Qui n'a pas de voiture (moto, camion etc...)?

Depuis plus de 11 ans, les circonstances de la vie m'ont ammené à me passer de voiture et je n'en suis pas plus malheureux.
Bon, l'honnêteté m'oblige à remercier les Amis qui dépannent parfois, n'est-ce pas Denis...

Sur ce forum, je suis loin d'être le seul et la curiosité me pousse à poster ce sondage (suite à la présentation de nonomb) pour nous compter...  

J'ai répondu : J'en ai supprimé une où plutôt un car c'était un fourgon aménagé

Et ce, pour le remplacer par mon Scorpion, .......qui n'a pas la même vocation, mais faut pas y voir chez moi une BA écolo   

Ceci-dit je ne me vois pas, habitant d'une petite ville qui, quoique bien desservie ne possède pas tous services d'une grande, me passer d'une automobile.

Je n'ai jamais eu de véhicule à moteur thermique ou électrique (à moi), je n'ai pas le permis et ne compte pas le passer...

J'ai toujours pu m'en passer, que ce soit en utilisant les transports en commun, ou en acceptant l'aide proposée spontanément; et espère pouvoir continuer ainsi  

jyvago85 a écrit:

faut pas y voir chez moi une BA écolo   

Bon, j'ai mis ce post dans le coin écolo parce que c'est là qu'il me semblait le mieux placé mais on peut aussi se passer de véhicule motorisé par souci d'économie, gain de place dans le garage, ou un tas d'autres raisons...

Mais si on veut vivre sans véhicule motorisé personnel, ça impose des choix de vie comme habiter en ville, par exemple.

Ce qui m'a fait prendre la décision (difficile) de me passer de voiture après 30 ans de pratique, ce sont de bêtes soucis mécaniques (au niveau de la télécommande à distance de verrouillage).

Comme je me retrouvais seul à Rennes et que ça commençait à me gonfler de passer au garage, j'ai sauté le pas.

Je n'ai jamais eu de voiture.
J'ai un permis (perdu dans je ne sais quel fond de tiroir), passé à l'époque où j'étais toujours chez mes parents (vers 1978-79).
Je ne dois pas avoir conduit plus de 2000km, apprentissage compris.
J'ai commencé le vélotaf (en plus du velo-loisir) à l'occasion d'une grève générale des transports publics en 81, c'est devenu un mode de vie et 520000 km plus tard, je ne m'en porte pas plus mal, que du contraire.

Magnum a écrit:

Mais si on veut vivre sans véhicule motorisé personnel, ça impose des choix de vie comme habiter en ville, par exemple.

Pas forcément.

Comme d'autres, je n'ai jamais eu de voiture. (allé si un peu entre 19 ans et 23 mais c'était pas la vraie vie).
Par contre je suis abonné a un service de voitures partagées avec lequel je dois faire environ 1500km/an et je n'hésite pas a louer une voiture typiquement pour aller à une vélorizon ou revenir de la ville "fin de voyage à velo" car le train avec tout le barda de cyclocamping pfuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu

Effectivement le fait d'habiter en ville aide beaucoup, surtout quand on a les magasins a 5 minutes à pied et des TC qui amènent au centre ville en 25 minutes. Mais avant d'etre vélotafeur, je faisait 1h de tram/bus pour conduire les enfants à l'école et aller au boulot après, et cela dès leur plus petit age... Donc oui dans une capitale comme Bruxelles (et oui, j'habite pas un village dans le Cantal non plus) il y a moyen de vivre sans posséder de voiture et ca fait vachement du bien au portefeuille !

A coté de cela, la possession (ou l'absence) du permis de conduire peut etre un frein pour certains jobs. Mon fils a passé le permis pour garder la place, mais il est vrai qu'il est consultant et se déplace beaucoup

Vindwa a écrit:

Magnum a écrit:

Mais si on veut vivre sans véhicule motorisé personnel, ça impose des choix de vie comme habiter en ville, par exemple.

Pas forcément.

C'est vrai Vindwa, mais alors il faut quand même se donner quelques atouts : les magasins pas trop loin par exemple - une fois équipé comme il faut on peut transporter bcp avec les vélos

Eh oui, n'oublions pas qu'il existe des services de déménagement à vélo   

Bonjour,
Je ne sais pas que répondre:
Ma femme ne conduit pas et elle à besoin d'un chauffeur pour sa voiture.
Il manque une case :"se séparer de sa femme "...

Dans ma campagne le soucis n'est pas de faire des courses (environs une fois par semaine je passe au supermarché à 15 km de chez moi après le boulot et je reviens avec mon pauvre bob-yak chargé + de 40 kg de courses (je sais, ça ne se fait pas mais c'est pour la bonne cause!))
La où cela devient difficile c'est quand il faut amener les enfants. Malgré des tp très performants dans la région on retombe souvent sur la voiture pour les cours extra-scolaires.

En ce qui me concerne j ai délégué la suppression des voitures à mes enfants et en particulier à mes fils !
ca crée , sans se blesser heureusemet , un renouvellement non prévu à défaut d une réduction .
comment faire en rural ?

par contre , dans une décroissance voulue , j ai vendu ma moto guzzi , à la surprise de tous , après 35 années de passion car finalement j ai plus de plaisirs en velomobiles

coyote

Je n'ai rien supprimé, ne possédant qu'une Kangoo qui fait, bon an mal an, 2000 Km. Habitant la campagne, dépourvu de transports en commun qui acceptent les fauteuils roulants, il n'y a guère d'autre solution que la voiture lorsque je doit emmener ma femme.

Le trike fait environ 12.000 Km dans son année. Le ravitaillement est fait exclusivement par remorque et trike. Tout cela sans souci d'écologie.

J'ai possédé, pour ma part une voiture tant que je travaillait à 60 km de chez moi, j'ai attendu patiemment de trouver un boulot plus proche et , même alors, me fallut-il encore un déclic. J'étais passé de la voiture à la moto et le déclic, qui je le savais allait arriver, vint sous la forme d'un accident de moto. Un classique "je ne vous avais pas vu monsieur" qui se termina en vol plané et 5 fractures dans les membres supérieurs. Pour un déclic c'en était un et un fameux. Avec l'argent de ma moto je me suis acheté un pliant pour combiner transport en commun et vélo (hé oui j'habite pas en ville). Au début c'était même une gageure de porter mon vélo d'un quai à l'autre tant ma musculature avait fondu mais patience venant.....

N'imposant pas ma manière de voir aux autres mon épouse dispose de son véhicule à sa convenance mais progressivement elle a fait des efforts. Activités des enfants choisies en fonction de la proximité, regroupement des déplacements, utilisation du train,...... et futur achat de voiture électrique. je sais que ce n'est pas la panacée écologique mais pour des personnes avec des soucis de dos c'est tout de même mieux que le moteur thermique (rendement de 95% pour le premier et 25 pour le second).

Il est vrai que parfois j'ai des petites anicroches avec certains membres de la famille éloignée qui, inconscient de l'énergie investie dans les transport, demande que l'on aille chez eux un jour de grève de train et sont vexé lorsqu'on leur dit "non". Magnum me dirait peut-être "Pff prend ton vélo mon petit et vas-y" mais faisant déjà 250 bornes pour aller taffer chaque semaines, un voyage le soir après le boulot, dans le noir, en hiver en traversant des contrées peu vélo friendly, c'était trop pour moi. Malgré mes limites, qu'il suffit sereinement d'accepter, le plaisir d'avoir conscience et d'avoir en main l'énergie de mes déplacements est un plaisir tout les jours renouvelés.

Au risque de me répéter donc je souhaiterais un bon rétablissement à Magnum qui dans le genre "assumer l'énergie de ses déplacement" est un roi qui mérite notre estime et notre amitié.

Bien à toi

Bouquetin

Merci Bouquetin,

Je ne me permettrais pas de dire quoi que ce soit à qui que ce soit. Je fais à mon idée, les autres font à la leur et c'est très bien comme ça.
Comme toi, je n'aime pas me déplacer la nuit, d'où mes étapes plus courtes l'hivers...

La Belette possède également sa petite voiture dont je profite parfois avec elle.

A+

C'est une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps et encore plus depuis que je suis ce forum. Mais à chaque fois que je prends la voiture, et depuis peu la moto qui consomme moins, je me demande si je peux m'en passer. Et là, hélas, souvent la réponse est non. Je vais souvent au village à pied, mais les grosses courses sont à 50 bornes AR tous les quinze jours. Si je prends le car qui passe devant chez moi le matin, le retour de la ville ne se fait que le soir(horaire pour les scolaires). Pour les randos pédestres nous covoiturons, mais par politesse je ne peux laisser cette contrainte toujours aux autres. Donc je garde la voiture mais je fais le moins de km possible avec. Si un jour je me rapproche de la ville je changerai peut-être d'avis.

haha très bon sondage que ce post ! Merci Magnum !

J'ai eu ma période étudiante et début de boulot où on se dit youhou la voiture c'est la liberté ! J'ai fait pendant 4 ans 80 km par jours pour aller bosser, et vu la les difficultés que j'ai eu à trouver un taff sur Montpellier j'étais prêt à refaire de même.
Mais je me rend compte les années passant que j'apprécie de moins en moins l'usage de la voiture et j'aspire de plus en plus à lui trouver des palliatifs.
Mon amie va travailler à vélo ou en tram suivant le temps, ça ne nous fait qu'une voiture pour deux.
Prochainement j'ai bien l'intention d'aller bosser en vélo 13km matin et soir quand j'aurais changé de monture, je passerai pour un fou auprès de mes collègues mais tant pis !
Cependant quand je fais le bilan de notre utilisation, je me rend compte que je ne pourrais pas m'en passer. Je n'ai pas encore trouver de moyen simple de pouvoir louer une voiture pour pouvoir aller dans les Cévennes le diamnche faire une rando, et puis j'aurais quelques complexes à dépendre systématiquement de mes amis pour aller un peu plus loin en week end, elle est bien utile quand on doit transporter des choses un peu volumineuses ou que l'on ne souhaite pas rentrer tardivement d'une soirée... Bref plein d'excuses que je trouve bonne pour le moment, mais qui je pense avec le temps seront reconsidérées à la hauteur des efforts déjà faits et de ceux que je serais prêt à consentir à l'avenir.
Mais il est vrai que au niveau budget j'aurais bien plus intérêt à louer mon parking plutôt que posséder une voiture.

Merci Teuienne,

Comme toi, je n'aime pas abuser des amis et si j'ai de nombreuses propositions d'aide à ce niveau, je n'accepte que lors de cas exceptionnels où de toutes façons, ma propre voiture n'aurait pas été d'un grand secours.
Par exemple quand j'ai appelé Zened au secours alors que j'avais un genou hs au bord de la route en rentrant d'Alsace avec le Waw ou maintenant, quand il est venu chercher le Waw chez moi sur sa remorque.

Sinon, ça me rappelle les copains arrêtant de fumer qui tapaient les autres...   

De toutes façons, c'est moins couteux de louer ponctuellement, en fonction des besoins.

Là, par exemple j'avais droit au transport Brest/Roscoff pour l'hospitalisation et je suis donc resté les week-ends et jours fériés sur place.
Si je n'avais pas eu de bon de transport, j'aurais pris le vélo.

Mais c'est sûr que pour se passer de voiture, ça aide d'être en ville et que ça impose de vivre différemment tout en apportant pas mal de satisfaction.
Au centre où on nous conseil vivement de pratiquer une activité physique régulièrement, je vois pas mal de monde ne pas trop savoir quoi faire ni envie de faire. Je n'ai pas ce soucis...   

Actuellement, je resens plus la possession d'une voiture comme une contrainte que comme une liberté. Quand la famille vient à Brest et que je monte avec eux pour les guider, je découvre des difficultés ignorées jusqu'alors (circulation, stationnement etc...). J'ai tellement l'habitude de faire sans...

Je me dois d'apporter un son un peu inverse.

J'ai eu une longue periode sans voiture lorsque j'habitais Paris. Mes (nombreux) deplacements aux 4 coins du pays et au-dela etaient assures en train (rarement avion), avec bien sur metro/bus pour le local, et pour l'autre extremite des trajets, tres variable selon le cas, y compris voiture de loc, d'amis, des parents...

Une fois que j'ai pu disposer d'un endroit ou garer un velo sur place sans devoir le monter a l'epaule dans l'escalier, je me suis egalement mis au velotaf. Et remis au VTT pour se changer du couple beton / macadam.

C'est par la que le ver est revenu. En effet, les plus beaux sites de VTT sont le plus souvent eloignees des gares, conduisant a des trajets terminaux avec armes et bagages, souvent en extremite de journee, pour lesquels le VTT est rarement pratique. Sans parler des correspondances a faire velo demonte sous housse, faute d'acceptation des velos entiers dans tout un tas de trains. J'ai fini par me lasser du caractere imprevisible des facilites velo dans les trains tout autant que de l'incapacite chronique des loueurs de voiture a proposer une categorie specifique pour des vehicules plus logeables que les berlines, ce qui fait que toute voiture de loc doit etre consideree comme "accepte le velo demonte sous housse".

Le nombre de destinations desservies en TGV ayant augmente en meme temps que j'ai cesse d'etre jeune, les tarifs jadis attractifs du train le sont devenus nettement moins; ajoute a des temps de parcours en porte a porte nettement moins favorables qu'annonces pour peu que l'on se rende ailleurs que dans les centres urbains, j'ai fini par me racheter une voiture.

C'est malheureux a dire pour un passionne de chemin de fer, mais l'accessibilite du territoire en un temps contraint (pas l'intention d'attendre 25+ ans que la retraite arrive pour en profiter) est sans commune mesure. Au chapitre inconvenients, il faut reconnaitre que les longues heures de conduite sont intrinsequement improductives. Si deja les segments d'autoroute pouvaient etre faits en conduite automatique...

Bref, me passer de voiture pour les usages quotidiens, c'est accessible; pour les usages WE / visiter des amis, non. Au moins 4 decennies de "tout automobile" laissent des traces :-(

Pas encore franchit le pas de me passer de voiture.
Pourtant j ' habite en ville et à 10 km du travail.
Pour les courses j ai bien une remorque bob yak mais l' utilise pas souvent.
Je vais en vélo électrique au boulot 3 fois sur 5.

en fait je vais faire la démarche inverse, après plusieurs années sans voiture personnelle (environ 41 ans), vu qu'on vi en couple on envisage l'achat d'une voiture pour madame (pour aller a son travail quand les bus ne roulent pas) et ne plus dépendre de ma mère pour les courses.

LAF ! ! ... !

41 ans...   

C'est une question à laquelle j'ai du renoncer ya pas mal d'années.

Contraint de bosser à 80 bornes du bercail (avant c'était 120, ouf) , je pourrai désormais palier à cette distance élevée par un mélange vélo+train ou même un vélomobile électrifié.

Mais j'ai toujours été accompagné dans ma vie de tous les jours par un voir deux chiens, moyen à gros gabarit, donc le vélo est impossible ou sur de courtes distances.

A contrario une fois sur le lieu de travail sur lequel je passe généralement cinq à dix jours, la voiture n'existe plus dans le quotidien, elle ne quitte donc plus son stationnement.

Cela est permis par une ville bien dotée en piste cyclable, peu vallonnée, assez dense passages agréables etc etc...

Sans compter le temps gagné en stationnement, l'économie de carburant et surtout du moteur dont l'usure se fait à 80% dans les 30 premières secondes de démarrage...

Et puis c'est bien plus agréable.

Avec tout cela je passe toujours pour un extra-terrestre dans la résidence à prendre mon vélo pour faire les 100 mètres me séparant de la grande surface ou les 5 minutes me séparant du centre ville, tandis que les autres s'y rendent tous en voiture...

Ma femme a (besoin) de voiture pour aller bosser, courses, sorties etc du coup je m'en sers aussi. Si j'étais célib j'aurais pas de voiture. Les femmes sont clairement à l'origine de la pollution d'origine automobile.   

Il est clair qu'en étant à la retraite, c'est nettement plus simple pour moi mais j'avais déjà fait l'expérience par deux fois en travaillant avec charge de famille durant 6 mois une fois à Mutzig (67) et une fois à Saint-Cyr l'Ecole (78).

A Saint-Cyr, quand on allait en famille (avec les deux grands garçons), à pied jusqu'à Bois d'Arcy faire les courses, on nous prenait pour des roumains et les gens qui nous connaissaient, pris de pitié s'arrêtaient pour nous emmener. On refusait parce que les 3,7 km ne nous dérangeaient pas, au contraire...

A Coëtquidan, un collègue s'arrêtait également pour m'embarquer dans son combi. Il ne comprenait pas mon refus ni le fait que je puisse prendre plaisir à ces 2 km de vélo au milieu des écureuils.