Quest cantalou

Faire photos et video dans les conditions dans lesquelles tu les réalises.... Eh bien franchement, je trouves que tu t'en sors plus que bien   
Tu n'imagines pas combien je peux comprendre ta problématique   
Merci pour cette nouvelle petite tranche de Cantal   

Ces photos sont très originales dans les cadrages: ça rend bien !
Entre autres, l'XS pris depuis la "grotte" de neige, celle-là, il fallait y penser   
Les videos sont certes peut-être un peu oscillantes, mais les lieux d'où tu te places pour les filmer donnent un réel plus à l'image.

Pour cette stabilité en video, depuis un appareil photo (aussi "lourd" soit-il) , en mouvement par dessus le marché (dans les conditions d'équilibre précaire que tu as décrites), je ne sais pas s'il existe vraiment des solutions. Steadicam ?(!) Ca a l'air d'être efficace, mais alors le poids, l'encombrement ! Certains systèmes sont franchement très impressionnants   

Et puis quand tu auras récupéré Cantalou, je me demande comment s'équiper de tout ça dans le Quest     

Enfin, j'écris tout ça, mais je ne suis pas connaisseur dans le domaine de l'image, quand je vois avec quoi je fais les photos de nos sorties, je ferais peut-être mieux de jouer la discrétion  

Donc si je comprends bien, on verra une nouvelle évolution de ton parachute de descente sous peu ? Eh bien ça promet !

Joël ! Mets le turbo pour la réparation de Cantalou !  Merci à toi

Superbe vidéo (son + images). Ne t'inquiètes pas pour la qualité, c'est très bien, vu les conditions de tournage.     

Je fais les clarines en VD, c'est plus facile à transporter depuis chez moi     

Bonne réflexion pour le parachute     

Je t'ai doublé Peyo: je poste à 12h52, alors que tu n'as posté qu'à..... 12h52....     

faut toujours se méfier d'un breton déguisé en alsacien    

je pensais surtout à ton moral quand tu reprendras ton quest et Madame te talquera fastoche dans les montées   

à part ça, superbes phots, on s'y croirait... mais on regrette surtout de ne pas y être  

la flore est la même que chez nous mais l'avantage est que les cols sont accessibles...
  
m'en vais venir une fois par chez toi je crois...

   la "balade"   , photos, vidéo, qui comme déjà écrit, vu les conditions sont super   

Bientôt 4 mois que le Quest Cantalou n'avait roulé en son pays. Il était temps d'y remédier. Alors quand Daweed m'a prévenu que le malade était guéri, vous pensez bien que je n'ai pas trop traîné, d'autant que le même jour, l'assureur m'indiquait le versement imminent de l'indemnisation sur mon compte.

Alors mercredi dernier, j'ai pris le train de 5h50, lesté de mes 17 kg de bagages, du toit flévo et du nouveau mât. Un peu encombrant dans le métro parisien ! A 15h30, je suis chez Joël, un peu effrayé par mon chargement. Montage du mât, explications pour monter un plateau de 24 sur le XS de Mme, chargement de la bête. Tout rentre : tente 2/3 places (j'ai pas plus petit), sac de couchage, sac à viande, matelas gonflable, oreiller, réchaud et popotte, matos de réparation et pneus de rechange, quelques fringues. Et contre toute espérance, le toit flévo plié dans sa housse rentre aussi. C'est pas magique ? Avec la réserve d'eau et quelques victuailles, ça dépasse un peu les 20 kg.

A 16h15, je quitte la rue du Champ de Mars, direction Le Lude. Je sais qu'il faut préserver mes forces, mais je ne peux pas m'empêcher de pousser le Quest à 65 km/h dans la petite descente à la sortie du Mans. Comme je veux voir si je suis plus fort que Daweed, la bonne blague, je pousse pas mal jusqu'au Lude, sur un trajet qu'il connaît bien. Résultat : 33.2 km/h de moyenne. Et je serais bien incapable de tenir ce rythme sur 200 km. Avec le chargement, les petites côtes, pourtant bien modestes, sont laborieuses et deux cyclos me rattrapent facilement mais hésitent à me doubler en haut de la côte. Bien leur en a pris. La descente les a rapidement effacés de mes rétroviseurs.

Arrivée à 20 h au camping de Chinon, juste en face du château. Les grenouilles de la Vienne coassent une bonne partie de la nuit. Comme je suis arrivé après la fermeture de la réception, qu'elle n'ouvre qu'à 8h30 le matin et que je veux décoller dès 7 h, je vais inspecter la barrière qui ne s'ouvre qu'avec un badge. En démontant le mât, ça doit passer. En réalité, je constate le matin qu'il manque encore 2 / 3 cm pour passer dessous. Je dévisse l'amortisseur arrière et ça passe...sans payer, ce qui n'était pas le but recherché.

Pour éviter les côtes, j'ai choisi de remonter la vallée de la Vienne. Belle petite église à Parçay-sur-Vienne. Petite route sympa : un renard sort d'un blé pour rentrer dans un maïs ; un peu plus loin, c'est un lapin qui juge prudent de se cacher dans un fourré ; enfin, un beau faisan tout juste sorti de son élevage réclame à manger sur le bas-côté. Dans une descente, le pédalier se bloque d'un coup alors que trois semi-remorques me suivent sans pouvoir dépasser. Heureusement, sur la lancée, j'atteins un carrefour. Démontage du cache de dérailleur : RAS. Démontage du cache de roulette : le chirurgien du Mans a oublié une petite clé Alen qui s'est glissée sous la roulette. Ouf, réparation facile.

Pause goûter devant le château de Touffou.

Je passe juste au pied de la centrale nucléaire de Civaux.

Le baudet du Poitou est bien plus débonnaire

Un joli pont à Confolens

Passage par un minuscule village au nom bien connu.

A Chabanais, l'épicière m'indique un camping 10 km plus loin. Bonne idée, il est quasi-désert et plein de cerisiers. 205 km aujourd'hui mais les jambes sont lourdes

Le lendemain, passage pour le joli village de Ségur le Château, après avoir complètement affolé un chevreuil qui passait par là.

Encore une photo de Ségur. Entrer dans Brive-la-Gaillarde en vélo n'est pas une sinécure : voies rapides partout et aucune indication d'itinéraire cyclable. En sortir pour rejoindre la vallée de la Dordogne ne se fait pas sans effort ni transpiration.

Pas le temps de m'arrêter à Turenne, pourtant sympathique. Je file sur St-Céré au camping agréable et bien tenu. 184 km aujourd'hui.

Déjà la dernière nuit sous tente.

La dernière étape est la plus courte, 68 km, et la moyenne la plus faible, 18.4km/h. Il faut dire que le Cantal, ça se mérite ! Arrivée à 11 h à Aurillac, les cuisses un peu explosées.

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Au final, le Quest a montré son adéquation avec le cyclo-camping, à condition de pouvoir prendre une douche tous les soirs et de faire très régulièrement la lessive.  [/td]
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Sacré virée!   

  le camping vm.

après 4 mois sans VM je suppose que tu as apprécié ces retrouvailles et ce parcourt solitaire à deux   
et je rejoins là aussi magnum   : sacrée virée   

pour une reprise,c est une sacrée reprise mais nous ont est content ,les reportages sont de retours    

    
Pour une reprise, tu n'as pas fait les choses à moitié. Jolies photos et reportage. Je comprends pourquoi, tu as les jambes un peu explosées    

     

content de te voir de retour aux affaires!

mon petit doigts me dit qu'on aura binetôt un reportage avec deux vm...    

Beno a écrit:

mon petit doigts me dit qu'on aura bientôt un reportage avec deux vm

Ben voilà, ça arrive...

" />	Temps très orageux dès le matin mais le ciel devrait rester sec jusqu'en début d'après-midi. Une matinée suffit bien pour aller faire un tour en Aveyron.

" />	Mme manque un peu d'entrainement. J'ai le temps de photographier le XS.

" />	Petite pointe à 84 km/h avant Raulhac, puis Mur-de-Barrez et enfin descente par la toute petite route de Taussac à Labrousse

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J'équipe le XS du parachute pour la descente mais au moment d'en faire autant sur le grand Quest, je m'aperçois qu'il manque les deux suspentes principales. C'est logique, quand le Quest était à l'hôpital, je lui ai confectionné un beau parachute mais ne l'ayant pas sous la main, je ne savais pas quelle longueur de suspente était nécessaire et l'ouvrage est resté en plan. Pas grave, la descente est longue mais la pente très modérée et le revêtement tellement granuleux que les marathon freinent tout seul.

La remontée est assez longue mais la pente là aussi modeste. Le WE dernier, j'avais changé la cassette du XS pour mettre 11-34 à la place de 11-28 et ça va déjà beaucoup mieux. Reste à poser le petit plateau de 24 pour que les 2 VM aient les mêmes développements.

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Une petite balade sympa qui en appelle d'autres  

jolies petites route dis donc!   

Madame a toujours la crinière hors du vm   

Pas mal le coup du parachute aérofrein. C'est à commercialiser.

Merci pour les belles photos

Ca fait plaisir de revoir à nouveau de belles images de votre région.  

Le WE dernier, la météo était franchement maussade. Dimanche matin, un aller retour à Mandailles à fond la caisse avant la pluie. Madame m'accuse de jouer avec les VD. "Ah, ces mecs, ça pense qu'à faire la course !"

L'après-midi est consacrée en grande partie au remplacement du plateau de 30 du XS par un 24. L'accessibilité de la mécanique n'est pas le point fort du Quest. Mais bon, c'est fait et ça marche, grâce aux bons conseils de JoëlV.

Lundi 14 juillet, on part avec les deux VM, Mme et le fiston et un VD pour moi que j'échangerai plusieurs fois en cours de balade avec le Quest. Dans la petite montée à la sortie d'Aurillac, deux cyclosportifs nous dépassent sans forcer. Mme semble en forme et accélère sur le plat suivant. Je suis vite largué mais les deux VD aussi, malgré une vaine tentative pour rattraper les VM  Ben voilà que Mme s'amuse aussi maintenant. "Ah, ces nanas..."

Le parcours étant assez vallonné, il n'est pas difficile de constater qu'il est beaucoup plus facile de monter les côtes en VD, bien que de marque allemande, lesté de sacoches et de son Rolhoff. Mais cependant, les VM peuvent très bien s'adapter à la montagne : monter doucement et ne pas descendre trop vite sont les seules règles à respecter.

D'ailleurs, pour la descente, j'ai le plaisir de faire tester au fiston mon dernier modèle d'aérofrein. Résultat nickel   

Dans la descente du col de St-Georges, j'entends un bruit régulier provenant du XS, comme le bruit d'un drapeau qui claque au vent. 500 m plus loin, je me rapproche et constate que Mme roule à 40 km/h avec un pneu avant à plat, sans s'en apercevoir. Le Durano a bien souffert mais n'est pas encore en lambeaux. Extraction rapide de la chambre à air, réparation, vérification du pneu, remontage, gonflage, rangement....M...! encore à plat. Redémontage. Ah oui, un 2ème trou un peu plus loin. Réparation etc... et M..., encore à plat   Cette fois, ça commence à m'énerver pour de bon. Re démontage. En effet, un 3ème trou, beaucoup plus loin. Je me dis que si un 4ème trou veut jouer avec moi, je change tout, chambre et pneu. Mais il n'y aura pas de 4ème trou.

Le Pas de Peyrol par la côte du Falgoux, c'est un peu le Tourmalet du Cantal, alors fallait bien qu'on y frotte nos VM, juste pour voir. La montée se fait bien, à très petite vitesse. Mme est descendue jusqu'à 3.8 km/h et moi autour de 5 km/h. Dès le début de la côte, ma chaîne a déraillé du 24*34, sans explication. Galère pour tout remettre en place devant et derrière sans assistance, les deux autres étant devant. Après quoi, je décide de ne plus passer le 34 et je monte quand même facilement les 13 à 15 % finaux.

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Peu après le Pas de Peyrol, alors qu'on installe les parachutes pour la grande descente, deux gendarmes font leur apparition. Très intéressés par les VM, ils demandent l'autorisation de prendre une photo   

Retour galère en VD dans la vallée avec, comme souvent, le vent de vallée dans la figure en fin d'après-midi. Cette fois, la supériorité des VM est monstrueuse.

Pour profiter des paysages cantaliens, c'est par là :

(bave)

J'adore le sequence sur le "quasi-plat" (jamais fait en velo, il n'est peut-etre pas si plat qu'il en a l'air) sous le Puy Mary, de part et d'autre de la 6eme minute.

Et la vue "d'avion" dans la descente.

Quand au chat... j'en ai deja rencontre un qui etait candidat au voyage: dans une montee, je m'arrete pour discuter avec un gars qui bricolait devant chez lui (il etait deja la plus tot quand j'etais passe dans l'autre sens, mais je n'avais alors aucune envie de stopper). Pendant ce temps, son chat s'approche, fait un tour prudent du VM... et hop le voila installe sur mes epaules, pret a partir. Les differences de comportement animal devant l'inconnu sont flagrantes ;-)

Bon, aller encore un ptit coup avec la video. Merci!

  merci pour cette belle balade, cela met un peu de soleil en ce jour de pluieeeee  

Vous me faites pitié avec vos fanions sur les quests. Essayez donc une fois sans fanion et vous me direz si ca fait une quelconque difference sur le comportement des voitures (que ca soit en ville ou sur route).

On est plusieurs (moi, guilhem, daweed, d'autres ?) a dire que la seule utilité du fanion c'est de rassurer les badauds et ainsi eviter de s'entendre dire tout le temps "vous etes trop bas, on vous voit pas". Ce qui fait la visibilité c'est pas la hauteur c'est le volume !

De plus cette video montre tres bien qu'un fanion meme fluo, ca se voit assez bien de coté, mais vu de derriere ca se voit tres peu.

Au niveau aérodynamique un drapeau qui fait flap flap dans le vent freine a peu pres autant que si il etait tenu rigide perpandiculaire au sens du vent. Si vous voulez vraiment avoir un truc au dessus de la tete pour vous rassurer par beau temps (et vous angoisser par temps d'orage...) mettez donc une mini manche a air en haut de votre mat. Ca se voit beaucoup plus de derriere et ca freine nettement moins. On trouve facilement des mini manche a air montées sur ecouvillon et qui tournent sur elles meme avec le vent.

Toujours dans le registre aerodynamique, le mat lui meme freine de facon non negligeable. Rajoutez lui un profilage "en goutte d'eau" et vous diviserez par 9 sa trainée.

Bravo

Cela donne vraiment envie de sauter dans son VM et de partir. Une excellente vidéo (N°1) pour promouvoir le VM.

"Vous me faites pitié avec vos fanions sur les quests"

Je ne suis pas complètement d'accord avec toi Oeuf-de-pâques.

Le fanion est très efficace et sécurisant pour ceux qui roulent pépère, qui randonnent dans des routes étroites et sinueuses.
Je trouve le fanion sympathique à regarder, et lors d'une intersection bordée d'herbes hautes ou de haies qui cachent la vue, le fanion manifeste notre présence aux autres.

Dans mon cas, je l'ai dis, ça ne va pas, car je ne prend quasiment que des routes rapides et dégagées, le fanion ne sert à rien à part rassurer de trop ceux qui me dépassent et qui me collent beaucoup plus sur la route...

Un fanion plus long que haut traîne moins qu'un fanion "triangle équilatéral" , mon fanion ne m'a pas donné l'impression de traîner la machine. mais sa longueur était d'environ 3 fois sa hauteur...

Je suis moins fan de la manche à air, car son tube forme un cône qui canalise l'air et la comprime, ce qui lui permet de se gonfler... comme un parachute ! Il faudrait comparer fanion et manche à air, ce serait intéressant   

Quant à l'orage, je ne crois pas que ce soit un réel argument qui décide si l'on doit ou non utiliser un fanion...

Bonjour,
Merci pour ce magnifique reportage ,intéressant et instructif!!!
Belle performance !!!
La Montagne n' est donc pas incompatible avec les VM !!!
Les aérofreins semblent stables et éprouvés...
Un pays formidable,,,,
Les revêtements des routes ne sont pas toujours adaptés aux VM,,,

Merci pour la vidéo.