J'ai pas voté : 46 minutes pour dynamiter le système.

olivier a écrit:

non, pad' rapport...

Un tout petit quand même ?

absolument aucun, je n'ai pas lu ce bouquin...

lui ou un autre, peu importe, on est d'accord. Cela étant posé :

dans la série "je fais ce que je dis" :
"Je n'aurai pas autour de moi des personnes jugées et condamnées" François Hollande - 14 avril 2012

je vous laisse chercher... il paraitrait qu'il y en a.... 57...

alors, certes, j'ai pas tout vérifié, recoupé... c'est pas ma passion ni mon boulot
... mais pour des hommes publics, intègres et oeuvrant dans l'interet général... ça fait un peu light?

aahhhh, les petits arrangements que l' "on" fait avec sa conscience...

"Les promesses des Politiques n'engagent que ceux qui les écoutent"...

oui ou bien alors :"les promesses des politiques n'engagent que ceux qui vont voter"
cqfd!

Enfumage : suite et pas fin.

http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/le-chomage-est-voulu-et-organise-50211

mis à part l'article en lui même les commentaires sont intéressants...
pas que l'article ne soit pas intéressant, mais "là " n'est pas le "sujet"....

Je suis très pessimiste (une fois n'est pas coutume ) pour 2017. Rappel : en France on a un parti UNIQUE déguisé en bi partisme à savoir la droite Ou la gauche. On aura probablement un Juppé (d'un autre monde, d'un autre temps, un temps complètement révolu), un Fillon sorte d'hybride entre Hollande et Roger Gicquel à la sauce Sarko hum ça fait envie hein. Peut être une Marine Lepen histoire d'aggraver encore un peu plus les choses avant de revenir 5 ans plus tard au parti Unique (en supposant que cette Marine ne soit pas elle aussi un sous-produit de ce parti unique). Et pendant ce temps, le français moyen continue de voter, il ne sait même plus pourquoi, parce qu'on lui a dit de le faire, parce qu'il est conditionné, parce qu'on lui a depuis longtemps oté la capacité de réfléchir.....

je persiste à vous dire de lire les commentaires...

" les petits candidats ne sont que les friandises qu’on jette au peuple pour le maintenir dans l’illusion"
.... c'est terriblement vrai.....

une petite "lettre" d'élisée reclus... ça date de 1885 :
"Compagnons,

    Vous demandez à un homme de bonne volonté, qui n'est ni votant ni candidat, de vous exposer quelles sont ses idées sur l'exercice du droit de suffrage.

    Le délai que vous m'accordez est bien court, mais ayant, au sujet du vote électoral, des convictions bien nettes, ce que j'ai à vous dire peut se formuler en quelques mots.

    Voter, c'est abdiquer ; nommer un ou plusieurs maîtres pour une période courte ou longue, c'est renoncer à sa propre souveraineté. Qu'il devienne monarque absolu, prince constitutionnel ou simplement mandataire muni d'une petite part de royauté, le candidat que vous portez au trône ou au fauteuil sera votre supérieur. Vous nommez des hommes qui sont au-dessus des lois, puisqu'ils se chargent de les rédiger et que leur mission est de vous faire obéir.

    Voter, c'est être dupe ; c'est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d'une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre. Vos mandataires ayant à légiférer sur toutes choses, des allumettes aux vaisseaux de guerre, de l'échenillage des arbres à l'extermination des peuplades rouges ou noires, il vous semble que leur intelligence grandisse en raison même de l'immensité de la tâche. L'histoire vous enseigne que le contraire a lieu. Le pouvoir a toujours affolé, le parlotage a toujours abêti. Dans les assemblées souveraines, la médiocrité prévaut fatalement.

    Voter c'est évoquer la trahison. Sans doute, les votants croient à l'honnêteté de ceux auxquels ils accordent leurs suffrages  — et peut-être ont-il raison le premier jour, quand les candidats sont encore dans la ferveur du premier amour. Mais chaque jour a son lendemain. Dès que le milieu change, l'homme change avec lui. Aujourd'hui, le candidat s'incline devant vous, et peut-être trop bas ; demain, il se redressera et peut-être trop haut. Il mendiait les votes, il vous donnera des ordres. L'ouvrier, devenu contre-maître, peut-il rester ce qu'il était avant d'avoir obtenu la faveur du patron ? Le fougueux démocrate n'apprend-il pas à courber l'échine quand le banquier daigne l'inviter à son bureau, quand les valets des rois lui font l'honneur de l'entretenir dans les antichambres ? L'atmosphère de ces corps législatifs est malsain à respirer, vous envoyez vos mandataires dans un milieu de corruption ; ne vous étonnez pas s'ils en sortent corrompus.

    N'abdiquez donc pas, ne remettez donc pas vos destinées à des hommes forcément incapables et à des traîtres futurs. Ne votez pas ! Au lieu de confier vos intérêts à d'autres, défendez-les vous-mêmes ; au lieu de prendre des avocats pour proposer un mode d'action futur,  agissez ! Les occasions ne manquent pas aux hommes de bon vouloir. Rejeter sur les autres la responsabilité de sa conduite, c'est manquer de vaillance.

    Je vous salue de tout cœur, compagnons"
Lettre adressée à Jean Grave, insérée dans Le Révolté du 11 octobre 1885.
Reclus, Élisée (1830-1905), Correspondance, Paris : Schleicher Frères : A. Costes, 1911-1925. pp.364-366

Excellent texte. Mais à l'époque on savait encore faire la révolution. Maintenant il faut compter avec 2 fléaux :
- un troupeau gigantesque de mouCons lobotomisés.
- toute valeur (humaniste, sociale, environnementale etc) a disparu. Seule compte désormais la valeur de l'Argent. L'Argent gouverne tout y compris soi-même. Et c'est de pire en pire.

merci milton friedman...
"Nous voulons une société d'individus, qui n'aient plus entre eux que des rapports marchands, sans qu'il soit besoin ni qu'ils se parlent, ni qu'ils s'aiment."

pour asservir un peuple, il n'y a pas à le dominer, il suffit juste de le déprimer....
... et si on regarde bien l'état actuel de "la société" on voit bien que globalement tout le monde à "sa petite déprime", la somme de ces individualités fait bien un climat propice à garder tout un chacun sur le droit chemin qu'il doit suivre, pour que le système dans sa globalité, continu de tourner.

c'est bon ça

la grève des électeurs par Octave Mirbeau, Le Figaro, 28 novembre ...

olivier a écrit:

c'est bon ça

Mmhh, décidément, ce cher Manu accumule les points "entartage par la clique à Noël Godin".

olivier a écrit:

la grève des électeurs par Octave Mirbeau, Le Figaro, 28 novembre ...

Ah ah ah !!! Excellent! En résumé (pour ceux qu'ont pas le temps de lire) un électeur est avant tout un abruti fini. Et que par définition, abruti il est, abruti il restera !!!!

tiens, et si ça était un début de possibilité afin de redonner un peu de signification au fait de.... voter?

J'ai signé.

J'aurai bien aimé ne pas avoir à répondre aux questions des collègues sur le pourquoi des votes extrême droite en France...
ça me depasse un peu alors j'ai juste répondu que ça devait être en partie les mêmes raisons que ceux qui votent pour l'AfD en Allemagne.

Citation :

J'aurai bien aimé ne pas avoir à répondre aux questions des collègues sur le pourquoi des votes extrême droite en France..."]

Moi c'est pire j'en suis à me demander pourquoi les gens votent.

Si le vote servait à changer quelque chose, le "législateur" l'aurait interdit depuis longtemps.

Ouais, vous avez raison, il faut revenir à la royauté !

On y est déjà dans la royauté avec le roi François Groland.

rico a écrit:

olivier a écrit:

la grève des électeurs par Octave Mirbeau, Le Figaro, 28 novembre ...

Ah ah ah !!! Excellent! En résumé (pour ceux qu'ont pas le temps de lire) un électeur est avant tout un abruti fini. Et que par définition, abruti il est, abruti il restera !!!!

Le Figaro a écrit:

« La Grève des électeurs », par Octave Mirbeau
...
Octave Mirbeau, Le Figaro, 28 novembre 1888

L'article du pauvre Mirbeau RIP n'a de toute évidence pas fait recette !

Oui, c'est le moins qu'on puisse dire....