Bêtisier des composants, et bêtisier de la mécanique!

zit a écrit:

Elle avait tourné de 180 ° dans le tube de chaine au précédent démontage et je l'avais remonté comme ça...
Et j'ai roulé six mois sans me rendre compte de rien !

Je ne pensais pas ça possible !!

C'est que mon dragounet inox doit avoir 20 ans, que le support de roulette a morflé et qu'il fait « naturellement » « un peu de bruit », la le bruit était juste un peu accentué ;o).

Le bêtisier, c'est quand tu fouilles dans le panier à linge sale pour retrouver la clef hexa de 5 dans la poche du short...

Prix Sheldon Brown de la connerie pour ce dérailleur arrière Sram NX 11 vitesses monté sur le Catrike Eola.
Pour enfiler le câble de dérailleur il faut passer par 2 poulies dont l'une très serrée dans la gorge de laquelle on ne peut passer qu'un câble neuf.
Pour enfiler le câble dans la 2ème poulie il faut tourner le câble à 90° tout contre la chape là où précisément il n'y a pas de place pour les doigts.
Pour couronner le tout il faut voir la chose par en-dessous sinon tu ne comprends pas grand chose à ce qui se passe.
L'ingénieur ou l'ingénieuse en mécanique qui a conçu cet engin a dû avoir un bel orgasme c'est sûr (oui oui c'est beau les 2 poulies pour tirer sur le parallélogramme), par contre les conséquences pratiques il-elle s'est assis-e dessus confortablement.

Ca veut dire que ce genre de dérailleur arrière en randonnée faut oublier sauf à se coucher par terre avec l'arrière du trike surélevé par des sacoches pour regarder par en-dessous. Et des réserves de câbles neufs au cas où tu as le malheur d'avoir besoin de sortir le câble du dérailleur.

J'y ai passé un temps de fou bon c'est sûr avec circonstances difficiles genre entorse à un doigt fondamental et presbytie difficilement compensée par des lunettes inefficientes par éclairage insuffisant.

Bref c'est plus de la mécanique vélo le dérailleur arrière Sram NX c'est de la SPELEO !! Je vais aller m'acheter une frontale pour compenser la vieillerie mais ça ne compensera pas la conception à la CON.

D'un autre coté, si tu cherches un versant positif à ta description, c'est rassurant de voir que parfois même les pros galèrent et se retrouvent autant démunis que nous devant un petit dérailleur plutot cool ....

Le passage de câble est original c'est certain. J'ai d'abord admiré la poulie sur laquelle coulisse le câble en pensant "chic, les vitesses vont passer en douceur", j'ai espéré quelques instants pouvoir démonter la dite poulie et l'ouvrir pour pouvoir passer un câble à l'extrémité "effilochée" ; ben non, la p***** de poulie elle est rivetée ! Ben oui, sinon c'est pas drôle !!

Découvrir des nouveaux produits d'habitude c'est agréable ; là je trouve la sophistication nuisible à l'utilisation. Pouvaient pas nous pondre un truc où on n'a pas besoin de ramper sous le vélo ??
Non mais sinon une fois le câble connecté après avoir failli perdre la rondelle de serrage de câble vu que j'ai dû procéder à une réanimation en retournant le malade comme pour la Covid-19, il fonctionne très bien ce dérailleur, rien à dire. Sauf que j'ai juste envie de l'expédier à l'équarrissage.

Le coussin moëlleux de l'Eola aura tôt fait de me faire oublier cet épisode désagréable.

J'utilise parfois une pince chirurgicale pour éviter les inconvénients de mes gros doigts, mais j'y perds de la dextérité.

Après ça tu m'étonnes que certains soient des inconditionnels des moyeux vitesses...

T'en connais toi ?

Ah bah, c'est pas grâce à ces gens-là qu'on va alimenter le bêtisier de la mécanique, hein !

El Gato…Quelle belle façon d’ exhumer ta rage face à des « galères » en mécanique... en nous délivrant de petites histoires drôlissimes.  
Est-ce-que cela t’aide à affronter les suivantes… qu’on ne te souhaite surtout pas quotidiennes… à notre grande déception….

Hé bien, je crois que ça m'a surtout aidée à me décider à acheter une lampe frontale. L'aiguillon du couperet du confinement a servi à accélérer le process, je suis équipée depuis hier... en fait le dernier jour où je pouvais aller au Vieux Campeur.

En revanche j'en ai une bien bonne sur le test du Catrike Eola.

Ce midi donc, pressée de tester l'Eola qui était brut de montage, j'ai roulé un petit km dans le quartier ; ça ramait misérablement.
Au retour j'attaque les finitions. Le malheureux trike souffrait en fait d'un fort strabisme divergent, car au montage je positionne les rotules au réglage "zéro". L'ouverture mesurée était de 15 ou 20 mm, voilà pourquoi je restais collée au bitume.
Après avoir ajusté le pincement, je suis retournée jouer travailler pour tester l'animal. C'était nettement plus amusant et j'ai pu passer le petit pignon sans avoir l'impression de monter un col.

Lundi, après avoir gentiment grimpé quelques petits coteaux du sancerrois, en redescendant tranquillement, j'entends un klong assez mélodieux, tiens on dirait le son d'un de ces magnifiques rayons plats, puis un autre klong identique, à oui, ça ressemble vraiment bien à ces splendides rayons, puis un troisième klong et juste après zéphyr (le Encore) semble vouloir s'arrêter tout seul en broutant de l'arrière, je freine net, descend et P...AIN DE MERDRE ! encore le tuyau souple de ma poche hydratante qui s'est pris dans la roue...

C'est au moins la troisième fois que ça m'arrive, la première fois, ça avait coupé juste l'embout que l'on porte à ses lèvres, la seconde, le tuyau s'était coincé sans trop de dommage (abrasion superficielle du Néoprène), mais là, ça l'a coupé net, et entièrement enroulé autours de la k7, avec la chaîne en vrac qui faisait des 8 et tout super bien coincé : il m'a fallu bien 20 minutes pour désencoubler (c'est un mot helvète) le bordel, et les près de 100 km de la fin de la sortie, je ne pouvais plus passer les 3 plus grands pignons, pas trop grave, c'était plutôt plat comme terrain, mais quand même.

Je regarde attentivement après être rentré et je m'aperçois que la patte de dérailleur est bien tordue (c'est moi qui ai tiré dessus au moment de la casse, croyant qu'elle était tordue dans l'autre sens et que c'était ça qui bloquait ;o), j'ai tout démonté, redressé la patte tranquillement dans l'étau et ça refonctionne au poil (après un réglage de la vis de butée H)...

La prochaine fois que j'entends, en roulant, le mélodieux klong de mes rayons, je m'arrête immédiatement !

Normalement, l'embout du tuyau est bien fixé à une petite sacoche banane par des aimants puissants, ça a du être mal remis...

Hum ! Ca me rappelle le jour où un tendeur s'est décroché de mon porte-bagages pour s'enrouler dans la cassette, à peu près 2 mètres après démarrage. J'ai dû couper le crochet et jeter le tendeur pour désincarcérer le tout.

Le coup du tendeur, je l'ai eu en VD mais l'attache n'a pas tenu et s'est très vite retrouvée projetée à quelques mètres.
Bilan : un tendeur qui ne sert plus à grand chose avec un seul crochet mais pas de dégâts sur le vélo, sur le cycliste ou sur les gens à côté, ouf !

Je vais prendre un abonnement dans cette rubrique ;o).
Ça faisait quelques semaines que j'avais de petits sauts de chaîne, sur le Dragon, principalement à des moments ou je mettais un coup de pédale plus puissant : démarrage, accélération fulgurante, parfois même, j'ai eu un déraillage de l'avant. J'ai modérément nettoyé la chaîne, je l'ai abondamment graissée juste avant l'épisode neigeux, mais le vélo faisait de plus en plus de bruit, et la chaîne sautait de plus en plus fréquemment. Je l'ai à nouveau vaguement nettoyée et de nouveau graissée, puis j'ai eu l'idée de toucher légèrement la tension de câble du dérailleur avant... et là, magie, plus de bruit !
J'ai vélotaffé une journée avec un Dragon presque aussi silencieux que le Encore ! le bruit, c'était la chaîne qui frottait sur le côté du dérailleur avant, avec quand même encore quelque petits sauts de chaîne.
Et à environ 1,5 km de la maison, au retour, j'ai voulu accélérer un peu dans le faux plat descendant, voyant dans le rétro le phare d'un VD s'approcher vivement, et clac, zut, encore déraillé, ah bin non, y'a plus de chaîne là !
J'ai de la chance, j'ai pu faire environ 800 m de draisienne, puisque le terrain était favorable, et en rentrant, je me suis aperçu que la chaîne était casée en deux, pas à un seul endroit...
Tentative d'explication : ce cette même chaîne qui a passé plusieurs mois à rouler sans trop rechigner montée en anneau de Moëbius, elle a eu un point de faiblesse au maillon sur lequel j'ai effectué la jonction inversée, quand je me suis aperçu du problème et que j'y ai remédié, je n'ai évidemment pas essayé de trouver où je m'étais planté, je l'ai donc remontée n'importe où, ça me faisait un deuxième maillon faible.
Moralité : c'est quand même vachement costaud un chaîne 8 V ! il s'est passé plus de 8 mois depuis le second retournement.
Sinon, je déteste absolument faire ça, malgré la qualité de mon dérive-chaîne, j'ai quand même, pour le démontage des trois attaches rapide, le montage des trois chaines, réussi à complètement enlever trois rivets (c'est pas grave quand on a du rab d'une demi chaîne environ, mais ça rallonge le temps, et ça énerve), et puis j'ai eu la bonne idée de partir du haut pour la faire passer, maillon par maillon, plutôt que tirée avec un câble (pour éviter qu'elle ne vrille dans le tube, une fois, ça suffit, non mais), misère, c'est encore plus dur de la faire remonter tout le long du tube du brin retour, et puis là, après quelques minutes d'efforts totalement infructueux, me rendre compte que je n'arriverais jamais à finaliser la boucle là, avec les trois plateaux qui dérangent un poil, je l'ai donc enlevée et entièrement repassée depuis la cassette, j'ai encore galéré un bon moment avant de finir par bloquer le dérailleur arrière en position d'extension maximum avec un serre-joint sur la fourche arrière, j'ai hurlé au moment de l'insertion du rivet, deux heures, il m'a fallu ! et les mains dans un état, il m'a fallu en plus une bonne demi-heure de nettoyages avec savon d'atelier, puis brosse, pour les avoir un peu présentables, je déteste ça ! heureusement que les chaînes sont solide...

Hihihi on dirait moi qui tente de passer ma chaine dans le tube également ! Bon coup de chance après quelques tentatives émaillé d'exclamations digne du capitaine Haddock j'ai aperçu le tire tire câble utiliser pour passer la fibre dans les fourreaux !!!!
Du coup, avec ça c'est super facile !!! Donc un bout de 2 mètres de tire câble viens de rejoindre mon étagère a vélo !!!!

il m'a fallu en plus une bonne demi-heure de nettoyages avec savon d'atelier
Je ne connais pas ton savon d'atelier mais le savon pâte Arma est très efficace pour cela.

Moi c'est savon liquide et marc de café.

zit a écrit:

et les mains dans un état, il m'a fallu en plus une bonne demi-heure de nettoyages avec savon d'atelier, puis brosse, pour les avoir un peu présentables, je déteste ça ! heureusement que les chaînes sont solide...

Je recommande la lubrification à la cire type Squirt, comme ça tu ne te saliras plus les mains.

Continuons dans la "presque mécanique" : ce matin je me gare devant un magasin (devant la vitrine pour surveiller Mango), hop declipsage des chaussures.
Bon ne me demandez pas pourquoi mais cette fois j'ai tourné les deux talons vers l'intérieur
Résultats et bien un joli bruit. Genre "clic, chmilbiccc", et oui j'ai réussi à dérailler le plateau !
Je vous laisse trouver qui c'est c'est qui devait avoir l'air bien ridicule la tête dans son VM et les fesses en l'air

Dans un genre proche, manœuvre de marche arrière avec le low racer... ah zut la chaîne déraille; bah pas grave, je remets le plateau.
Tiens bizarre la chaîne semble vrillée, ça a fait une boucle; je vais l'enlever...
5 min plus tard je repars, mais ma chaîne accroche tous les 50m.
Arrête et contrôle, pour me rendre compte que j'ai tordu un maillon
J'ai un dérive chaîne, donc après avoir viré le maillon récalcitrant, ça repart.

Après un énième resserrage, le BB7 du dragon freinait vraiment bien, mais était de plus en plus bruyant, avec un effet de broutage (vibrations) se ressentant jusque dans le guidon dans les cas de freinage très vigoureux, à un moment, j'ai eu un petit bruit cling cling cling cling cling, qui a cessé, je me suis dit que j'allais mettre des patins neufs...
Au démontage, j'ai eu un indice sur le petit cling cling cling cling cling : du petit ressort en inox (de forme assez complexe, comme deux U maintenus ensemble parallèles) maintenant les patins écartés, il ne restait plus qu'un petit bout représentant au plus 20 % de la matière de la pièce complète (note pour se souvenir : quand j’entends un petit cling cling cling cling cling, je m'arrête pour vérifier mes freins), quand au bruit strident (j'aime assez, en ville, ça permet de bien expliquer aux piétons que je les laisse passer, ça signale efficacement ma présence aux intersections sur la piste cyclable, de sorte que les automobilistes puissent me laisser passer, ça fait bruitage de film américain des années 70 ;o), l'état des plaquettes m'en a fait comprendre la cause : sur aucune des deux il ne restait la moindre trace du matériau fritté composant le patin de freinage, et l'une des deux avait perdu près d'1,5 mm d'épaisseur (pas de manière homogène, plutôt sur un côté) !

Après un nettoyage bienvenu, j'ai remis des plaquettes neuves et c'est reparti nickel, freinage puissant et silencieux... c'est résilient, le BB7.

Et c'est bien la preuve que ces salopards de cyclistes qui vont vite (et qui freinent donc vigoureusement) sont responsable de la pollution aux particules fines, pouerk !

Après avoir changé moyeu arrière et les pignons, j'ai passé une bonne heure à essayer d'avoir un passage des vitesses impeccable sur Zéphyr,
arrivé à un moment, je me dis que j'ai pas encore eu mieux, c'est pas parfait mais bon...
Jetons un œil à l'avant, si ça se trouve, le plateau commence à fatiguer aussi,
et oui, il est plutôt en fin de vie, certaines dents bien pointues (le petit, le grand sert très peu ;o),
mais surtout, la chaîne a l'air d'avoir été prévue pour un autre type de dents tellement elle est distendue !
J'avais bien lu que les composants haut de gamme s'usaient plus vite, mais je n'imaginais pas que ça fut aussi spectaculaire,
quand j'ai aligné les deux chaînes côte à côte pour mettre le même nombre de maillons à la neuve,
il fallait que je repousse sans cesse  l’ancienne vers l'arrière  pour que chaque maillon corresponde bien,
il devait y avoir un jeu d'au moins 1 mm par maillon, ce qui sur un propulsion fait beaucoup,
vu la longueur de la chaîne.
Sinon, si je suis ici, c'est surtout pour la bêtise, alors, en entreprenant le changement,
j'ai commencé par assembler les trois chaînes neuves, je déteste faire ça, même avec le bon dérive-chaîne qui va bien,
premier rivet, schlonk, entièrement sorti de la chaine, ça commence bien,
c'est pas grave, j'en suis au début...
deuxième rivet, j'y vais tranquille, pas question de refaire le même coup,
vachement plus dur à enlever celui là d'ailleurs,
j'ai beau pousser, à m'en faire mal au doigts sur le levier de la vis,
ça n'avance plus, on dirait même que ça déforme la tête du rivet (tubulaire, dans le cas de cette chaîne Shimano 11 V),
et vas-y que je retourne le dérive-chaîne, et encore une fois dans l'autre sens,
et je recommence, un certain nombre de fois pour arriver à la conclusion que,
non, c'est bloqué, rien à faire, c'est quand même plus facile les chaînes 8 V...
bizarre, je vais essayer de changer la butée de profondeur du dérive chaîne avec celle de celui-là
(un autre dérive-chaîne similaire mais inutilisable, pour cause de fonderie cassée)
plus conique, que je dévisse, et je dévisse aussi celle de celui que je suis en train d'utiliser,
duquel tombe un petit bout de métal, tubulaire, légèrement écrasé, mais c'est costaud, un rivet !
Après, ça s'est étonnamment bien passé
Tous les rivets sont sortis juste ce qu'il faut (j'avais repéré la position la première fois),
sont rentrés sans trop se faire prier au moment opportun,
j'ai bien fait attention à monter les trois chaînes dans le même sens (et oui, pour du 11 v, y'a un sens à respecter)
et le remontage s'est déroulé sans anicroches.
Sur banc, les vitesses passent maintenant parfaitement.
Un petit tour de quelques km m'a permis de vérifier une nette amélioration de la sensation au pédalage,
mais c'est fou ce que l'on s'habitue facilement à une dégradation progressive.
Sinon, quelques aimants en ferrite m'ont bien servi pour maintenir les chaînes en place,
pour le montage de la neuve, comme pour la comparaison (j'ai la chance d'avoir un établi en tôle).
Et ce coup ci, j'ai mis des gants fins et n'ai pas eu à trop me laver les mains ;o).

hello
je profite de l'occasion du montage du nouveau moteur pour résoudre 2 trucs récurrents :
1) petit plateau passe pas
2) les 2 grands pignons, on oublie

Ben c'est raté.

J'ai réépluché les tuto sur yt, pris pleins de notes, rien n'a fait.

Autre truc récurrent : les tests en statique home trainer ou pas, c'est jamais la même chose que quand je roule.
Ok le home trainer c'est un peu plus proche (acheté a cause de la pandémie) mais c'est quand même pas ca


Pour tenir la chaine : j'ai toujours des pinces qui trainent sous la main pour bloquer la chaine dans les gaines en plastiques, et pour le dérailleur et le moment ou je rive/dérive, 2 bouts de fil de fer me permettent de bloquer tout en position