Notre position de fainéants

Salutations,

Il me semble que l'on se retrouve dans des petites boites (et donc voulons que les autres y soient bien rangés également), parce que l'on nous forme comme cela. La petite merveilles de la nature qu'est la vie nouvellement arrivée est très rapidement serrée, coincée, cernée par tout un système auquel nous participons tous plus ou moins (avec le concours de l'un (qu'il le su ou pas d'ailleurs), de son plein gré !), et qui donc le pétri gentiment jusqu'à lui ôter tout envie de rose pour un garçon, de bleu pour une fille, de ballerine pour le collégien, de ballon rond pour la collégienne, et bien évidemment de vélo couché plutôt que droit pour tous !

Je ne serai pas surprit que si le vélo couché était la norme, le zozo qui s’essayerait au vélo droit serais alors raillé gentiment ! En fait, notre éducation nous conditionne pour le marché en place et le dit marché auto-alimente notre éducation ! Dès lors, peut-on reprocher la difficulté à appréhender la différence ? Bon, relativisons ! Dans le cadre (si je puis m'exprimer ainsi) du vélo couché, ce n'est pas bien grave et ça ne casse donc pas 33 rayons à une roue ! La plupart des "moqueries" n’ont pas d'origine malsaine je pense (tout juste des tentatives de rire un peu dans ce monde et je ne voudrais pas priver quelqu'un d'un bon steak (fussent-il point bleu à mon goût saignant).

Je dirais donc que la différence rendra curieux quand nos paradigmes changeront, non ? Une société ouvrant grand les yeux des gamins, peut-être permettra-t-elle (entre autre) de susciter d'autres réactions vis à vis de nos machines infernales.

Après, pourquoi certain échappe aux règles de bienséance et pas d'autre ? Pourquoi le vélo couché m'a attiré alors que je me reproche quelques fois d'être resté hermétiquement clos à tel ou tel chose que j'ai donc bêtement jugé incongru ? Pourquoi dort-on ?

C'est parfois fatiguant, mais puis-je en vouloir à quelqu'un de n'être pas éveillé ? Puisque personne ne lui a donné la possibilité de ballerine rose couché dans son enfance, puis-je lui transmettre que finalement, les couleurs n'existe pas vraiment, que c'est le regard qui fait la différence ?

pascalambic.

Remarque : Puis-je me comprendre ?