sur la route. C'est à peine qu'ils lèvent la tête quand je leur passe à côté. Chatillon-en-Diois, la descente laisse place à un faux plat descendant. Le vent se lève. D'abord 3/4 de face, puis de face dans les derniers kilomètres jusqu'à Die. Je m'en fou royalement. Il est 21 heures. J'entre en Die, il y a quelques terrasses ouvertes mais pas de Pizza. Tant pis. L'objectif Pizza est atteinte mais sous forme de truite ;-) avec une mousse au chocolat et 2 oranginas (2? vous êtes sur monsieur? Puisque je vous le dis!) Je profite de nouveau de ma pause (1 heure) pour jeter un regard sur le forum et envoyer quelques messages. Et me poser la question: que faire? D'ici à chamaloc c'est à peine 5 km. Ok, à mon départ de Die il ferra presque nuit mais ensuite. Il est très tôt d'un côté et surtout je suis dans une superbe forme. Une sorte d'état de grâce, et il serait dommage de ne pas en profiter et aussi, je m'attends à ce que cet état s'arrête à un moment ou un autre. Les seules choses qui me font hésiter sont la peur du coup de barre en montant le col du Rousset (20 km quand-même) et l'idée de devoir dormir quelque part sur le plateau du Vercors -il y fait toujours plus froid et plus humide que de ce côté du col- ne m'enchante guère. Mais ma résolution est prise. Je dis à mon Schlitter que l'on va le traverser ce plateau, ensemble, et que après, après la descente de la Romeyère on trouvera un coin où dormir. C'est vrai, je parle de moi ici mais le vélo il a enduré aussi lui, et il commence a fatigué un peu. 80 km et prèsque 2000 mètres de dénivelé nous attendent. Rapidement après mon départ de Die je trouve que le vent est devenu très joueur. Il vient un peu de tous les côtés. Prèsque dès mon départ je suis installés dans ma zone et j'avance facilement. Rapidement j'arrive à Chamaloc. Je fais le plein d'eau, avec une portion de malto. Je photographie un verre luisant aussi. Ben oui, il luisait ;-) Mais rapidement après avoir quitté Chamaloc le vent joueur se change en vent satyre, tempêtueux, absolument toute chose sur ce col qui n'est pas rocheux est trimbalée dans tous les sens. Ce que je croyais d'abord être des vents thermiques sont visiblement autre chose. Durant toute la montée je serais litérallement balayé d'un côté de la route vers l'autre. Heureusement sans traffic. Ce qui est embêtant est qu'à chaque fois je suis obligé de sortir de ma zone pour redresser le vélo ou encore pour pédaler plus fort car souvent j'avais un fort vent de face. A minuit et quart je suis en haut du col et c'est sans regret pour une fois que je m'engage dans le tunnel, en me disant que de l'autre côté ça ne peut être pire. Ce qui fut toute à fait le cas (c'est à dire pas de vent, pas beaucoup plus froid et sec) Je ne connaissait pas le col de Proncel. Ca durait et durait et j'avais presque peur de l'avoir loupé mais non, finalement le panneau était là. Retour direction La-Chapelle-En-Vercors, Saint-Martin-En-Vercors, La Balme de Rencurel (...4 mots à chaque fois ;-) et finalement le col de la Romeyère en passant par Rencurel. 5 heures après mon départ de Die j'entame la descente et je vais définitevement quitter le Vercors. Une chevauchée nocturne à travers ce plateau ... c'était beau! Je connais la descente de la Romeyère. Elle est pénible. Chemin cahouteux. Trous dans la route, plein de cailloux, plein de virages ... il me faudra presqu'une demi-heure pour descendre la bonne dizaine de km. Une demi-heure sans pédaler, je suis arrivé en bas les jambes flinguées d'être secouées de sorte. Puisque je sais qu'il ne sera pas évident de trouver un endroit où dormir toute de suite je décide de traverser encore l'Isère. Peu avant Vinay je quitte la route et m'engage sur un petit chemin. Je prends mon bivy et je me couche dans l'herbe mouillé. Cette fois-ci j'ai froid et je dors avec mon coupe-vent et mon veste de pluie. Très humides à l'intérieur. A suivre |
| | | bison couché Accro du forum
Messages : 3251 Âge : 51 Localisation : Genève VPH : Pelso Brevet "Ulule", Thys 209 "Aquarius", vd Vortrieb&Rohloff "IP67", vd Open Cycle U.P. "Bucéphale", anciennement: Schlitter Encore "Zéphir", metaphysic 700 "la libellule", Waw Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 10:49 | |
| Dernière ligne droite ... de mon récit. Ca devient de l'endurance aussi! Dormant dans ma veste de pluie, humide de la transpiration à l'intérieur, je reste forcément mouillé. Je dors à peine, mal, des voitures passent à côté, il fait froid et humide et c'est sans regret que je reprends la route 3 heures plus tard. Une pause qui m'a fait du bien quand-même mais malgré celà mais jambes sont en compote. Je pédale, elles pédalent, sans conviction. Heureusement que j'arrive au bout de ce périple. Je pourrais décider de prendre mon temps aujourd'hui: il est 6 heures du mat et il me reste 12 heures pour faire 85 km et 1200 mètres de d+. Mais je pense que c'est un faux bon plan. D'abord ça ne me va pas faire profiter plus, ni m'apporter plus de plaisir. ça m'obligera à prendre le train demain-matin et partir toute de suite au travail en arrivant à Genève et puis quand-même, je suis sur un si bon chemin, tout s'est déroulé tellement parfaitement, il serait presque dommage de ne pas essayer d'avoir un chrono qui réflète ça! Je décide de monter le col du Lachard et d'y faire le point. En traversant Vinay l'idée me traverse la tête d'y trouver une terrasse (et oui, il fait beau encore!) pour prendre le petit-déjeuner mais il est tôt encore et je préfère avoir déjà une première difficulté derrière le dos avant de m'attabler. Ca sera plus tranquille. Les routes sont belles, elle me font un peu penser au jura mais l'endroit est clairement moins grandiose que là où je suis passé hier. En haut du col j'appèle ma femme pour lui souhaiter un bon jour de travail (et oui, y en a qui travaillent ;-) ainsi que Marcel qui me rejoindra plus tard pour que l'on puisse faire les derniers 40 km ensemble. Et je descend vers Izeaux où j'espère trouver un petit-déjeuner. A 08.30 je me retrouve avec 3 pains au chocolat, un chocolat chaud et un double espresso devant mon nez. Au soleil. Je sais que je ne dois pas trop me dépêcher afin de donner le temps à Marcel d'arriver. Ce serait dommage de se louper! Après Izeaux il y a des groses routes à traffic. Un peu dommage, mais c'est aussi ça de faire du vélo. Un peu avant Chirens Marcel m'attends à un carrefour. Enfin une bonne âme à qui parler! (j'espère que je ne l'ai pas soulé de paroles ;-) J'ai de nouveau remonté un peu l'intensité de mon effort depuis le départ ce matin, mais c'est dur. J'ai vraiment envie d'en finir avec cette srdg. Il va falloir que je patiente pourtant car le col des milles martyrs ne s'avale pas en quelques instants. Mais je sais qu'après ... ça sera la délivrance. Car le col de la placette un peu plus loin n'est vraiment pas grande-chose depuis ici. Et oui! On y est! Je vous promets, je vous le jure même, Marcel ne m'a pas poussé! Suis arrivé tout seul comme un grand! Il nous restait encore la descente à faire puis la petite remonté vers la placette et la descente sinueuse vers Voreppe que je connais pour y avoir déjà roulé. La route est large et propre et c'est en virevoltant et à pleine vitesse que nous arrivons à Voreppe. 51.5 heures après mon départ. Plus tard Alex nous rejoindra sur la piste cyclable qui mène à Grenoble. |
| | | ALagrange (Alex) Accro du forum
Messages : 6482 Localisation : 38 VPH : Pelso Brevet & Sokol05 & Bacchetta Corsa Date d'inscription : 11/04/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 11:08 | |
| Dommage que tu sois arrivé au bout de ton récit, j'étais dans la "zone de lecture" |
| | | bison couché Accro du forum
Messages : 3251 Âge : 51 Localisation : Genève VPH : Pelso Brevet "Ulule", Thys 209 "Aquarius", vd Vortrieb&Rohloff "IP67", vd Open Cycle U.P. "Bucéphale", anciennement: Schlitter Encore "Zéphir", metaphysic 700 "la libellule", Waw Date d'inscription : 13/08/2010
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 11:33 | |
| - Citation :
- Dommage que tu sois arrivé au bout de ton récit, j'étais dans la "zone de lecture" Smile
- Denis a écrit:
- En plus quand on roule ensemble je te vois fermer les yeux à chaque fois qu'on passe devant une boulangerie pâtisserie
Je te promets, je ferai plus! - Chambaré a écrit:
- Mais c'est vrai que les routes empruntées sont magnifiques...
Oui, et même si j'ai pu en profiter (surtout dans la deuxième partie) la question de rouler une sr en mode touriste se pose vraiment. Je connaissais pas mal de routes déjà sur la srdg mais pour découvrir une nouvelle région, prendre 3 ou 4 jours est juste parfait aussi! - chambaré a écrit:
- Comment ça tu rentres pas en vélo ?
Moi je voulais bien, c'est le schlitter qui ne voulais plus. Pire, arrivé à Genève il m'a obligé pour que mon épouse vienne nous chercher à la gare en tuture! - Denis a écrit:
- C'est pour quand la SR du Léman
Bientôt Sophie fera la reconnaissance pour al validation du parcours, et ensuite tu pourras t'inscrire et la rouler - veloblan a écrit:
- Punaise, t'es fait en quoi? carbon
Pour 18% environs, le reste c'est surtout de l'eau (65%) comme tu as pu lire ;-) - Armandos a écrit:
- Aussi bon en vélo qu'en proses..
Je suis jaloux Ne dis pas ce genre de chose, ça me gène et me fait rougir - PAT A TRIKE a écrit:
- Un sonbi bison Suisse en plus couché à la poursuite d'une libellule ! qui a gagné !
Merci, la libellule c'était avant. Maintenant je me fais pousser par le vent (Zéphir) Merci Papy, nelleprePim, Tijojo et masterod |
| | | cyclo38220 Débutant(e)
Messages : 25 Âge : 60 Localisation : Vizille VPH : Peformer 700 High Racer Date d'inscription : 25/04/2015
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 16:24 | |
| Super randonnée avec un super récit. |
| | | jeanpba Posteur d'or
Messages : 639 Date d'inscription : 30/12/2006
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 16:27 | |
| Bravo Laurent ! meme si je suis décu d'apprendre que la fontaine était coupée à Saint Barthélemy ! encore bravo ! jean-philippe
|
| | | J. D'Alès Accro du forum
Messages : 2656 Âge : 81 Localisation : Genève suisse VPH : Milan SL Mk3 no 12 Date d'inscription : 25/03/2013
| Sujet: Re: super randonnée dauphiné gratiné Ven 01 Juil 2016, 23:18 | |
| Salut Laurent,
Alors félicitations pour ta randonnée et ton rc excellent.
Suite a ton cr du Gd Colombier ça m'a donné envie d'emmener le milan voir le sommet, avec ce dernier cr, il ne faut pas rêver!.... le milan n'ira voir que le Ventoux.... |
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| | | | super randonnée dauphiné gratiné | |
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