Bonsoir les experts,
Ce week-end fut étonnamment sec est pas trop glacial, ce qui m'a permis de tâter doucement de mon nouveau jouet.
Samedi matin 40 km de plat. Samedi aprés-midi 35 km avec 500 m de dénivelé. Dimanche 80 km de plat.
Voici donc mes premières impressions de débutant sur ce Giro 26.
Sur le plat, je trouve l'engin plutôt rapide. Je crois que je roule légèrement plus vite qu'avec ma randonneuse droite, et très sensiblement plus vite qu'avec le Fateba. A la descente l'effet est encore plus marqué, mais je ne me sens pas encore assez en confiance pour vraiment tout lâcher. A haute vitesse, autant le Fateba donne une impression de grande stabilité, autant j'ai l'impression sur le Giro qu'une pitchenette pourrait m'envoyer dans le décor. Bon, à la fin ça commençait à venir, j'ai quand même réussi une pointe à 64 km/h samedi après-midi sur une belle ligne droite à -8%. A basse vitesse, je me mélange les pinceaux dans les virages serrés, j'ai peur de me ramasser la roue avant mais je retire le mauvais pied...
La position : Je trouve le pédalage très agréable. Surtout avec les pédales auto, les jambes tournent spontanément rond, et je n'ai pas senti la moindre amorce de mal de genoux, alors que je suis traditionnellement fragile de ce côté-là. J'ai eu plus de peine avec la position du haut du corps. L'impression de devoir empêcher ma tête de partir en arrière, malgré la position relevée à l'avant-dernier cran. Puis je me suis progressivement détendu et à la fin ça allait nettement mieux. Je me suis arrêté un nombre incalculable de fois pour régler la position du guidon. Pas de véritable inconfort, mais l'impression que la perfection est juste un demi-tour de vis plus haut/bas/en avant... Pas de recumbent butt non plus, mais 3 heures avec des pauses ne suffisent probablement pas pour juger. A suivre donc.
La vision panoramique : sur ce point je crois que le Fateba reste imbattable, avec le regard naturellement droit devant. Le Giro a un peu le défaut inverse du VD, sauf qu'on regarde le ciel plutôt que le sol. Je suppose qu'on s'habitue.
La montée : Y'a du boulot. La mauvaise surprise est que je monte à la même vitesse que sur le Fateba, qui pourtant pèse bien 4-5 kg de plus. Et nettement moins vite que sur la randonneuse qui pèse le même poids (genre 9 km/h là où la randonneuse monte à 12 km/h). La bonne nouvelle par contre est qu'en montant à la même vitesse que sur la chaise longue, je me fusille nettement moins les genoux car il n'y a pas vraiment moyen de prendre appui pour pousser. Il n'y a que les cuisses qui chauffent. Mais comment qu'elles chauffent !
Ma conclusion pour le moment : Il y a clairement du potentiel, mais ça demandera du temps et du travail, surtout si je ne veux pas cantonner au pied sud du Jura !
A+.