Ces petits riens

La fierté de mon fils qui me montre ses progrès en vélo ce week-end après 2 semaines avec ses grand-parents.

grand pierre a écrit:

passer la barre des 93km/h dans la descente de retour vers Malaucène

waouh!! pourtant c'est pas par là que ca descend le plus fort

Bravo Pierre et à tes accompagnants aussi.

Je profite que j'ai la main pour dire que mon propos sur les ingénieurs n'est qu'une boutade, je suis bien sûr très fier de la réussite de ma fille à égalité avec la première même si elles n'ont pas eu le même résultat. Fin du HS.

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Des années et des années qu'on attend ça. Après 2 journées "vélo pique-nique" avec les enfants pendant lesquels on a pu effectuer certains ajustements, on va faire demain et après-demain notre premier test cyclo-camping comme pour de vrai. Un simple aller-retour avec une seule nuit dans un lieu de camping très proche, comme premier test et parce qu'on est de toute façon limité par des problèmes de santé des adultes, mais étant donné la situation d'où on part, c'est un très grand pas en avant.

C'est chouette! Bonne balade…

Velosteph a écrit:

grand pierre a écrit:

passer la barre des 93km/h dans la descente de retour vers Malaucène

waouh!! pourtant c'est pas par là que ca descend le plus fort

Mais si, c'est là que la pente est la plus forte !

cyclophil a écrit:

Velosteph a écrit:

grand pierre a écrit:

passer la barre des 93km/h dans la descente de retour vers Malaucène

waouh!! pourtant c'est pas par là que ca descend le plus fort

Mais si, c'est là que la pente est la plus forte !

C'est pas le souvenir que j'en ait Mon "record" a été fait en descendant vers Bédoiun.....

En pourcentage pur c'est le coté Bédoin le plus raide par contre coté Malaucène on a 3 km consécutifs qui oscillent entre 10 et 11% dont une bonne partie pratiquement en ligne droite (à la montée elle tue le moral...) et c'est dans cette partie où il n'y avait pas d'autres véhicules que j'ai pu aller à cette vitesse. Si il y a du monde on a vite fait de perdre quelques centièmes simplement du fait de ne pas être pile sur la trajectoire idéale.

En démarrant du sommet je n'étais pas parti pour "faire la descente" vu qu'on était un dimanche en plein mois d'aout ! Et puis comme il n'y avait personne j'ai laissé filer (sans pourtant réussir à doubler une petite tortue qui me précède constamment )

Mon rêve est de pouvoir faire une descente du Ventoux (n'importe laquelle des 3 ) sur route fermée, ça doit être le kiff absolu

grand pierre a écrit:

Mon rêve est de pouvoir faire une descente du Ventoux (n'importe laquelle des 3 ) sur route fermée, ça doit être le kiff absolu

Ah si ca se fait un jour je viens

Mon record à moi, c'est aussi dans la descente sur Malaucène, il y a 10 ans, un modeste 77 km/h...
Et j'ai souvenir que, cette-là ou la suivante, Old Arnaud s'était fait un 98... (bon, c'est vrai qu'il avait un avantage de poids ! )

Armandos, c'est néanmoins un petit rien pour moi !

Pour info, je ne cherche pas à établir quelque record que ce soit, je me fais plaisir en restant dans les limites de mes capacités. Je suis sur que sans chercher longtemps il y a moyen de trouver une route où dépasser les 120km/h, seulement mes limites à moi sont dictées par ma vision et dimanche j'étais à la limite raisonnable des larmes. Pour aller plus vite il me faudrait un casque intégral et je me vois mal grimper au sommet avec !
Une descente est pour moi la récompense après avoir grimpé et pour rester cohérent avec mon idée du plaisir à vélo je me dois de redescendre dans la même configuration que je suis monté (coupe vent et tour de cou dans une sacoche)

el gato a écrit:

on va faire demain et après-demain notre premier test cyclo-camping comme pour de vrai.

Super !
Profitez bien et fais-nous le CR quand tu as un peu de temps après être rentrée.

grand pierre a écrit:

...mes limites à moi sont dictées par ma vision et dimanche j'étais à la limite raisonnable des larmes. Pour aller plus vite il me faudrait un casque intégral et je me vois mal grimper au sommet avec !
...

Pas non plus de casque intégral pour moi. Ma descente nocturne vers Bédoin en 21 mn m'avait bien fait dépasser la limite des larmes. Combiné à la nuit et à ma lampe de pacotille achetée le jour même à Saux pour dépanner (au départ, on devait finir avant la nuit...), je ne voyais plus grand chose, mais l'adrénaline et le plaisir étaient bien là ! A refaire avec un vrai compteur (là, je n'avais que celui de la voiture qui essayait de me suivre, après être venue au sommet me dépanner d'un pneu pour remplacer celui que j'avais déchiré dans une des descentes précédentes...)

Il y a bien longtemps que je n'avais pas roulé de nuit, première sortie nocturne depuis que j’ai le Gekko, l’éclairage auparavant ne le permettait pas. Nuit claire et douce, vent régulier, bientôt la pleine lune. Très peu de voitures. Parti aux dernières lueurs du jour pour trente petits kilomètres dans les champs moissonnés. Entrée dans la nuit, tout se fait maintenant aux sensations, tout devient naturel et fluide, plus de tentation de regarder le compteur, la cadence ou les vitesses. Quelques ombres encore, on glisse au milieu des animaux, lièvres qui s’égaillent, silhouettes immobiles des chevreuils avant la fuite. Une belette traverse la route. Un renard attend de voir ce qui approche. Les yeux oranges d’un chat. Deux chouettes tournent lentement, lourdement au-dessus d’une grange. Les odeurs de la terre transformées par la fraîcheur qui tombe. Crissements des criquets partout, aboiements des chevreuils. La nuit est plus profonde à présent. Navigation au milieu des dizaines d’éoliennes qui clignotent dans la plaine, impression de rentrer au port une nuit à la voile en cherchant les feux parmi les lumières de la côte.

Le plaisir de pédaler aux sensations en parfaite sécurité. Un autre monde. L’envie de repartir une prochaine nuit pour une traversée plus longue.

C’était le petit rien de la nuit.

Ce petit rien, il donne drôlement envie d'en faire autant….

Un bon éclairage, et c'est parti pour un nouveau monde !

Le vol des deux chouettes, fantômes blancs, était un moment merveilleux.

Rouler sans le bazar technique en ne se fiant qu'à ce qu'on ressent, c'est royal. L'entrée dans la nuit quand tout est gris très sombre et qu'on ne devine plus que des ombres parmi les ombres est un moment magique. Plus tard, c'est un autre monde, la puissance du phare isole de la nuit, les autres sens prennent le relais pour l'environnement proche. J'ai croisé une voiture en 30 km, dès que la pleine lune est là, la prochaine fois, j'éteins, j'acclimate mes yeux et je roule sans lumière, juste avec le feu arrière au minimum.

Attention, même si la tentation est grande, la lumière avant ce n'est pas que pour voir, mais aussi pour être visible, éventuellement en baisser seulement l'intensité...

Rouler feux éteints c'est pas spécialement le plus prudent ..... (à moins de te trouver entre 2 et 3h du mat en train de gravir un col) Pour le reste je ne peux qu'approuver puissance 1000, rouler la nuit c'est le kif absolu à condition de pouvoir éviter les voies à grande circulation. Pour mon prochain 200 (en principe demain suivant la météo) ce sera départ vers 2h30/3h00 pour bien profiter de la nuit tout en étant reposé.

Je sais bien. Sur mes petites routes désertes, on voit les voitures de très loin, je doute que les conducteurs fassent la même chose, il n'est surtout question que de courts passages sans lumière sous la lune.

Ukiyo a écrit:

Je sais bien. Sur mes petites routes désertes, on voit les voitures de très loin, je doute que les conducteurs fassent la même chose, il n'est surtout question que de courts passages sans lumière sous la lune.

Prêt pour le PBP alors