Bêtisier des composants, et bêtisier de la mécanique!

Sur mon Bulk, j’avais l’impression que le tube guide-chaîne du brin mou touchait la roulette qui est juste derrière le pédalier. Mais qu’est-ce qui m’a pris de vouloir démonter cette roulette !!! J’ai mis une heure pour arriver à la remonter… l’accès est impossible, c’est une galère pour la remettre pile au bon endroit pour la revisser. Faudra vraiment qu’elle explose complètement pour que je recommence…
Bon, du coup, j’ai quand même décalé un peu le tube guide mais je ne suis même pas certain que ça frottait

Tu fais bien de le dire, je me posais la question du démontage de cette poulie, donc je n'y touche pas, merci.

1) Trouver son Brompton avec une roue à plat malgré des marathons plus, et à l'arrière bien sûr (Loi de Murphy quand tu nous tiens)...
2) se taper le démontage de la roue avec ce fichu tendeur de chaine et écrous dans tous les sens
3) démonter les marathons plus en 349 (ce que c'est serré)
4) vérifier la chambre pour trouver le trou...
... et se rendre compte que c'était juste la valve qui s'était dévissée!

M , tu es vraiment un pro de la mécanique!

Alors moi, dans le genre "truc qui ne devrait jamais arriver",la semaine dernière, j'ai bien cru devoir finir 10 bornes à pied sous la pluie en allant au boulot : j'étais avec mon DF
Un soudain bruit de chaîne qui frotte , j'ai cru que la chaîne était passée à côté de la roulette qui est sous le siège comme ça arrive parfois. mais non, c'est pas ça ; je démonte le cache qui permet l'accès au dérailleur arrière et là, horreur, la chape est désolidarisée du corps du dérailleur. La chape comporte un axe et cet axe est sorti du corps du dérailleur. J'arrive à le rentrer mais il ne tient pas en place, rien pour le bloquer et je ne sais pas comment c'est censé être tenu... Je le mets dans la position où il tient à peu près, avec la chaîne en milieu de cassette.
ça fait un boucan d'enfer ( la chaîne frotte sur du carbone) et comme je ne peux changer de vitesse, je ne peux dépasser 25km/h car au-delà je mouline à 200 tours/ minute...
à 500m de l'arrivée, j'ai dû m'arrêter à nouveau pour remettre l'axe à peu près en place, heureusement j'ai pu finir mon trajet.
A la pause déjeuner , pas beaucoup de temps mais je descends au garage et démonte mon dérailleur afin de mieux voir comment c'est foutu. Et en regardant au fond du VM, je découvre une petite pièce en forme de "U" : en fait, cette pièce est une clavette qui bloque l'axe dans le corps du dérailleur ; j'ai déjà démonté des dérailleurs mais ce système m'était inconnu.
Super, je remets l'axe en place, le bloque avec la clavette après l'avoir resserrée avec une pince pour qu'elle tienne mieux, ça a l'air correct mais ça semble trop facile et je trouve que la chape manque de ressort..
Le soir, 20h30, j'installe le dérailleur dans le DF et..... ça marche pas : la chaîne est détendue, elle frotte.
En fait, je comprends qu'il faut pré-contraindre le ressort en faisant faire un tour à la chape autour de l'axe ; mais comment faire, si je ne rentre pas l'axe à fond, le ressort se barre...et si je le mets à fond, je ne peux pas faire un tour complet, ça bute... jusqu'au moment au je découvre une petite vis que j'enlève avant de faire faire un tour à ma chape et que je remets ensuite pour que le ressort ne se détende pas. je remonte le dérailleur pour la 4ème fois, évidemment, le câble commence à s'effilocher, et j'ai cru ne jamais réussir à le passer dans le petit trou du dérailleur.
Yes! j'ai réussi, aller-retour dans le garage, ça fonctionne... sauf qu'entretemps ( il est 21h30), comme j'avais dit à mon épouse que l'issue était incertaine, elle est venue me chercher en camion.
Dommage, elle est arrivée au moment au j'aurais pu partir.
Bon, ça m'a toujours évité une douche à l'arrivée...
En tout cas, depuis, il va à nouveau très bien
40 000 km, c'est peut-être normal que ça s'use un peu...

Ce n'est pas un bêtisier ça Laurent, c'est un gars qui a su se débrouiller et apprendre de lui-même !

Ânerie de ma dernière sortie sur les traces du BSM :
Remise sous pression des pneus du VM. A l'arrière, je dévisse la valve, c'est l'obus qui se desserre (l'embout de valve étant tordu, je dois le serrer bien fort pour ne pas perdre d'air).
J'emporte l'obus à la maison pour desserrer la valve avec 2 pinces mais je retourne au vélo sans les pinces (vous rigolez déjà ?    )
Je remets donc l'obus en le serrant à la main.

Retour de la balade -> pneu bien mou. Je me dis que j'ai une crevaison lente. Je commence à sortir les outils, coucher le vélo et là ça fait tilt ! Je retourne chercher une pince pour serrer l'obus : Bingo ! Plus de fuite d'air

Pour info, ce genre de petit outil est bien plus pratique qu’une pince pour démonter l’obus des valves presta et schrader, avec moins de risque de le tordre
https://www.increvable.com/outil-de-demontage-de-valve-av-et-sv.html

Hier j'ai voulu changer les pignons usés de ma cassette miche (au passage, vive les cassettes à pignons interchangeables!).

Mais j'ai pas trouvé un 16 ou un 15, du coup j'ai mis deux pignons 17.

J'ai pu tester en roulant un peu, ça passe bien entre les deux 17.
Donc une cassette avec que du 17 serait possible.

Bon après j'ai retrouvé un 15… j'ai donc tout redémonté pour le mettre, et maintenant je suis bien sur 12 - 14 - 15 - 17 - 18 - 19 - 21 - 23 - 36.

Je sais c'est du 9 vitesses c'est mal ,o)

Bon… et aujourd'hui j'ai "découvert" que ma ligne de chaine n'est pas bonne et mon boitier de pédalier trop large… mais ça c'est une autre histoire!!

Petite sortie pour acheter du pain, une boucle de 25 km, j’y vais tranquille, fait chaud, ça fait deux mois que je ne pédale presque pas, et je viens de faucher pendant 1 h...
Très agréable de pédaler finalement (surtout en comparaison de l’effort de la faux en herbes mixtes et bien grasses qui fait bien monter le cardio), le vélo marche bien, même si à un moment j’ai entendu un petit clic sur une relance, la vie est belle...
Moins d’un km après avoir eu les miches en main, ce qui tombait à peu près à mi-chemin (désolé ;^), tiens, mais y’a comme du mou dans la transmission, Ô rage, Ô désespoir, ô vieillesse ennemie, n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
(heuu, non, en fait, c’était plutôt quelque chose comme : « putain de merde, cette saloperie de chaîne m’a encore lâché ! »)
et alors je vous le donne en mille, je l’ai vu descendre mollement depuis le pédalier jusqu’au sol gravillosabloneux, misère...
évidemment, je suis équipé d’un super dérive chaîne, mais je déteste toujours ça
ok, gants, mouchoirs pour essuyer le sable, pfff,
je remarque que c’est encore un maillon qui s’est tout simplement écarté, vraiment de la bouse cette chaîne Shimano 11 v super chère parce qu’avec des rivets tubulaires, pour gagner 10 grammes au mètre, pffff
Ok, je dérive, clic, ah zut, trop loin, j’ai complètement sorti ce fichu rivet, et deux maillons de moins, pffff,
bon, je vais y aller mollo, c’est long, mais ok, ça y est...
tiens, c’est bizarre, ça n’a pas l’air d’être correct...
non mais c’est pas possible, quelle triple buse !
j’ai remonté le brin tendu devant et donc le brin retour derrière, ça coince grave au niveau des poulies, pffff,
ok, dérive tranquille, y reste plus tant de maillons depuis le temps, clic, clac, nickel, ça marche !
Bon, c’est sûr, là, je la change dès que possible cette magnifique chaîne de merdre !
pas certain d’avoir gardé tous les maillons ôtés, j’ai trois chaînes Sram neuves, ça va me prendre un bon moment rien que pour trouver la bonne longueur, avec les maillons en moins et l’élongation due à l’usure...
je déteste tripoter une chaîne de vélo, et c’est pas avec l’habitude que j’y prend goût (mais c’est quand même mieux avec des gants)
PS : aux amis des bêtes, je me suis traité plus haut de triple buse, mais je ne sais pas du tout d’où vient cette expression, ce sont des volatiles magnifiques, il y en a plein dans la Nièvre où je suis actuellement et elles décollent souvent d’un arbre du bord de la route à mon passage, c’est très agréable...

Et c’est reparti : petite sortie vide-grenier, pas mal de petits sauts de chaîne, à peine à l’entrée de La Charité sur Loire, juste en attaquant le pont passant au dessus de la voie de chemin de fer, clac, plus de chaîne, je ne m’énerve même plus, Cal Tjader, qui passe doucement sur mes enceintes y est sûrement pour quelque chose.
Pas envie de réparer ici, je continue en poussant jusqu’au moment où ça devient en pente et finis en draisienne.
Jamais vu la Loire aussi haute à la fin de l’été !
Je fais bonne pêche d’outils divers et d’un peu de quincaillerie, m’installe tranquillement pour réparer.
discussion avec un sympathique cycliste intéressé par l’Encore
Je fais bien attention à ne pas recroiser la chaîne, comme la dernière fois...
Ayé, c’est prêt !
ah mais non...
Quand je pousse une pédale, j’entends le bruit de cliquetis de la cassette...
Mais c’est pas vrai, non mais c’est pas possible ! j’ai inversé la chaîne au niveau du pédalier, pffff,
je ne suis pas une triple buse, je suis le quintuple condor de la bêêêêêtise !
Démontage et remontage se sont passés relativement rapidement, je commence à avoir l’habitude, pffff.
En tout cas, le petit dérive-chaîne BBB, avec son petit fil de fer plié ici et là qui permet de maintenir les deux brins de la chaîne face à face est vraiment top, je vais en acheter un second avant qu’ils ne cassent le moule.

PS : ça m’est revenu, la triple buse fait partie du vocabulaire du capitaine Haddock, je n’apprécie que modérément RG, mais j’ai été imprégné dans mon enfance.

Les mésaventures ne sont pas drôles, mais pardon je suis morte de rire, c'est écrit de façon tellement tordante !

Tu voudrais pas remettre une chaîne de merdre, pour qu'on ait encore l'occasion de se tordre les boyaux de rire ?

Ah Zit, tu m'as mis du baume au coeur !

Si un jour tu passes à un vc-trike au cadre un peu tarabiscoté, il y a d'autres pièges comme le bras AR en 2 morceaux pour "donner de l'efficacité" à chaque coup de pédale ... à condition de bien faire passer la chaine à l'intérieur. Sans aller si loin, il y a aussi un petit bidule sur la chappe du dérailleur

Vous avez dit AE?
Quand un petit oubli vient perturber une fin d'étape.
Je viens récemment de parcourir 2400 km (Perros-Guirec, Amboise, Moulin/Allier, Metz, Montereau, Le Mans, Perros) Avec un QV ae bien chargé. (Quand on a de la place et une ae, on s'oublie un peu)

Voilà le récit de la fin de ma 5ème étape entre "Reugny" et Moulins/Allier, à la fin du mois de juillet dernier. De très loin, ça a été l'étape, sinon la plus longue,mais à coup sûr la plus dure de cette expédition à travers la France. Et plus simplement de toute ma courte et récente carrière de vélomobiliste.

Comme il faisait très chaud, après 500 km effectués en 4 étapes et une pause bien réconfortante de 3 jours en Touraine, j'étais parti de Reugny à côté d'Amboise à 21h pour rouler un maximum de nuit. J'ai roulé jusqu'à 2h du matin à travers la Sologne, une petite sieste, reparti à 4h et suis arrivé un peu avant Sancoins vers 8h30 au matin après avoir parcouru environ 200km.
Je commençais déjà à avoir très chaud et je m'arrête dans un bistrot pour une pause café/limonade/croissant.
Là, je reçois un sms de Barbara : "C'est à vous ça, M. Champagne?"
Accompagné d'une photo : Mes chargeurs de batterie!
« P... j'ai oublié mes chargeurs à Reugny. La loose... Je peux plus recharger... »
C'est pas le moment de s'apitoyer ou se dire "Si j'avais su...".

Je sais pas si c’est l’effet du cocktail café/limonade ou la satisfaction d’avoir échappé de justesse à la fouille du vm digne d’un douanier pointilleux à la recherche vouée à l’échec de mes chargeurs de batterie, mais tout d’un coup, je me sens super réveillé.

Je me mets à cogiter à fond les gamelles :
« - On est vendredi, il est 8h45, il reste entre 20 et 25 bornes jusquà chez mes potes "les Chavans" à Château/Allier (une association de musiciens et bateliers où j'organise régulièrement des stages de matelotage).
-Je fais une grosse pause là-bas comme prévu, je repars à la fraîche en fin d'après midi, encore 35 km et j'arrive chez Eric.
-Ca fait 60 km, 65 au pire.
-J'ai déjà fait 200 bornes, le cadran indique 25% de charge restante, en y allant mollo, ça devrait le faire.
-Normalement, je devrais arriver chez Eric avant la nuit. »

Il est 9h. Je rappelle Barbara et on décide qu'elle envoie les chargeurs de batterie chez Eric par chronopost pour qu'ils arrivent demain matin samedi.

C'est reparti avec l'assistance au minimum à descendre et escalader les collines du Bourbonnais, l’œil rivé sur l'indicateur de charge qui descend inexorablement, le soleil qui continue à monter et la fatigue de la nuit qui commence à se faire sentir. J'arrive bien crevé chez mes potes "les Chavans" en milieu de matinée. J'avais pas percuté, mais ils sont en pleins préparatifs de la "fête de la rivière" qui commence le lendemain, donc pas très dispos pour accueillir un voyageur.

Je vaque un peu parmi tout ce beau monde qui s'agite tant et plus, et après le repas de midi je prends ma couverture et vais tenter une sieste sous un arbre. Je m'allonge longtemps, mais sans vraiment dormir beaucoup. Il fait très, très chaud. Le temps de discuter un peu avec les amis retrouvés, de me laisser inviter à manger avec tout le monde, de dire au revoir, il est 21h. J'appelle Eric et lui dit que je devrais arriver chez lui vers 22h30/23h. Je pars doucement et au bout de 1km le voyant, pourtant encore à 20%, se met à clignoter en rouge et le niveau d'assistance baisse drastiquement.
M... plus de batterie. Maintenant, je suis fixé. 19% de charge, ça veut dire 0. Au moins, j'ai appris un truc.

Il me reste 35 km à faire à la force des jarrets avec un vélomobile chargé comme une remorque de paille et je suis claqué. Il faut absolument que j'arrive ce soir, au pire avant demain matin 9h parce que le paquet peut être livré à partir de 9h, qu'il est à mon nom (et j'espère à celui de mon pote Eric, mais c'est pas sûr qu'il sera levé), qu'on sera samedi et qu'après c'est dimanche et tralali et tralala.
Même sur le plat, c'est dur. Je remonte un premier long faux plat. Je suis à 8 km/h, j'arrive plus à tourner les jambes. Je fais 500m, je fais 5mn de pause en nage. 200m, 5mn de pause...
Et voilà les taons qui s'y mettent. Saloperies de bestioles. Ah, elle est fraîche la sueur hein! saletés! et paf!..

Bref, je vous la fais courte, mais dans un raidillon, au bout du rouleau, j'ai avisé une belle entrée de champ fraîchement moissonné. Il est 22h45, il fait presque nuit. J'ai posé le vm dans le champ et j'ai appelé Eric lui dire que je dormais là et que j'arriverais le lendemain matin. Il a eu pitié, il s'est levé a attelé sa remorque et est venu me chercher.

J'étais à 6 km de chez lui, à moins de deux cents mètres du sommet de la dernière côte.…

Le lendemain à 9h, le livreur m'apportait mes précieux chargeurs. Merci la poste.

J'avais bien dormi, il faisait beau, j'étais rendu à destination et je me suis dit en étirant les bras vers le ciel :
"J'ai pas mal roulé hier."

Hraaa, les taons, quel enfer... c’est sûr que le gros mammifère transpirant abondamment les rend diiiingues, pour faucher, je suis obligé de mettre une petite serviette éponge sur mon crâne en plus de la visière grillagée dédiée à la débroussailleuse, là chuis tranquille ! mais ça chauffe vite ;^).
Je me souviens de m’être arrêté pour une pause boisson et photo de paysage, dans la fin du col de la Ramaz, à un moment, je sens un truc sur mon mollet, mort de rire : un taon n’arrivait pas à percer la peau sur le muscle tétanisé par l’effort 8-).
Et pour l’électricité sur un vélo, à part le moyeu dynamo, qui me permet d’avoir un éclairage au top en permanence, je trouve que juste la mécanique me pose suffisamment de problèmes comme ça sans y rajouter de l’électronique à laquelle je n’entends rien. Ma mère m’a offert un système pour feu arrière avec clignotants, j’étais super content, j’en rêvais depuis des lustres, jamais réussi à le faire fonctionner...

De retour chez moi, je sort les 3 chaînes Sram neuves de leur emballage, retire la chaîne Shimano de merdre et compte les maillons : 130, auxquels je décide d'ajouter 6 maillons, 5 pour compenser ceux cassés et 1 en plus, pourquoi pas...
L'assemblage se passe bien, je ne me suis trompé qu'avec le premier rivet que j'ai fait sauter entièrement, le montage sur le vélo qui est sur le dos est plus compliqué, j'ai mis un bon moment à me décider dans quel sens je fais passer ça dans le dérailleur arrière, d'autant plus que j'ai enlevé la roue, je ferme la boucle et...
pffff, encore raté, faudrait que je pédale à l'envers pour avancer (d'ailleurs, quelqu'une a-t-elle essayé ça, pour l'entrainement, pour voir ?*). Finalement, au bout de près de deux heures, c'est fait...
La chaîne Sram inspire plus confiance : les rivets sont pleins et l'emboutissage mis en œuvre pour les fabriquer leur donne une petite collerette faisant légèrement saillie par rapport au trou, je verrais bien.

Passons au pneu arrière, un Hutchinson Sector 32 percé ici et là par des ronces, je vais y mettre une rustine.
J'ai mis un bon moment à sortir la tringle de la jante, les démonte-pneus glissent bien avec le liquide, je retourne le pneu (sans l'ôter de la roue, y'a un côté qui tient encore très bien) et passe un moment à nettoyer le résidu de liquide.
Je gratouille avec la rape fournie avec les rustines autocolantes Lezine, je gratouille avec de la toile émeri, c'est fibreux, ça doit être la couche de protection anticrevaison, j"espère que la rustine tiendra...
J'applique la rustine, super fine la rustine, le manuel très succinct parle de mettre la rustine sur le pneu... et ça protègera la chambre à air... ?
Mais j'ai pas de chambre à air, c'est du tubeless... doute...
Je retourne le pneu, remets une bonne rasade de liquide, je gonfle et, ça pisse un peu au niveau du trou mais après avoir fait tourner la roue dans tous les sens un moment, c'est colmaté.

Passons au réglage du dérailleur arrière, ça dure, la roue tourne à toute vitesse, à un moment, quand je vais régler la tension de câble, je vois sur le pneu une toute petite hernie, je la tripote un peu, ça suinte, pas terrible, ça une hernie, j'espère qu'elle s'aplanira en roulant...
Je recommence à tourner les manivelles en changeant de vitesse et après quelques secondes, j'entends un PFFFF PAF PFFffiouuuuu, et par terre, la rustine, expulsée du pneu !
Et une trainée de liquide préventif de 4 mètres...
Pffff, va me falloir un pneu neuf là, faichierputainderustinedemerdre !

Quand ça veux pas, ça veux pas...

* je ne supporte pas l'écriture inclusive, ça pique les yeux, je suis néanmoins conscient de l'inanité de la règle officielle, et donc, je la retourne : les pluriels neutres sont féminins (vu chez Sabrina Calvo et Alain Damasio)

Je revendique le titre de "Boulet d'Or" (au moins pour cette année)

Les faits : Après quelques jours "off" pour cause de crève carabinée aujourd'hui ça va mieux et je sors rouler avec "Triple Stout". Passons sur les détails et venons à l'essentiel, crevaison de l'arrière. Déjà j'avais tellement galéré pour mettre du préventif la première fois (je m'étais trompé en commandant la chambre et je l'avais pris avec une valve hyper longue) que je m'étais dit que ça allait bien comme ça et que le jour où elle perce je passe à autre chose.
Donc aujourd'hui au sortir d'un chemin (carrossable) je sens comme un flottement à l'ar, flûte zut crotte. Bon, je me pose dans un coin à peu près propre, je déballe tout mon petit bazar (support trépied, une chambre, les démonte pneus, le chiffon et les gants) je cale le trike, je tombe la roue et au moment de pré-gonfler la chambre je ressens un grand moment de solitude.... ma pompe est resté à la maison, en rentrant de la semaine plus que très humide passée avec l'Amicale des Cyclos Cardiaques j'avais tout vidé pour que ça sèche correctement et j'ai oublié la pompe.

Que faire ? Appeler au secours ? Pas possible, Martine est sous Kétamine le mercredi (en plus avec son épaule en vrac ce ne serait vraiment pas prudent qu'elle conduise), les voisins sont en vacances à Séville donc, démerde toi.
La solution de faire un boudin d'herbe pour permettre de rouler c'est pas jouable non plus vu que l'herbe par chez nous en ce moment de l'année on la trouve au pied des immeubles de la ZUP.
Je réfléchis un moment et je décide de rejoindre un parc à l'entrée de Marguerittes où j'ai souvent vu des cyclistes.En repartant je me rends compte que l'av droit me fait aussi de l'incontinence, c'est impératif que je répare rapidement.
La chance était avec moi car en arrivant je vois une dame qui partait sur son vélo, je la stoppe, elle n'a pas de pompe avec elle mais me propose de l'accompagner chez elle car son mari doit surement en avoir une. Heureusement ce n'est pas loin (500/600m) je m'installe, on papote, ils me servent un excellent rafraîchissement, je répare mes 2 roues. Le mari fouille dans tout son garage dans l'espoir de trouver une chambre en 700 car il a peur que je crève à nouveau en rentrant, il était prêt à aller en acheter une c'est dire.
Après 40 minutes j'arrive enfin à repartir, plus qu'à rentrer gentiment.

Bref, vérifiez bien que votre trousse de dépannage soit complète avant de partir !

Bien joué grand pierre Un classique le coup de l'oubli de pompe ou de chambre à air

A toute fin utile : j'ai déjà dépanné et été dépanné d'une pompe simplement en frappant à la porte la plus proche. Hors centre ville, presque tout le monde en a une.

PS : l'herbe et les feuilles, testé à VTT, ça fonctionne mais il faut bien bourrer. En dernier recours uniquement

C'est plutôt un accessoire qu'un composant mais bon ...

J'ai toujours préféré les couleurs au gris ou noir. Donc, les sacoches latérales, je les ai prises en jaune pétant. J'aime bien et c'est très visible ...
Par contre, il y a 2 jours, route mouillée, une voiture avait probablement perdu de l'huile, de la graisse ou je ne sais pas quel autre cambouis.
Résultat: plein d'éclaboussures noires dégueu sur mes belles sacoches jaunes !
Je me suis échiné comme un c.. pour arriver à estomper tout cela, mais c'est loin d'être retour au beau jaune d'origine.

Bref, je sais maintenant pourquoi la plupart des gens prennent des sacoches noires tristes

A tester des produit pour nettoyer les carrosseries de voiture ?
A tester avec précautions sur un coin non visible de la sacoche.

LAF ! ! ... !

Si tes sacoches sont plastifiées, tu peux tenter la pierre d'argile, des fois ça fait des miracles.

Ça fait quelques temps que je suis dans la misère des roues arrière, tant sur le Dragon que l'Encore :

Sur le dragon, c'est simple : impossible d'augmenter la pression derrière, aucune de mes trois pompes ne fonctionne, ça doit être la valve qui est morte.
Je peux encore rouler, y'a au moins encore 5 bars, mais bon, va falloir changer la chambre (et je n'aime pas faire ça ;o), je vais attendre qu'il se dégonfle naturellement.

Sur l'Encore, suite à ma mésaventure avec la rustine, j'ai cherché a faire l'emplette de nouveaux Hutchinson Sector 32/622... introuvables, ils ont dû être arrêtés, comme à chaque fois que j'aime bien un pneu.

Le vélociste près de chez moi me propose un Schwalbe One en 28/622, bon, OK, j'ai déjà roulé sur du One, ça marche bien mais c'est moins confortable, je me laisse tenter.

Déjà, en déballant la chose, stupéfaction, horreur, misère : les flancs sont marrons ! POUERKK, mais j'ai pas une selle Brooks sur Zéphyr ! si c'est pas bien assorti, je vais rouler moins vite, c'est prouvé scientifiquement ;oP.

Bon, passons, de toute façon, la vitesse, c'est très surfait, allons-y, j'installe, il est marqué Easy mount tubeless sur la boîte, je suis plein d'espoir...

Faut quand même de la force dans les doigts, mais j'arrive finalement, après avoir bien bataillé, à monter le pneu sur la jante

Je pompe, le pneu se gonfle, sans claquer, mais semble être bien en place sur la jante

Maintenant, faut mettre le liquide, et ma valve n'est pas démontable, donc je dégonfle mais le pneu est tellement serré sur le fond de jante que beaucoup de liquide coule par terre, beuark

Je regonfle, fais tourner la roue côté pile, sur la tranche, côté face, et encore, ça a l'air bon, il a perdu un peu de de pression, je regonfle, je monte la roue et fais le tour du pâté de maison, impeccable !

Une heure plus tard, c'est complètement à plat.

Et pendant deux semaines, je pompe comme un Shadock, ça a l'air bon, et cinq minutes après, c'est à plat, PFFFFF

Hier, je me suis dit qu'il fallait remettre du liquide, en fait, c'est tout le liquide qui avait coulé par terre la première fois

Là, j'ai réussi à introduire, en bataillant avec les démonte pneus, un petit tuyau souple fixé au bout d'une grosse seringue entre le pneu et la jante, pas la seringue Stan's dont le tuyau souple est trop souple et se fait écraser et pshit, j'arrive à vider la seringue sans en mettre (trop) par terre

Le pneu était cette fois resté sur le vélo et je gonfle, fais tourner la roue, ça a l'air bon, et 5 minutes après, c'est à plat

Opération que j'ai répété une bonne dizaine de fois avec un succès toujours identique... PFFFFFFF

Et là, dans un éblouissement synaptique, je revois tous les manuels de montage de pneus tubeless : comme le pneu était monté sur le vélo, il n'a pas eu son berçage, faut démonter la roue !

Je regonfle, fais tourner la roue côté pile, sur la tranche, côté face, et encore, et encore, d'ailleurs, j'aime bien sentir l'effet gyroscopique en passant de la verticale à l'horizontale et vice versa

à un moment, j'entend un petit Clack en regonflant, mais ça perd encore assez vite la pression, la bande colorée marron (beuark) m'indique, quand ça tourne, que le pneu n'est pas parfaitement centré, je le malaxe vigoureusement, d'avant en arrière, pendant un bon moment

Je regonfle, fais tourner la roue côté pile, sur la tranche, côté face, et encore, et encore et j'entend un autre Clack discret, je crois que c'est gagné !

Pas encore roulé avec mais il a gardé la pression toute la journée d'hier, et j'écris ça sans avoir vu comment il avait passé la nuit, j'y crois...

En tout cas, Easy mont tubeless, c'est pas pour tout le monde.

Bon, hier matin, après avoir écrit mon rapport, je vais voir la chose : Pffff, complètement à plat, je précise que le vélo ne pesait pas sur la roue mais était suspendu.

Je regonfle assez facilement, je fais mon marché (à pieds), je reviens, c'est encore bon, je déjeune, fais la sieste, c'est encore bon, je vais faire un tour, trois km sur les petites rues au bitume incroyablement pourri de Vitry sur Seine : ça tient !

et tous ces coups portés au pneu par les nids de poules et autres aspérités de l'asphalte ont dû l'aider à bien se mouler dans la jante !

Je pense même que j'ai trop gonflé car ce n'était vraiment pas confortable, comparé au Sector

hier soir, ça tenait encore...

Pourvu que ça dure !

La semaine dernière, pendant que la tempête Kirk arrosait nos régions, j'ai du faire un trajet d'une heure pour rentrer chez moi.
J'ai une veste imperméable récente que je n'ai pas encore eu l'occasion de tester sous une pluie abondante, ce fut l'occasion.
Une fois arrivé devant ma porte, 2 surprises:
je glisse la main dans la poche et trouve mes clés noyées dans 4-5 cm d'eau... le zip de sa fermeture était incomplètement tiré (et comme souvent maintenant l'ouverture des poches des vestes est orientée inclinée avec le bas près du zip ventral et le haut de la poche vers l'extérieur du corps, avec notre position couchée, malgré le rabat sur le zip, cela expose l'ouverture à la pluie plutôt que de la protéger...).
Deuxième surprise, meilleure celle-ci, c'est que la poche est super étanche (comme la veste en général d'ailleurs), rien n'en est sorti...