la route des grandes alpes

Salut voici les bagages que j'ai prévus pour la route
Au début j'étais parti sur plusieurs sacs et au final j'étais à plus de 12 kg.
Puis j'ai trouvé sur le net ces 2 sacs étanches.
Celui de gauche a une capacité de 30l et celui de droite de 40 l
Le sac de gauche est un sac style sac à dos que je fixe comme pour un buste sur le sac de 40 l.
Et au final avec toutes les affaires, je ne suis plus qu'à 8,3 kg.   
En plus le sac de 30l à 2 poches porte bidon.
Vraiment content de mon achat et le matos semblent de qualité et solides.  

Pour dormir, le camping! mais pour l'alimentation comment fais-tu? restaurants ou aliments lyophilisés ?

J. D'Alès a écrit:

Pour dormir, le camping! mais pour l'alimentation comment fais-tu? restaurants ou aliments lyophilisés ?

Du lyophilisé + ce que je trouverais en boulangerie et magasin en cours de route,
Et probablement un resto avec les copains   
le plus embêtant c'est l'eau car ça ajoute beaucoup de poids.
hors en montagne il peut faire aussi très chaud
et on n'a pas forcément des habitations et fontaines tous les km.
Souvenir cuisant quand j'ai monté le col d'Allos une chaleur a crevé sur toute la montée  

J. D'Alès a écrit:

Pour dormir, le camping! mais pour l'alimentation comment fais-tu? restaurants ou aliments lyophilisés ?

courses dans la vallée. Tome de Savoie, jambon de montagne, miel..... Et toutes les spécialités locales.

Mille-pattes a écrit:

J. D'Alès a écrit:

Pour dormir, le camping! mais pour l'alimentation comment fais-tu? restaurants ou aliments lyophilisés ?

 
le plus embêtant c'est l'eau car ça ajoute beaucoup de poids.
hors en montagne il peut faire aussi très chaud
et on n'a pas forcément des habitations et fontaines tous les km.
Souvenir cuisant quand j'ai monté le col d'Allos une chaleur a crevé sur toute la montée  

à la saison prévue pour faire ce périple,l'eau va glouglouter de partout (fonte récente de la neige pas forcément de haute altitude,pluie d'été,orage de chaleur de montagne,...).
Mais il y a un revers:elle peut ne pas être potable.

En août,ça glougloute bien moins :surtout sur les ruisseaux "habituels",alimentés "encore" par l'eau de haute altitude.
La fraîcheur de cette eau est un bon signe de potabilité.
En juin,elle peut être glaciale aux sorties des fontaines:pas bon pour l'estomac!

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Pour le col d'Allos,il y pourtant une fontaine à mi-chemin,à main gauche depuis Barcelonnette,
certes TRES peu visible* (TRES à l'ombre,en bois foncé,très basse,faible débit,comme "incrusté" dans le talus,....)
dans la forêt ombragée où ils y a des zigzags assez serrés.
Impossible à voir ou à deviner dans le sens descendant.

*:sur ma vidéo -pourtant en HD- de 2013,on ne la distingue même pas!

booktin a écrit:

J. D'Alès a écrit:

Pour dormir, le camping! mais pour l'alimentation comment fais-tu? restaurants ou aliments lyophilisés ?

courses dans la vallée.  Tome de Savoie, jambon de montagne, miel..... Et toutes les spécialités locales.

le fromage,c'est bon et j'en raffole,mais pour un périple de cols alpins copieux,je le déconseille!
Il faut en effet bien trop de temps pour que le gras du fromage sorte de l'estomac (vidange gastrique retardée).
Aussi quand on consomme d'autres aliments pour se requinquer:c'est l'ensemble du bol alimentaire qui sera moins vite absorbé.
(=lourdeur d'estomac).
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Ainsi,quand on consomme un gros plat de pâtes,on préférera une bonne sauce tomate à une bonne couche de fromage rappé!++++++
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Bon,cela dit j'en mange quand même!.
Mais comme je l'ai fait l'été dernier:
-en ne roulant que le matin (7H00-13H00),et en mangeant du fromage vers 13H30 et qu'on se repose le reste de la journée jusqu'au lendemain:
on laisse le temps au fromage "de passer".
Ce qui n'est pas pareil que d'en manger le soir vers 19H00/20H00,quand on vient tout juste d'arriver au camping.
De plus en roulant moins dans la journée:on a nettement moins d'appétit et on dévore moins.
Autrement dit on mangera sans doute moins de fromage?!
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Les plats lyophilisés du même plat ont systématiquement le même gout:c'est très vite lassant.
Mais c'est vrai que c'est léger.
C'est excellent pour le bivouac en rando pédestre.
Mais médiocre pour un cyclo-campeur,qui peut se ravitailler tous les jours.
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En boulangerie,on choisira des flancs pâtissiers ( protéines,sucre),des éclairs,..... plutôt que des viennoiseries très/trop grasses (et souvent riches en très mauvais gras:viennoiseries confectionnées industriellement).
La banane est excellent comme aliment!
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A cause de sa richesse en gras,et donc pour les même raisons,on évitera aussi de consommer trop de chocolat.

Pour le tour de France pour le midi,
j'avais toujours 1 boite de sardine et ton à la sauce tomate que j'étalais sur une baguette + 1 ou 2 fruits.
E le soir j'achetais tout simplement une boîte avec du saucisson ou une tranche de jambon.

Toutefois,ce que j'ai souvent constaté en cyclo-camping,c'est que -à aliments plus ou moins assimilables-
le moral joue une grande place et fait la différence.

Tout comme d'avoir un bon vélo,des bons mollets et un bon couchage pour bien récupérer la nuit,
des aliments qui font plaisir aident aussi beaucoup.
Il faut donc savoir être souple quand à une diététique très ou trop stricte.
Il n'est pas donné à tout le monde de faire comme les coureurs cyclistes du TDF qui consomment
des aliments spécifiques dédiés très riches en glucides variés.
Mais eux sont entraînes,habitués et plus ou moins obligés (sponsors!) de les consommer toute l'année.

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et puis en montagne,il y a des fromages d'alpage délicieux et fruités ,tel le Beaufort!......difficile d'y résister!

Un truc infaillible pour la montagne, dans les montées on marche au Génépi et les descentes à la tome ou au reblochon ......   

tu fais bien de préciser que le génépi c'est pour la montée et non pas la descente  

La bête avec son équipement   
Tout est presque nickel il me reste à régler un problème de câblage qui me tape sur le système.  

  Salut les copains
j'avais pensé qu'on ce retrouve au camping Pré Bandaz ICI

Ça me convient. Je dois encore organiser mon départ et mon retour.

Suite au dernier post avant mon départ le 23 août dans le sujet "traversée de la France nord-Sud"  (http://velorizontal.1fr1.net/t12171-traversee-de-la-france-nord-sud ),
je pense que la suite de ce périple est mieux placée ici.

Le lendemain de notre arrivée au Grand-Bornand, après avoir retrouvé les copains qui étaient bien arrivés depuis le Pas de calais, nous décidons de faire le col de la Colombière dans la matinée du dimanche pour un premier aperçu, avec 25 kms aller-retour; où nous avons croisé beaucoup de cycliste sur une course.

Les choses sérieuses commencent le lundi 25 août: Le Grand-Bornand - Ste Foy Tarentaise (110 kms),
avec l'ascension de trois cols: Col des Aravis (1486m), col des Saisies (1650m), Cormet de Roselend (1870m).

Le 26 août, la météo n'est pas de la partie, pluie continue sur tout le massif Alpin pour la journée. La décision est prise de faire l'étape suivante en voiture, ce qui nous fera une journée de repos supplémentaire, surtout que l'organisateur avait mis la barre un peu haute avec cette étape de Ste Foy Tarentaise à Le Monetier les Bains (154 kms), assortie des cols de l'Iseran, du Télégraphe, du Galibier et du Lautaret.

Le 27 août, le beau temps est revenu pour faire l'étape suivante: le Monetier les Bains - Jausiers (110 kms).
Après la traversée de Briançon, nous attaquons le col de l'Izoard (2850m) suivi du col de Vars (2110m).

Le 28 août, Jausiers - St Martin Vésubie (110kms), avec le col de Restefond et le col de La Bonnette (2802m).

Le 29 août, la dernière étape est un peu plus courte; St Martin Vésubie - Menton (72 kms); avec le col de Turini et le petit col de Castillon.

Content d'avoir accompli ce périple, avec la galère des montées interminables mais agrémentées du tintement des cloches des vaches ou du sifflement des marmottes, suivies de la récompense de contempler la beauté de la montagne du haut des cols et ensuite des descentes parfois à grande vitesse sans toutefois prendre de risques. Nos épouses ont été aux petits soins pour nous, en tant que cantinières à l'heure des pique-niques et dans les pauses lors de la montée des cols.  Le week-end a permis de découvrir Menton, sa plage, son marché, et ses restaurants le long du port de plaisance.

Quelques images pour illustrer ce voyage dans les Alpes: https://picasaweb.google.com/117024246308178882561/LaRouteDesGrandesAlpes?authuser=0&authkey=Gv1sRgCP_nyfGUnqKdFQ&feat=directlink

@ La Boussole

Chapeau Serge, en VC faut le faire

Moi qui me souvient de tes débuts en auto-construction en Normandie, t'es devenu un pro

Comme quoi qu'avec de l'entrainement, un vélo couché peut gravir les cols Alpins aussi prestigieux que ceux qui ont été cités.
Je n'ai pas le mérite des trois cyclistes que j'ai accompagné qui eux, ont traversé toute la France avant d'attaquer la route des grandes Alpes,
cette dernière n'a pas été faite entièrement vu que cette route commence à partir du lac Léman; et qu'en plus une journée de pluie nous a fait sauter une étape.
Il était prévu de faire 556 kms sur 5 jours; l'annulation de la longue étape de 154 kms pour cause de pluie et le supplément de 25 kms pour faire le col de la Colombière m'a amené à totaliser 422 kms.
Sur les différentes montées de cols, j'ai été souvent encouragé par d'autres cyclistes "droits" me doublant ou me croisant, le pouce en l'air (même les motards), me disant "Chapeau!" au passage. J'ai été aussi la cible de quelques photographes pour qui je faisait partie des curiosités rencontrées dans leur voyage.
N'entant pas dans la même catégorie de vélo, j'étais quand même pénalisé par le poids, les collègues ayant des vélos carbone de 8 kgs par rapport au mien qui fait 13 kgs nu, alourdi de 2.5 kgs d'accessoires, outils, bidon, en cas et vêtements coupe-vent. Nous nous retrouvions souvent deux par deux, les plus affutés arrivant les premiers aux cols. Le tout est d'aller à son propre rythme pour s' "économiser".
Si mon point faible était les montées, je retrouvais le point fort de l'aéro dans les descentes, quoique les collègues descendaient vite aussi; mais je retrouvais l'avantage dans les faux-plats descendant avec en plus le vent de face, tout en pédalant sans forcer sur les grands développements; je voyais les trois autres disparaitre dans mon rétro.
J'ai pu comparer l'autre point fort du vélo couché qui est le confort par rapport au vélo droit quand on passe des journées entières sur le vélo; un des cycliste "droit" n'y tenant plus s'est acheté une autre selle gel plus confortable, son postérieur déclarant forfait.
Il est vrai que pour accomplir ce "défi", la barre avait été placée un peu haute pour les distances journalières parcourues avec les cols, mais c'était un compromis pour limiter le nombre de jours et de nuits d'hôtels.

Bravo la boussole   tu dois avoir des souvenirs pleins la tête.

Ne pas avoir réalisé cette aventure reste pour moi un grand regret  mais,

Je suis heureux de constater que ce poste ne fini pas dans les oubliettes,

et qu'il suscite encore des envies.

@ mille-pattes

Occupes-toi d'abord de ta santé, et la route des Grandes Alpes ça viendra tout seul.... les regrets ne mènent à rien!

Pour faire presque le même parcours que La Boussole,
il m'aura fallu cet été presque ...1 mois*!

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1 col/jour en moyenne m'aura été bien suffisant!
Ça permet de relativiser.

*:bon,certains cols ont été grimpés par les 2 versants,ça rallonge forcément un peu.
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N.B.: Les cols de l'Iseran et du Galibier la même journée implique de parcourir (certes en descente pour la majeure partie) la vallée de la Maurienne sur un loooong bout:c'est pas évident.

La journée de pluie du mardi 26 août a été salutaire pour nous, avec l'étape faite en voiture.
Notre organisateur s'était aperçu de son erreur d'avoir programmé un parcours trop long, ce qui nous aurai fait arriver à l'hôtel trop tard et dans un état de fatigue excessive; de ce fait, si nous avions entrepris cette étape, la vallée de la Maurienne de Lanslebourg à St Michel de Maurienne aurait été faite en voiture; ce qui nous faisait gagner une cinquantaine de kms.
Il est vrai que faire en moyenne deux cols importants par jour est déjà beaucoup, même entrainé; la fatigue se faisant ressentir pour atteindre le deuxième col.
Pour ce qui est des moyennes lors de la traversée de la France, avant d'attaquer la montagne, les collègues m'annonçaient environ 23, avec la plupart du temps un vent favorable; et pour la route des Alpes, la moyenne se situait plutôt entre 13 et 15.

@ Mille-pattes,

J'avais suivi de près le projet que tu avait établi, et que Serge (Rouedevelo) proposait de t'accompagner.
L'idée m'était venue d'aller avec vous faire deux ou trois étapes en cyclo-camping au départ de Thonon avec garage mort au camping pour y laisser ma voiture, ce qui m'aurai fait faire un entraînement en montagne.
Si ce n'est qu'avec le trike assisté de ma femme, je me rend compte que monter de tels cols chargé avec le matériel de camping est une épreuve harassante; ou alors se limiter à un col par jour, comme el sombrero.
J'espère qu'avec la santé retrouvée, même si le parcours de la Route des Alpes n'est effectué qu'en partie (car ce n'est pas rien), tu pourra reprendre ce projet.

Serge ,belle ballade et belles photos ,ça donne envie .
Au plaisir de vous revoir.
Denis

La Boussole a écrit:

@ Mille-pattes,

J'avais suivi de près le projet que tu avait établi, et que Serge (Rouedevelo) proposait de t'accompagner.
L'idée m'était venue d'aller avec vous faire deux ou trois étapes en cyclo-camping au départ de Thonon avec garage mort au camping pour y laisser ma voiture, ce qui m'aurai fait faire un entraînement en montagne.
Si ce n'est qu'avec le trike assisté de ma femme, je me rend compte que monter de tels cols chargé avec le matériel de camping est une épreuve harassante; ou alors se limiter à un col par jour, comme el sombrero.
J'espère qu'avec la santé retrouvée, même si le parcours de la Route des Alpes n'est effectué qu'en partie (car ce n'est pas rien), tu pourra reprendre ce projet.

J'avais déjà évoqué dans ce poste que rouler charger pourrai être un problème avec un handbike.

C'est pourquoi, j'ai cherché à me charger le plus léger possible et cela n'a pas été simple.

J'avais aussi prévu, que si je n'arrivai pas à suivre le rythme prévus, je me serais contenté de faire 1 col par jour.

voir ma "traversée" des Alpes 2014,

-faite à grand peine!
-et à vitesse d'escargot*,
-en devant par nécessité choisir/discriminer certains  cols,

-même en étant bien trop gros (et lourd) ,
-et en trop mauvaise santé,
-en repartant quasiment de "0':que 300km de vélo pour les 11 derniers mois......

C'est vrai :faut être pour le moins .....cinglé?!
Même avec 1 seul col par jour.

*:ça change un peu de ceux qui fonce comme des torpilles.
là:
http://velorizontal.1fr1.net/t19518-le-bien-trop-gros-el-sombrero-dans-les-alpes-le-fou-obesite-sante