Le SARS-Co-V-2 autour de nous

Tout ce que tu cites sont des facteurs aggravants mais pas déclenchants. Le facteur déclenchant, ne t'en déplaise, c'est le virus.

Désolé de te contredire : "Le virus n'est rien, le terrain est tout."

Exact, c'est de Claude Bernard, le collaborateur de Louis Pasteur qui, au départ, n'était pas d'accord avec lui. Il finira par lui donner raison à la fin de sa vie. Ca parait assez logique, le virus est le même pour tous, c'est notre façon de l'accueillir qui va générer la suite.

Citation :

Exact, c'est de Claude Bernard, le collaborateur de Louis Pasteur qui, au départ, n'était pas d'accord avec lui. Il finira par lui donner raison à la fin de sa vie. Ca parait assez logique, le virus est le même pour tous, c'est notre façon de l'accueillir qui va générer la suite.

En effet. D'où l'absolue nécessité de connaître aussi les particularités de vie de l'individu qui peuvent donc être non pas un facteur aggravant mais un facteur déclenchant. Accuser le virus en tant qu'agresseur externe qui frappe au hasard n'importe qui est une façon de se déresponsabiliser (= je suis malade mais c'est pas de ma faute je n'y peux rien et son corollaire : seul un médecin ou un médicament/vaccin peut me maintenir en bonne santé). C'est pratique et surtout ça évite d'avoir à fournir un quelconque effort mais on voit que ça n'a aucun sens.

C'est tout à fait ça, et c'est d'ailleurs la base d'une santé de bon niveau. Avec l'âge, notre système de défense s'affaiblit, nos conditions de vie font également qu'on peut développer des carences (par ex vitamine D car notre peau est souvent isolée du soleil), des nutriments peuvent compenser celà et donc renforcer nos défenses naturelles vis à vis des agressions virales. Ce n'est pas de moi mais de mon généraliste. En faisant quelques (menus) efforts, le recours systématique à la chimie des médicaments n'est pas systématique.

jagut a écrit:

Tout ce que tu cites sont des facteurs aggravants mais pas déclenchants. Le facteur déclenchant, ne t'en déplaise, c'est le virus.

Les hasards de la vie font que j'ai eu connaissance très pragmatique et sous mes yeux, d'un facteur aggravant médicamenteux.
Peux-tu préciser la liste des produits médicamenteux (en libre accès ou sur ordonnance) consommés par ce monsieur, d'une part quand il était chez lui à partir du moment où il a eu des symptômes, et d'autre part à l'hôpital ?

Merci. Le "facteur aggravant médicamenteux" n'est pas une fake news, c'est une hypothèse élaborée à partir de faits réels de première main suite à une note technique d'un virologue.

En lisant tous ces commentaires et témoignages de ce fil de discussion, si vous remplacez "covid" par "grippe" vous obtenez exactement les mêmes constats et raisonnements; d'ailleurs elle est passée où la grippe depuis 2 ans ?
Avec quand même une petite différence, c'est que pour la grippe, on s'autorise à soigner, alors que pour la Covid il n'existe aucun médicament sauf le Doliprane (si si, croyez-moi, c'est Véran qui l'a dit).  
Ah, il existe quand même un vaccin, mais qui apparemment ne fait pas trop le job (n'évite pas contagion et transmission) ...

J'oubliais peut-être le plus important, la peur associée au seul mot "COVID" qui est suscitée dans notre inconscient collectif et qui fausse notre jugement, notre esprit critique de la situation.

Citation :

Le "facteur aggravant médicamenteux" n'est pas une fake news, c'est une hypothèse élaborée à partir de faits réels de première main suite à une note technique d'un virologue.

Oui et plus généralement la façon de s'alimenter dans son ensemble. Proverbe chinois : "Tu creuses ta tombe avec tes dents."

C'est mon tour. j'ai attrapé le covid, version Omicron.
Premiers symptômes Dimanche soir, mauvaise nuit D-->L avec la gorge qui pique, fatigué lundi au boulot je décide rentrer en allongeant le trajet à vélo pour décrasser les poumons, mauvaise nuit L-->M avec la gorge qui fait mal maintenant. Je pensais à une grippette, ma fille nous ayant dit qu'elle voyait plus de cas de grippe que de covid au CHU. Je fais néanmoins un autotest, qui s'avère négatif le M(cool! pas de télétravail, etc...). Le doliprane faisant sont effet, je passe une bonne journée M, quelques réunions présentielles sans masque (enfin!). Mais la fin de la journée et la nuit de M-->Me sont difficiles, je me sens fébrile et j'ai très mal à la gorge. Je décide de ne pas travailler Me (je peux!) et refait un autotest, parce que j'en ai un à dispo et il s'avère positif cette fois. C'est donc le branle-bas de combat organisationnel: PCR, Télétravail, confinement?, protection  des autres membres du foyer, prévention des contacts (j'ai fais la bise à une amie chère D!), etc...
PCR >0 avec un CT à 17-18 c'est très net et c'est Omicron! Recommandation: s'isoler 7 j, je ne sais pas si c'est à partir des symptômes ou du résultat Test. J'ouvre grand toutes les fenêtres et m'isole dans une chambre.
72h de doliprane et c'est parti! Je me sens à nouveau très bien, je bricole dans mon jardin, et j'ai même fait un joli col à vélo.

Quelques leçons que j'en tire (et que je partage):
1. j'étais à jour de vaccin (3/3), et je reste convaincu de leur intérêt. C'est passé très vite, maladie peu douloureuse, alors que j'ai quelques "facteurs de risque". Cela reste une opinion.
2. j'ai un léger sentiment de culpabilité vis-à-vis des personnes que j'ai pu contaminer, du moins qui étaient devenues des cas contacts. A priori personne de >0 depuis, même mon épouse qui a partagé deux nuits avec moi symptomatique. Non pas que je craigne pour leur santé, mais parce que ça peut bousculer leur vie/organisation/plan
3. Je ne me suis vraiment pas exposé au virus et je n'ai aucune idée où j'ai pu l'attraper. Il doit être bien contagieux. Et pourtant mon épouse et ma fille ne l'ont pas (encore?)déclaré depuis...
4. Etre confiné à l'intérieur de la cellule familiale c'est très chiant. Porter un masque dans les pièces communes (et j'ai la chance d'avoir une vaste chambre isolée et un jardin), ne pas participer aux tâches ménagères (courses, confection des repas, vaisselle, etc ...) c'est pénible dans le pénible.
5. les formalités sont très simples (pour un salarié), les recommandations sont des recommandations, pas des interdictions, les cas contact très positifs (le prennent très bien et m'indiquent quie je n'ai pas à m'excuser, ...)
6. La vaccination n'empêche pas d'attraper le virus, cest un fait.
7. Les symptômes, même légers que j'ai eu, sont beaucoup plus désagréables que les effets secondaires des vaccinations.

[édit] rajout 6. et 7.

Bref une contamination/infection de peurs successives déclenchée par la simple lecture d'un test "positif". Je vous laisse réfléchir là-dessus ...

Didier31 a écrit:

En lisant tous ces commentaires et témoignages de ce fil de discussion, si vous remplacez "covid" par "grippe" vous obtenez exactement les mêmes constats et raisonnements; d'ailleurs elle est passée où la grippe depuis 2 ans ?

mon frère et ma belle-sœur ont chopé successivement, et ensemble, à environ 8 semaines d'intervalle, covid (très vraisemblablement Omicron, mais on ne leur a pas précisé lors du test), puis grippe. Ils ont tous 2 été nettement plus secoués et fatigués par la grippe que par le covid, et ce malgré que leur médecin traitant leur a prescrit quelques médocs pour soulager la grippe.

Je rajouterais 2 oublis:
6. La vaccination n'empêche pas d'attraper le virus, cest un fait.
7. Les symptômes, même légers que j'ai eu, sont beaucoup plus désagréables que les effets secondaires des vaccinations.

J'ai eu la grippe en 1995, je m'en souviens encore tant j'avais dégusté. Elle m'a aussi fourni le prétexte et l'opportunité de cesser définitivement la cigarette. Opportunité car 15 j d'abstinence nicotinique c'est une belle marche de faite.

Faut pas oublier que Omicron, donne des formes moins sévères dans son ensemble. A vous lire ça donne l’impression que tous les œufs sont dans le même panier. Perso j’y ai une collègue qui a chopper 2 fois le Covid, et deux fois des Covid long, a ce jours on ne sais pas quand elle va revenir, sans parler d’une fille d’une collègue 20 ans qui a des soucis cardiaques depuis son Covid. Mais sinon ceci n’est pas important…

ALagrange (Alex) a écrit:

Je rajouterais 2 oublis:
7. Les symptômes, même légers que j'ai eu, sont beaucoup plus désagréables que les effets secondaires des vaccinations.

Etant donné que tu n'as eu aucun effet secondaire de tes vaccinations, il s'agit d'une observation personnelle qui ne peut pas être généralisée. Dans ton cas personnel la balance bénéfice-risque se révèle positive, ce n'est pas généralisable.

C'est marrant que tu réagisses sur ce point en particulier. Comme s'il était gênant d'exprimer cet avis...

Je précise, c'est une opinion. Je connais beaucoup de personnes vaccinées qui m'ont décrit leurs effets secondaires, un peu moins de personnes qui ont eu le covid. J'ai 3 expériences de vaccination ARNm, et 1 expérience de covid. Même la version édulcorée (par les vaccins?) de mon expérience covid me semble moins souhaitable que les effets secondaires des vaccins. Et je comprends très bien les réticences de Jean-Marc38 vu l'expérience qu'il décrit. Mais comme tu le dis, c'est une expérience personnelle qui ne peut pas être généralisée.

Ce n'est pas exactement une question de bénéfice/risque, où une approche épidémiologique me paraît plus pertinente, mais d'une balance d'inconvénients.
Pour préciser, j'ai eu quelques effets secondaires aux doses 1 et 2 (douleurs dans le bras pendant 48h, cela reste léger), aucun à la dose 3.

el gato a écrit:

ALagrange (Alex) a écrit:

Je rajouterais 2 oublis:
7. Les symptômes, même légers que j'ai eu, sont beaucoup plus désagréables que les effets secondaires des vaccinations.

Etant donné que tu n'as eu aucun effet secondaire de tes vaccinations, il s'agit d'une observation personnelle qui ne peut pas être généralisée. Dans ton cas personnel la balance bénéfice-risque se révèle positive, ce n'est pas généralisable.

ALagrange (Alex) a écrit:

Pour préciser, j'ai eu quelques effets secondaires aux doses 1 et 2 (douleurs dans le bras pendant 48h, cela reste léger), aucun à la dose 3.

Ah d'accord; voilà qui est plus clair ; j'ai cru que tu faisais une généralisation parce que tu as écrit "effets secondaires des vaccinations" plutôt que "effets secondaires de mes vaccinations". Tu parlais donc comme pour les autres items, d'expérience personnelle. C'est pour ça que j'avais réagi là-dessus, parce tu semblais exprimer une généralité.
Au passage, les effets que tu as eus en sont à peine, on a le même genre avec n'importe quelle vaccination non-covid injectée dans le bras. Pas vraiment ce qu'on appelle des effets secondaires au sens d'effet problématique.